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une suite une peu longue, même si tous les ingrédients d'un B&M sont présents.
-des ennemis connus et inconnus
-des techologies futuristes
-des machines improbables
-de l'amitié.
il manque un ptt qqe chose pour rester scotché pendant toute la lecture
La couverture est une horreur!
J'ai bien aimé ce premier albulm:
-scénario bien ancré dans l'Histoire
-des dessins et couleurs dans la lignéee de ce que produsiait Jacobs
-des références bien senties à l'univers B&M
-des clins d'oeil science-fiction qui font sourire
-le développement de la jeunesse de Mortimer et sa rencontre avec Francis.
Un vrai régal
Une très belle découverte. Une jolie fable écologique magnifiquement mise en images. On plonge dans cette forêt vierge amazonienne du futur, dernier refuge de la faune sauvage et on s'attache rapidement aux personnages. La fin reste ouverte pour une éventuelle suite mais... Pourrait-elle être aussi belle ?
A lire absolument.
Une trame très classique , qui parfois peut faire songer,aussi bien par le thème abordé (histoire de famille) que par la période et le pays (la Belgique) au célèbre "Les Maîtres de l'Orge" de Jean Van Hamme.
Avec un dessin réaliste de Francis Carin et de David Caryn,
L'atmosphère de la classe ouvrière du début du XXème siècle est fort bien retracée. Même si certaines scènes m'ont parue un peu faibles (le chantage où Maria semble céder un peu trop facilement) et la révélation qu'aura Monsieur Van Tongen un jour dans son usine,je lirai nul doute le prochain volume.
Une histoire classique mais qui se laisse lire avec plaisir.
Un joli mélodrame sportif
Christian Lax, après L’aigle sans orteil et Pain d’alouette, nous offre une nouvelle fois une histoire émouvante et puissante autour du cyclisme. La guerre, la famille, le sport, toutes les dimensions de cette histoire concourent à sa forte dramaturgie.
Son dessin dégage beaucoup d’émotions et d’élégance. Le ton vieilli et juste de ses couleurs nous donne l’impression de feuilleter un album photos de l’époque.
L’écureuil du Vél’d’Hiv c’est aussi l’histoire de ce temple du pistard, théâtre de bien des exploits sportifs, mais également de sombres épisodes de la Seconde Guerre.
L’écureuil du Vél’d’Hiv c’est du Christian Lax comme je l’aime !
http://bdsulli.wordpress.com/
Lu ce matin Les Vieux Fourneaux ...si vous ne l'avez pas,courez en acheter un!J'ai adoré!Trois vieux débris,ratatinés de la couenne mais avec le bocal encore plein de séve se retrouvent pour l'enterrement de Lucette.S'en suit des dialogues aux petits oignons,des dessins ramollos vifs,bref de la justesse et du constraste qui fait du bien au pacemaker!
Minable!!
Voila le 1ier mot qui me vient après la lecture de cet intégrale.
l'idée était certes intéressante mais le scénario est trop décousu et les dessins vraiment trop mauvais pour convaincre.
Pire, le tome 4 ressuscite les morts.
La série restera inachevée sans regret pour moi
A oublier bien vite.
1/10.
Un sommet. Comme les trois précédents albums.
Maintenant que la boucle est bouclée, il est temps de relire l'ensemble pour savourer la cohérence de cette oeuvre, à classer parmi les grands récits de la BD d'expression Française.
Un 1ier tome bien enlevé avec un scénario des plus intéressant. Des dessins de qualités.
Un sans faute si l'intrigue ne nous laissait sur notre faim.
Je ne sais pas très bien où les auteurs veulent nous emmener et j'attends donc le 2ème opus pour trancher définitivement sur cette série.
6/10.
En ces temps où l'on voit des homophobes courants les rues en prônant les clichés et l'étroitesse d'esprit, j'me suis particulièrement bien marré sur ce tome (comme sur chaque création d'Ennis ou presque en fait). En effet l'homosexualité/homophobie abordée dans ce tome est traitée objectivement et exceptionnellement bien voire mieux que ce que l'on a pu voir aux infos avec une certaine manif… Belle critique de la société amércaine, occidentale même, une belle et violente claque envers les super-slips et les extrémistes.
Voici un recueil de 6 récits noirs aux idées intéressantes mais un peu inégales. Je dirais que sur les 6, 3 valent vraiment la lecture :
- L'histoire d'amitié entre la chienne Bull Terrier Carmen et un jeune garçon est assez bien foutue et touchante.
- L'histoire de Victoria est pleine de tension me rappelant parfois Tarantino, Scorsese et Chauvel pour la BD.
- L'histoire du mari qui pète un câble face à sa femme complètement déphasée à cause des jeux télévisés, est efficace.
Les 3 autres se lisent tranquillement mais manquent un peu de caractère (c'est bien sûr un choix personnel)
Quoiqu'il en soit la narration reste globalement plaisante mais ce n'est pas le meilleur de Mezzo et Pirus.
Note réelle : 2,5/5
Ce fût l'un des cadeaux que j'ai eu pour mes six ans. J'en ai maintenant 56. C'est l'un de mes plus beaux souvenirs de jeunesse.
Très belle bd, dessins soignés et réalistes. Un scénario unique, qui mélange le policier au fantastique avec brio. J'ai adoré lire ces 3 tomes qui font une histoire complète. Ni trop court ni trop long pour ce cycle, j'adorerais lire un autre cycle de cette bd !
Je suis en total désaccord avec les détracteurs, je trouve ce premier opus captivant, agréable, respectant assez ce que l'on connait de cette période dépravée de la Rome antique. Certes Marini s'en sert bien, use de lupanars, de femmes faciles et d rapports virils entre les futurs guerriers, mais encore ? Il en était ainsi ! Mon seul reproche , déjà tant de fois cité dans les critiques précédentes n'ajoutera rien mais il est indispensable de le souligner, pourquoi l'auteur nous abreuve t-il de jurons aussi anachroniques ? Cela ne sert en rien l'histoire ... Mais qu'importe, une fois passé au dessus de cela, il reste le plaisir du dessin, de l'histoire avalée tambour battant. Le second opus est déjà à portée de ma main. Volume I à ne pas manquer.
Une belle surprise. On retrouve l'ambiance de la saga Aliens/Predator dans cette nouvelle série tout à fait originale. Un univers graphique d'un très bon niveau. Pouce levé !
Critique pour l'ensemble de la série (et ses suites et préquels) :
Fresque familiale et historique (petite et grande Histoire).
De l'action, de l'amour, de l'humour...
Des personnages travaillés.
J'adore !!!
Un de mes cadeaux de noël surprise d'il y a un an. Et quel beau cadeau !
J'ai adoré, dévoré, écrit à Edouard Cour pour le remercier de son travail qui m'a littéralement replongé dans la mythologie avec le plaisir que j'y prenais étant gamin. L'histoire est fidèle au mythe et l'humour est omniprésent, quant au graphisme c'est sublime. Bref du nectar sous forme papier ...
Le Maitre de l'horreur Stephen King nous livre ici les origines d'un héros ou plutôt d'un antihéros. Sanguinaire, cynique et très rockn'roll, Skinner Sweet est à lui seul l'atout majeur de ce premier opus.
Le scénario tres bien ficelé narre également la vengeance d'une femme qui croise et croisera peut être Skinner par la suite, le tout servi par un dessin puissant et nerveux.
Ca gicle, ça dévore, bref du très lourd !!!
J'avoue être attiré par les séries basées sur l'antiquité. ici il s'agit plus exactement de mythologie grecque. Tout d'abord prendre le livre dans ses mains, c'est l'adopter. Soleil nous fait là une présentation impeccable et donne envie au futur lecteur de rapidement plonger dans l'œuvre. J'ai été immédiatement captivé par l'histoire servie par un dessin absolument superbe. certaines scènes sont vraiment de toute beauté, l'enchainement apporte le souffle épique nécessaire à l'action du scénario et le mariage de ces deux auteurs que je ne connaissais pas a accouché d'un magnifique album. J'ai hâte de lire les tomes suivants...
Une très belle réflexion sur l'armée pendant et après les conflits; sur l'intégration des anciens combattants teinté de questionnements sur le racisme avec de la SF, du policier et une teinte de romance. Un beau mix entre Rambo (le 1er); Apocalypse Now et Blade Runner. A ne pas rater !
Une couverture racoleuse pour un scénario sans véritable originalité. Il s'agit de l'histoire de Messaline et de ses déboires "amoureux";
Aucun des personnages n'est attachant, horripilant ou même distrayant.
Tout est prétexte à dénuder l'héroïne et à la mettre dans diverses situations toujours à connotation sexuelle.
Bref pas grand chose....
Les dessins sont par contre excellents et sauve un peu l'ensemble.
5/10
Une tranche de vie poétique et humaine.
Le dessin (très "Baru" parfois) et les illustrations rendent à merveille l'aventure familiale de ces deux frères.
L'émotion et le rire suintent à travers chaque page.
Un très bel album. Indispensable.
Toujours aussi décoiffant, le suite poursuit dans la "même veine" que le premier tome. Rafraichissant...
Le propos renouvelle le mythe des vampires. Il fallait y penser : suivre l'affrontement entre les vampires de l'ancien et du nouveau monde, le tout sur deux époques.
Le dessin est nerveux et permet des explosions sanguinolentes...
Un démarrage rapide sans temps mort qui introduit cette nouvelle série déjà destinée à être adaptée à la TV US.
Le dessin est diablement dynamique et les cadrages audacieux.
Quant aux clones, ils sont assez bien caractérisés pour nous permettre de ne pas les confondre. Un exploit vu leur nombre (bon courage pour l'adaptation audiovisuelle !).
Comic à découvrir avec cette nouvelle édition : les marcheurs sont effroyables comme il faut et l'aller/retour dans un monde parallèle des plus effrayant.
Le dessin est efficace même si un peu impersonnel.
Début en fanfare pour cette nouvelle série : fin du monde, 4 chevaliers de l'apocalypse, politique, conte, prophétie ...
Malgré un début rapide, on parvient à se laisser emporter.
La suite, vite...
Bravo à Winschluss pour cette adaptation sordide de Pinocchio dont nous avons tous une idée préparée par Walt Disney.
Là, du noir, des méchants et du pas beau.
Mais c'est un bon moment que ce Pinocchio, créature de Frankenstein-Gepetto.
Petit morceau de la biographie de Joseph Conrad, avant qu'il devienne le célèbre écrivain.
Dans sa vie précédente, il a participé à la "civilisation" des peuplades africaines qui, finalement, n'avaient rien demandé. Avec détachement et orgueil, il est l'observateur passif mais critique des exactions européennes sur les peuples du Congo, au nom de la cupidité. A une époque où l'esclavage est soi-disant révolu, l'homme noir reste au service du blanc et n'est pas mieux traité qu'un animal de trait ou de bât.
Le graphisme est superbe, avec un noir et blanc gras, à la mine de graphite ou au fusain. L'histoire est bien écrite aussi.
Le temps est souvent bien rendu. Les atmosphères manquent parfois un peu (on ne "sent" pas la chaleur, les miasmes..., peut-être un effet du N/B) mais c'est un voyage réussi dans une sordide époque.
A lire, à découvrir.
Très bonne série même si j'avoue avoir eu un peu de mal à suivre l'histoire avec les retours en arrière et les récits parallèles entre les personnages. Je pense qu'une deuxième lecture ne serait pas de trop.
En tout cas niveau dessin, très plaisant à regarder et les couleurs facilitent la compréhension de l'histoire (si l'on est avec tel ou tel personnage la couleur principale change) et au niveau scénario, on voit que l'auteur maitrise bien tous les domaines abordés (boxe, mathématiques,poker...)
Bravo aux auteurs.
Contrairement à la plupart des avis précédents, j'ai pris grand plaisir à lire ce nouvel opus de B&M.
Le dessin tout d'abord: de très grande qualité. Même un peu moins figé que celui de Jacobs. Les ambiances londoniennes, qui ont fait le succès de la Marque Jaune, sont également très bien retranscrites.
Le scénario, qui fait débt, m'a bien plu. Pas beaucoup d'action ? Non, mais de la science, de la tension, des interrogations qui se suivent et se multiplient. Et une explication finale que j'ai trouvé convaincante. Certes les récitatifs, marque de fabrique de la série, ne sont pas toujours pertinents. mais je les ai souvent trouvé moins nombreux et moins lourds que par le passé, donc pas si mal.
Bref, un album que j'aurai plaisir à relire.
Un ami m'avait prêté certains albums précédents de la série et je suis fan du concept. J'ai acheté celui-ci à cause du thème et du dessin qui combine habilement réalisme et émotion... J'ai été emballé par le scénario qui nous embarque jusqu'au bout et par ce supplément d'âme qu'il apporte à cet épisode historique. Une belle découverte... en 2014.
Tout le monde veut l'incal, cet objet qui semble anodin mais qui est en réalité une espèce de bijou dont les capacités sont surdimensionnées.
John Difool, le personnage principal de l'histoire, a en sa possession cette puissance. Les gens seraient prêts à tuer ce détective pour récupérer l'incal. Dans cette BD, nous allons suivre l'aventure de John et de son oiseau Deepo dans ses différents moments. Le texte est très agréable à lire et la typographie est bien choisie. Quant aux dessins, les couleurs correspondent au contexte mais les graphismes manquent de réalisme. Je vous conseille tout de même cette BD car l'histoire est divertissante et vous aurez peut-être envie de lire les autres tomes
Un très beau catalogue souvenir au format 230x280mm, de l'exposition "L'art des Super-Héros Marvel" de mars à août 2014 au Musée Art Ludique.
Contient de superbes planches et études, peintures numériques, photos d'accessoires de film, etc...
Préface par Jean-Jacques Launier, Président de Art Ludique-Le Musée
Citation de Stan Lee en dernière de couverture
Comme Corben, Crumb ou Barry Windor-Smith, ma rencontre avec Druillet s'est faite sur le tard, lorsque je me suis intéressé aux auteurs de la génération me précédant. En premier lieu, j'ai découvert ses couvertures sur les livres de Conan le Barbare. Et j'ai adoré d'emblée ce dessin baroque contrastant avec l'aplat rouge vif du fond, des yeux et de la bouche. C'est énigmatique et terrifiant. C'est cet aspect graphique lugubre qui m'a alors incité à feuilleter l'une de ses BD récemment. Et puis… Ce titre, "La Nuit"… Le texte d'introduction avec ce message violent, son cri de haine face à la mort et à l'amour… Enfin, ce road trip en guise de deuil suite au décès d'un être cher… Je savais que son travail allait me parler. Alors voilà, la lecture de "La Nuit" pourra désarçonner beaucoup de personnes et offrir une lecture éprouvante : texte délirant, enjeux scénaristiques presque inexistants, planches montées en portrait sur 2 pages dégueulant de couleurs psychédéliques… C'est Mad Max revue par Michaux sous mescaline ! Mais hormis ce look et ce traitement branque, "La Nuit" traduit d'une façon terrible et fascinante ce sentiment de colère fulgurante qu'il arrive que nous connaissions malgré nous, à certains moments de la vie : une ultime vague de sauvagerie qui nous emporte.
Voilà la BD d’un pote, une excellent dessinateur, Matthieu Blanchin. Martha Jane Cannary, plus connue sous le nom de Calamity Jane décrit la vie de cette pistolera, pionnière de l’indépendance et de l’émancipation des femmes. L’histoire est très bien documentée et se déploie sur 3 tomes. Dans ce premier opus, le côté graphique un peu vintage country avec ces tons sépias m’a d’emblée séduit. C’est léger et poétique. Et ce choix esthétique permet une distance avec les évènements terribles que subit notre héroïne. Le texte des bulles avec les lettres liées accentue aussi cette mise en forme. Je n’avais pas vu ça depuis Tom et Nana et c’est très sympa. Certains passages sont mêmes émouvants comme celui où elle retrouve la tombe de sa mère. Bref ! C’est réussi, c’est unique ! Et malgré le prix de la BD, ça vaut vraiment le coup de lire cette trilogie.
Je n’avais plus lu d’aventures x-meniennes depuis au moins 20 piges. A l’époque, on pouvait les suivre dans Spidey. Et, comment dire… je n’étais plus séduit par cet univers trop gentil et classique, comme dans beaucoup d’histoires Marvel. Alors j’ai tenté le coup avec cette trilogie dont je finis le 1er tome aujourd’hui. Premier constat, dans l’ensemble, cela correspond à mes attentes : scénario plus dark et mature, graphismes assez singuliers. Néanmoins, y a quelques passages trop vite expédiés et cela aura surement désarçonné un grand nombre de lecteurs plus sensible à la narration que moi. Côté dessin, c’est pas mal mais c’est par encore ça. Y a des planches qui sont vraiment limites, comme celles de Kordey. Cependant, ce dernier ramène une petite touche punky façon Scalped pas désagréable. Je pense me laisser tenter sur le second opus, car j’avoue que les dernières pages se déroulant dans le psyché de Nova avec Jean et Emma m’ont particulièrement diverti.
Un personnage inscrit au panthéon des icônes de mon enfance. Ses aptitudes sous marines me fascinaient. Côté lecture DC à l’époque chez Aredit, je lisais surtout les aventures de la Créature du Marais dans SPECTRAL ou encore celles de Firestorm dans DC FLASH. Tout ça pour dire qu’il s’agit donc de mon 1er comic Aquaman, découvert sur Comicsblog. Et c’est super ! Malgré beaucoup de séquences d’action, c’est une histoire assez mature : les souvenirs de son père, l’incompréhension de ses semblables terrestres, le dilemme face aux choix de ses actes qui entraineront des impacts intéressants dans les épisodes à suivre. Pour le dessin, Ivan Reis s’en sort très bien, un trait propre et une mise en case efficace. Petite déception en revanche pour le dernier chapitre de Prado, qui ne m’a pas encore convaincu. Un comic honnête, pas transcendant mais qui offre un réel plaisir de lecture, c’est déjà beaucoup de nos jours.
Très bonne série en 2 volumes, découverte chez mon libraire favori. Une BD-polar noire avec un scénario en béton de Manchette. Des personnages lugubres, liés par la destinée d’une enfant, et enchevêtrés dans les méandres d’une intrigue géopolitique de haute envergure. Malgré un dessin classique et un découpage assez académique, mon goût se portant généralement sur des œuvres plus graphiques, le rythme soutenu de la narration offre une belle lecture. Je recommande ces 2 épisodes sans hésiter à tous les fans de BD, et en particulier aux amateurs de romans d’espionnage.
Dépaysement assuré avec cette BD, qui derrière un traitement graphique et une mise en case à première vue plutôt classique, offre une histoire empreinte de fraîcheur et de romantisme. Un bon moment de lecture et une illustration délicate de cette nature belle et sauvage au cœur de nos montagnes.
Découvert grâce à Sullivan de COMICSBLOG, cet épisode de la naissance du mythe de Wolverine peut pratiquement se comparer à une fable. Une fable cauchemardesque illustrant cette fameuse citation, « l’homme est un loup pour l’homme ». Barry Smith a tout créé : depuis les dessins jusqu’aux bulles, en passant par la mise en couleur. Un dessin noir et dense, voire oppressant. Des bulles placées de façon stratégique, qui génèrent très vite le sentiment que cette BD va relever de l’expérience de lecture. Une mise en couleur old-school, inspirée du mode en quadri, comme pour les débuts de l’auteur dans ses reprises de Conan le Barbare. Ces effets de couleur qui vous plongent dans un environnement psychédélique saturé de lumières d’écrans de laboratoires. Arme X est une immersion dans les abîmes baroques de la folie, autant pour Logan que pour ses lecteurs. Prenez votre souffle, c’est énorme !
Soul Saga : un comic mixant testostérone, mega mamelles et science fantasy. Alors bien sur ça peut s’adresser aux ados libidineux ou aux narcissiques érotomaniaques amateurs de bodybuilding. Mais bon, y a un beau travail graphique tant sur la mise en page que sur les couleurs avec Liquid!, un coloriste excellent (Battle Chasers, Aphrodite IX, Ascension… entre autres). De belles planches mêlant vaisseaux d’attaques titanesques et architecture de mégalo. Série en recueil de 3 volets à dos carré, tranquilou quoi !
Grand final du team Capullo/Snyder sur cette aventure du gardien de Gotham affrontant une secte d’assassins complètement barrés dont le guru n’est autre que… ah ah !!! A découvrir dans la première partie du recueil donc. Oui, le duo n’exploite pas l’ensemble de ce dernier tome des hiboux. Et ce sera là juste la petite déception. D’autres auteurs viennent compléter l’histoire à coup de petits one shot qui n’apportent rien de spécial mais alimentent néanmoins certains éléments périphériques. L’occasion de retrouver Becky Cloonan, entre autre. Par ailleurs cette dernière est plus convaincante sur ses planches de Conan et la Reine de la Côte Noire.
Une aventure très bien menée, qui décrit l’investigation du Batman complétement addict à son enquête sur son prochain assassinat … enfin celui de Bruce Wayne. Une immersion dark dans l’histoire de Gotham et ses légendes urbaines, un Batman proche de la démence, une menace sournoise sortie du bestiaire des prédateurs nocturnes, tout ça enchainé par un dessin pointu et une mise en case rythmée signée Capullo. Ici le tome 1, j’attends la suite avec impatience.
Après 100%, voici le second ouvrage de Paul Pope que je découvre (suite aux conseils bien avisés de Librairie 16). Dans le paysage des comics, Pope dénote littéralement avec un trait calligraphique qu’il exploite magnifiquement pour dynamiser le look des cases et fluidifier la lecture. Ce Batman est donc très original : un costume un peu ringard, des gadgets un peu space et même un dentier un peu flippant. Malgré quelques planches redondantes, l’enquête prend forme petit à petit et le puzzle se complète, pour offrir finalement un épisode unique du protecteur de Gotham.
Gros book avec Batounet ! Plus de 350 pages quand même ! Alors vous l’aurez compris en lisant d’autres critiques, que le scénar ne laisse pas une empreinte mémorable dans l’univers de Batman. Mais Silence est un très bon cru. Une mise en page très aboutie, soutenue par un excellent dessinateur : Jim Lee. C’est MON principal mobile pour cet achat. Je ne suis pas trop fans des personnages qu’il a pu traité dans les autres comics… Avec Batman, ça le fait. C’est fun, ça bouge bien. Pas trop de suspens mais une intrigue pas mal menée. Du coup, on profite d’une lecture agréable en parcourant ces vignettes parfaitement illustrées. Ce n’est pas du niveau de la Cour des Hiboux, mais ça surpasse les épisodes de Finch. A découvrir pour les néophytes de la gargouille de Gotham, ce book datant de 2002.
Cet album est juste sensible et beau : plus dramatique que le précédent, mais toujours aussi génial ! Le carnet intime d'Hortense donne une touche "à la main" très sympa.
C'est l'adaptation absolument magnifique d'un de mes romans préférés. Bravo pour se travail tout en finesse.
Voici une BD que je ne saurais qualifier. Disons qu’elle est avant tout une BD "à partir de la mythologie". Quels que soient vos goûts : action, psychologie, intrigues de pouvoir, légendes…vous allez être servis ! Ce premier tome est parfaitement équilibré. A peine l’ouvrez-vous, que vous êtes aspiré.
Le principe de la série à de quoi séduire : le pari des auteurs est de recomposer des histoires mythologiques, inédites mais qui s’accordent à la culture gréco-latine sans erreur. Je dois dire qu’en tant que latiniste, j’ai tendance à être tatillonne sur le respect de la mythologie : ici la tradition est non seulement respectée, mais carrément magnifiée !
http://lireetclaire.wordpress.com/2014/04/08/oracle-1-la-pythie-je-vois-une-belle-vie-pour-la-serie/
Suite à quelques échanges avec Librairie BD 16 sur L’âge des reptiles et Bêtes de somme, il me recommande une BD coréenne d’un dessinateur hors pair, passionné des grands chats, les tigres. Si vous êtes séduits par le dessin académique propre aux naturalistes ou admiratifs devant les vélinx du Jardin des Plantes, je vous invite à découvrir cet auteur au travers de plusieurs ouvrages. Celui qui m’a interpellé, c’est Tigre, une série en 2 volumes. Ahn Soo-Gil nous raconte les péripéties de ce fauve emblématique de l’Asie et de sa lutte pour préserver la faune de la forêt. Alors, on n’évite pas un traitement narratif un peu naïf, mais nous suivons les réflexions d’un petit tigre après tout. L’histoire n’en demeure pas moins réaliste et la nature toujours aussi belle et dure à la fois. C’est un superbe travail graphique en noir et blanc.
C’est tout d’abord le travail graphique attrayant des couvertures qui m’a convaincu de feuilleter Ténèbres chez Librairie 16. C’est juste magnifique et illustre parfaitement l’atmosphère d’Heroic-Fantasy que l’on retrouvera en parcourant les pages : guerriers aux parures énigmatiques, cités façonnées de bâtiments colossaux qui fourmillent de détails, marâtre perverse … mais surtout d’imposants dragons qui seront la menace permanente de ce récit. Donc une mise en forme détaillée comme par exemple l’introduction de l’architecture d’une ville sur 3 planches sans bulles, décrivant l’arrivée d’un messager. C’est fantastique et cohérent à la fois, de la pure magie. Un très beau dessin d’Iko donc qui peut rappeler certaines BD de Jean-Claude Gal, comme sa série « Arn ». La trame scénaristique de Bec reste assez classique au demeurant, pas de grosses surprises pour les aficionados de cet univers D’HF. Mais ça tourne suffisamment bien pour nous projeter dans les aventures du héro et rafraichir les souvenirs de nos années de rôlistes.
Du lourd chez Marvel Universe, qui débute ses sagas avec des gros vilains. La face bien dark de ce géant du comic US nous offre en effet une histoire complète sur les origines du plus flippant des serial killers de l’espace : Thanos. Il fabrique lui même ses scalpels pour écorcher ses victimes ! Trop noyé dans la nébuleuse de la diaspora des Super Heros, je recherche avant-tout des dessinateurs hors pairs ou des personnages très sombres comme Wolverine, Ghost Rider, Moon Knight ou le Punisher. Et Thanos Rising réunit ces ingrédients. Master Bianchi aux crayons, ça donne un peu comme du Liberatore. Surtout lorsqu’il gère aussi la couleur. Pas le cas dans tout les épisodes du recueil mais ça le fait quand même. Une bonne découverte pour moi et une lecture moins chaotique que son travail sur Wolverine Evolution ou sur Thor for Asgard. Une adaptation au ciné des aventures macabres de Thanos par Kronenberg me brancherait bien.
Après avoir questionné mon libraire au sujet de cet auteur découvert par hasard au fil des méandres de la toile, il m’a recommandé cet ouvrage. Belle BD : format atypique, dos carré épais, on a du plaisir simplement à le voir orner sa bédéthèque. Son contenu : du noir et blanc, une encre bien noire, des tracés plein de matière aux nuances de contrastes brossés. Pour le fond : bah si on est fan, comme moi, des mélodies envoûtantes du Delta Blues(cf: Charley Patton ou Robert Johnson), on se délecte des aventures tragi-comiques de Meteor Slim ! A lire de préférence avec un verre de Reimonenq et un album de Robert Nighthawk.
BD en N&B avec une maîtrise parfaite des nuances claires/obscures et surtout, SURTOUT, un dessin unique. Paul Pope a un coup de crayon génial, très dynamique et cela offre une lecture rythmée. On enchaine les pages avec beaucoup de plaisir. Voici pour la partie graphique. L’histoire, elle, n’a pas su me transcender : Elle se fonde sur des relations entre différents personnages liés plus ou moins indirectement. Et c’est un peu trop plat pour moi, malgré une belle introduction qui me rappelait le Summer of Sam de Spike Lee. Cela n’empêche pas Pope d’apporter du lyrisme et de la poésie dans la narration, pas évident dans cet univers où les êtres évoluent dans un milieu saturé de communication et d’agression urbaine en tous genres.
Soleil Celtic nous surprend une nouvelle fois en éditant des légendes fantastiques scandinaves. Oubliez le Thor de chez Marvel, Gou et Peru nous offre un cru de chez nous, loin des clichés du Super-héro. Gros challenge en effet de sublimer cette icône de la mythologie nordique, représentée ici sous l’apparence d’un membre d’un clan de nains. Approche scénaristique très intelligente : Thor devra découvrir qui il est, et comment il doit agir au travers d’une quête de rédemption qui dévoilera tout l’éventail bien connu de cet univers. Le tout porté par un dessin d’une rare beauté et de nuances chromatiques soignées par Gou. En 2 tomes ou une version intégrale.
Texas, trafic de mexicaine, bled paumé, crapules ritales, 50′s : le ton est donné pour ce rétro-polar sombre et chaud. C’est très bien narré. On se plait à suivre les péripéties et les ellipses des personnages de ce premier tome sur ce vaurien futé, Tyler Cross. Le texte cynique des bulles façon voix-off offre des phases nihilistes assez poilantes. On s’immerge facilement dans cet univers dark et perdu, bien connu dans le cinéma : le facteur sonne toujours deux fois, U-turn, Hot Spot et j’en passe … Humour noir, suspens, syndicat du crime, sexe. Voilà pour l’histoire. Côté illustration, c’est bien foutu. Une couverture « Blue note » qui joue sur les segments en bichromie. Un look atemporel, tantôt rappelant les aventures de Jodelle par Peellaert, tantôt les contrastes bourrins de Mignola. Ces étiquettes d’auteurs ne sont qu’à titre indicatif, Bruno est juste excellent ! Je l’avais découvert chez Librairie 16 avec Atar Gull (bien dark aussi). Un artiste moderne avec un sens de la mise en case intéressant. Ici, l’aspect de certaines vignettes sont clairement alimentées de références cinématographiques, en particulier sur les passages en caisse. Il semble qu’un prochain épisode de Tyler soit à venir … J’ai hâte.
Accident, tout commence par un a...accident sur une route menant à Bibelosse, un village paisible et peuplé par des hommes et femmes de lettres tous aussi loufoques que bizarres. Peu après, un crime est commis au sein de cette petite ville, l'un des villageois est retrouvé mort ! Ainsi débute une série de meurtres qu'un inspecteur va tenter d'élucider en compagnie des étranges habitants...
Et bien cet album est tout bonnement excellent, un vrai moment de lecture plaisir ! C'est empli d'humour, de jeux de mots, c'est frais et étonnant, bref c'est réussi. Le dessin est parfait pour ce genre de récit, les couleurs sont douces, le tout est très joli pour l’œil. Cet album est jouissif pour le cerveau. Tout cela se savoure sur 72 pages, de la première à la dernière case, lisez-le et vous verrez, agréablement surpris vous sereZ !
Les répliques restent toujours exceptionnelles.... Vraiment une très bonne série qui sait être à la fois pleine d'humour et par moment très émouvante....
A lire absolument, vous ne le regretterez pas.
Album vraiment spécial, intriguant, mais qui se lit très bien et sans ennui. Arrivé au mot 'fin', malgré une sensation totale d’incompréhension, je n'ai eu qu'une envie, le relire, notamment pour tenter de trouver un sens à ce road-trip sur une planète pleine de non-sens. En bref, un bon moment de lecture que je recommande pour ceux qui aiment les récits étranges, loin des sentiers battus et qui posent une foule de questions où chacun peut y trouver ses propres réponses. Le dessin, quant à lui, est sympa, un trait noir sur fond blanc, très fin mais parfaitement clair, intéressant, joli et appréciable, mais peut ne pas plaire à tous. Dans tous les cas, je conseille la lecture de cette Planète Impossible !
Ce premier tome d'un diptyque centré sur la vie de l’illustre Léonard De Vinci est sublime sous toutes ses formes.
Dans un premier temps, le format m’a « surpris », je le voyais plus grand, mais une fois ce détail mis de côté et l’objet en main, qui magnétisant par sa couverture, s’y retrouve comme par magie, encore un dernier coup de génie dont seul ce cher Léonard avait le secret. Oui, car cette couverture est sublime, un dessin signé Lacombe, mais De Vinci est nettement présent, on y voit en effet un mélange subtil d’un Saint Jean Baptiste et d’une Joconde, et que c’est réussi et beau.
Le format est certes plus petit qu’un format traditionnel mais finalement qu’importe, ce livre vêtu de noir et sobre devient de ce fait un livre que l’on sent intime, tel un journal empli de mystères. L’éditeur est Soleil, mais ici nous sommes bien dans son ombre au sein de la collection Noctambule qui nous invite, dans cet ouvrage, à entrer dans un ancien temps et l’édition est si réussie qu’on ne peut qu’accepter le voyage.
Italie, 1490, nous voici plongeant avec une hirondelle dans les rues de Florence à la découverte de la vie de Léonard de Vinci, de ses difficultés liées à son métier d’artiste et surtout de sa relation plus qu’intime avec Salaï. Ce premier tome nous conte seize années de la vie de Léonard dont la première est celle de sa rencontre avec Salaï. L’histoire est donc faite de plusieurs parties à différents moments durant ces années et séparées par de magnifiques peintures présentées entièrement en double-page, sur ce dernier point, je trouve que le style de Lacombe se marie superbement bien à celui de De Vinci.
En bref c’est du tout bon, cet ouvrage permet d’avoir une vision différente de celle que l’on peut avoir de De Vinci. Seul petit bémol pour ma part, j’aurais aimé rester plus longtemps sur certains passages ou même en connaitre d’autres, disons que ça va vite mais c’est compréhensible et ça reste bien sûr très agréable à lire et à suivre ! Et ça n’aurait sans doute pas été le cas sans les magnifiques, que dis-je, somptueux dessins qui ornent chacune des planches de cet ouvrage, ce n’est pas compliqué, c’est un véritable plaisir pour les yeux que de les contempler !
L’ouvrage se termine par un entretien des auteurs permettant d’en savoir plus sur eux, leurs choix scénaristiques et visuels et ainsi de continuer un peu le voyage grâce aussi à des crayonnées, croquis et peintures. Là où l’ouvrage, après les pages de garde, s’ouvre sur deux pleines pages de citations de De Vinci, il se termine par des repères historiques concernant cette première partie, ce qui est bien pensé.
Un travail exemplaire signé à quatre mains, merci à Benjamin Lacombe et Paul Echegoyen, je ne souhaite qu’une chose, avoir le tome deux entre les mains.
"Les idées fixes" est un album dont la mise en page est particulière. Dessins et textes sont mélangés, liés entre eux parfois par un simple trait fin, mais cela ne fait pas pour autant perdre le chemin à suivre, la lecture reste claire.
Le dessin est bon et le scénario également, empli de poésie et d'une touche de philosophie.
Un récit humain pour un album réussi pour ma part ! C'est à lire !
Je reste dubitatif.....Une histoire accrocheuse,le sujet m'a paru
intéressant,un univers carcéral en autarcie sous le dictacte
d'une"machine" Mais....
Le dessin en soit n'est pas a incriminer,il sied très bien a l'ensemble ainsi que le choix des tons et couleurs....!
Non, pour moi le découpage, l'issue de l'intrigue,le caractère des personnages qui ne demande qu'a être développé sans compter cette entitée Pastor ( faut il y voir le pasteur...?éclairant ses brebis égarées )....
Beaucoup trop de questions sans réponse dans se one shot qui si il ne méritait pas une série a rallonge, un deuxième opus eut été judicieux pour le bien être du lecteur avide de tous savoir !!
L'ensemble se lit agréablement ....
Partant avec un peu d’appréhension dans la lecture de cette BD (peur que ce soit un peu trop « religieux » à mon gout), j’ai été au final, agréablement surpris car elle est centrée exclusivement sur ces « pères » partis à la recherche de leurs fils respectifs qui ont décidé de suivre la route de Jésus. Les mises en scènes et les répliques sont très drôles (surtout celles concernant Matthieu le collecteur d’impôts, fils de Alphée) et le dessin simple et efficace permet une lecture fluide et reposante.
Donc très bonne lecture et la recommande vivement.
« La démocratie, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple, » (Lincoln). Sauf que, comme le remarque Michael Goodwin: « La plupart des sujets à propos desquels nous votons relèvent de l’économie, » or, qui peut prétendre, de nos jours, maîtriser cette discipline ? Drôle, il explique d’une façon aussi pédagogique que possible l’histoire de l’économie. La lecture est rendue aisée par les dessins qui l'accompagnent, et dont le but est de rendre moins indigeste la discipline, tout en mobilisant votre mémoire visuelle. Pour en savoir plus, rendez-vous ici: http://www.mcgulfin.com/2014/04/ni-dieu-ni-maitre-et-economix-deux-bons.html
"Tout ignorant est un serf ou un instrument de la servitude. L’instrument de la délivrance n’est pas le bras, mais le cerveau ! Le plan de crétinisation universelle s’accomplit sans relâche !" Éditées chez « Casterman, » les 208 pages de « Ni dieu ni maître, l’Enfermé », se dévorent. Une passionnante biographie servie par de magnifiques dessins qui subliment l’éloquence du narrateur: Blanqui. Un protagoniste méconnu de l’histoire française, et qui mérite d’être exhumé, tout en se rappelant ces mots de Gandhi, en ce qui concerne l’action violente: « En opposant la haine à la haine, on ne fait que la répandre, en surface comme en profondeur. » Pour en savoir plus: http://www.mcgulfin.com/2014/04/ni-dieu-ni-maitre-et-economix-deux-bons.html
ce second opus est meilleur que le premier. certes le rythme n'est pas enlevé mais l'intrigue se laisse découvrir. Petite enquête policière sur fond historique. l'idée est originale, pas merveilleusement exploitée mais se laisse lire. Dommage que le dessin n'offre pas plus de dynamisme et que les couleurs soient un brin ternes ... Je vais suivre le troisième opus
Je trouve l'ensemble des commentaires un peu sévères sur ce cinquième album. Moins polar certes, donc moins sombre, et le dessin suit, moins sombre lui aussi, sans doute volontairement. Mais j'ai été assez sensible au rendu de l'ambiance road-movie dans les grands espaces américains. Un peu comme une pause dans une ambiance d'habitude plus délétère sans doute. Un peu surpris, mais pas déçu. A lire.
Aie ! Aie ! Aie !
Bételgeuse, malgré ses qualités, amplifie à peu près tout ce qui m'avait agacé dans le premier cycle, notamment des histoires d'amour fumeuses (voir racoleuses) et ces insupportable façons de présenter toutes les femmes, avant tout comme des objets sexuels. Pas que je sois féministes, mais là, c'est franchement too much.
Que dire de plus : bien y'a les gentils et les méchants, des jolis couleurs, et mêmes lorsqu'on dors au milieu de jungle, entouré de bestioles dangereuses, on continue de ne penser qu'à une seule chose : se taper sa voisine, dont l'héroïne qui doit bien avoir couché avec tous les personnages du bouquin.
La résolution de l'histoire est grossière, et finalement, il ne reste plus grand chose mise à part une frustration de ne pas avoir véritablement visiter ce nouvel univers pourtant si prometteur...
Je n'irais donc pas plus loin avec Léo...
Quelle Fraicheur !! Le scénario est au niveau du dessin à moins que ce soit l'inverse ? Le dessin fourmille de détails et est d'une élégance manifeste. Le texte est humouristique, délicieux, subtil et efficace. Je me suis régalé et les autres tomes vont être dévorés. A ne pas manquer en somme , j'en redemande d'autres du même niveau.
Surement pas l'album qui relancera la série vers la qualité du temps de Goscinny/Morris, mais le meilleur à mon sens depuis la reprise.
Alors certes la surexploitation des Daltons dans la série commence à lourdement peser (comme celle de Zorglub dans Spirou), mais cet album est loin d'être la pire aventure de nos quatre frères (depuis la reprise et même certains albums avec morris).
L'idée de départ est sympathique, (voir nostalgique = elle fait référence à "Les cousins Daltons" et "Ma Dalton"), et ouvre la porte à une multitudes de gags et péripéties en tout genres.
Le problème est que l'on reste à coller à l'idée base, connectée à un gag, servant de fil conducteur à une narration très classique et sans surprise.
La pauvreté du récit est parfaitement illustré dans la fin, bâclée à toute vitesse en ayant recourt à la solution miracle pour neutraliser les Daltons et tous les poncifs déjà vus à la fin de leurs aventures.
Bref vous l'avez compris dans cet album, vous avez du dalton, du dalton, du dalton et du dalton.
C'est là le problème des aventures avec les Daltons, c'est qu'ils envahissent les pages et le récit, ne laissant à Lucky Luke, que le rôle d'un faire valoir.
Mais bon je répète ce que j'ai dis précédemment :
- probablement le meilleur de la série depuis la reprise
- dans le registre des "Aventures Daltons", l'un des meilleurs (sans être formidable) depuis longtemps.
Car à défaut d'une véritable narration et de gags désopilants (je sais que Goscinny est mort, mais on peut toujours espérer) cette histoire à l'avantage de mettre William et Jack au même niveau que Joe et Averell. Ce qui est, somme toute, assez rare et offre une saveur particulière à cet album. Ils rappellent que Joe n'est pas le seul à être un dangereux bandit dans la famille.
Pour terminer je soulignerais l'atout majeur de l'album (et plus généralement de la reprise), le dessin. Achdé est parfait et illustre à merveille les aventures de Lucky Luke. Bien mieux que Morris en fin de série (soit quasiment après la mort de Goscinny).
J'ai pris cet album au hasard en flânant dans ma librairie locale et je n'ai pas été déçu de mon choix !
On a tous les éléments requis pour une quête ! Ce premier tome se laisse lire agréablement, mais sans rebondissements grandioses ! Espérons que le tome 2 sera plus poussé et riche en action !
Même si les énigmes posées dans le premier tome sont assez vite résolues dans cet album-ci, j'ai vraiment bien apprécié ce second volet de BIOTOPE. L'ambiance est peut-être un peu moins oppressante que dans le premier épisode mais l'idée que les personnages soient prisonniers à jamais de cette immense planète verte est aussi particulièrement stressante ! Malgré un scénario quelque peu manichéen, l'action est bien prenante et le plaisir à la lecture est là. La fin ouverte est particulièrement inattendue et m'a de fait tout à fait convaincu.
Biotope : une base scientifique sur une planète-forêt et au sein de laquelle un crime a été commis dans des circonstances énigmatiques. Un groupe composé de trois flics débarque en provenance de la Terre pour mener l'enquête mais très vite ces derniers vont se heurter à l'hostilité des scientifiques habitant la base. Quels secrets renferment donc cette base et cette planète verte ?
Un très bon petit polar, avec un scénario très bien ficelé, des personnages attachants et une ambiance oppressante des plus réussies. L'album bénéficie en outre du graphisme très convaincant de Brüno, minimaliste et fantaisiste à la fois. Un album qui se termine en feu d'artifices et où le suspens reste total en vue du second épisode. Très chouette BD !
Serie découverte par hasard et un bonheur ... il faut absolument que le tome 6 sorte ... il faut pour cela soutenir le projet sur la plateforme collaborative sandawe.com
Histoire complète en trois tomes.
Bon scénario d'horreur avec des psychopathes et des monstres...
Ce troisième opus boucle l'histoire, on obtient toutes les réponses.
Bof, bof, bof...
Rien de très original...
Le scénario est mal goupillé, les dessins sont à l'anciennes...
Aucun de lien avec le 1er tome... ??
Excellent.
Rendre l'Allemagne nazie responsable du krach de 1929, quelle gageure!!
Un scénario sans faille soutenu par des dessins d'une grande pureté y compris dans les détails architecturaux de NY.
Personnellement j'en redemande.
9/10.
Contrairement aux autres commentaires, je n'ai pas été emballé par cette histoire...
Surpris et déçu par un scénario abracadabrantesque...
Un "Donjon" magnifique, aussi bien par le dessin exquis de Mazan que par le scénario foisonnant qui lève le voile sur pas mal de mystères passés (les motivations de l'Entité) tout en étant bien sûr d'une très grande drôlerie. Un monde à l'agonie, des héros usés, des évènements dramatiques, une atmosphère plus noire et pesante que jamais ...et pour finir une guerre épique qui décidera du sort de tout : un tome plus "Crépuscule" que jamais ! La fin est magnifique et clôture à la perfection cette hallucinante saga de "Donjon", devenue au fil du temps une série incontournable dans l'histoire de la bande dessinée.
Un album à savourer en le lisant parallèlement au tome précédent (DC110) pour pouvoir saisir toutes les subtilités et les richesses du scénario.
Un "Donjon" à la fois épique, émouvant et hilarant, tout en étant noir et apocalyptique comme du "Crépuscule" ! Le scénario est d'une très grande richesse, l'action omniprésente, et les gags bien marrants (le duo inversé Marvin Rouge / Zakûtu est particulièrement drôle). La bataille finale contre l'Entité Noire est un moment d'anthologie et l'album se termine en apothéose, clôturant par là-même de belle manière la saga "Donjon".
Le dessin d'Alfred est plutôt plaisant, même si ce n'est ni le plus original, ni le plus mémorable de la série. De par son caractère minimaliste, il suit les codes graphiques de la série, avec toutefois son propre caractère: le trait présente une certaine souplesse (certains personnages semblent avoir une constitution de chewing-gum), voire une certaine élasticité (donnant aux scène d'action un dynamisme appréciable).
Un album qui présente l'originalité de devoir se lire non pas avant, ni après, mais PENDANT le DC111 ! Cette lecture simultanée de deux albums est vraiment amusante et permet de saisir toutes les subtilités de cet album-ci.
Que faire si vous vous rendez dans une station de sport d’hiver avec votre petit protégé, à bord de votre Alfa et que vous assistez à la course-poursuite d’une Fiat 2300 qui fait Pwhâââ pwhâââ et d'une jaguar MK II qui fait Thuuuu Thuuuu Thuuuu ? Pousser un Ooooh ! d'étonnement et relire les 5 premières pages du Mystère Borg, bien sûr. Unité de lieu, d’action, de temps, l’intensité du récit croissant à mesure que la route s’élève et que tombent nuit et neige avant de se terminer, comme il se doit, par le traditionnel point d’exclamation. C’est un acte en deux scènes que Jacques Martin nous offre pour nous faire entrer de plain-pied dans cette tragédie. Suisse en l’occurrence, les grecques, c’est Alix qui va s’y faire voir.
La suite, ce sont des pistes que Lefranc remonte et descend sous la houlette de l’inspecteur Renard, le seul à porter moustache à la "brosse à dents" et cheveux en "brosse" dans les sixties (normal qu'il soit souvent de mauvais poil). C'est qu'il faut remporter le critérium des journalistes européens et mettre la main sur une bombe, contenant le "super virus", capable de contaminer tout un pays. Rien que ça. Et dire que les antibiotiques c’est pas automatique, je n’écouterai plus jamais mon médecin.
Gardsten, Venise en passant par Lucerne. Lucerne, immortalisée par l’anagramme du regretté maître Capello. (Ca commence par enc, ça finit par ler.) Mais on s'amusera plus tard, le monde libre est en danger.
Pour s’échapper de cette histoire toute froide, hivernale en somme, mais qui ne patine jamais, Axel Borg s’invente un double. Un double Axel comme dirait Nelson Monfort.
Magie, humour et fantastique sont de nouveau au rendez-vous dans ce second tome. L'histoire de ce conte oriental se poursuit et on suit avec amusement toute la petite troupe de personnages divers et variés et tous plus attachants les uns que les autres, y compris (et surtout) les méchants. On en redemande!
Un joli conte oriental mêlant habilement mystères, illusions, absurde et paranormal. Le dessin de David B. est très particulier, son style rappelant un peu par certains côtés des hiéroglyphes égyptiens ou des tapisseries moyenageuses. Quoique déconcertant dans un premier temps, il s'adapte finalement à merveille à ce conte qui se boit comme du petit lait.
Encensé par la critique et plébiscité par les lecteurs, c'est avec un à priori très favorable que je me suis lancé dans la lecture de CHRONIQUES BIRMANES. La déception n'en fut que plus grande !
J'ai trouvé ça terriblement ennuyant. A un tel point que je n'ai même pas réussi à aller au bout. Je me suis à peine arrêté au tiers. Peu de choses intéressantes (ni sur le pays, ni sur le travail de MSF), pas vraiment marrant, des anecdotes sur la vie des expat' sans grand intérêt ... bref, l'ennui total. Quant au dessin minimaliste et ultra simpliste, certes c'est un style mais il ne me plaît absolument pas.
Bref, cette BD est pour moi un coup d'épée dans l'eau. Dommage.
Un polar dans la lignée du premier tome, mais meilleur à tous les points de vue. Plus noir (ça parle quand même d'esclavagisme, là où dans le précédent épisode on avait seulement à faire à un trafic de contrefaçons), plus touchant (le héros - Pierre Dragon - fait part de ses états d'âme et de son blues et y apparaît plus vulnérable), plus tragique (le passage entre le flic adjoint et sa mère malade). Plus poétique aussi (grâce au personnage de la juge d'instruction dont Dragon tombe amoureux).
Bref, un polar très prenant qui se lit avec enthousiasme malgré la noirceur de certaines situations. Dommage que le dessin ne soit pas mieux adapté à ce scénario extrêmement bien tourné.
J'ai beaucoup aimé cette histoire pleine d'humour remplie de personnages aux nationalités différentes avec parfois "un accent à couper au couteau" qui partent dans une aventure périlleuse afin de faire la plus grande découverte dans le domaine de la cryptozoologie. Mais comme dans toutes les histoires, rien n'est simple, d'où l'apparition d'imprévus....
Le dessin et le scénario m'ont beaucoup plu même si je trouve que l'histoire est pour le moins condensée, je pense qu'il aurait peut-être fallu développer un peu plus par endroits, mais cela reste mon avis....
En tout cas, j'ai eu beaucoup de plaisir dans la lecture de cette bd, donc à lire absolument.
Un polar honorable qui s'inspire de faits réels puisque le scénariste - qui est également le héros de cette BD - n'est autre qu'un ancien membre des RG. De fait, pas d'esbrouffe, pas de poursuites en voiture ou de fusillades spectaculaires, pas de grosses bagarres ... Au contraire, le scénario montre la réalité du métier de flic tel qu'il est : l'ennui du policier à poireauter et à rester planqué des heures au même endroit afin de surveiller d'éventuels trafiquants, les contraintes politico-administratives liées aux rivalités entre services, les filatures discrètes, etc.
RG est donc une BD réaliste que j'ai plutôt appréciée, même si je ne suis pas spécialement fan du dessin de Peeters que je trouve assez quelconque.
Il y aura sûrement beaucoup de superlatifs dans mon commentaire, mais pour moi, c'est vraiment l'une des meilleures séries du moment. Tout y est : le scénario est vraiment bon, la narration est excellente et les dessins sont sublimes... Manu Larcenet est définitivement un auteur à classer parmi les plus grands.
Voila un bien bel album qui narre la prise de Sainte-Mere-Eglise avec simplicité mais authenticité, auprès d'une poignée de paras US. Le dessin est parfait avec de très belles couleurs. Le développement du vécu de nos héros, par de courts mais suffisants flash backs nous fait vivre leur nuit d'assaut au plus près de leurs angoisses et de leur courage. Franchement un excellent moment de lecture. Vivement la suite avec les 2 autres volumes au programme des 5 prochaines semaines.
Excellent album, où ce sont les hommes qui font la grande Histoire écrite dans ces pages par des jeunes combattants américains, sur un terrain détrempé par l'eau de pluie et surtout par leur sang...Le scénario est parfaitement fluide et superbement mis en image et en couleurs...Beau moment d'émotion et bel hommage à l'abnégation et au courage des G.Is
Une Bd remarquablement documentée qui nous montre un Hoover sous un angle peu connu. L'histoire joint la grande Histoire, mais le récit reste captivant. C'est une façon ludique d'apprendre les coulisses du pouvoir et les grandes affaires qui ont secouées les U.S. au XXième siècle.
Petit bol d'air frais que ce Kanopé.
Un scénario habile qui laisse planer un vent de mystère agréable. On plonge facilement dans cet univers riche et apaisant. Certes classique, il a le mérite d'innover sur certains aspects et l'ensemble forme un tout cohérent.
Niveau dessin, je trouve que les décors sont très bien travaillé avec une sacrée recherche sur le monde animalier. Je suis un peu déçu par les personnages qui me semblent parfois un peu plat.
Le ton léger de certains dialogues tranchent avec l'univers oppressant.
Bref, un bel et bon album!
C'est du très bon polar, je viens de le lire et j'ai déjà hâte que le n° 2 sorte rapidement. Intrigue et dessin très sympa.
C'est bien connu, donner c’est donner, mais repeindre ses volets. En 1956, lorsque Jijé reprend Jean à Eddy (Paape), c’est pas pour repeindre ses volets, mais pour redessiner ses planches. 10 ans ! 10 ans que Jean Valhardi n’a pas revu son père spirituel. Il faut dire que l’inspecteur en assurances revient de loin. De Poldévie ! C’est sûr qu’il n’a pas beaucoup rigolé, mais bon, il a quand même sauvé le monde. C’est pas rien.
Et c’est reparti pour un tour. "T’en veux de l’aventure ? Tiens, en voila" : Brésil, Mexique, Canada, Cassis… A la baguette, le vieux maître le mène.
Mais Gégène, pardon Gene Rush, pique sa crise. D’adolescence. "Yeepee ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Yahou !!..." Bon sang ! Comment mettre un peu de (mine de) plomb dans la tête de ce jeune écervelé se demande notre héro ? Il est temps de s’occuper sérieusement de son jeune pupille. Les complots attendront ! Ce Gégène, c’est quand même une sacrée vedette !
Si Michel et Thierry ont leur "Grand raid", Jean et Gégène ont leur "Grand rush". Chacun son truc. Qui c’est qui va disputer les…500 miles d’Indianapolis ?
Il est de bon ton de jeter l’opprobre sur cette trilogie yé-yé. Au cas où vous voudriez le savoir, sachez que nous ne cautionnons pas ces avis péremptoires d’exégètes grincheux. Vive la vie factice ! Vive la facilité ! Vive Gégène !
Michel et Thiery veulent s’envoyer en l’air. Oui, mais comment faire ? Et la mère de Thierry sera-t-elle d’accord pour qu’il participe au "Grand raid" ? (La mère de Michel a d’autres chats à fouetter) Oui ? Non ? Oui ! Ouf ! Sinon, tintin.
One-shot involontaire des éditions Dupuis (la suite sera publiée chez Bedescope), Piroton réussit à nous tenir en haleine avec une histoire d’aéromodélisme pendant que Charlier multipliait les missions suicides de Buck Danny à l'autre bout du journal Spirou pour un même résultat. Pas une mince affaire. Faut dire qu’il y a un traitre dans le raid, comme il y en aura un dans "La caravane" de Lucky Luke et une taupe dans le Bus de Domenech à Knysna. Ah ça !
Bref, une histoire modèle (réduit), mais un rapport qualité / prix discutable. Coté 75 € (en bon état) et toujours pas réédité, ça fait quand même cher le sabotage.
Tout ça pour ça ! C’est à croire qu’une malédiction pèse sur les épaules du jeune champion anglais. Snobé par les éditions du Lombard, il lui aura fallu attendre plus de 15 ans et la reconnaissance d’une édition N&B pour que l’on nous sorte…la première case de l’histoire en guise de couverture. Dire que depuis 1962 traîne une magnifique couv’ du journal Tintin (une Jari cover anglaise, pas écossée mais qui fait son pois) qui ne demandait qu’à faire l’affaire. Et cette typo de supermarché à la place du lettrage "Tintin" d’origine !…
Encore heureux qu’on ne nous ait pas coupé la scène finale, au point ou nous en sommes. Une sorte de résurection aquatique, épique et symbolique, mais pas pratique. Jari aurait pu acccourir avec une trousse de première urgence et surtout un vieux pneu attaché à une corde pour faire office de bouée de fortune. A une condition : qu’il n’arrive pas sur la tête de la victime, fou-rire et bonne tasse assurés. Mais ne le blâmons pas. Ce n’est pas tous les jours que l’on sauve la vie de son tuteur.
Hydrocution, agression, disparition, dépression et points d’exclamations. N’en jetez plus, rien ne sera épargné au pauvre Jimmy, pour notre plus grand plaisir. Il n’aurait plus manqué que notre champion de tennis soit victime du racket. Une vraie malédiction.
Très inspiré du "Gas-oil" de Gilles Grangier, "Route de nuit" est le premier Michel Vaillant qui ne sente pas l’huile de ricin, mais le cambouis et le coup fourré et fleure bon le doux parfum de la chaussette et du maillot de corps. Un album où il faut y fourrer son nez, dans la collection du Lombard, of course. D’ailleurs pour une fois que notre sympathique champion n’appuie pas dessus, les 64 pages jaunies sentent le champignon. Non, non ce n’est pas madame qui prépare une fricassée, c’est la douce odeur du style rétro. Et de l’aventure. Pour une fois, celle-ci n’est pas au coin de la rue, mais de la route, de nuit en l’occurrence.
Pour l’occasion nous faisons la connaissance de nouveaux amis. Régis, le fourbe, tout droit sorti de "L’affaire Saint-Fiacre" de Maigret. Ben, l’oncle qui saoule un peu et emballe maman Douleac. Espérons qu’elle ne le trouvera pas trop collant. Sans oublier Yves, le minot de Marseille, qui "tourne mal". Un comble pour notre as du volant. Et puis il y a le méchant, mû par l’appât du lucre, qu’on ne découvre qu'à la page 61. Je dois avouer que je me suis bien fait avoir. Ah ça oui, alors ! Tout ça pour finir son voyage au bout de la (route de) nuit "fait comme un rat". "Fait comme un rat !" J’ai toujours rêvé de la placer celle-là. Route de nuit ? Ce dont on fait les rêves.
Michel et Steve, qui vient de se faire pincer, tombent à l’eau. Que reste-t-il ? Les deux bien sûr, sinon comment aurait-on fait pour les…61 histoires à venir et pour l’album le plus personnel de Graton et donc le moins alimentaire (mon cher Warson). Si Hergé, comme les Beatles a son album blanc (Tibet), Le Retour de Steve Warson est son album noir. Une histoire d’amitié, virile mais correcte, avec pleins de morceaux de La marque jaune, de Tintin en Amérique et du Temple du soleil dedans.
Pas de bagnoles, pas de courses, pas de pilotes qui courent, mais des amis qui accourent. L’un vers l’autre, l’un pour l’autre. Yves qui aide Michel qui aide Steve. Hubertine qui aide Steve à échapper à Pablo et au style Hipster (Barbu, chevelu, jean slim à revers, boots casuals, 40 ans plus tôt ! Une vraie fashion victim). Ses adieux à sa sauveteuse batave sont bouleversants. Champion au grand cœur le pilote défroqué. Dire qu’il préférera Ruth. Moi, je n’aurais pas hésité longtemps.
Dommage que l’auteur ait greffé une histoire de FBI difficilement plausible. Pourquoi pas Romain Grosjean embauché par la Gendarmerie Nationale tant qu’on y est ? Reste une question : Comment Michel se retrouve-t-il bordé (planche 39) après s’être endormi sur son lit ? C’est vrai qu’il est dans de beaux draps, mais quand même...
Très bon Comics qui se lit très facilement. Une histoire qui regroupe beaucoup de personnages de la famille Batman.
1956. Pendant que les chars Soviétiques investissent Budapest, de dramatiques événements se déroulent près de chez nous. Le cadavre d’une jeune Tunisienne sans vie est retrouvé mort sur la plage de Cassis.
"Quis, quid, ubi, quibus auxillis, cur, quomodo, quando ?" (Qui, pourquoi, comment ? Pour les moins latinistes d'entre nous) s'interroge un Freddy Lombard dubitatif en page 25. L’auteur, les auteurs, puisqu’il faut y ajouter Yann, le régional de l'étape, qui signe de son vrai nom en guise de pseudo, n'ont pas les mêmes préoccupations que leur vagabond de héro et ne s’embarrassent pas avec ce genre de questions. Il faut bien reconnaître que le scénario n’est pas aussi clair que la ligne du dessin et qu'il y a de quoi y perdre son latin pour Freddy (et pour les plus latinistes d’entre nous).
Pour ne rien arranger, La comète de Carthage ne fait pas dans le petit format de hall de gare : Flaubert, Euripide, Jijé… Le moins que l’on puisse dire c’est que les références de références ne manquent pas. Suite improbable de Spirou et les hommes grenouilles, c’est ni plus ni moins que l’album le plus profond de la BD moderne. C'est un peu comme si E.P Jacobs avait dessiné Spirou un soir d’orage en écoutant son subconscient.
Petit problème, comment faire rentrer tout ça dans les 46 pages de l’album ? C’est au lecteur de s’y plonger à son tour afin de boucher les trous d’un découpage, elliptique à souhait, pour ne pas perdre pied et boire la tasse d'eau salée à son tour. Et pour commencer, qui est cette silhouette dans la première case de la page 22 ? Hein ? Mystère et boule de gomme à papier.
Pourtant l’auteur, comme Hergé en son temps, poussera la perfection jusqu’à redessiner plusieurs pages entre la prépublication dans Métal et la sortie de l’album dans un louable souci de lisibilité. Comme pour L’île noire, une troisième version qui ne verra jamais le jour était prévue.
"Il y a quand même des fans de l’album (une minorité puisque la critique nous a éreintés) mais qui n’ont jamais compris le fin mot de l’affaire" raillait Chaland.
Chers amis de la minorité incomprise, ce livre est pour nous.