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Toujours sur fond historique (la France rurale du début du XIXe siècle), l'aventure continue et le suspense aussi avec un nouveau meurtre à la fin de l'album !
Les frères Stalner nous gâtent avec cette série qui mériterait d'être plus connue.
Agréable livre que celui là mais l'originalité principale réside bien sûr dans le fait que le livre est "en relief" et qu'il convient d'en chausser les lunettes adéquates !
Très belle BD qui reprend la fin de l'empire aztèque devant les -maigres- forces espagnoles. Ce n'est pas à proprement parler une BD d'aventures puisque tous les personnages sont historiques et qu'on ne s'écarte pas d'un iota de la "vérité" historique.
C'est sans doute ce qui donne le côté un peu académique du scénario, caractère renforcé par le dessin -parfait et méticuleux mais sans délire ni extravagance qui font justement parfois le sel d'une planche- de Torton.
Mais c'était là une obligation puisque ces pages sont tirées de l'hebdomadaire Tintin et constituaient un excellent alibi pour inculquer l'histoire aux jeunes de 7 à 77 ans.
Nous avons donc des planches assez sages qui sont loin de montrer toutes les horreurs de la conquête comme Quetzacoatl peut le faire par exemple.
Comparée aux BD d'Histoire (type Larousse), cette série est en revanche plusieurs crans au dessus et paraît même tout à fait bondissante.
On peut reprendre ces mêmes commentaires pour l'album Guerrero.
Sur le plan de l'histoire, c'est un plagiat presque complet de l'Epoxy de Jean Van Hamme et Paul Cuvelier, le génie en moins.
Ce qu'il perd en subtilité, le récit le gagne en caractère rabelaisien. Pourquoi alors bouder son plaisir ?
L'un des premiers scenarios de Jean Van Hamme. A l'époque, toujours cadre d'une multinationale, il décide de donner le nom d'un de ses "produits" à son héroïne. On imagine la tête des dirigeants de la boîte quand s'ils se sont rendu compte de la chose (nous sommes en 1968 alors !).
Van Hamme connait sa mythologie sur le bout des doigts et sait tisser une histoire qui, au delà des charmes de son héroïne, nous propose justement de visiter cette même mythologie.
Ceci nous vaut de rencontrer dieux (et déesses !) et demi-dieux de l'Olympe.
L'album bénéficie de la qualité du dessin de Paul Cuvelier dont les femmes n'ont sans doute jamais été aussi sensuelles que dans ce livre là (et pourtant ...).
Bref, un bien beau moment.
Soulignons que l'édition "colorisée" de Claude Lefranc ne rend pas grace au talent de Cuvelier, c'est même un complet ratage.
A noter que la fin est inspirée par celle d'un philosophe grec. Comme quoi Van Hamme est un homme de grande culture.
Une belle histoire dépaysante et bien menée mais alors les dessins j'accroche pas du tout.Vaut l'achat pour le théme abordé ; mais dans ce style je préfére largement les petits ruisseaux.
Ce tome conclut le premier cycle. Le meilleur album des trois, ou le caractère des personnages est bien dépeint et le scénario est bien mené. L'histoire nous mène jusqu'au confins de la Russie, et est soutenu par de beaux dessins.
On croche bien, un bon album dans lequel le frère sensé avoir été tué réapparait. Toujours un bon dessin. On se plait à suivre les péripéties des Cazenac.
Sur fond de guerre, on suit les Cazenac et en particulier, le jeune Etienne dont le frère a disparu. Le scénario est intéressant sans etre passionnant. J'aurais apprécié des rebondissements plus spectaculaires et plus de suspense, bien que le tome se termine de sorte à donner envie d'en lire la suite. Un bon point pour le dessin, détaillé et travaillé, peignant de superbes décors dotés de belles couleurs.
Les personnages de Julien, Clémence et Mathilde sont accusés du meurtre du baron de Villememont. Samson, lui, trafique avec le comte de Charlant.
Dans ce deuxième album, les personnages s'affirment et le lecteur tente désespérement de trouver le coupable. Suspense garantit à la dernière page.
Premier tome prometteur. Dans le France du début du XIXe siècle, de nombreuses personnes gravitent autour du baron de Villemont. Mathilde sa femme, Julien, Samson, le comte de Charlant... Une affaire pas très claire se prépare et peut-être même un meurtre.
Un album qui vient compléter la série de façon sublime ! Récit passionnant de Van Hamme qui nous raconte des petits bouts d'histoire de la famille Steenfort afin de combler les vides.
Début très prometeur ! Qualité des scénarios et Dessins plus que correcte.
P....n ! les dessins sont a tombés part terre , c'est sublime, renversant, la vache, ce mec est une bête, c'est tellement beau que l'on a pas besoin de lire, mais quel rendu bravo !!!!!
Attention voiçi le premier des mythiques "guerres secretes" premier cross-over de l'histoire des comics avec le beyonder!! cross over cultissime dans le monde marvel dérivé en trois cycles.
dans Spidey 66 à 77 1ere partie
dans spidey 78 à 87 2ème partie se situant sur Terre
La 3ème partie s'offre un épilogue dans les 4 fantastiques.
Ce personnage et ce monde sera repris en 2007 dans le cross over The Beyond.
Voilà une série que j'ai ataqué à reculons et puis que j'ai finalement lu avec grand bonheur. Les dessins, aux premiers coups d'oeil ne m'avaient pas emballés et puis lorsque je me suis décidé à prendre le tome 1 à la biblio ça a été une bonne claque. Les scénar est excellent et nous tiens en haleine tout au long des tomes. Je me suis finalement bien fait aux dessins de Léo que j'ai finis par trouver tout à fait naturel et évident.
Un must have de toute bédéthèque à mon humble avis !
Le tout premier en grand format tout en couleur couleur !! Must de Must! avec le poster du Surfer ! voiçi le sommaire :
- Les X-Men : le triomphe de Magnéto (scénario Stan Lee / dessins Jack Kirby)
- Iron Man : Démasqué (avec le mandarin) (scénario Archie Goodwin / dessins George Tuska)
-Dardevil : La minute de vérité (scénario Stan Lee / dessins Wally Wood)
- Le Surfer d'Argent : Dans les griffes de Méphisto (réédition des Fantask) (scénario Stan Lee / dessins John Buscema)
Extraordinaire pour l'époque !!!! Un must malheuresement bien trop chère, après la mort de Fantask par la censure Marvel et Strange ont repris le flambeau avec genie et qualité. J'ai le Fac similé mais un jour j'aurai l'original §§
A savoir que près de 70 % de l'édition est passée au pilon par erreur, donc cet album est un des plus rares des éditions Lug , très difficile à trouver en bon état. Je pense que ça côte devrait être supérieur à celle des autres albums de la même époque.
La meilleure chose qui soit arrivée à XIII depuis le tomme 8 !!!
Absence de scénario, dessin plus que limite, pub toutes les 3 planches...
Presque ce que l'on a fait de pire dans le genre.
Heureusement que Giraud était là pour que la fin de cette série ne soit pas aussi pathétique que ce tomme là !
Parfois des séries BD s'éternisent, n'en finissent pas de finir et au final nous épuisent tout autant qu'elles finissent par nous décevoir.
Et parfois, et c'est la cas de Quintos je trouve, un one shot s'avèrent terriblement frustrant parce qu'un peu expédié. Alors le thème et le message sont relativement en accord avec cette brieveté, mais ça laisse comme une impression de pas fini, au pire de baclage, bon...j'irais pas jusque là quand même. Bref, le dessin d'Andreas est très bien, mais son histoire et ses personnages ont à peine le temps d'inspirer une première fois que c'est déjà leur dernier souffle...frusrtant je vous dis !
L'ensemble est bien vu mais c'est tout de même pas le meilleur Bidochon ! La faute à l'époque sûrement et peut-être à quelques gags un chouille trop caricatural. Ca reste très lisible tout de même, hein...
On se dit en achetant la dernière parution de ces séries à rallonge qu'on va être déçu, et je dois dire que les histoires de Bardet sont quand même diablement bien foutu, avec des cheminements parallèles qui se croisent et se décroisent et oblige à se concentrer sur sa lecture mais on s'y retrouve même si on n'a pas pris le temps de relire les 15 opus précédent. Bardet est un sacrément bon scénariste et si je regrette un peu Dermaut, on se fait au dessin de Goepfert une fois qu'on y est plongé.
Cette série réussit à maintenir le niveau, un très bon moment de lecture dans cette ambiance "guerre de religions" si propice aux passions.
Roulements de tambours ! Et l'identité de XIII est... gros suspense entretenu depuis des mois par la campagne de pub... (attention, il y a une révélation)... jason mc lane... ou jason mullway, c'est comme vous voulez, c'est pareil. Au fait, on ne savait pas tout ça depuis les albums 8 et 11 ? La saga XIII, thématiquement, s'arrêtait au tome 8 avec les révélations des identités de numéros XIII et I. La partie des trois montres d'argent était plaisante et le tome 12 permettait de clore la saga. Ensuite, pour ma part, ça se gâte et ça tire en longueur avec de grosses ficelles de série B (encore une autre piste pour l'identité de XIII, et une chasse à l'homme, et aussi une chasse au trésor, et irina svetlanova qui fait rien qu'à ressuciter, ah ben tiens, diane aussi, manque plus que la mangouste... un rien poussif tout ça) - Certaines mauvaises langues disaient même que le scénariste de XIII était le banquier de jean van hamme... En même temps, on ne va pas lui reprocher de vouloir entretenir la poule aux oeufs d'or, et comme il y avait la demande énorme du public ! Le tome 18 est néanmoins très bon (giraud est comme à son habitude super inventif, là où vance se repose un peu trop sur ses lauriers) et permet un peu de raccorder l'ensemble de cette dernière partie, mais le 19... comment dire... c'est prendre un peu le lecteur pour un idiot et lui expliquer tout ce qui s'est passé sur les albums précédents (avec en prime de la pub pour le tome 18 toutes les deux pages, au cas où vous l'ignoreriez). Au moins, là, c'est vraiment fini et toutes les intrigues sont pliées et rangées. Mais là où j'attendais un final un peu plus surprenant, j'ai eu droit à une résolution en pantoufles !
Frank, le fils de Julienne et Jay sort de prison. Il découvre que les brasseries Steenfort et Texel sont maintenant dirigées par des membres de la famille qui semblent avoir bien profités de la situation.
Cet album clôt la saga familiale de la famille Steenfort de façon magistrale. De plus, ce tome a une saveur très particulière car il mêle à l'habituelle vie quotidienne de notre famille de brasseurs une enquête policière.
La crise économique des années 1970 touche l'entreprise Steenfort et Julienne, la nouvelle patronne, doit faire face aux assauts du concurrent américain Texel.
Le tome le moins agréable de la série à mon goût. L'histoire n'est pas palpitante et ne réussie pas à véritablement nous emballer.
Je met la note maximale pour ce 1er tome de mx zero. Tout simplement parceque c'est mon grop coup de coeur actuel et que j'aime beaucoup les composantes de la série, entre le prof hard, le héros bien délirant et tout le reste aussi. Bref, vivement la suite :(
Ce volume est meilleur que le précédent. Les dessins et les couleurs retrouvent une certaine vie. Bien que prévisible, le scénario nous emmène avec un certain humour dans une aventure où les militaires s'affrontent pour le bien de quelques uns... mais ce n'est pas nouveau. Bref une vision de l'épopée napoléonienne pour le moins personnelle et qui mérite d'être lue !
Il y a du Serpieri chez Ortiz et et du Kurdy chez son héros, mais là il y a encore moins de bons sentiments et tout est noir, hormis une petite parcelle d'humanité chez notre héros.
A découvrir
L'aventure africaine continue, Jade est devenu une déesse et entraine le peuple noir dans la révolte, et tous sont prêt à mourir pour elle.
Avec un scénario qui vire avec le fantastique de plus en plus irréel et un dessin moins original, Djinn reste plaisant mais ne surprend plus autant. Un début de lassitude ?
Ce premier numéro revisite l'histoire des personnages et leur rencontre. Ce début est très intéressant est plus crédible que l'histoire d'origine. Reste à voir comment ils vont avoir leur pouvoir mais on en a déjà une petite idée à la fin de ce premier numéro. Excellent début.
Numéros 39 à 41 :
Voilà trois très bon épisodes avec leur lots de rebondissements et l'arrivé de Cable dans l'univers ultimate et plutôt pas mal tout en laissant sont lot de réponses sans questions. La suite promet d'être très intéressante.
Du sang dans l'air : Plus on avance moins l'intrigue est claire. Personnellement je n'arrive pas à accrocher à cette histoire si bien que chaque épisode est assez ennyeux à lire.
Train d'enfer : Voilà un épisode bien meilleur avec enfin un face à face entre le père et le fils tant attendu. Une chose est sûr ce face à face est pas mal fait et la suite devrait également être intéressante. Très bon épisode.
Phénix : chant de guerre : On avance avec quelques révélations pas vraiment surprenantes. C'est sympa mais sans plus.
Irréparable : Toujours pas mal de remous au sein de l'équipe d'excalibur avec des révélations sur le Fléau qui choque l'équipe. Cependant je ne voix pas ce que ces révélations ont de choquantes vue que tout le monde sait que le Fléau est un ancien méchant.
Problèmes multiples : Episode intéressant mais malheureusement l'histoire n'a, à mon avis, pas suffisament était exploité et aurait pu donner quelque chose de ben meilleur. Cependant c'est loin d'être un mauvais épisode.
World tour : Fin du voyage des Exilé au sein d'House of M et le final relance l'intrigue est l'intérêt de la série qui commencée à s'essoufler. Bon épisode.
Mighty Avengers : Bon épisode qui voit la création d'une nouvelle équipe de Vengeurs plus officielle avec des personnages assez différents de ceux que l'on a eu jusqu'à présent. Bon épisode qui donne envie de connaitre la suite.
Heureux accidents : On suit les premiers pas de jeunes apprentis super héros pour leur arrivé à l'initiative et leur premier entrainement qui est assez sanglant au final. Pour le moment l'histoire est classique mais il y a certaines pistes à exploiter qui peut permettre à cette série de devenir très intéressante. A voir comment les choses vont évoluer.
Alpha et Omega : On assiste aux début de la création de la nouvelle équipe Omega flight mais pour le moment c'est plutôt léger.
Illuminati : Début très prometteur qui promet des répercution très intéressante par la suite. Vivement la suite.
C'est un plaisir de suivre les aventures des Vengeurs secrets et d'apprendre comment ils en sont venu à porter secours à Ronin. Le passage entre les évènements face aux troupes d'Iron man et les scènes de combats contre les agents de la Main ne sont pas vraiment claire mais ça reste tout de même lisible. Globalement il s'agit d'une bonne histoire.
Iron Man : Episode intéressant où l'on apprend comment s'en sort Tony stark en tant que nouveau directeur du SHIELD et on peut dire que certains choix sont des plus surprenants. Bon épisode.
Le fer et le feu : Episode intéressant de Capitaine America (épisode pré Civil war puisque Cap est encore vivant) le dessin est un peu old school mais ça reste sympa avec une intrigue intéressante.
Joyeux anniversaire : épisode bouche trou sans intérêt.
Deux excellents volumes avec pour toile de fond un match d'entrainnement entre Meisei et Sumi. Le déroulement du match est passionant et les relations entre les différents personnages se complexifient entrainant des passage très drôle. Bref c'est une série toujours aussi passionante à suivre.
Voilà un one shot très sympatique avec une histoire bien construite et un dessin plutôt pas mal. L'intrigue est un classique du genre mais elle est prenante avec des personnage assez attachants voir antipathique pour certains. J'ai bien aimé la fin de l'album et l'histoire se suffit vraiment à elle même sans appeller vraiment de suite. Bref un bon album à lire.
L'histoire reste assez sympa même si on ne sait pas trop où l'on va. Les personnages sont un peu trop classique et ne se démarquent pas vraiment d'autres séries du même style. Ce n'est pas une mauvaise série mais elle n'a pas réussie à me passionner. Maintenant reste à voir comment sera la fin du cycle.
Ce dernier épisode est un de mes préférés. Il ne se prend pas au sérieux mais nous entraine sur les traces de Adam le clone du président nourrisson au tome N°1 aui est pisté par un journaliste peu scrupuleux. Les auteurs nous plongent dans une aventure construite comme les bons films catastrophes. Les dessins et les couleurs décrivent parfaitement le déchainement des éléments. Ce tome 8 nous dévoile le rôle joué par la vieille femme aperçue dans chaque épisode de cette série. La victoire finale d'Adam, qui affronte son destin de clone "humain" et donc sa différence, représente finalement l'epérance.
Cet épisode traite du probléme de la vache folle et de la gangrène apportée par l'argent. Ce dieu tout puissant qui pervertit les hommes et leurs bonnes intentions. Les analogies entre le bétail et l'être humain sont intéressantes et ont le mérite de provoquer notre intérêt. Le scénario est bien ficelé sans être original meis les dessins restent assez moyens (à mon goût). Un BD à lire pour le message qu'elle véhicule...
Je suis pas un fana de la BD érotique, doinc j'y allais un peu à reculons !! Bon, en l'occurence c'est pas vraiment de la BD érotique au sens ou je l'entends moi, c'est à dire à la Manara par exemple. C'est plus comme si un auteur avait eu le cran d'édité un carnet de dessin intime et personnel. Donc au final on a un peu une impression de voyeurisme tant les situations semblent vécu. Vécu par l'auteur mais aussi personnellement. C'est ce qui est le plus troublant d'ailleurs. Difficille de ne pas s'identifier...
Le dessin est assez minimaliste avec de vrais influences mangas (ca se passe au Japon d'ailleurs). Les faciès et expressions des personnages sont mis en avant ce qui permet de bien cerner leurs sentiments de l'instant.
Reste que l'exercice de style peut paraître un peu vain et narcissique...est-ce que vous vous voyez édité votre journal intime ? Moi pas...
Au final je suis mi-figue mi-raisin...sans jeux de mots, aucun ;o)
Ou Nic Omouk chez les bouseux ! Forcément ca créé des situations cocasses...Mais bizarrement c'est presque la première partie de la BD, qui se passe dans la cité de Nic, qui m'a le plus fait rire.
Tout les monde en prend pour son grade dans ce deuxième tome, les journaleux, l'industrie agroalimentaire et son fameux kebab bio...
Dasn l'ensemble je crois que je préfère le premier tome, mais ca reste très bon, divertissant et en oubliant d'être con pou ne rien gacher. Allez, la suite Msieur Larcenet.
Un super album. Au départ, les couleurs et dessins nous surprennent, c'est assez
différent des autres albums due à la présence de Giraud. Mais le fil de l'histoire
est super, beaucoup de lecture... A lire.
J'avais un peu peur avant d'attaquer la lecture de ce nouveau Loisel. Surtout que le sieur n'est même pas au dessin et dieu sait que j'aime le dessin de Loiseil. Mes craintes ont été vites dissipés par une histoire très mignonne, toute en sensibilité (mais qui ne tombe jamais je trouve dans la mièvrerie) et des personnages attachants. Le trait de Tripp et les couleurs de Lapierre sont très belles. De quoi me faire lire la suite avec grand bonheur !
D'habitude, je ne me replonge pas souvent dans les albums que j'ai déjà lus mais là, j'avais envie de le faire.
Très bon album !
Trondheim semble tomber dans le piège qu'il dénonce lui-même : le récit d'action à grand spectacle entre le bien et le mal. Parodie de ce type de récits, donc, mais parodie qui essouffle vite le lecteur par la volonté monomaniaque de Mildiou de tuer le Lapin, et par la presque identique monomanie du Lapin d'esquiver et fuir.
Petit bijou. Recueil de petites histoires composées de 4 images par page, chacune illustrant un commentaire. Toutes commencent par des cases blanches ou noires, illustrant le début - le début de tout, où il n'y avait rien, ou l'éternité, etc. Dessus se greffent des développements jamais hasardeux, dans une direction bien déterminée. Exploitation d'une idée de départ sous diverses formes, donc. Ces historiettes ont en commun l'idée de départ, le traitement, et la façon dont est considéré le monde : on rencontre particulièrement quelques catégories d'hommes comme les héros, les philosophes, les pacifistes, etc. La récurrence de ces quelques thèmes a un effet humoristique certain.
Cela fait parfois penser aux shaddocks dans la façon d'illustrer des commentaires qui, certes, priment sur le dessin, mais qui ne seraient rien sans lui.
Au sommaire : "le héros" (discours sur la volonté d'aller toujours plus loin de l'homme, idée récurrente par la suite), "la mort farceuse" (discours sur la mort et sur le discours sur la mort...), "monnaie de singe" (discours sur l'organisation de la société par l'argent), "génèse à la bolognaise" (discours sur l'existence et son sens, sur Dieu et autres), "histoire avec des martiens" (la plus gratuitement aventureuse de ces histoires), et "le vrai sens de la vie" (... sur le sens de la vie).
Petit bijou, donc.
Oeuvre forte, on est happé par le récit dès les premières pages, aussi difficile que puisse paraître le dessin lorsqu’on est encore à l’extérieur. Une fois entré dans les premières cases, on n’en sort plus. Il s’agit d’un récit tout à fait autobiographique. Art Spiegelman se raconte, renouant avec son père un dialogue et un amour tiraillé après des années de vide, à propos du passé de son père. On découvre, plus peut-être que l’horreur de la mort lors de l’holocauste, celle de la survie, qui a transformé, meurtri, bouleversé à jamais les survivants, et ce jusqu’à leurs enfants. Le père d’Artie, que les petites manies, les habitudes d’épargne, de propreté ont largement contribué à sauver lors des épreuves inhumaines qu’il a traversé, est devenu un vieil acariâtre et maniaque, dont la personnalité écrase Artie depuis sa naissance. La mère du narrateur, plus faible, n’a survécu que grâce à l’appui sans faille de son mari ; elle se suicidera en 1968. Artie, second fils du couple, né après la guerre et après la mort de son grand frère, souffrira toute sa vie du traumatisme parental. Ecrasé par son père, rejeté comme celui qui est imparfait, à la différence du premier fils, idéalisé. Artie sombrera dans la drogue, devra être soutenu par un psy... MAUS, oeuvre extrêmement puissante, est donc double : elle conte l’horreur de l’holocauste avec une justesse, une vérité et une pudeur extraordinaire ; mais elle conte aussi l’horreur de la survie, l’horreur de l’après. Sur le plan artistique, cette oeuvre est fabuleuse.
Second album de la série “les terres creuses” à laquelle il donne, rétrospectivement, son nom en étant lui-même renommé Zara. Il succède ainsi, dans cette série, à Carapaces.
Zara est le nom d’une planète sur laquelle (dans laquelle) nous pénétrons après un très brillant prologue. Il existe en réalité deux terres creuses dans cet album, précisément celle du prologue, une terre dans laquelle la population marche sans fin au bas de l’intérieur de la terre pour toujours rester à l’horizontale (cela suppose une attraction terrestre située sous ce “bas” et qui ne varie pas malgré la rotation évidente de cette terre), puis celle du récit proprement dit, où l’héroïne du prologue, Olive, se rend sans l’avoir voulu en étant transportée par des être mi-oiseaux mi-éphémères. Cette seconde terre est tout aussi étrange : la population de femmes aux moeurs saphiques - on apprend plus loin qu’elles ont adopté le comportement d’un insecte qui rappelle évidemment la mante religieuse - y vit entre deux parois, la croute et le “coeur”, très proches l’une de l’autre et qui vont dans un sens contraire. Ce monde est un monde vertical et sans hommes, en opposition au monde d’Olive qui est plutôt horizontal (bien qu’en réalité rond) et avec des hommes.
Difficile de décrire tout cela...
Récit très fort. Le type de récit et sa force rapprochent, d'une certaine manière, de Maus.
Petite merveille, qu'on peut déguster comme une friandise.
Julius Antoine revient à Lyon, lieu de son enfance, car sa mère est mourante, et retrouve, des années après, sa soeur et son frère, leurs défauts et leurs complots. Cela lui rappelle une série de souvenirs qui commence à le déstabiliser. Peu à peu des allusions de son frère vont le pousser à envisager l'euthanasie de sa mère. Julius Antoine va sombrer dans le maëlstrom de sa mémoire, la maison révélant sa présence quasi-maléfique. Le deuxième album de cette série est tout aussi cruel et angoissant que le premier, Léa, mais on se prend moins au jeu. Le coté Hitchkockien du scénario échoue un peu mais il reste un album agréable, rapide, nerveux, c'est à dire en définitive presque réussi.
Grand bravo au couple/auteur dessinateur de cette BD hors du commun. Les 2 peuples, l'un noir sur blanc , l'autre blanc sur noir vivent en parallèle, l'un au dessus de l'autre sans avoir conscience de l'existence de chacun. Des émanations de la bande noire qui les sépare: le fluink, les incitera à se rencontrer rognant peu à peu ce qui leur permet d'exister, le fluink: sans le noir le blanc n'est rien et vice versas. Exceptionnel, à lire, de plus les auteurs sont adorables et les dédicaces personnalisées. En un mot j'adore...
Véritable bras d'honneur aux rigoureux de l'Eglise, Torquemada met un pied puis s'enfonce jusqu'aux sourcils dans le religieusement incorrect. Les personnages sont tous taillés dans le décalage et l'humour cru. Un premier album très plaisant. Est-il possible d'en faire un deuxième sans que cela soit redondant? A suivre....
Amateurs d'humour noir et sale, savourez ce cocktail de dessins facon "journal de Mickey" saupoudré de substances sanglantes, fécales et gonadiques. Ninja est la parfaite illustration de l'ami que l'on ne veut pas avoir, il est con, lourd, crade, fort, se fait des films et surtout croit bien faire. Cet agent secret est au niveau des supervilains facon "James Bond" qui lui sont opposés.
L'auteur m'a affirmé l'avoir écrit et dessiné bourré, faites de même en le lisant!!!!!!
PS: pour les bien pensants, second degré de rigueur ^^
Le meilleur d'Hergé ? sans doute ! Rascar-Capac fait peur, on voyage beaucoup (surtout les Dupond/t), un Haddock toujours aussi râleur...
avec le Lotus Bleu (la suite), un des meilleurs Tintin. Scébario bien ficelé qui nous tient en haleine tout au long des 2 tomes. Première rencontre avec Tchang !
Mon préféré après la ballade de la mer salée. Il fait froid, c'est la guerre, certains personnages sont immondes. A lire en hiver...
On rêve, on voyage, c'est long et c'est bon. Le meilleur de Pratt.
Avis tome 1 et 2 : très bon début de série et album indispensable pour comprendre d'ou vien Largo. Bon dessin, beaucoup d'action, on ne s'ennuie pas.
Bon premier tome, on sent qu'on peut avoir une grande série. Dès le tome 2, ça se gâte, trop lent, rien ne se passe. Bref, pas mon style. Beau dessin par contre !
La mention « 08/10 à lire absolument » me paraît tout a fait justifiée. Cette BD ne disposait pas d’avis et je tenais à la défendre car je lui trouve de nombreuses qualités. Je vais donc essayer de vous inciter à y jeter un œil.
Je vais commencer par le coté graphique. Je me suis d’abord détourné de cette BD à cause du graphisme, non pas qu’il soit hideux ou bâclé mais simplement par gout pour un graphisme plus « travaillé ». Finalement je me suis laissé tenter par le thème en me disant que je ne devait pas me priver d’un bon scénario à cause des mes gouts en graphismes. Du coup, non seulement je me suis réconcilié avec les dessins plus « expressifs » mais j’ai également apprécié ce rendu qui rajoute un net plus à l’atmosphère.
Et c’est justement l’atmosphère qui est la réussite de cette BD.
L’histoire reprend les nombreuses péripéties qui ont pu rythmé la guerre de tranchée. La tension y est remarquablement restituée. Marmitages, excès de violence, remise en cause de tout les codes moraux et sociaux, on suit un groupe de soldat, issu de toutes conditions, uni dans une solidarité impérative face à l’enfer de la guerre. Les tensions internes sont omniprésentes, l’absurdité de la guerre fait voler en éclat tous les repères, livrant les personnages à leur libre arbitre.
Un seul tome pour l’instant, l’atmosphère est là, l’histoire est lancée mais le second tome tarde à venir …
J'adore cette série: une de mes favorites. Pour le coup moi qui suit contre les séries à rallonge celle-là aurait pu supporter un 4ième tome.
bref C'EST EN 3 TOMES et pas plus, bien ficelé avec des histoires de personnages qui se recoupent. Des dessins très bons, des bons gags (et biens con par moment) et des idées sympas.
Une réussite. Du tout bon.
Enfin un auteur qui fait le lien entre le manga et la bd européenne avec une maîtrise impeccable, originale, classe, sublimissime.
Bref j'adore et les récits se laissent dévorer. Une mise en bouche qui ouvre mon appétit. Je suis donc impatient de découvrir les prochains albums de cette auteure qui va rejoindre bientôt, j'espère, la cour des grands magiciens de la bd.
Autant le dire d'emblée, le dessin est plus que moyen, mais tant pis. Le récit est vraiment prenant et frais, on se laisse entraîner par les personnages dans un récit de guerre civile urbaine et larvée. Cette bd décolle par la force du récit et des personnages et non par les aspects esthétiques auquel on est souvent habitué
( pour notre plus grand plaisir d'aillleurs ). On n'en redemande...
Une bd historique et ethnographique. Nous suivons le parcours de trois Hollandais, acheteurs de peaux, dans les environs encore intacts d'un New York naissant. C'est récit d'une rencontre entre deux cultures qui apprennent à se connaître.
Les différentes rencontres avec les autoctones sont souvent drôles et instructives. Le dessin est bien maîtrisé et les dialogues efficaces. J'ai apprécié les couleurs, toutes en teintes qui m'ont aidé à me plonger dans un temps où on s'éclairait au feu et où tous les éléments naturels étaient omniprésents.
Bref un petit voyage hors du temps qui m'a bien plu, donc m'a séduit. A votre tour...
Un dernier tome égale au précédent c'est à dire très bon mais sans pour autant concrétiser les formidables promesses du 1er tome. On retrouve globalement les qualités (dessins, scénario dense, personnages interressants) et les défauts (personnages se ressemblant et peut être trop d'histoires en paralelle pour tout bien comprendre du 1er coup). Ce tome est plus axé sur l'action notamment sur le dénouément que je n'ai pas forcément trouvé à la hauteur de l'excellent mystère du début mais ça reste une fin correcte. Je dirais que c'est une très bonne série mais elle est perfectible, ce qui est un peu dommage.
Cet album conclut l'histoire amorcée dans le volume précédent. C'est assez bien ficelé et l'atmosphere des annees 50 est bien rendue. Un bon moment de lecture, sans rien "casser".
Dans l'Amérique des années 50, on change radicalement d'atmosphere. La trame devient plus conventionelle et Fox y prend un role plus effacé. Le scénario est certes intéressant, mais cela reste en-dessous du premier cycle "egyptien".
Si vous aimez les ambiances un peu noires: FEU c'est pour vous. L'histoire et les dessins glauques sont du tout bon: un scénario à la corbeyran des grands jours avec des personnages bien tordus tous plus laids et plus glauques les uns que les autres.
Donc je répète cette BD peut mettre le cafard ou donner certains frissons... Donc si n'avez pas le goût pour l'humour noir (en autres) très prononcez passez votre chemin en revanche pour les autres :en avant.
SUBLIME. le monde de cette BD est fabuleux: fun, "rétro futuriste", ambiance société totalement controlée style communisme des grands jours. Les dessins magnifiques et qui vont très bien avec l'ambiance et le style. C'EST DU BEAU BOULOT. A voir et avoir absolument.
Scénario: inexistant. Dessin: Boiscommun. Tout est résumé. J'aime le dessin de boiscommun (helloween, troll 1-2-3) mais là quand même le scénario.....et en plus c'est trop court!!! vraiment que pour les adeptes de boiscommun.
N'étant pas sensible au manga, j'ai été bluffé par cet album. Aucun dialogue, des dessins sublimes, une histoire bien que sans grande surprise touchante... L'atmosphère qui se dégage de ce récit nous laisse songeur...Vivement la suite!!!
Bien que de bonne facture, ce tome malgré quelque idées n'apporte pas grand chose. Malheureusement ça sent de plus en plus les sous cette histoire. il y en a ras le bol des histoires qui durent (et à rallonge). c'est un peu décevant.
A la croisée de différents styles, l'univers de Paul Pope frappe par son côté atemporel. On est "à New York dans un futur proche", mais ce New York pourrait être celui de "Taxi Driver" ou la ville sans nom de "Sin City". Si c'est un "futur proche" la vision de l'avenir est désabusée, entre vieux immeubles et vieilles voitures. L'extravagance technologique s'y fait rare. Ici on parle plutôt de drogue, la drogue comme expérience intime et violente. La noirceur prévaut, servie par un encrage aussi présent que la couleur minimale, et l'action est implacable. Le rose amer survit comme un rêve d'artiste improbable dans un monde qui a touché le fond.
Un superbe premier album qui lance une série dont il est probable qu’elle soit magistrale. Je me suis fait embarquer avec délectation par cette histoire où, à la veille de la Première Guerre Mondiale, Convard revisite le personnage de Fantômas et trame un machiavélique complot que Delitte illustre magnifiquement. Extra!!!
Note générale pour la série, du moins pour les 20 premiers tomes : pour moi, le meilleur de Cauvin ! Dessin très animé de Berck ! Et toujours une note d'humour à la fin de chaque tome.
un monde fantastique de qualité (on ne s'attendait pas à autre chose avec le couple CHAUVEL - LERECULEY) dans lequel tous les bons ingrédients du genre sont présents. Il n'y a pas de surprise mais la lecture est très agréable.
L'ambition de la série de ne faire que des one-shot est louable mais elle nous laisse quand même sur notre faim à chaque fin de tome.
graphiquement, l'album est d'excellente facture et l'histoire est bien servie par un scénario sans faille.
un album qui ne révolutionne pas le genre mais qui reste une valeur sûre.
les rumeurs parle d'une série adaptée de cet album...
on attend donc la suite avec impatience.
J'attendais ce tome avec impatience.... Jusqu'aux dernières pages on s'attend à un dénouement un peu romantique... et puis c'est la surprise !
Que nous réserve le prochain tome ????
Véritable chef d’oeuvre d’humour, de mélancolie et de rêveries. “Les Celtiques” voit Corto Maltese se promener - ou plutôt stationner dans 6 lieux différents, depuis la lagune de Venise (écho de la future Fable de Venise ?) jusqu’à l’Irlande froide et sanglante, en passant par la Bretagne française, celle anglaise et les côtes flamandes.
6 histoires reliées par le personnage Corto Maltese, sa démarche nonchalante et ironique, un peu désabusée, et quelques événements dans lesquels il est tantôt arbitre, partie prenante, ou simple spectateur regardant la tête en l’air voler l’avion du Baron Rouge. 6 histoires d’une grande poésie, où Pratt fait appel aux rêves et aux références littéraires (“Songe d’un matin d’hiver” reprend évidemment Shakespeare, son Songe d’une nuit d’été et ses personnages féériques ; “Sous le drapeau de l’argent” voit un personnage américain nommé Hernestway participer à la guerre en Europe et qui, plus tard, rédigera un ouvrage titré Adieu au Bataillon : Ernest Hémingway et son Adieu aux armes), à un humour basé sur une ironie douce et mélancolique et sur un constant décalage des discours par rapports aux situations des personnages, et sur des intrigues plus inégales. De ces dernières, parlons-en : Pratt a la capacité d’intéresser le lecteur tant sur une histoire complexe d’espionnage que sur un conte de marionnettes a priori abscons et qui revient sur le premier type, que sur des histoires plus linéaires et simples.
A noter le superbe “Concert en O mineur pour harpe et nitroglycérine”, où Corto Maltese, sans exprimer quoi que ce soit, montre une faille en lui qui en fait un véritable solitaire malgré tous les amis qu’il semble avoir de par le monde.
Ce n’est pas transcendant, ce n’est pas un chef d’oeuvre de Pratt. Sur le plan simplement graphique, Pratt n’a pas fait d’efforts, mais cependant ses dessins restent très efficaces : ils ne perdent que peu de choses (la précision, le décor peut-être) à la simplification. Pratt a donc de ce point de vue su dépasser le côté graphique traditionnel de la bande dessinée ; en quelque sorte il en transcende les règles graphiques. On peut rapprocher ce geste de celui de Baudoin qui affirme n’être pas plus juste que lorsqu’il va au plus vite, au plus spontané (son "trait"). Reste l’histoire, qui est peut-être le point le plus discutable, malgré les apparences, de Mû. Pratt nous emmène dans une histoire onirique, fantasmagorique, hallucinatoire, où pour avancer, être sauvé ou comprendre il faut absorber un champignon ; une histoire simplifiée, comme le dessin, à l’extrême dans ses structures : Corto dialogue directement, dans une sorte de demi-rêve, une ivresse des profondeurs indéterminée, avec les statues au fond de l’eau. Corto et sa bande sont dès la première case sur le lieu où l’on accèdera à Mû, ou si près que cela ne fait pas de différence. Mais à côté de cette simplification narrative, le propos reste très mystérieux, Pratt adorant les énigmes comme Venise. Bref on est un peu perdu, à vrai dire, et le fond de l’histoire nous laisse un peu sur notre faim...
Un vétéran de la guerre du Vietnam interroge Hans Von Hammer, le Baron Rouge, à l'orée de la mort en se faisant passer pour un journaliste. En réalité il cherche à exorciser la félure qui s'est faite en lui lors des moments horribles qu'il a vécus au Vietnam.Von Hammer l'a senti et, comme si lui aussi cherchait à se confier, à exorciser son propre passé, à pardonner quelqu'un pour se pardonner lui-même, il va lui conter des moments de guerre qu'il a vécus. Au bout de ce voyage dans le passé et dans l'horreur de la guerre, il y a pour Mannock (l'ancien du Vietnam) le pardon et la libération et pour Von Hammer le repos de la mort. George Pratt n'est ici pas tout à fait dessinateur mais plutôt peintre. Autant dire que l'ensemble de son travail graphique est exceptionnel. Le sujet est, en plus de cela, maitrisé et intéressant quoique peut-être, au premier abord, le traitement des dialogues est un peu impersonnel. Mais peut-être est-ce ce lettrage carré et ces bulles trop parfaites qui donnent cette impression.
Cette version du conte est courte (22 pages), et donne une impression contradictoire de légèreté extrême (phrases simples, dessins présentant des physionomies proches de celles connues dans l'enfance, comme le chat, l'oiseau et l'enfant) et de complexité et de profondeur tant les dessins, aux couleurs pleines, fortes, sombres, donnent un relief rare à l'histoire.
Jusque là Prado ne s'était pas aventuré dans le récit pour enfants ; par cet album il semble viser deux publics : adultes et enfants, en souhaitant fournir pour ceux-ci des souvenirs pour leur avenir, comme lui-même en a du temps où on lui contait Pierre et le Loup. De cette ambivalence - deux publics fort différents - il réussit à faire un album riche, précisément, et qui peut ravir les deux publics: limpidité de l'histoire et atmosphère sombre suggérée par les couleurs donnent aux enfants, en effet, une sensation qui, me semble-t-il, doit être très forte ; et le travail de profondeur du dessin, de sa complexité malgré sa simplicité apparente, qui apparaît par exemple dans les flous inspirés de la photographie, ravit aussi l'adulte : qualité du travail, sérieux, et aussi intérêt de suivre l'évolution picturale de l'auteur.
Donc, court mais bon, très bon.
Le recueil comprend des récits de la même période que Chienne de vie, c’est à dire écrits en 1986 et 1987. On voit par la qualité inégale de ces récits que Prado a vite progressé en peu de temps. C’est un écorché vif. Le match de marelle en est un bon exemple, particulièrement réussi, ainsi que “Plans sur la Comète” ou “le triomphe de l’entropie”. Kafka n’est pas loin.
Premier album de Prado publié en France, il n’est cependant pas le premier réalisé par l’auteur, déjà remarqué outre-pyrénées avec Stratos et Fragments de l’encyclopédie des Dauphins. Ici Prado se livre à un tout autre registre, bien que fils légitime des précédents : le cadre est celui du quotidien, un quotidien exagéré à souhait, kafkaïen, absurde, et génial. Comme toujours chez Prado, cela se présente sous la forme de petites histoires, fragments de vie arrachés au réel. L’absurdité de la société éclate, la stupidité de l’homme explose, nous voilà placés devant nous-mêmes... Ca grince... Même si le ton est moins grandiloquent, moins humaniste que dans Demain les Dauphins, et pour tout dire franchement terre à terre, on aime...
Très fort et émouvant, et dans le même temps assez dérangeant.
Excellent! Enfin le retour d'un grand dessinateur et la version spéciale est sublime. Enfin une version "collector" avec plus qu'une nouvelle pochette.
Quand à l'histoire, elle me semble prometteuse, bien que ce soit un premier tome qui présente l'histoire à venir? Donc, on attend de pied ferme la suite...!!!!!
Là, on sent que l'auteur ne sait plus trop quoi inventer. L'histoire devient prévisible. On peut imaginer que dans le tome suivant, on vivra les angoisses de Georges par rapport à son bébé, qu'il fuiera peut-être au moment de l'accouchement.
2ème tome moins bon, mais à acheter quand-même. Un dessin toujours très expressif.
Premier tome excellent. Un type angoissé qui fume des pêtards avec son frangin, qui va chez le psy, qui a peur de s'investir dans la vie...émouvant par moments et comique aussi.
A mourir de rire ! Une société dans laquelle il faut faire semblant d'être heureux : on est finalement pas loin de la vérité...
Tomes 1 à 5 : Ces premiers tomes ont fait de XIII une série culte. Intrigue bien ficelée, superbe dessin. A lire d'une traite pour éviter de perdre le fil de l'histoire.
Très belle histoire et très dépaysant. Idéal pour ceux qui veulent se lancer dans l'univers Manga.
grand fan de la première heure, je me suis mais alors très ennuyé sur cette album, a vrais dire j'ai même eu du mal a le finir , dommage
superbes dessins , comme toujours, scénario facile, 1er tome, en un mot lecture et plaisir trés trés agréable, merci
Tres bonne bd sur l'esoterisme. Quand on a aimé le Da Vinci code, on ne peut que savourer cet album. On attend plus qu'une chose : la suite.
Le monde de la finance, les magouilles, l'argent virtuel et l'argent sale, les économies mises à mal, ce volume aborde ces sujets avec talent. Le scénario illustre le propos à travers l'histoire d'un homme brillant et puissant qui va, en l'espace de quelques heures tout perdre et bien au delà. A lire !
Les dessins sont toujours aussi superbes, et l'histoire aussi gentille et instructive sur l'ouest américain, mais la fin est vraiment trop gentille, on frôle la mièvrerie.
Ça reste de qualité mais manque de surprise.