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Le concept même de cette BD est bien sûr diablement original. Et l'idée de détourner les codes des légendes et contes d'antan est toujours amusante. Après, il faut avouer que même si la "lecture" demeure sympathique et se fait avec un petit sourire aux lèvres, l'ensemble se termine très vite, la faute bien sûr au concept même de cet album.
Restent les choix graphiques originaux (des dessins et des couleurs très numérisés et informatisés) qui collent bien à l'idée de départ et qui sortent de l'ordinaire.
J'ai plutôt bien aimé dans l'ensemble, même si cela ne restera pas une "lecture" inoubliable.
Fin de l'histoire. Le scénario a beau être peu complexe et assez manichéen, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cet album, et cette trilogie dans son ensemble. L'esthétique reste bluffante; on croirait vraiment voir l'animé "sur papier".
L'esprit de la série animée a été respecté; les fans apprécieront sûrement.
ENORME coup de cœur pour cet album !
On suit le quotidien de plusieurs personnes d'âge, de sexe et de milieux différents, à priori sans lien apparent entre eux. Mais à la manière d'une partie d'échecs, chaque mouvement de l'un ou de l'autre aura des conséquences plus ou moins importantes sur la destinée de chacun.
Le thème abordé dans cet album est le plus universel qui soit : l'Amour, et plus globalement la manière d'aimer. Un sujet bien évidemment archi-éculé mais traité ici de manière originale. La construction du scénario est en effet exemplaire; les personnages sont attachants, le récit se déroule avec une belle fluidité et tout prend son sens dans les dernières pages. La lecture provoque de réels sentiments de bien-être et de fraîcheur, sentiments renforcés par le dessin très élégant.
L'ensemble oscille entre tendresse et humour, mélancolie et légèreté; bref tout ça est très humain. L'album m'a pas mal fait penser au film LOVE ACTUALLY (que j'avais adoré). Quant à la dernière page et la morale de fin, je ne m'y attendais absolument pas et j'avoue qu'elle m'a bien fait rire !
Dernier album du troisième cycle, principalement centré sur le charismatique Dodji.
Points positifs : des révélations à la pelle.
Points négatifs : c'est du grand n'importe quoi !
Les explications données (sur le monde des limbes, sur les personnages et événements passés ...) sont nébuleuses à souhait et ont fini par me perdre. Trop de pouvoirs, d'univers secrets, de magie ancestrale, de mondes parallèles ... On frôle l'indigestion.
Un album par conséquent peu convaincant, malgré un dessin toujours aussi soigné et la satisfaction d'assister aux retrouvailles des cinq principaux héros de la série.
C'est quand même ballot quand on est censé être une BD dite "d'aventure" d'être aussi ennuyeuse qu'une émission de télé-achat présentée par Pierre Bellemare ! C'est pourtant malheureusement le cas de cet album.
Un scénario sans aucune originalité, des péripéties prévisibles, des dialogues convenus, des personnages bien fades (un comble pour des héros de la mythologie grecque !) ... seul le dessin plutôt plaisant rattrape un peu l'ensemble, encore qu'on soit loin du trait enchanteur de Crisse auquel on avait droit sur les premiers albums de cette série.
Où est passée la qualité (graphique comme scénaristique) des premiers épisodes ?
Un SPIROU dans l'air du temps, et donc facilement racoleur. C'est néanmoins très plaisant de lire un SPIROU contemporain - et donc fidèle au concept de la série d'origine - et non un SPIROU se déroulant pendant la Seconde Guerre Mondiale ou en pleine Guerre Froide.
Le scénario de Yann ne plaira certainement pas à tout le monde mais perso il m'a bien plu et surtout bien amusé. C'est plein de second degré, d'humour grivois un peu lourd (et qu'est-ce que c'est amusant d'avoir ce genre de vannes dans un SPIROU !) et surtout Yann dézingue à tout-va et chacun en prend gentiment pour son grade : les publicitaires, les militaristes, les industriels milliardaires pollueurs plein de cynisme, les médias démago, les écolos qui vivent très bien avec leurs contradictions mais qui font quand même la morale à tout le monde, les femmes qui sont largement aussi connes que les hommes, les noirs qui sont largement aussi cons que les blancs, les gamins décérébrés qui sont scotchés sur leur appli sous les yeux des parents qui laissent faire et qui disent amen à tout, les vieux qui veulent rester jeunes (Champignac), les cougars aguicheuses, les adultes ancrés dans le passé (Fantasio réac), les connards qui se contentent de filmer avec leur portable quand ils voient une bagarre éclater dans la rue ... même l'iconique Marsupilami est ridiculisé (une séquence très drôle !). Bref, il y a à boire et à manger (plutôt mal d'ailleurs ;-) ), mais l'histoire dans sa globalité est plaisante et tout à fait conforme à ce qu'on est en droit d'attendre d'un SPIROU.
Quant au dessin de Dany, il est comme d'habitude très séduisant (et je ne parle pas que des personnages féminins). J'ai notamment beaucoup apprécié sa façon de ré-interpréter certains personnages-phares de la série, SPIROU et Fantasio en tête : une adaptation très personnelle mais très convaincante, qui ne se borne pas à imiter le style de Franquin, Fournier ou Janry.
Malgré quelques imperfections, cet album est pour moi l'un des meilleurs de cette collection. J'ai bien aimé !
Les différents arcs narratifs de ce second cycle commencent petit à petit à se rejoindre ... même si cela se fait assez lentement. Il y a en effet moins de rythme que dans les opus précédents, l'album prenant le temps d'approfondir la psychologie des personnages. Ce n'est pourtant pas une critique, puisque comme d'habitude on se régale à la lecture, entre un scénario solide et captivant et un dessin qui est comme d'habitude à tomber.
Suite et fin de ce second cycle au prochain album, que j'attends avec une grande impatience pour savoir comment tout ça va se terminer.
Troisième opus du troisième cycle, centré sur la fougueuse Leila. Un tome où notre jeune héroïne va tenter de provoquer un soulèvement dans la cité de Néosalem et de renverser le cruel Saul.
Sympa à lire dans l'ensemble bien que ce ne soit pas le meilleur tome de la série, notamment à cause de toute la séquence des jeux des arènes déjà employés dans le tome 8, ce qui fait que cet album sent quelque peu le réchauffé.
Deuxième opus du troisième cycle, centré sur le jeune Yvan. Là encore l'ambiance est angoissante à souhait et le dessin est magistral (notamment les décors du village côtier).
L'album pose plus de questions qu'il n'en résous, mais la lecture reste très addictive.
Début du troisième cycle. Un cycle où chaque album sera dorénavant centré sur un seul enfant. Ici, ce dixième opus se centre sur le petit Terry.
Alors oui, l'histoire n'avance pas beaucoup. Mais je me suis vraiment régalé à la lecture. L'ambiance est flippante à souhait et le dessin est excellent, avec une représentation d'un salon du jouet tout à fait magnifique.
Peu de révélations certes, mais ça n'empêche pas d'attendre la suite impatiemment.
Fin du second cycle. Un très bon épisode, où comme d'habitude se mélangent action, tension, mystères et révélations en tout genre. Malgré un scénario de plus en plus complexe, on ne s'ennuie pas, bien au contraire.
Virage à 180 avec ce tome, qui part sur carrément autre chose : nouvelle ambiance (la cité gréco-romaine de Néosalem), nouveaux personnages, nouveaux enjeux ... on s'y perd un peu. Heureusement on en apprend énormément sur l'univers de cette série, avec l'organisation des 15 familles, les règles régissant ce Monde étrange, etc.
Content globalement de cet épisode, même si le passage avec les nombreux défis dans les arènes ne m'a pas du tout passionné et m'a au contraire plutôt fait penser à des scènes d'Intervilles qu'à autre chose.
Ambiance bien flippante à la "Walking dead", "La nuit des morts-vivants" ou autres films de zombies pour ce tome 7. L'histoire devient de plus en plus nébuleuse et on s'éloigne petit à petit de l'ambiance des premiers tomes. Mais perso j'accroche. D'autant que la très bonne fin donne toujours autant envie de connaître la suite.
Un album qui démarre un nouveau cycle. Un épisode basé sur une guerre de territoires entre deux groupes d'enfants rivaux. Sympa à lire (notamment car on obtient quelques réponses à des mystères antérieurs et que de nouveaux apparaissent), mais pas le meilleur album de la série.
Fin du premier cycle et excellent album ! Beaucoup de révélations (dont la principale sur le pourquoi de la disparition des habitants de Fortville au tome 1), de nouveaux mystères, de l'action, du suspense, de l'angoisse ... Ajoutez à cela un dessin toujours aussi bien maîtrisé et vous obtenez l'un des meilleurs épisodes de la série.
Après trois premiers tomes excellents, ce tome 4 est une grosse déception. Le scénario est nébuleux, avec ces histoires de cairns rouges dont on ne comprend aucunement la signification et des explications quant au mystère initial quasi-absentes (on n'avance pas vraiment dans la compréhension de pourquoi les gens ont disparu du monde), sans parler de ces singes zombifiés que j'ai trouvé complètement ridicules.
Heureusement, le dessin impeccable de Gazzotti rattrape l'ensemble et la fin spectaculaire et inattendue ménage un très bon suspense pour la suite.
Un troisième tome qui confirme que la série SEULS n'est pas destinées qu'aux enfants ... voire même ne leur est pas destinée ! Le scénario mêle violence, sacrifices (animaliers et humains !) et allusions au IIIème Reich. C'est même bien malsain par moments mais perso la lecture m'a régalé !
De le tension, du suspense, du drame, toujours des mystères ... et une fin très énigmatique qui donne envie d'en savoir encore plus. Très très bon !
(PS : on ne le dira jamais assez, mais le dessin de Gazzotti est une pure merveille).
Un excellent second tome, avec une ambiance "film d'horreur" carrément flippante ! Le scénario s'inspire - entre autres - de films-cultes du genre épouvante tels que "Halloween" ou "Scream" ... frissons garantis !
A côté de ça l'histoire avance lentement mais sûrement. Le mystère de la disparition de la population de Fortville (cf. tome 1) reste entier et on a envie d'en savoir plus ... Captivant !
Très bon album d'introduction pour cette série hors-norme pour ados et pré-ados mêlant fantastique, thriller et horreur, sur fond de survivalisme. Une série qui, malgré quelques longueurs, devient vite addictive. Déjà car les personnages principaux sont attachants, mais surtout car SEULS ménage toujours un très bon suspense : à chaque fois qu'on mystère est (en partie) dévoilé, un autre apparaît ! Ce qui fait qu'on a toujours envie de continuer la série pour comprendre d'où viennent ces mystères et ce qu'il va se passer. En ce sens la construction du scénario par Fabien Velhmann est exemplaire et mérite les honneurs.
Le dessin de Gazzotti n'est pas en reste, à la fois énergique, moderne et dynamique, il est pour beaucoup dans le plaisir que je prends à lire cette série.
Pour en revenir à ce tome 1, ce premier épisode est loin d'être le meilleur de la série, mais il pose solidement les bases : cinq enfants se retrouvent du jour au lendemain seuls dans leur grande ville, la population - y compris leurs proches - ayant disparu. Quel est ce mystère ? Que s'est-il passé ? Le fait d'être absolument seuls dans une ville déserte ne relève-t-il pas plutôt du cauchemar que du rêve ? Les premières interrogations sont nombreuses et on a envie de savoir la suite ...
Comme d'habitude, Patrick Prugne n'a pas son pareil pour dessiner les contrées sauvages de l'Amérique du Nord au temps des premiers colons. Ses paysages naturels laissent rêveurs, tout comme son souci du détail pour dessiner au mieux les populations indigènes de l'époque (ici les tribus iroquoises).
Le scénario, contant les origines du Québec, est pour sa part de bonne facture mais ne nous le cachons pas, c'est bien la partie graphique qui fait surtout l'intérêt de ce livre !
L'originalité de cet album est de proposer une histoire de pirates dans un cadre plutôt propice à un western. Passé cette particularité, et même si l'album se lit bien, il faut bien avouer que l'histoire est largement inspirée (pompée ?) de L'ILE AU TRESOR de Stevenson, d'où un petit air de déjà-vu qui fait que l'on n'est pas totalement transporté à la lecture. Sans parler de quelques hasards bien heureux et un peu trop invraisemblables dans le scénario qui atténuent la crédibilité de l'histoire.
Heureusement le dessin majestueux de Patrick Prugne sauve tout et justifie à lui seul la lecture de cet album. On en prend plein les yeux du début à la fin (et même après, grâce au magnifique cahier graphique en fin d'album) tellement les aquarelles du dessinateur sont splendides. Bref, un album à lire, surtout pour sa partie graphique !
De tous les albums de la "saga indienne" de Patrick Pugne, celui-ci est mon préféré. Ce récit de vengeance se lit d'une traite, avec une tension qui s'installe petit à petit et qui va crescendo au fur et à mesure que l'histoire avance. Impossible de lâcher le livre avant la fin, d'autant que les dessins sont comme d'habitude à tomber !
Un album qui a la particularité de pouvoir se lire comme un "one shot" bien qu'il s'agisse de la suite de FRENCHMAN, un autre chef d'oeuvre de P.Pugne.
Une BD qui vaut surtout pour ses splendides dessins à l'aquarelle, qui magnifient notamment les paysages sauvages de l'Ouest américain. Le rendu est sublime et rend la lecture totalement immersive : on arrive très bien à visualiser l'aspect sauvage que devaient avoir ces régions américaines au début du XIXème siècle.
Le scénario est un peu plus classique mais se laisse tout de même lire avec plaisir.
Le moins bon de la série pour moi jusqu'à présent; dommage. Astrid se retrouve en compagnie de ses cousins gardée par une baby-sitter alors que ses parents sont de sortie au restaurant. Le point de départ de ce qui aurait pu devenir une histoire savoureuse mais hélas l'ensemble n'est pas spécialement rigolo. De plus, il y a trop de passages mystérieux non expliqués (qui est cette baby-sitter et d'où lui viennent ces étranges pouvoirs magiques ?).
Reste le dessin, comme d'habitude très sympathique (à condition bien sûr d'ahérer à ce style graphique particulier, très "Hanna-Barbera").
Pour ma part, je n'ai pas accroché. Le récit n'est pas mauvais, mais c'est beaucoup trop enfantin. En fait, c'est l'adaptation d'un roman pour enfants, et donc une BD pour les enfants (je connais une fillette de neuf ans qui a adoré cette BD). Je me garderai donc bien de déconseiller cette BD, qui vise prioritairement un lectorat enfantin.
Quant au dessin de Panaccione, j'avoue qu'il ne m'a jamais réellement enthousiasmé, mais là encore, c'est une affaire de goûts.
Avis valant pour les trois premiers tomes de la série :
Malgré un dessin de qualité, je n'ai pas réussi à rentrer dedans. Trop de charabia, d'incohérences ... Aucun des personnages n'est spécialement attachant et tous ont une personnalité aussi complexe que le calcul du produit d'une multiplication par zéro. Je ne sais pas ce que donne cette histoire en version roman, mais la BD ne m'a absolument pas donné envie de lire le bouquin, en plus de m'avoir profondément ennuyé (un comble pour un récit de SF !). Dommage, car l'univers est original et le pitch donnait vraiment envie.
L'originalité de cet album vient de la manière dont est construite l'intrigue : trois scénarios possibles dessinés et narrés en parallèle, où un même héros évolue à chaque fois dans un univers post-apocalyptique différent : le monde en 2100 où le climat sur Terre a évolué en moyenne de +2°C par rapport à aujourd'hui (scénario 1), de +3°C (scénario 2) ou +4°C (scénario 3). Comble de l'originalité, les trois scénarios inter-agissent parfois entre eux, rendant la lecture encore plus jubilatoire.
Aventure, dialogues âpres aux répliques claquantes comme un coup de feu, ambiance "western spaghetti" bien trash, ironie et humour noir ... mais aussi questionnements et prises de conscience sur les dangers du dérèglement climatique actuel et de l'action entreprise -ou non - par l'Humanité aujourd'hui pour y faire face ... voilà ce qu'offre la lecture de cette BD.
Seul bémol : le manque de soin du dessin qui empêche cet album d'obtenir la note maximale. Je me suis néanmoins régalé.
Un tueur à gages est engagé par des rivaux politiques de Steve Warson pour éliminer ce dernier, qui participe aux 24 heures du Mans pour l'écurie Vaillante. La course s'annonce mortelle à tous les points de vue ...
Bon album dans l'ensemble. Cette "nouvelle" série est maintenant bien rodée, entre un dessin réaliste, net et sans bavure (où décors et personnages parfaitement réalisés côtoient des images de course toujours très spectaculaires) et un scénario toujours très bien ficelé, avec ici une belle tension qui s'installe petit à petit au fur et à mesure que l'on tourne les pages. Seul le duel final sur la piste entre le méchant et Michel m'a semblé un peu surfait et pas très bien mis en scène, mais bon, ce n'est pas trop grave ....
Petit plus en faveur de cet album : la couverture qui pour moi est la plus percutante et la meilleure de la série pour l'instant.
SODA est en proie depuis plusieurs semaines à divers troubles comportementaux : pertes de mémoire, cauchemars, hallucinations. Se peut-il que ces troubles l'aient amené à commettre une série de crimes ? La question peut sembler saugrenue mais quand une vieille dame l'accuse devant ses collègues d'avoir tenté de l'assassiner, le doute finit par s'installer ...
Un excellent album pour le fêter le retour de ce héros atypique et la reprise de cette sympathique série, en stand-by depuis une dizaine d'années. Comme pour les meilleurs épisodes de la série, l'album mêle action bien pêchue, suspense, vraie bonne intrigue et humour finement dosé, le tout enrobé du dessin toujours aussi impeccable de Bruno Gazzotti que l'on est content de retrouver aux crayons. Bonne idée également d'avoir placé l'action au tournant des années 80/90, pour retrouver l'atmosphère des meilleurs albums de la série. Vivement la suite !
Le meilleur des "sans Lapinot" pour moi ! Déjà, l'album correspond à une histoire entière (et non plus à une succession de gags en une planche comme dans les tomes précédents), ce que je préfère. Et puis, comme dans les meilleurs albums de LAPINOT, Trondheim distille un élément fantastique dans le scénario qui rend l'histoire totalement improbable, et donc marrante (ici, Richard, atteint par la foudre, devient absolument irrésistible pour quiconque rentre en contact physique avec lui ... autant dire que l'histoire va très vite déraper !).
C'est amusant, joliment dessiné, il y a des retournements de situations et les réparties sont drôles ... bref, un très chouette album !
Bof ! Un "sans Lapinot" sans grande saveur. Les gags, les situations, les décors ... tout est redondant. La lecture s'avère de fait assez monotone. En bon "oubapien", Trondheim s'est fixé comme défi d'élaborer un album où chaque page correspond à un gag, avec parfois une idée qui s'étale sur plusieurs pages. L'idée est louable mais le résultat pas franchement transcendant.
Au large de l'Australie, l'équipe Cousteau plonge pour étudier l'un des plus grands prédateurs marins actuels : le légendaire et terrifiant Grand Requin Blanc.
Suite directe du tome précédent ("La légende du Grand Requin Blanc"), cet album retrace la première mission scientifique de longue durée de l'Histoire qui fut consacrée entièrement à l'étude du Grand Requin Blanc. Une mission tout bonnement hallucinante qui rend encore plus admiratif du courage et de l'audace dont faisaient preuve les hommes de l'équipe Cousteau pour sensibiliser le grand public aux beautés de la Nature et à la fragilité de notre planète et des espèces animales et végétales qui la peuplent.
On assiste ainsi dans cet opus aux diverses expériences scientifiques et tests réalisés par les plongeurs de l'équipe Cousteau sur plusieurs spécimens de Grands Blancs pour comprendre leur comportement, mieux connaître leurs rôles au sein de leur milieu naturel, etc. Un album fort instructif mais qui n'oublie pas non plus de distiller parfois un peu de tension car il arrive qu'on frissonne quand même à deux ou trois reprises pour nos amis plongeurs ...
Certainement l'un des meilleurs épisodes de la série, autant par le sujet traité qui ne peut que fasciner que par le dessin réaliste fort bien exécuté qui rend hommage à la fois autant aux hommes de la Fondation Cousteau qu'aux merveilles de la Nature, et notamment cette captivante "Mort Blanche".
(PS : en lien l'épisode télévisuel correspondant à cette aventure, avec notamment à 29'34'' quelques séquences sur les conditions incroyables dans lesquelles le dessinateur Dominique Sérafini a réalisé quelques unes des planches de cet album : https://www.youtube.com/watch?v=tMsgunbRkPA&t=1899s).
Plus cette série avance et moins elle me passionne. Un tome sur la signification des miracles retranscrits dans la Bible, les prophètes Elie et Abraham. Rien de passionnant en ce qui me concerne. Reste comme seul point fort le dessin bien original de Sfar, encore qu'il faille adhérer à ce style très particulier limite foutage de gueule.
L'équipe Cousteau explore les fonds grecs à la recherche de trésors archéologiques, pour le compte du gouvernement hellène.
Encore un album qui se lit avec beaucoup de plaisir. Enfant, on ne peut s'empêcher de rêver en voyant les plongeurs découvrir des vestiges et des objets d'arts au fin fond des mers, en espérant qu'ils y dénichent un trésor. Plus tard, on se passionne pour ces recherches d'archéologie sous-marine, les conditions de plongée, l'histoire de la civilisation grecque, les actions écologiques entreprises ... Suite et fin de cette passionnante aventure dans l'album suivant : "La vague de feu".
La Fondation Cousteau décide de monter une mission pour aller étudier en pleine mer le plus grand prédateur marin : le terrifiant Grand Requin Blanc.
L'un des moins bons épisodes de la série, hélas. La couverture et le titre de l'album sont quelque peu racoleurs, car du Grand Requin Blanc, il n'en sera pratiquement jamais question dans cet opus ! L'album se limite à expliquer pourquoi l'animal jouit d'une si sinistre réputation et à montrer les préparatifs de la mission scientifique. Entre-temps, Cousteau, son fils et les plongeurs de la Calypso et de l'Alcyone plongent au milieu de raies mantas, de serpents de mers, de requins-léopards, d'orques ... mais jamais de Grands Blancs ! Pour observer le face à face entre les plongeurs de la Fondation Cousteau et le mythique squale, il faudra lire l'album suivant : "Le seigneur des requins".
L'équipage de la Calypso étudie la faune et la flore d'un petit atoll tropical de l'océan Indien, au large de Madagascar.
Un album qui montre les beautés de la mer et les curiosités du monde vivant, entre coraux multicolores aux formes les plus variées, poissons divers aussi étranges que magnifiques, espèces de crustacés et de mollusques les plus improbables, oiseaux des îles tropicales et tortues marines fascinantes dont les mœurs sont étudiés par le commandant Cousteau et ses hommes. En outre, l'album montre les équipements scientifiques dernier cri dont dispose l'équipage de la Calypso pour mener à bien ses recherches (montgolfière, tourelle Galeazzi ...).
Tout ce festival de vie et de couleur est magnifiquement mis en images par Dominique Sérafini, dont certains dessins laissent rêveur (notamment la couverture de l'album, réellement magnifique).
(PS : ci-joint deux liens vers les épisodes télévisuels correspondant à cet album :
- le premier montrant la variété des coraux sous-marins : https://www.youtube.com/watch?v=XTDVPZf34do
- le second correspondant à tous les passages de l'album où apparaissent les tortues marines : https://www.youtube.com/watch?v=gsPN4vksZUQ).
Tebo revisite de manière drôle et astucieuse l'univers des SCHTROUMPFS sans se renier, puisque l'album porte bien sa marque de fabrique : humour crétin amusant et dessin "cartoonesque" rigolo. Il y a du rythme, des rebondissements, des surprises inattendues, les réparties sont drôles et le dessin humoristique très expressif est un régal.
C'est schtroumpfement bien !
Contre son gré, SODA est contraint de suivre les instructions d'une mystérieuse agence gouvernementale qui lui demande "d'éliminer" une cible gênante. Mais cette mystérieuse agence est-elle bien ce qu'elle prétend être ... ?
Si le dessin est toujours aussi remarquable (avec comme toujours des plans très dynamiques quasi-cinématographiques qui mettent très bien en valeur les nombreuses scènes d'action que propose le scénario de cet album), hélas j'ai trouvé le scénario un peu en retrait de ceux des précédents albums. Déjà parce que le scénario de cet épisode est beaucoup plus noir que ceux des albums précédents (l'humour léger de la série a quasiment disparu). Et aussi car j'ai du mal à adhérer aux délires conspirationnistes du scénariste, qui "politise" beaucoup trop son héros dont il se sert pour faire passer des thèses très discutables.
Le discours que tient SODA dans cet album et les messages que fait passer Tome sur la politique américaine sont d'ailleurs très représentatifs de l'anti-américanisme primaire qui était très en vogue dans la société française au début / milieu des années 2000. Pas hyper fan pour ma part de ce genre d'ambiance.
SODA a arrêté un gros bonnet de la mafia. Pour se venger, ce dernier dépose un contrat sur la maman de notre héros. Le début du cauchemar pour SODA, qui va devoir déjouer les plans de nombreux tueurs à gages tout en continuant à cacher son identité de flic à sa mère ...
Un excellent épisode, une fois de plus. Voir SODA tenter de protéger sa mère ciblée par de nombreux tueurs à gages tous aussi barrés les uns que les autres tout en essayant de continuer à lui dissimuler son identité de flic crée autant de tension que d'humour, ce qui fait que la lecture est un vrai régal. Les nombreux méchants de cet album sont tous bien farfelus et assez peu crédibles, mais ça reste bien dans l'esprit de la série et c'est ce genre de brochette de personnages et de situations que j'attends quand je lis un SODA. L'un de mes épisodes préférés de la série.
SODA est manipulé par un flic corrompu qui l'utilise pour assouvir une vengeance personnelle. Ne sera-t-il pas trop tard quand notre héros s'apercevra qu'il a été berné ... ?
Un excellent épisode, toujours aussi bien dessiné mais plus sombre que d'habitude, entre plusieurs séquences bien tristes (le destin tragique du personnage de "Baleinos") et un méchant cynique et machiavélique à souhait, l'un des plus réussis de la série. L'action est parfaitement mise en scène et le suspense est bien ménagé, avec les intentions du méchant qui restent troubles jusqu'au bout. Très bon !
SODA doit déjouer un attentat qui doit se dérouler en plein marathon de New York. Le maire de la ville serait visé ...
Encore un excellent épisode, bien qu'il ne soit pas mon préféré de la série. Il y a un très bon suspense et la machination orchestrée par les méchants est très bien pensée. En outre, la contrainte subie par notre héros (qui doit revenir à l'hôpital toutes les deux heures en habit de pasteur pour rassurer sa mère entre deux examens) apporte pas mal d'humour en plus d'ajouter du piment à la mission périlleuse que mène SODA.
Petit plus en faveur de cet album : la couverture qui pour moi est la meilleure de la série.
SODA doit retrouver une petite fille de deux ans enlevée par des tueurs. Une mission qui le conduira dans un monastère situé en plein Manhattan, où les tueurs se sont réfugiés. La partie s'annonce serrée ...
Encore un excellent volume. Le dessin est très réussi et le scénario particulièrement original. Voir SODA se faire passer pour un pasteur et s'introduire dans ce monastère où se cachent des tueurs déguisés en moines afin de les démasquer crée une belle tension et la lecture est bien accrocheuse, d'autant que l'action ne manque pas. L'un de mes épisodes préférés de la série.
SODA se retrouve par hasard sur la piste d'un tueur à gages. Mais dans cette chasse à l'homme qui risque de faire de nombreuses victimes collatérales, qui est le chat et qui est la souris ?
Le meilleur des quatre premiers tomes à mon goût. Certes cette histoire de billet qui passe de mains en mains et que le tueur cherche coûte que coûte à récupérer est un peu abracadabrante mais le scénario est très bien ficelé, avec de nombreux fils narratifs qui finissent tous par s'imbriquer les uns avec les autres lors du dénouement. Les personnages secondaires sont variés et attachants, l'action est bien présente et on ne s'ennuie pas. Et le dessin est encore plus réussi que dans le volume précédent. Un excellent épisode.
SODA reçoit la visite impromptue de son oncle, un véritable pasteur. Une visite qui va encore plus compliquer son quotidien, notamment quand l'oncle en question va se retrouver bien malgré lui au cœur d'une prise d'otages ...
La série décolle réellement à partir de ce troisième opus. Un scénario un cran encore au-dessus que celui du précédent volume, où humour finement dosé, action survitaminée et suspense font bon ménage, et surtout, arrivée aux crayons de Bruno Gazzotti, dont le dessin me séduit beaucoup plus que celui de son prédécesseur Luc Warnant et me paraît beaucoup mieux adapté au ton de cette série. Un très bon épisode.
SODA raconte ses débuts à New York et les raisons qui l'ont poussé à s'engager dans la police.
Un scénario nettement mieux ficelé que celui du premier tome (avec une ambiance noire et crasseuse bien appréciable) malgré des péripéties un peu trop improbables à mon goût, et un dessin certes toujours un petit peu trop caricatural mais en nette amélioration par rapport au volume précédent. Un bon épisode.
SODA est chargé de retrouver une prisonnière lui ayant filé entre les doigts alors qu'il la conduisait au tribunal. Mais l'enjeu n'est peut-être pas celui auquel il croit ...
Un premier tome correct, mais loin d'être extraordinaire. Le scénario est trop expéditif, avec une intrigue et des enjeux résolus beaucoup trop rapidement, et le dessin est beaucoup trop caricatural à mon goût, convenant peu à l'ambiance "polar". La série démarre pianissimo. Les albums suivants seront nettement meilleurs.
Découvrir l'enfance de Picsou au sein des quartiers pauvres de Glasgow en pleine révolution industrielle au XIXème siècle est particulièrement plaisant et ça change d'avoir à faire à un autre héros que Mickey. Le dessin est très chouette, avec un petit côté espiègle qui personnellement me plaît beaucoup et le scénario réserve en prime quelques séquences riches en émotions.
Un tome qui ne sort pas particulièrement du lot au sein de cette collection mais qui s'avère tout de même éminemment sympathique.
Un "Donjon Zénith" centré sur le couple Marvin / Pirzuine qui envoie du très très lourd ! On rit autant qu'on se régale à suivre les péripéties aussi épiques que délirantes de Marvin et compagnie, tout en appréciant de faire le lien avec de nombreux autres albums de la série (antérieurs ou postérieurs), tant cet épisode explique un certain nombre de mystères, résout un certain nombre d'énigmes et dévoile un certain nombre de détails survenus dans d'autres tomes de la saga, récents comme beaucoup plus anciens.
Il y a du rythme, des rebondissements, des surprises, des gags en pagaille évidemment, des scènes spectaculaires, de nombreux personnages emblématiques et les réparties sont drôles. Et le dessin de Boulet est une pure merveille ...
Un album qui prouve une fois de plus que la branche "Donjon Zénith" est bien la meilleure de toutes les ramifications du "Donjon".
Un scénario très dense qui peut donner le tournis tant cet album est rattaché à une multitude d'autres tomes de la série. Difficile de tout saisir à la première lecture, mais si on arrive à capter les (nombreux) liens avec les autres épisodes de la série alors la lecture est un véritable régal.
D'autant que le dessin de Gatignol, à contre-courant de la charte graphique "Donjon" faisant la part belle au minimalisme, illustre de manière ultra-classe et avec une très grande lisibilité cette aventure mélangeant horreur, gore, sadisme, sordide, esprits possédés ... et humour décalé !
Un conseil donc aux non-habitués de la série : surtout ne pas commencer la saga "Donjon" par ce tome, au risque de ne rien comprendre ! Les fans, par contre : bonne lecture ... et bon amusement pour retrouver tous les liens entre ce "Donjon Monsters" et d'autres albums de la saga, antérieurs ou postérieurs !
Toujours trop bien ! Un dessin toujours aussi impressionnant de splendeur et de maîtrise et une intrigue sophistiquée qu'on suit avec un énorme plaisir. Comment l'intrigue principale et toutes les intrigues secondaires vont-elles finir par s'imbriquer (si tant est qu'elles y arrivent) ? Mystère ...
Série à mi-chemin entre GASTON LAGAFFE (pour le côté journalistes branquignoles et tire-au-flans "bossant" au sein d'une rédac' déjantée) et JOE BAR TEAM (pour l'aspect bécanes évidemment).
Attention, on est quand même très loin de la qualité de ces deux séries-références ! Mais la lecture est divertissante et si la plupart des gags sont assez lourds et ne volent pas très hauts, certains sont bien trouvés. Les dessins, sans être fous fous, conviennent pour ce genre de BD humoristique.
Au final, une lecture pas prise de tête (ce qui est bien sûr le but recherché avec ce type d'album). Vite lu, vite oublié cependant.
La trame est certes classique mais l'univers est super original. J'ai bien aimé que tous les personnages soient des Insectes anthropomorphes, ça change de tous les autres personnages animaliers couramment rencontrés en BD.
Le dessin et la colorisation font très "djeun's" (trait tout en rondeur plutôt agréable, découpage dynamique, couleurs hyper vives) mais ce n'est pas un reproche, car j'ai plutôt bien aimé. Le tout apporte une ambiance un peu "manga" qui est plutôt sympa.
Un bon point enfin pour les personnages, originaux dans leurs représentations (j'adore les Coccinelles et la Mante-Religieuse).
Hâte de connaître la suite. Je serai au rendez-vous pour le tome 2.
C'est toujours un plaisir de retrouver LES SPECTACULAIRES ! Une fois n'est pas coutume, les voici cette fois en action non pas à Paris mais à Amiens, pour déchiffrer une énigme impliquant feu Jules Verne.
Dessin sympathique, scénario amusant et plaisant, personnages attachants, humour léger mais omniprésent, nombreux petits clins d’œil via les personnages secondaires (voire d'arrière-plan) ou les jeux de mots employés ... tout ce qui a fait le succès de la série jusqu'à présent est présent dans cet album. Un régal !
PS : à titre personnel, connaissant un peu et appréciant beaucoup la jolie ville d'Amiens, j'avoue avoir un petit faible pour cet opus par rapport aux autres (même s'ils restent tous très réussis).
Suite à un pari lancé sur les réseaux sociaux par un youtubeur, MICHEL VAILLANT est amené à participer au Cannonball, cette célèbre course automobile sauvage sur route ouverte totalement illégale, où tous les coups sont permis, qui traverse les Etats-Unis d'Est en Ouest, de New-York à Los Angeles. Mais alors que cette course est censée faire la promotion de la nouvelle Vaillante auprès des milliers de fans qui suivent la course de Michel en direct sur les réseaux sociaux, rien ne va se passer comme prévu ...
J'ai trouvé cet album un chouilla moins bon que les précédents. Le scénario est une sorte de mauvais remake du film "Speed" (sorti en 1994 avec Keanu Reeves) et du coup je n'ai pas ressenti toute l'adrénaline que dégagent habituellement les courses de MICHEL VAILLANT. Le fait de voir notre héros bafouer la loi est également assez déconcertant, et pas vraiment dans l'esprit du personnage de la série d'origine.
Restent finalement les dessins parfaitement exécutés, et notamment quelques vignettes de voitures ou de paysages très saisissantes.
Pourquoi seulement deux étoiles alors que le dessin est de qualité ? Tout simplement parce que je me suis ennuyé à la lecture. A aucun moment je n'ai ressenti l'ambiance oppressante que le récit cherche à véhiculer. On sait dès le départ que les "boys" vont y passer un à un; on suit donc cette histoire en attendant l'hécatombe. Le personnage du LATAH lui-même m'a semblé aussi un peu ridicule.
Bref, je n'ai pas accroché. Dans le style, j'ai largement préféré la série SANCTUAIRE.
Aussi sympa que le premier tome. Là encore cet opus se focalise sur deux filles du "Pillar to Post", la maison close de Plymouth : la mystérieuse Tess, récemment embauchée et Cinnamon, la jolie indienne au passé trouble.
Chacune va dévoiler ses secrets, ses ambitions, ses désirs. Aventure, romantisme et personnages ultra-attachants sont une nouvelle fois de la partie, le tout servi par un dessin toujours aussi doux et enchanteur. Un vrai bijou !
Mmouais, sans plus ... J'aime beaucoup l'oeuvre de Davodeau dans sa globalité, mais cet opus est loin de faire partie de ses meilleurs ouvrages. Sans doute car il s'agit d'une oeuvre de jeunesse.
Le dessin est ainsi loin d'être à maturité et le scénario en soi n'a rien de mémorable. Même les personnages me sont apparu trop caricaturaux pour rendre leurs actions et/ou leurs discours crédibles (le gauchiste radical par exemple). Reste quelques anecdotes qui sentent le vécu et quelques tirades amusantes pour passer un bon moment de lecture, mais c'est un peu léger en ce qui me concerne.
Mi-BD, mi-abécédaire, c'est l'ouvrage parfait pour apprendre aux enfants les lettres de l'alphabet - puis plus tard leur apprendre à lire.
Les textes de Guillaume Bianco sont plein de fantaisie et les dessins de Marie Pommepuy sont au diapason, empreints de douceur, de délicatesse et de poésie (dans un style qui pourrait faire penser à du Sempé).
Je le lis actuellement avec ma fille de quatre ans et on se régale tous les deux. Ouvrage fortement conseillé aux jeunes parents !
Cela faisait une éternité que je n'avais plus lu un THORGAL, trop déçu par la piètre qualité des albums de la série-mère depuis de nombreuses années (grosso modo depuis le tome 20), ainsi que par ses nombreux spin-off tous plus indigestes les uns que les autres, et n'apportant à mes yeux pas grand chose d'intéressant à la série-mère. Aussi n'est-ce avec aucune attente particulière (ni même avec un quelconque espoir) que j'ai entamé la lecture - presque au hasard - de cet album. Et là ...
... Quelle claque ! J'ai retrouvé en seulement quelques pages l'esprit de la série d'origine (qui plus est celui des albums de l'âge d'or de la série), aussi bien dans le dessin - absolument splendide et très conforme à celui de Rosinski - que dans le scénario, avec une histoire haletante pleine d'événements épiques et de moments poignants - voire tragiques. A ce titre, l'idée d'avoir représenté THORGAL sous les traits d'un vieillard fort diminué fut une excellente trouvaille, cet élément faisant de l'album un épisode totalement inédit.
Un album au final aussi bien pour les fans que pour ceux qui découvriraient la série sur le tard.
J'ai adoré suivre la marche de Davodeau depuis le Lot jusqu'à la Meuse. Ses réflexions, ses pensées humanistes, son humour, sa poésie; bref sa prose m'ont beaucoup plu. L'auteur a un vrai talent d'écriture. A cela vient s'ajouter un dessin semi-réaliste fort agréable (notamment en ce qui concerne les paysages naturels) qui fait que la lecture provoque un vrai sentiment d'évasion tout à fait délectable.
Concernant ses positions engagées (voire partisanes) et son militantisme, rien de nouveau sous le soleil; Davodeau ne s'étant jamais caché à ce sujet dans plusieurs de ses ouvrages précédents (RURAL, LES IGNORANTS, etc.). Que l'on adhère ou pas à ses prises de positions, cela a le mérite de faire réfléchir et c'est toujours bon à prendre. Personnellement, je suis plutôt en phase avec ses idées, mais bon, tout cela reste très personnel ...
Un album qui peut s'appréhender autant pour le sentiment d'évasion qu'il procure (la visite de la France rurale sous la plume et les crayons de Davodeau est vraiment enchanteresse) que pour s'interroger sur la pertinence du nucléaire en France et la gestion des déchets radioactifs.
Dans la même veine que KOBANE CALLING, et donc très bon.
Zerocalcare témoigne dans cette BD / reportage de la situation des Ezidis (minorité religieuse méconnue de la communauté internationale et originaire de Shengal dans le nord de l'Irak), et nous présente leurs combats, leurs questionnements et leurs luttes pour leur autonomie sans cesse remise en question, que ce soit par les gouvernements irakiens et turcs ou les milices de Daesh, qui souhaitent tous les rayer de la carte, dans l'indifférence la plus totale de l'Occident.
Respect à lui pour son courage et son engagement, et merci pour cette BD à la fois instructive et émouvante (et parfois même drôle !).
Toujours aussi amusant, aussi burlesque, aussi joliment dessiné et aussi inventif. Après douze tomes, je ne m'en lasse toujours pas.
Bon troisième tome qui vient clôturer l'intrigue principale de MAGGY GARRISSON tout en introduisant plusieurs petites intrigues secondaires qui fait que la lecture de ce troisième opus est très plaisante.
Au final, malgré ses défauts graphiques (le dessin, s'il n'est pas mauvais en soi, manque vraiment d'envergure), MAGGY GARRISSON est un polar original et sympa à lire : le scénario bien concocté réserve de multiples surprises bienvenues et l'héroïne en elle-même sort vraiment des sentiers battus, entre un physique loin des standards de la beauté féminine et une répartie cinglante dont on se délecte.
Un second tome au scénario plutôt accrocheur et inhabituel (montrer que même si un coup réussit, "l'après" peut aussi apporter son lot d'emmerdes). J'ai particulièrement aimé les nombreuses cases muettes qui donnent un polar tout en lenteur et en ambiance, à l'opposé des clichés des polars à l'action survitaminée avec poursuites incessantes, fusillades à tout-va et cascades spectaculaires.
La ligne claire très filiforme de Stéphane Oiry ne me séduit toujours pas, même s'il faut avouer que les décors nombreux et variés sont bien exécutés et que les nombreuses scènes d'ombres, de nuits et de pénombres sont bien maîtrisées, participant de belle manière à l'ambiance morne et parfois inquiétante de ce polar.
Grosse, moche, abonnée à la loose, célibataire et sans enfant, au chomedu depuis deux ans, accro aux clopes et noyant sa solitude dans la bière, MAGGY GARRISSON n'est pas franchement l'archétype de la fille idéale.
Lewis Trondheim imagine une héroïne atypique pour s'immiscer dans l'univers bien surchargé des héros de BD détectives privés. En résulte un polar original qui se situe dans les bas-fonds de Londres et les quartiers délabrés de la capitale britannique. Le cadre du récit et l'atmosphère triste et pluvieuse qui en résulte est sans nul doute le point fort de cet album, car il faut reconnaître que le scénario a du mal à se montrer passionnant, entre une histoire qui peine à démarrer et des dialogues qui manquent de piquant.
Le dessin très ordinaire de Stéphane Oiry ne rattrapera pas l'ensemble, bien au contraire, et la lecture de ce premier opus est au final peu excitante.
Le scénario de cet album est particulièrement original et la lecture devient vite addictive : on a envie de découvrir les raisons du mystère initial et on a envie de savoir ce qu'il va se passer, comment le personnage principal va s'en sortir, ce qui est forcément toujours un bon point.
L'aspect graphique en revanche pourra en rebuter plus d'un, avec un trait épuré loin d'être exempt de tous reproches et des couleurs bien trop criardes à mon goût. Après, il faut avouer que ces choix graphiques (trait léger + couleurs flashys) vont bien de pair avec l'aspect utopiste de cette histoire.
Bref, le fait de n'avoir pas été réellement emballé par le dessin ne m'a toutefois pas empêché d'adhérer à fond à cette histoire, que j'ai trouvée passionnante. Et cette fin aigre-douce mon Dieu, quel plaisir ...
Un bon B&M. Tous les ingrédients sont là : un mystère initial, une enquête sous forme de polar pour le résoudre, de la science-fiction, un savant fou, de la bagarre, des énigmes, un soupçon d’archéologie, Olrik bien évidemment, un cadre d'action varié (Berlin, Genève, l'Oural ...) ... bref, c'est fidèle à la série d'origine.
A cela s'ajoutent un scénario bien prenant (malgré quelques invraisemblances et le fait que l'on devine très vite les motivations des méchants) et un dessin remarquable (très fidèle au dessin d'origine).
Personnellement, ça fait longtemps que je n'attends plus grand chose des nouveaux B&M (trop déçu par de nombreux albums post-Jacobs), si ce n'est du pur divertissement sans prise de tête, et c'est exactement ce qu'il s'est passé avec cet opus : une lecture agréable, avec une histoire fluide, bien dans l'esprit de la série, servie par un dessin de qualité. Un album par conséquent réussi, donc.
PS : à ceux qui se plaignent de retrouver une fois de plus Olrik en tant qu'adversaire de nos héros ... bin ... c'est un peu comme si on reprochait la présence perpétuelle de Romains dans les albums d'ASTERIX ! Ça fait partie de l'essence même de la série en fait !
Bien sûr, tous les avis sont possibles et je respecte tous les avis de chacun. Mais j'avoue quand même avoir du mal à comprendre certaines critiques assassines.
Oui, le dessin est particulier. Oui, certains passages du scénario peuvent paraître moralisateurs. Oui, certaines thématiques fondamentales pour l'Humanité (religion, procréation) sont malheureusement à peine effleurées voire totalement absentes. Mais bon ... Quel beau récit tout de même !
Il faut dire aussi que j'ai toujours été friand des histoires de SF post-apocalyptiques qui avaient une vision très noire et pessimiste du devenir de l'Humanité. Autant dire qu'avec CARBONE & SILICIUM j'ai été servi ! J'ajoute que les dessins me conviennent parfaitement (certains grands plans larges de certains paysages sont très saisissants) et qu'une fois embarqué dans le récit, je l'ai lu d'une traite jusqu'à la fin.
Bref, en ce qui me concerne, c'est tout bon !
Evidemment, l'originalité graphique de cet album en fait un objet de curiosité et donnera matière à parler. Sauf que surprendre et être original, c’est bien, mais le faire de manière convaincante, c’est mieux.
J'avoue avoir été très hermétique à cette BD, même si la frustration à la lecture s'est un peu atténuée au fil des pages, au fur et à mesure que je me suis fait aux concepts de l'auteur. Pour autant, lire plus de deux cent pages avec des personnages et des décors représentés majoritairement par des points, des ronds et des carrés ne fut pas pour moi une expérience particulièrement agréable.
Léo et Loco sont en Martinique pour enquêter sur la disparition d'un jeune plongeur.
Un LEO LODEN dépaysant mais fidèle aux codes de la série, que ce soit d'un point de vue graphique comme scénaristique. Rien de vraiment nouveau sous le soleil, mais la lecture reste bien agréable.
Un album intéressant pour dresser un état des lieux de ce qu'est le complotisme aujourd'hui en France. Une dérive de pensée malheureusement de plus en plus présente dans la société de tous les jours et de plus en plus facile à étendre, à l'heure de l'Internet omnipotent et des réseaux sociaux.
Une BD louable, agréable à lire, mais un peu plate dans la construction de son scénario (il n'y a pas beaucoup de suspense ni de surprises) et peu inspirée dans son dessin, dans un style "dessin de presse" façon "Canard enchaîné" qui convient parfaitement au sujet (les journalistes et les médias étant l'une des cibles privilégiées des complotistes) mais qui s'avère vite très limité.
Toujours dessiné avec autant de virtuosité par Boulet, ce neuvième "Donjon Zénith" fait la part belle à l'émotion, en plus d'assurer comme toujours quelques bonnes tranches de rigolade. De nombreuses scènes se montrent hyper poignantes et cet album est certainement l'un des plus émouvants de la saga, toutes sous-séries confondues. Sacrifice de nourrisson, enfants rejetés par leur père, kidnapping de nouveau-né, disputes et séparation de couple ... il y a de quoi avoir la gorge nouée et la larme à l’œil à de nombreuses reprises, mais heureusement l'équilibre entre émotion, gags et action épique est quasi-parfait.
Un album énorme, très loin des premiers "Donjon Zénith" (que cette époque insouciante semble loin !) qui, cerise sur le gâteau, fait superbement avancer l'intrigue générale de la série.
Alexis Nesme propose en solo une suite au T8 "Horrifikland" qu'il avait dessiné sur un scénario imaginé par Lewis Trondheim. Il reprend donc le schéma concocté par ce dernier (trois héros apprentis détectives, avec un Mickey rusé et courageux, un Donald froussard et un Dingo gaffeur) et fait voyager nos héros en direction d'une île mystérieuse peuplée d'innombrables dangers, à la recherche d'un aventurier disparu et d'un hypothétique trésor.
Moins drôle que le volume précédent (il manque la touche Trondheim), l'album est néanmoins très divertissant et la lecture est à la fois très fluide et très agréable. Le point fort de l'album reste bien sûr les dessins de Nesme qui sont comme d'habitude à tomber, avec en plus quelques trouvailles graphiques très originales qui amplifient le plaisir de lecture (la double page dans le labyrinthe par exemple).
Véganisme et bien-être animal sont au cœur de ce nouveau LL, et c'est franchement marrant ! Beaucoup de gags amusants, de chouettes dessins, un VRAI scénario (et non pas seulement une succession de saynètes plus ou moins drôles comme dans certains autres épisodes) qu'on prend plaisir à lire, des personnages rigolos et surtout, surtout ... enfin un album qui confronte LUCKY LUKE à d'autres méchants que les sempiternels Dalton !
On passe vraiment un bon moment. C'est pour moi tout simplement le meilleur album depuis la reprise de la série.
Mon Dieu quel plaisir ! J'étais fan absolu de la série animée quand j'étais enfant, aussi comment ne pas succomber au charme de cet album ? Bien sûr, mon adoration pour LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE fait que je ne serai pas objectif pour critiquer cet album mais tout de même ... quel travail !
Le dessin et la colorisation sont fantastiques, complètement fidèles à l'esthétique du dessin animé. Tellement fidèle qu'à la lecture, je lisais les textes avec la voix des personnages de l'animé dans la tête ! Les personnages, les armures, les décors ... tout est top !
L'histoire est elle aussi d'un grand respect par rapport à l'oeuvre originelle, tout en étant inédite et d'une belle originalité. Elle vient s'insérer dans le premier cycle de la série, entre les affrontements entre les Chevaliers de Bronze et les Chevaliers d'Argent et la fameuse Bataille du Sanctuaire (sans doute le passage le plus connu de la série). Le scénario nous promet donc quelques révélations sensationnelles sur les personnages bien connus de la série, tout en y introduisant de nouveaux personnages inédits (les nouveaux méchants sont sacrément classes !).
Inutile de dire que j'attends la suite avec une grande impatience. Bravo en tous cas aux auteurs pour ce travail magnifique !
Il était temps que la série s'arrête ! C'est tellement confus, tellement incohérent, que je n'ai pas réussi à aller au bout de l'album (une situation absolument rarissime quand je lis une BD). Bon, j'imagine qu'il faut relire les neufs épisodes précédents avant d'entamer celui-ci sous peine de risquer de ne pas comprendre grand chose, mais tout de même ... quel gloubi-boulga !
Rien à redire en revanche concernant les dessins, fidèles à eux-mêmes (encore faut-il adhérer à ce style très particulier !).
Toujours trop bien !
Dans ce neuvième tome, les filles (à l'exception de Bébérénice) ont quitté le cocon familial pour aller s'installer un temps chez leur mère (Ondine, Roxane) ou se prendre un studio en ville pour y mener plus sereinement leurs études (Panda). Du coup, voilà le foyer familial bien vide et DAD avec un petit coup de blues au moral.
Une situation inédite qui donne lieu à toute une série de nouveaux gags aussi tendres qu'amusants et qui fait de cet album une nouvelle petite friandise. C'est frais, léger, joliment dessiné, et il n'y a aucune impression de redite par rapport aux tomes précédents. Le top !
Avec des dessins toujours aussi splendides et un scénario toujours aussi accrocheur, fait de multiples intrigues et mettant en jeu une quantité impressionnante de personnages tous aussi charismatiques les uns que les autres, la lecture de ce troisième opus du "cycle de Lys" est une fois de plus un régal. L'histoire avance, lentement mais surement, et il est pour l'instant bien difficile de prédire comment tout ça va se terminer. Vivement la suite !
Avec la participation en "guest-star" de Guy Delisle, ce seizième "Donjon Monsters" s'avère être une jolie petite réussite. Une nouvelle héroïne inattendue, des personnages attachants (Andrée, l'avocat Eustache Ravin, la maîtresse d'école et les fantômes), de multiples rebondissements farfelus, beaucoup d'humour évidemment ... la lecture passe hyper bien.
Ajoutez à cela le dessin faussement naïf de Guy Delisle, à la fois très plaisant et très efficace, bien dans les codes graphiques minimalistes de la série (tout en gardant sa propre identité), et vous obtenez un chouette "Donjon Monsters".
A noter que l'album est inclus dans une improbable tétralogie (!) avec trois autres albums de la série (DZ9, DZ10 et DA+10001), ce qui en fait au final un tome très important en terme de background.
Un récit de SF à l'ambiance anxiogène et effrayante particulièrement réussie. Sans être fan du dessin (bourré d'approximations), j'ai passé un bon moment de lecture; j'ai notamment bien apprécié toute la théorie comme quoi les dinos seraient en fait les responsables directs de l'évolution de l'Humanité. Divertissant.
La BD idéale pour comprendre les causes et les enjeux de la crise climatique actuelle. Le dessin humoristique de Christophe Blain est parfait pour retranscrire le propos. J'ai adoré.
Automne 1924. CORTO MALTESE se rend à Berlin pour y retrouver son vieil ami le professeur Steiner. Mais à son arrivée dans la capitale allemande, il découvre qu'il a été assassiné. Entre Berlin et Prague, Corto décide alors de retrouver le meurtrier de Steiner pour venger la mort de son ami. Sa route l'amènera à croiser entre autres des bolcheviques allemands, des membres du parti nazi, des alchimistes juifs et des actrices aussi charmantes que talentueuses ...
On retrouve une fois de plus tout ce qui fait le charme d'un bon épisode de Corto : l'aventure, l'ironie, les phrases spirituelles, les références culturelles et la poésie, le charme féminin, quelques passages mystiques et ésotériques ... Le tout habillé d'un dessin très fidèle au style Pratt et qui pour ma part me plaît énormément : parfois épuré, parfois plus travaillé, mais toujours subtil et très élégant, avec une belle maîtrise du noir et blanc.
Diaz Canalès et Pellejero ont vraiment su capter l'essence de la série d'origine et la retranscrire; merci à eux !
Un premier album de reprise plutôt réussi pour les nouveaux dessinateur, scénaristes et coloristes de cette mythique série. Le scénario est bien dans le style de la série, c'est-à-dire assez extravagant, avec de l'action à foison et un certain humour finement dosé (content de voir que Fantasio se remet à faire des gaffes et des inventions foireuses !), et le dessin, bien que différent en styles de ceux des précédents dessinateurs, est lui aussi bien dans l'esprit de la série, simple, léger, très lisible et au final plutôt agréable, avec un petit côté rétro qui personnellement me convient bien (même si pour moi le meilleur dessinateur de la série reste à ce jour Janry).
Une bonne surprise au final, en attendant la suite (et la fin) de cette rocambolesque histoire dans le prochain album.
(PS : en réponse à "herve26" : SPIROU ET FANTASIO a toujours été une série contemporaine, et non une série figée dans le temps. Les albums dessinés dans les années 50 mettaient en scène nos héros dans des histoires se déroulant dans les années 50, ceux dessinés dans les années 60 se passaient dans les années 60, etc. Jusqu'aux albums actuels qui reflètent le monde des années 2020. Rien de choquant pour moi à ce niveau-là. Mais je comprends que l'on soit attaché aux épisodes des années 50-60 (surtout si l'on était enfant à cette époque-là et que c'est à ce moment-là qu'on a découvert la série, Franquin et nostalgie obligent !) et que l'on ait plus de mal avec les épisodes plus "modernes").
Le dessin presque "uderzien" par moments et la colorisation très "dessin animé" pourraient induire en erreur, mais non, cette série n'est pas destinée qu'aux ados (bien que ce soit la cible privilégiée). Le scénario non manichéen aux multiples rebondissements inattendus (et à l'humour bien dosé) m'a vraiment embarqué (c'est la cas de le dire), et comme les personnages sont tous très attachants, j'ai vite accroché à la lecture de cette série.
Action, humour, révélations inattendues ... Une BD d'Aventure bien dans la tradition du genre, qui m'a fait passer un excellent moment de lecture.
Eh bien, celui-ci, on peut dire qu'on ne l'attendait plus ! Le tome de conclusion de L'IDOLE DANS LA BOMBE paraît quatorze ans après le précédent épisode; c'est inespéré !
Un tome en tous points satisfaisant : scénario accrocheur jusqu'au bout (malgré une fin un peu "facile", mais bon, c'est déjà bien que l'histoire se termine, alors ne pinaillons pas trop !), personnages hauts-en-couleurs, bel équilibre entre le tragique, l'épique et le comique grotesque (voire absurde), dessins gracieux et subtils en tous points agréables.
Ça valait (presque) le coup d'attendre quatorze ans !
Série jeunesse amusante et sympathique sortie du cerveau fertile de Lewis Trondheim et brillamment illustrée par Fabrice Parme, dont le dessin espiègle et cartoonesque convient parfaitement à ce type d'univers. Le personnage d'Aldebert - le fameux ROI CATASTROPHE - est un petit morveux pourri-gâté disposant du pouvoir absolu, ce qui en fait une véritable tête à claques en même temps qu'un personnage très drôle !
Le lecture de ce premier album est certes rapide mais on passe un moment divertissant. Une série néanmoins réservée principalement aux jeunes lecteurs.
Après les contrées scandinaves au temps des Vikings, la cour du Roi-Soleil et la Chine médiévale, voilà SACHA ET TOMCROUZ en Egypte au début du XIXème siècle ! Descente du Nil en felouque, exploration de pyramides et temples anciens, déambulation dans les souks et ruelles du Caire et tentative de cambriolage d'un majestueux palais sont de la partie, au milieu de personnages hauts-en-couleurs : crocodiles et panthères voraces, sultan cruel et gardes agressifs, marchands et escrocs en tous genres, femme voilée au regard hypnotiseur ... Le tout parsemé de voyages spatio-temporels et de chamaillages d'enfants sur fond de rivalités amoureuses. On ne s'ennuie pas !
Un album une nouvelle fois très réussi, d'autant que le dessin est, comme toujours, une véritable merveille pour les yeux : rond, doux et magnifiquement coloré, créant des ambiances oniriques à souhait.
Engagé au championnat du monde de rallye WRC, MICHEL VAILLANT a pour coéquipier Daniel Farid, jeune prodige français aux dents longues. Alors que les deux pilotes sont censés faire équipe et courir pour faire triompher l'écurie Vaillante, une forte rivalité s'installe entre eux, du fait de l'ambition dévorante de Farid. Une rivalité qui pourrait vite s'avérer contre-productive pour l'écurie Vaillante ...
Comme d'hab', c'est un vrai plaisir de lecture : scénario original, personnages secondaires suffisamment intéressants, beaux dessins, bon suspense et bon équilibre entre les scènes de courses automobiles (les scènes de rallye sont une nouvelle fois splendides) et celles liées à la famille Vaillant, dont la vie est loin d'être un long fleuve tranquille.
Grosse cerise sur le gâteau : le retour à la compétition de Steve Warson et la reformation de son duo avec Michel pour les dernières étapes de rallye ! Des scènes qui devraient ravir à coup sûr les nostalgiques et amoureux de la série d'origine.
MICHEL VAILLANT réalise une pige impromptue pour Renault, afin de pouvoir participer au grand prix de France de F1 au volant de la voiture de la marque française. S'il y fait bonne figure, c'est la voie royale pour assurer le retour de l'écurie Vaillante en F1 la saison prochaine. Le gros inconvénient, c'est que ce grand prix doit avoir lieu dans seulement 13 jours, et que Michel ne connaît ni la voiture, ni la façon de la conduire (car équipée d'un nouveau prototype de volant qu'il n'a encore jamais utilisé) et qu'il n'a pas non plus la condition physique et mentale suffisante ...
Enfin le retour de MICHEL VAILLANT en F1 ! Certes, c'est sur Renault, et non sur Vaillante, que Michel court. Mais quel événement ! L'album est à mes yeux une réussite à tous les niveaux : excellents dessins réalistes, scénario captivant et surprenant ... La course de F1 dans le dernier tiers de l'album est aussi spectaculaire qu'indécise, avec un très bon suspense ménagé; on ne sait réellement pas qui va l'emporter et comment les choses vont se goupiller pour Michel et sa nouvelle team.
A noter un passage très inhabituel à mi-album, avec des séquences dignes du "Grand Bleu", qui personnellement m'ont bien plues car cela casse un peu la routine des aventures de MICHEL VAILLANT.
Finalement innocenté de la mort de son frère et libéré de prison, MICHEL VAILLANT est engagé dans le grand prix de F3 de Macao, qui doit lui servir de tremplin pour assurer le retour de Vaillante en F1. Mais dans le même temps, le cynique Ethan Dasz, qui s'est emparé de l'entreprise Vaillant, continue de chercher à nuire à la famille Vaillant ...
Encore un très bon album de cette série décidément bien surprenante (dans le bon sens du terme). Bon dessin, bon scénario (avec deux intrigues menées de front : celle de la course de F3 et celle centrée sur les règlements de compte entre Ethan Dasz et le clan Vaillant), des scènes d'action et de course automobile captivantes et spectaculaires (mention spéciale à la poursuite en motos dans les ruelles de Macao) ... Une lecture très sympa.
Une BD d'aventure dans le plus pur style du genre, qui mélange efficacement de nombreuses références (ça va de "Tintin" à "Indiana Jones", en passant par "Blake et Mortimer", "Corto Maltese" et bien sûr Agatha Christie).
Pas beaucoup d'originalité donc, mais ça se laisse lire agréablement (avec plusieurs petites touches d'humour dans les dialogues juste ce qu'il faut). Le dessin, nerveux et imparfait, dans un style similaire à celui de Blutch, correspond tout à fait à mes goûts, même si je préfère l'original.
LAPINOT se retrouve transposé dans l'univers d'ASTERIX, et même dans le corps de celui-ci ! Comment expliquer ce phénomène étrange ? Et comment dès lors revenir dans le monde réel ?
Un épisode gé-nial ! Trondheim réussit le tour de force de créer un album qui soit à la fois un vrai LAPINOT et un vrai ASTERIX (enfin, presque ;-) ). En tous cas le pastiche est réussi et c'est vraiment très drôle. C'est bien déjanté comme il faut, tout en respectant les codes d'un album d'ASTERIX (les patrouilles romaines, les pirates, les chants horribles d'Assurancetourix, le banquet final ... tout y est !).
Bel hommage à Uderzo & Goscinny, d'ailleurs cités dans l'album.
C'est toujours un plaisir de retrouver l'univers de LA QUETE, d'autant que comme d'habitude, les dessins sont au top. Côté scénario ça avance, pas très vite certes, mais ça avance. L'album est plutôt bien équilibré dans son contenu, il y en a pour tous les goûts : de la grosse baston, des voyages au long cours, de la tendresse, un peu d'humour ... et des personnages attachants. A ce propos, on appréciera les relations entre Mara et Kryll, toutes les deux rivales pour le cœur de Bragon, qui ne manqueront pas de compliquer les événements.
Bon tome au final, l'avant-dernier avant la conclusion de ce cycle prévu au prochain album.
Sympa, sans plus. On est dans le bon divertissement, mais ça n'a plus la saveur des premiers épisodes.
Le dessin, déjà, est clairement un (voire deux) crans en-dessous de ce que faisait Marini (bien que je conçoive qu'il s'agisse d'une affaire de goût et que certains lecteurs préféreront la patte de Critone ... ce qui n'est pas mon cas).
Niveau scénario aussi c'est moins emballant. C'est moi ou ce nouveau Scorpion fait penser à CORTO MALTESE ? Beau gosse, mélancolique, chercheur de trésor, ironique, séducteur, déchiffreur d'énigmes ... LE SCORPION m'a beaucoup trop fait penser au héros de Pratt dans cet épisode, d'où une lecture un peu gênante.
Un tome correct dans l'ensemble, mais, comme le précédent volume, ça manque de bagarres à l'épée et de scènes érotiques pour retrouver pleinement l'ambiance de la série.
Un peuple étrange issu du fin fond des mers surgit pour enlever plusieurs Petits Hommes. Renaud et ses amis ne vont pas se laisser faire !
Un album totalement dé-li-rant ! Entre créatures mutantes, robots géants, pilules concentrées en oxygène permettant de respirer sous l'eau, mondes sous-marins extravagants, vers luisants géants tapis dans les profondeurs aquatiques ... Seron prouve, si cela était encore nécessaire, sa capacité à créer des univers hallucinants et à faire preuve d'une fantaisie totalement débridée dans ses scénarios.
Ca part dans tous les sens, parfois (souvent) ça n'a ni queue ni tête, mais tout ça représente bien finalement la substantifique moelle des PETITS HOMMES.
Renaud chapeaute dans le monde des Grands une enfant qui faisait il y a peu partie de la communauté des Petits Hommes, mais qui a été agrandie par le professeur Hondegger. Il doit veiller à ce qu'elle réussisse à s'intégrer dans son nouvel environnement.
Seron délaisse pour un temps les histoires d'action et/ou de science-fiction pour aborder des thèmes plus sérieux, comme l'autisme ou le harcèlement à l'école dont peuvent être victimes certains enfants. Un album étrangement mélancolique et qui montre que l'auteur sait se renouveler et est capable d'aborder des thèmes adultes, même s'il enrobe le tout de fantaisie (dinosaures, hommes préhistoriques, personnages rajeunis jusqu'à l'état de nourrisson ...) pour faire passer la pilule aux jeunes lecteurs.
Pas mon album préféré de la série (loin de là), mais un album courageux.
Michel et l'équipe "Vaillante" participent aux mythiques 24 heures du Mans. Si côté circuit tout s'annonce pour le mieux, côté coulisses il n'en va pas de même avec plusieurs tensions entre Michel et son neveu Jean-Michel. Ce dernier se laisse d'ailleurs convaincre par la police d'ouvrir une enquête sur l'accident dont a été victime son père quelques semaines auparavant, enquête qui pourrait bien compromettre Michel et tout le clan Vaillant ...
Excellent album, l'un des meilleurs depuis le début de cette nouvelle série ! L'action est toujours aussi spectaculaire et saisissante, avec des images de courses automobiles absolument sublimes, et le scénario continue de s'assombrir avec les ennuis qui sont décidément loin d'être terminés pour Michel et sa famille.
A noter enfin une scène d'ouverture inattendue d'une très grande intensité émotionnelle et une fin spectaculaire qui annonce un futur album détonnant. Vite, la suite !
Dépossédé de l'entreprise familiale, son frère dans le coma, MICHEL VAILLANT est plus en proie au doute que jamais, au point d'envisager sérieusement à arrêter sa carrière de champion de course automobile. N'ayant plus que la marque "Vaillante" à sauver, il se laisse néanmoins convaincre de participer à une dernière course pour ramener la marque sur le devant de la scène : une course de Formula E, qui doit avoir lieu en plein cœur de Paris ...
Après les bouleversements du tome 4, cet opus descend d'un cran niveau tension mais n'en reste pas moins extrêmement plaisant à suivre. Un album qui marque surtout le retour de MICHEL VAILLANT à la compétition, et quelle compétition ! Une épreuve de FE dont le tracé a lieu en plein cœur de la capitale, ce qui donne des images sublimes et une vraie originalité à la course que mène notre héros.
Ajoutez-y un dessin très dynamique impeccable, parfait pour rendre les scènes d'action très saisissantes (j'ai adoré les vignettes façon "caméra embarquée"), un bon suspense (impossible de prédire à l'avance qui va gagner), et vous obtenez une nouvelle fois un très bon album pour cette nouvelle série.
Un tome qui continue sur la lancée du précédent, à savoir un scénario très complexe et remarquablement écrit qui présente plusieurs arcs narratifs, mais sans qu'aucune des intrigues ne se croisent pour l'instant. En effet, celles-ci se déroulent toutes en parallèle les unes des autres et pour l'instant aucun des personnages des différentes intrigues n'interagit avec les autres. Un petit exploit scénaristique quand on voit la complexité du scénario ...
La lecture est un vrai régal (d'autant que le dessin est comme toujours prodigieux), mais on espère que les différentes pistes lancées depuis le début de ce cycle vont enfin se croiser lors du (des) prochain(s) volume(s).
Le dessin chaloupé de Juanungo est aussi esthétique qu'original, tout en étant pleinement dans "l'esprit Donjon". Et le scénario, qui met en vedette le personnage de Pirzuine, mêle efficacement événements épiques, action rocambolesque, personnages loufoques et humour crétin.
Une vraie bonne surprise, et un album tout à fait conforme à ce que l'on est en droit d'attendre d'un "Donjon Monsters".