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Celui là, j'ai bien failli ne pas l'acheter. Il faut dire que je n'avais pas envie d'un '' Nous Deux'' de l'espace.
Jean Michel Ponzio et ses romans photos sont épuisants et ses dernières productions étaient hallucinantes tant les expressions de visages complètement inadaptées aux situations étaient nombreuses. Je crois que SIMAK décroche la timbale sur ce point.
Mais bon, des batailles spatiales, des beaux vaisseaux, des beaux décors, c' était tentant.
Au final, ça passe plutôt pas mal, même si l'ensemble reste assez figé. Un moment d'épopée spatiale pas désagréable, avec un scénario pas neu- neu.
Un magnifique western vu par le prisme des indiens.
Très loin des poncifs habituels et des clichés du méchant indien contre le colon blanc qui apporte la civilisation.
Cet ouvrage sans concession nous montre toute l'étendue de la culture et de la philosophie indiennes, face au racisme bête et crasse du cow boy américain. La question de savoir qui est le sauvage ne se pose même plus.
Très beau graphiquement, avec un travail superbe sur les lumières.
C'est âpre, violent et profond.
Une quête qui se suit intensément. Un must de l'année 2022.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce ne sont pas les couvertures qui m'ont fait acheter ces bouquins. Elles m'auraient plutôt fait fuir.
Kitch et racoleur. Tout ce qui laisse présager de pas terrible.
Mais Nathalie Sergeef et Bernard Katthou, ça ne peut pas être une bouse, quand même.
Du coup j'achète. Et ma foi, c'est assez sympa. Une aventure dans une mine d'or en Australie. C'est enlevé, sans temps mort, sans prise de tête, bien dessiné.
Une bonne bd récréative qui ne marquera pas l'histoire de la bd,
mais franchement agréable à lire pour un bon moment d'aventure.
Sortir deux tomes en même temps, au prix de la bande dessinée aujourd'hui, c'est prendre un drôle de risque.
Avis sur la série : Quel pied !!!
Çà ressemble à une grosse récréation ( dans la période, le duo Perna Bedouel nous a sorti le magnifique Kosmos ).
Ça frôle parfois le grand n'importe quoi, mais c'est beaucoup plus fin qu'il n'y paraît. Bourré de références musicales et cinématographiques, c'est aussi une galerie du meilleur de l’Amérique : le shérif crétin, le système judiciaire, l'ex colonel de l'armée américaine qui est encore en guerre à peu prêt contre tout le monde, Dieu toutes les trois secondes, généralement juste avant de défourailler. Et ça défouraille dans tous les sens, avec des armes mahousses....
Des répliques hilarantes, un dessin qui convient parfaitement au speed du scénario. Jouissif. Avec en plus, la race aryenne à tête de cochon !!
Je me suis même fait le plaisir d'une relecture rapide en associant les albums bd avec ceux de Motörhead.
Ace of spades avec Bite the bullet
Overnight Sensations avec Eat the gun et bien sur Overkill sur le dernier album.
ET un petit coup de Death from Above 1979 sur Youtube.
Rhââââââ Lovely !!!
Une suite.....................................................................!!! Vite.................
Il est rare que je commente ( humblement, j'espère) une bd en commençant par dire que je ne suis pas du tout d'accord avec l'avis d'un autre lecteur. Après tout, chaque ressenti est respectable, quand il est sincère et argumenté. Et c'est le cas pour celui d'Erik67.
Mais je pense que sa lecture a été certainement un peu trop rapide, car tout est histoire de faux semblants dans ce bouquin.
Le scénario n'est pas alambiqué, il est au contraire limpide. On ne passe pas d'une époque à l'autre de manière saccagée, mais au contraire de manière très construite.
Alors moi aussi, à plusieurs moments, je me suis dit qu'il y avait des trucs qui ne collaient pas, et rétrospectivement, je comprend que les réponses à ces questionnements étaient des indices pour la compréhension de l'histoire. Car cette l'histoire est claire et elle devient évidente dans la scène finale, magistrale. Comme un puzzle, tout s'imbrique et tout ce qui nous semblait improbable ou faux prend sa place.
Difficile d'en dire plus, mais un seul indice : les flashbacks n'en sont pas. Je trouve que c'est en plus graphiquement réussi, mais ça, c'est une affaire de goût.
Bref, en ce qui me concerne, c'est du tout bon et ça mérite d'être lu avec attention, car ça sort très positivement de la production formatée trop habituelle.
La seule chose qui me chagrine, c'est la planche qui a été choisie pour la présentation de l'album ici même. C'est la seule planche dans laquelle on voit des gens à poil, et c'est à des milliards de kilomètres du contenu de l'album.
Un album de transition, qui utilise l'actualité comme fond du scénario. C'est certes un peu facile, mais est ce que pour autant, c'est démago de traiter ces sujets ?
Juste l'envie des auteurs de pousser un coup de gueule par l’intermédiaire de Nävis. C'est louable.
Ceux qui hurlent au politiquement correct sont les mêmes que ceux qui voient des cadavres flotter à l’heure des infos, entre le pot au feu et le Camembert, sans que ça leur coupe l’appétit.
Mais on en est tous là. Que fait on concrètement pour en finir avec toutes ces souffrances ? Pas grand chose. Il faut aider les migrants, à condition qu'ils ne s'installent pas à côté de chez moi.
Comme toute la série Solo, une grande aventure du monde cannibale. Scénario et dessins impeccables. La mort et la violence, mais aussi l'empathie, l'amour et l'humanité.
Du grand art.
Même bémol que thorus 78. Agaçant, ce format différent du reste de la série.
Il y a sur le marché tellement de bds vues et revues dont on pourrait aisément se passer !!
Et, de temps en temps, dans ce fleuve surchargé de l'édition, le chercheur à la surprise de trouver dans son tamis une pépite.
VilleVermine tome trois en est une. Les deux premiers tomes laissaient penser qu'il y avait un filon dans le coin.
Tout semble désuet, tout semble simple, voire simplet, mais quelle profondeur dans ce personnage de Jacques Peuplier, qui est bien plus à l'aise avec les objets qu'avec ses congénères.
Impossible d'en parler, de ce géant, sans dévoiler l'histoire, pleine de poésie, d'humour ( sylvestre) et de lucidité.
Un grand plaisir de lecture de ce début d'année 2022.
Avec au revoir la haut, j'ai tout fait à l'envers et en retard...
J'ai commencé par le film, avec certaines réticences, car Dupontel est parfois très agaçant avec ses exagérations. De plus, la bande annonce ne m'a pas du tout accroché. Mais j'ai vu et .....j'ai pleuré.
J'ai du coup acheté la bd, puis j'ai lu le roman.
Le roman est juste extraordinaire et je comprends mieux le choix de Dupontel à la réalisation du film. Tant de poésie, d'humanité, de drôlerie, de rage, d'absurdité, de folie et d' horreur ne pouvaient être adaptés que par un déjanté anar.
Du coup, la bd paraît bien sage en comparaison . Si elle est très fidèle au roman, en faisant seulement quelques changements à la marge ( repris judicieusement dans le film, d’ailleurs ) elle a du mal à retranscrire la totalité de ce qui fait le roman, notamment l'humour. Seul la représentation de Merlin, caricaturale, donne une idée de la folle joie de l’œuvre.
A la question : la bd se suffit elle à elle même ? la réponse est non. Restent le très bon travail de De Metter et le respect du roman original, sans la démesure de Lemaître et /ou Dupontel.
Encore un Chef d’œuvre de Georges Bess. Une volonté de réhabilitation du roman, une perle de la littérature romantique, couplée à un vrai sens du découpage pour rendre tout ça digeste.
Du grand art, même si c'est graphiquement un peu moins bon que son Dracula, dans les détails de décors, notamment .
Peut être un petit coup de lassitude. Malgré tout un must.
Ma foi, une bonne adaptation de Barjavel. C'est vrai qu'une fois qu'on a lu '' Kebek'' , inspiré du même roman, tout est forcément bon.
L'adaptation de De Metter ne trahit pas le roman, ce qui est déjà appréciable. Retranscrit dans notre époque, avec notre actualité, ça passe très bien.
Au niveau graphique, Christian De Metter a fait mieux. L'album, très sombre, même dans les scènes du monde d'Eléa, est parfois difficilement lisible. Pas sûr que sans connaissance du roman, on accroche. Mais le résultat est plaisant à lire.
Même si j'ai passé l'âge de la bd humour potache, j'ai toujours bien rigolé, avec le Kid.
Je dois donc avouer que sur ce dernier opus, à part quelques sourires trop rares, je me suis bien ennuyé.
Il y a même des gags dont je n'ai pas compris la chute.............ça craint !
Un petit bijou.
Difficile d'en parler sans spoiler, alors je dirai juste que c'est intense du début à la fin.
Un scénario parfait servi par un visuel en noir et blanc époustouflant. On a l'impression d'y être pour de vrai, dans l'espace.
De plus, je trouve que la couverture, extrêmement sobre, est juste magnifique.
Un très beau livre, tout en pudeur, sur les destins croisés de deux personnages qui se sont vus sans se connaître, et cette rencontre aura un impact indélébile pour chacun d'entre eux.
Zac Deloupy excelle dans ce registre. Chercher l'humanité dans la noirceur.
un polar social qui fait mouche. J'adore
Un très bel album, tant au niveau du scénario que de celui du graphisme. Difficile d'en parler sans spoiler; Le pitch laissait penser à un thriller, mais nous sommes bien dans de la science fiction.
La postface de Rodolphe résume parfaitement cette histoire.
N'attendez rien de spectaculaire, et laissez vous bercer par une œuvre toute en sensibilité. Une façon originale de répondre à la question qu'on se pose parfois : ''Et si c'était à refaire ? ''
Les voyages de Serge Perrotin ont engendré une bd apaisante et profonde, qui fait penser immédiatement à la poésie et à l'amour de son '' Au nom du fils''. Une bonne surprise de la rentrée.
Après le tome 5 raté, voici un album qui est un ton au dessus.
On est dans les beaux étés du début, même si ça ronronne au niveau de l'histoire familiale.
Quand je vois les réactions par rapport à l’homosexualité, par contre, je ne comprends pas la levée de boucliers de certains avis ci dessous. Ça démontre juste que même homosexuel, l'amour, c'est de l'amour. Ne vaut il pas mieux deux hommes ou deux femmes qui s'aiment d'un amour sincère qu' un homme qui finit par assassiner sa femme en pleine rue à coup de couteau ?
Le summum, c'est quand même : '' à ne pas mettre entre les mains des enfants'', comme si l'homosexualité s’attrapait comme une maladie !!!!! Certains sont restés dans les années 70.
Un bon album, qui me fait penser parfois à du Gillon. Rien de bien nouveau dans la sf galactique, mais pas mal fait.
Un premier cycle correct qui se lit sans déplaisir, mais sans passion.
Une histoire toute en nuances fondée sur des faits réels extrêmement bien documentés.
Un chemin de vie pour un jeune photographe (pour de mauvaises raisons, nous dit -il) peu sûr de lui, qui semble découvrir la vraie vie un fois sorti de New York. Et ce qu'il va vivre dans le dust bowl va l’imprégner définitivement.
Tout en poésie malgré la gravité du sujet, un livre qui restera en mémoire.
Avec en conclusion la mauvaise sensation de savoir que tout recommence, pour les mêmes raisons, pas très loin d'un siècle après les faits relatés ici.
Bien longtemps que je n'avais pas lu sérieusement un comic '' historique'' , que ce soit du DC ou du Marvel.
J'ai certainement passé l'âge. J'ai essayé avec cette série le meilleur de DC.
Et cet Injustice année un est tout simplement un des meilleurs que j'aie jamais lu. Depuis le temps que je me disais que tous ces super héros costumés ne tuaient jamais personne et qu'ils étaient incapables de vraiment protéger l'humanité, alors que chacun d'entre eux était capable de la soumettre....ça commençait à friser le ridicule.
La succession de dessinateurs ne passe pas trop mal, mais surtout le scénario est du pur génie, à la fois dans le découpage des chapitres mais aussi dans la profondeur des propos et de la psychologie des personnages.
Si vous en avez marre des guignols qui ne font pas grand chose d'autre que combattre des super vilains qui entrent et sortent de l'asile , celui là est pour vous.
Je me souviens d'une époque pas si lointaine ou les avis qui concernaient un éditeur participatif (disparu aujourd'hui ) n'étaient pas bienvenus ici, car jugés trop partiaux.
Quand je lis les sept derniers avis ci dessous à cinq étoiles, postés pour six d'entre eux par des gens qui se sont exprimés exclusivement sur Kebek, ça me laisse comme une impression de fan club surexcité.
Tout ce lobbying pour un bouquin qui ne laissera pas de trace indélébile dans le monde du 9ème art.
Il y a rarement un juste milieu, dans les adaptations de romans : C'est soit une réécriture de l'histoire originale ( comme si garder la même trame était considéré comme étant une arnaque ), et c'est du coup souvent raté ou décevant ( voir ce que Gauckler à fait avec Kebek), soit une mise en images fidèle à l’œuvre de départ, et là, tout dépend du talent des scénaristes à faire la juste synthèse de romans beaucoup plus riches que ce que la bd est capable de produire. Ne reste plus qu'à trouver un dessin qui donne chair à tout ça.
Et là, banco, on a tout bon. Cette bd est un vrai régal. J'avais un peu peur des statistiques, avec Nymphéas noirs ( un chef d’œuvre) Gravé dans le sable (acceptable) et Mourir sur Seine ( pas au niveau graphiquement), c'était un sacré pari de faire cette adaptation qui a déjà été ratée une fois à la télévision ^-^-.
Le découpage respecte le roman et ravira aussi bien les initiés que les nouveaux lecteurs ignorants du livre et le dessin réaliste est tout simplement majestueux. Une de mes meilleures bd de cette première moitié d'année 2021.
Autant le premier tome pouvait entretenir un peu d'espoir pour la suite, malgré le traitement choisi par l'auteur pour se réapproprier la nuit des temps, autant ce tome deux à très vite douché les dits espoirs..
Qu'allait donc devenir une des plus belles histoires d'amour de la littérature SF ?, comment Philippe Gauckler allait il revisiter la vie d' Eléa et de Païkan ?
Et bien il ne l'a tout simplement pas fait. Il est parti dans toutes les directions sauf celle qui fait l' âme du roman, ce qui a occasionné un beau foutoir avec beaucoup trop d'incohérences pour avoir la moindre chance de captiver le lecteur. Quelle belle foirade !!!! Çà n'aurait pas été honteux de rester plus proche du roman de Barjavel, mais à vouloir trop s'éloigner, il s'est perdu. Quelle désillusion.
A noter toutefois, encore une très belle édition de Daniel Maghen.
Un très bon album de SF, qu'il faut aborder de manière attentive.
Si c'est juste pour regarder des paysages spatiaux, des beaux vaisseaux et des belles nanas, sûr que vous allez louper des trucs.
Ce premier tome doit poser les bases d'une intrigue extrêmement complexe, qui met en confrontation des personnages d'horizons très divers, avec des motivations antagonistes. Et le tout est tout de même assez fluide, les choses se mettent en place naturellement sans tomber dans de très longues phases explicatives. Et ça promet de bonnes choses pour la suite.
Un peu déçu par cet album.
Le dessin d'Armand est un ton en dessous de ses précédentes productions et le scénario, bien qu'intrigant, n'est pas facile à suivre.
Le découpage de ce tome, en plus, n'aide pas à garder la concentration nécessaire. Pourtant, beaucoup d'éléments sont présents pour titiller notre imagination, mais la mayonnaise ne prend pas vraiment. J'attends tout de même la suite, la curiosité l'emportant sur le reste.
Même si il y a quelques incohérences ( ou quelques raccourcis dans le scénario) pour poser l'uchronie, l'important est surtout que l'univers créé est lui cohérent et semble profond , et donc susceptible de pouvoir développer une intrigue complexe. L 'organisation sociale est extrêmement intéressante, fondée sur un partage des ressources malgré des modes d'existences qui varient beaucoup d'un clan à l'autre. C'est la possibilité de la sédentarité qui va déclencher une révolution dans l’organisation nomade du monde.
Des dessins et couleurs parfaitement adaptés. Si les auteurs savent ou ils nous emmènent, on peut avoir une série référence. En tous cas, une entrée en matière qui donne envie d'aller voir plus loin.
Purée, je ne sais pas ce que j'ai, en ce moment, mais je n'arrête pas de ma planter sur le choix de mes bd.
Je me suis laissé piéger, à la fois par '' elles ne savent pas ce qu'elles font'' et par la preview proposée ici, qui laissait entrevoir un post apo sympa. C'est tiré par les cheveux et je n'ai pas compris grand chose. Graphiquement, c'est très sombre et pas très agréable à lire.
Bon, c'est pas la fin du monde.........Ah si !!
Avis pour la série : je n'ai pas accroché du tout. Je me suis même clairement em...dé !!!.
Le scénario n'a rien d'original et les dessins, même si ils sont acceptables, manquent parfois cruellement de lisibilité.
1/5 sans intérêt eut été un peu trop sévère. Mais on n'en est pas loin. Quelques moments un peu plus drôles que d'autres, mais rien qui ne vaille d'en faire une bd.
Et surtout des dessins de Christian Rossi largement en dessous de ce qu'il est capable de produire.
Rare que je regrette l'achat d'une bd. Déjà sur un site marchand....
Je ne parle pas de Quantico mais de Juke Box, le tome 4 de Makabi.
Oui, bon , c'est le même bouquin !!
J'avais bien aimé le premier cycle de Makabi, sans pour autant déborder d'enthousiasme. C'est une bonne série mais il manquait quelque chose, juste un petit truc que je ne saurais même pas expliquer, pour que ce soit une très bonne série.
J'ai trouvé dans ce tome 4 ce qui m'avait manqué jusque là, et je suis toujours aussi incapable de l'expliquer.
Peut être le fait que le scénario a trouvé le ton juste pour montrer ce super héros malgré lui, ce masque qui lui permet de supporter ses difficultés à avoir des relations sociales normales.
Ce Lloyd Singer est vraiment un type bien, et c'est ce que ce tome 4 démontre. J'ai adoré.
J'ai plutôt apprécié cet album. Certes, le coté ados boutonneux pseudo scientifiques peut rebuter une partie du lectorat, mais en terme de divertissement, on a déjà vu bien pire.
Les dessins sont tout à fait acceptables et ce tome 1 de présentation qui déménage à toute blinde laisse entrevoir tout un tas de rebondissements des plus intéressants.
A voir ce que les auteurs en feront.
Un ovni extraordinairement addictif.
Ce n'est pourtant pas une '' vraie'' bd, mais un carnet de voyage fait de croquis, de pensées, de petits textes. Le tout sur du papier recyclé, ce qui lui donne un aspect '' authentique''. La première impression est plutôt du genre : '' Ouh là !là ! Qu'est ce qu'on va se faire Ch..r !!
Mais une fois qu'on a mis le nez dedans, impossible d'en sortir. Ces petits bouts de tout racontent une vraie histoire, qui démarre en chronique d'un récit d'aventures puis bascule dans le polar.
Bien sur, il vaut mieux être concentré et attentif aux détails.
Mais la vie d'une planète où seuls subsistent les sommets vaut le détour. Et la carte des îles d'Auvergne est une vraie merveille, malgré le fait que mon village est sous les eaux et que je suis donc au pire mort, au mieux un réfugié climatique.
Je rédige cet avis en ayant commencé le tome 2, l'Archipel Ibérique, qui est du même tonneau.
Pour ceux qui en ont marre du formaté et qui cherchent un vrai dépaysement qui fait fonctionner le cerveau.
Un peu le même avis que kergan666. Une impression mitigée , mais plutôt positive. La série semble pleine de possibilités et de promesses. A suivre avec attention.
Le premier cycle des naufragés est une grande réussite. Le deuxième cycle est malheureusement bien moins intéressant, plus délayé ( un peu habituel chez Arleston ) et n'est pas sauvé par ce dernier album bâclé, à tous les niveaux, tant au niveau scénario que graphique. Visiblement, les auteurs en avaient plus marre encore que les lecteurs.
Je ne comprends pas le déchainement que provoque cet album.
Il a été très agréable à lire, même si il n'est pas exempt de défauts, tant graphiques que scénaristiques.
Est ce que c'est pire que d'autres albums de la série qui a vue défiler tant de scénaristes et de dessinateurs ? Il me semble que non.
On reste quand même dans la veine classique Blake et Mortimer, avec Olrik comme personnage principal.
Quand je lis plus bas que c'est très mauvais et qu'il vaut mieux lire le dernier pharaon, ça ma laisse pantois, tant on s'ennuie avec celui ci.
Cet album n'est pas un must de la série, mais il n'est pas à fuir.
Cette première époque (espérons qu'il y en aura d'autres) est une très belle série de science fiction. Autant j'ai du mal avec certaines productions des auteurs, autant ce Renaissance est une grande réussite. Les thèmes abordés ont déjà été déclinés, mais ils prennent ici un vrai sens. Renaissance n'est il pas le miracle qu'on attend pour sauver notre planète ?
Il y a beaucoup de justesse dans le développement de l'histoire, de la prédominance grandissante de l'intelligence artificielle, notamment, jusqu'à l'épuisement inexorable de la terre. Contrairement à ce que j'ai vu comme avis plus bas, rien n'est mièvre. Les peuples extraterrestres ont aussi un passé de guerre qu'ils ont en grande partie résolu. Ce sont des aides pleines d'empathie pour l'humanité dans laquelle ils trouvent un peu de génie. Quelques bons moments de franche rigolade ( quand les américains sont empêchés d'entrer au Mexique à cause du mur de Donald ).
Un ravissement de lecture.
Certainement un des moins intéressant de la série.
Un sept salopards de l'espace, version low cost. Beaucoup de facilités et des dialogues très bas de plafond.
Et des choses qu'on a du mal à comprendre.
Du gros bourrin, même pas vraiment fun.
Encore un petit bijou de Marc Antoine Mathieu.
Des digressions jubilatoires sans fin...............
On est toujours sur le même '' absurde'' que les tomes précédents, mais on ne s'en lasse jamais.
Comment le cerveau de ce gars est il construit ? On se laisse emporter de page en page, à chaque fois conquis par les inventions graphiques. Delcourt doit pâlir à chaque fois qu'on lui présente un projet de MAM, tellement ça doit être compliqué de fabriquer un tel objet.
Quel talent !!!
Comme je vais en vacances juste en face des Iles Chausey, que je connais bien, je me suis dit que ça pourrait être sympa, comme bd, surtout dessinée par Dany.
Première déception, ça aurait bien pu se passer partout ailleurs, tant Chausey n'a rien de particulier à faire dans l'histoire.
Deuxième déception, ça doit être une adaptation d'un roman de la collection Harlequin, tellement c'est cul cul (sic) la praline. C'est dans la collection Aire ( Roue) Libre.
Vous pouvez passer votre chemin sans regrets.
Un premier album touchant. Les problèmes de la fin de vie, de la perte d'autonomie, du temps qui passe trop ou pas assez vite. Le conflit générationnel .
Le petit vieux apprivoisé par la belle. Sans pathos, un album sensible mais qui prend trop de raccourcis. Ce couple de circonstance, déjà vu, aurait tout de même mérité d'être plus développé. Un bon album, malgré tout ( avec un graphisme intéressant tout en nuances de gris ) dont la fin pourrait heurter certains.
Voila un auteur qui ne fait pas l'unanimité.
Jeune auteur complet ( scénario, dessin, couleur), il est pourtant devenu en quelques années un incontournable, un ''déjà futur grand''.
J'avais été intrigué par ''la belle mort'', saisi par la poésie d' '' Adrastée'', enthousiasmé par la lucidité de'' Shangri La'' sur l'humanité.
Ce Carbone et Silicium confirme le talent extraordinaire de Mathieu Bablet , et il ne fera pas plus l'unanimité que ses autres œuvres. Ceux qui le trouvaient trop ''clichés'' et ''enfonceur de portes ouvertes'' ne changeront pas d'avis, comme s'il fallait toujours tout réinventer sous peine de passer pour un fumiste.
Dans la ligne de Shangri La, toutes les problématiques actuelles et à venir sont présentes, traitées en filigrane. Si la création, la vie et l'amour de deux robots restent le fil de l'histoire ( et quel amour !!) c'est bien le destin tragique de l'humanité qui est raconté . Et le constat est amer, mais pas surprenant. Il faut que ce soit deux robots qui nous disent que le monde est beau, mais ça ne nous empêchera pas de le détruire. Encore une porte ouverte enfoncée, mais merci Mr Bablet.
Un brin décevant, cette affaire. C'est touffu et plutôt pas mal foutu, un ton au dessus du reste de la saison 2, mais ça va peut être trop vite. Pas emballé par la fin, qui trahit les lois de le robotique si chères à Asimov et inscrites pourtant sur les pages de garde. Un album pas désagréable, mais scénaristiquement expédié.
Le meilleur album de la série. Scénario au cordeau et dessin qui colle parfaitement au propos, avec des cadrages intéressants, qui démontrent l'envie du dessinateur d'être à la hauteur de l’œuvre.
Même si le coté Disney transparait de temps en temps ( notamment dans les traits d' Hastings), le graphisme est pour moi très réussi.
Un très bon moment de lecture.
Difficile d'être objectif. J'aime bien Maltaite, et Zidrou, c'est ou tout bon ou du grand n'importe quoi.
On en parti sur quelque chose de franchement pas commun. De l' Anticipation ?, du fantastique ?,de la Science fiction ? Des gens se volatilisent instantanément !!! Et on arrive à la fin, on ne sait RIEN !!
T'as beau avoir de l'imagination, ça aurait été plus honnête de garder les dessins de Maltaite sans bulles et de marquer sur la première page : '' Invente ton histoire toi même''.
Bref, sur ce coup, c'est du grand n'importe quoi. On est très loin de Shi ou des beaux étés, et très prêt de la foirade Ric Hochet.
Zidrou n'a pas vraiment besoin de sortir dix bd par an, il a plutôt besoin de repos.
2/5 pour Maltaite. Sinon c'est 1/5.
'' La Nuit des temps'' fait partie de mon top trois des romans cultes.
Transposée au Québec, on garde la trame du roman de Barjavel dont l'auteur s'est clairement inspiré.
Pourquoi pas ? malgré quelques incongruités qui seront certainement expliquées dans le tome 2, on suit sans déplaisir la découverte des sarcophages. Les lecteurs du roman savent déjà à quoi s'attendre dans le tome 2, le paysage post apocalyptique du présent épisode ne laissant guère de doute sur la continuité de l'influence du roman original sur l'histoire.
Heureusement que contrairement a Koralovski du même auteur, on a là un grand format qui rend les dessins plus accessibles.
Sans être convaincu ni par le scénario qui aurait gagné à un peu plus de simplicité, ni par le dessin pas toujours maitrisé, une histoire que j’aurai plaisir à finir.
Un western réalisé par deux auteures, avec des femmes comme héroïnes. Ok !! . Les hommes n'y ont pas forcément un mauvais rôle, en tous cas pas pire que d'habitude.
Les femmes, quand à elles, sont capables du pire. Ca me laisse un peu perplexe au niveau du scénario. Du féminisme, je veux bien, mais avec de vrais arguments, je préfère.
Côté dessin, on sera un peu indulgent car il s'agit là d'un premier album. La couverture est très sympa. A l'intérieur, c'est plutôt irrégulier, allant de planches fouillées et bien colorisées à d'autres plus proches du manga et de cet aspect un peu bâclé qui va avec. Des fonds noirs ( beaucoup trop de noirs en général ) ou blancs, sans que ce soit important pour la compréhension du récit. Beaucoup de sang et de violence . Mais aussi de grosses erreurs ( ex : page 42, le gars du départ se fait exploser la tête et quatre pages plus loin, le cadavre a le visage nickel ). Bref, je suis mitigé. Un album pas vraiment indispensable et d'un intérêt très modéré. Un Mondo Reverso sans humour ni interversion de genre.
Globalement un bon album, sur un fond de guerre civile des pays de l'est. Une intégrale alors que le tome 1 a à peine un an et que le tome 2 n'est pas sorti. J'imagine que ce clivages 1 n'a pas eu beaucoup de succès.
Le livre second de cette intégrale semble confirmer mon propos car il paraît plus '' vite fait ''. Dessin plus simpliste, moins de détails, moins d'efforts dans la mise en page des planches et fin expédiée.
On hésite entre déception ( pour les possesseurs du tome 1) et remerciements pour avoir au moins une conclusion.
Les dessins s'améliorent un peu. Juste un peu. Certaines cases piquent encore pas mal les yeux
Quand au reste, quelle indigence.
Depuis le temps que je me dis que c'est mon dernier, il va falloir que je m'y tienne.
Commençons par la conclusion, qui est la plus importante. Et c'est la même que celle de Lacazdelonclepol : Walking Dead restera dans ma bibliothèque.
Pas besoin de refaire l'histoire. Tout a été dit sur cette série qui restera une œuvre majeure de la bande dessinée. Et cette histoire se finit en beauté. Ce trente troisième volume court est un aboutissement parfait pour cette série ou les morts vivants n'ont été qu'un prétexte pour imaginer quelles pouvaient être les ressources de l'homme face à la terreur permanente. Ce tome 33, qui plus est, est d'un excellent niveau scénaristique. Certes, l'histoire finit de manière optimiste et positive, mais Robert Kirkman n'oublie pas de souligner que l'humanité est exceptionnellement douée pour vite oublier les horreurs du passé , et est souvent prête à recommencer les mêmes erreurs.
Mais qu'est ce que ça fait du bien de ne pas être frustré de la fin d'une série aussi longue. Respect.
Je n'ai jamais été fan de western, en bd. Et puis un copain me dit : t'as pas lu Durango ? Alors, j'ai lu Durango, et j'ai aimé. Après, j'ai lu du western spaghetti avec l'homme qui n'aimait pas les armes à feu, et j'ai bien rigolé. Après, j'ai acheté Undertaker, et j'ai trouvé que Ralph Meyer, ça avait de la gueule. Ensuite , j'ai atteint le sublime avec Sykes et Texas Jack. Je me suis dit que ça serait dur de trouver mieux. Et bien j'ai trouvé au moins aussi bien. Jusqu'au dernier est un des meilleurs albums de l'année. Le scénario est grandiose, la fin d'un monde et le passage à une nouvelle époque y est traitée avec beaucoup d'intelligence. Et que dire du graphisme, tout a été dit plus bas, c'est juste extraordinaire.
Pas encore lu l'album et je mets un 3 étoiles par défaut.
Je complèterai plus tard, mais qu'est ce que c'est que ce nouveau format à la C...N ??
Du plus bel effet sur les étagères quand tu as la série complète.
Bien sur, le plus important doit être DANS le livre, mais si on voulait bien arrêter de '' changer pour changer'', ça serait cool.
Un trois étoiles parce qu'on retrouve les codes de Jérémiah.
Mais effectivement, c'est plutôt plan-plan.
Le titre du dernier album m'avait laissé penser que c'était le dernier.
On a quand même l'impression qu'on a fait le tour de la question.
L'homme est la créature la plus nuisible qui existe sur terre. C'est pas faux, on à compris mais peut être est il temps d'envisager un vrai renouvellement, ou de s'arrêter. Reste le dessin , que j'adore toujours autant.
Ce Jérôme K Jérôme Bloche est définitivement un régal dont j'attends impatiemment les nouvelles aventures. C'est tout simplement jouissif quasi à chaque fois.
J'adore les fins burlesques et celle ci est un pur bonheur.
Vivement le 28.
J'aime beaucoup ce que fait Christophe Chabouté, que j'ai découvert sur le tard. Je ne l'ai donc pas pratiqué dans l'ordre chronologique.
Je lis aujourd'hui ce '' Tout seul'' qui me laisse béat d'admiration.
Cet être difforme qui s'invente le monde avec les mots du dictionnaire, ces marins rudes qui sont au fond de braves gens, ces plaisanciers du dimanche qui sont eux bien peu intéressants.
Le découpage de ce livre est parfait de poésie. Quand on voit ce qu'est le monde, on regrette presque la décision que prend le Héros de cette histoire. Un gros coup de cœur.
Même si on est content de retrouver Astérix et Obélix dans de nouvelles aventures, il faut bien avouer que la contrainte de sortir chaque année au mois d'octobre un nouvel album n'aide pas à maintenir une haute qualité scénaristique. Le procédé, un peu facile, des fils du poissonnier et du forgeron qui n'ont jamais existé jusqu'à ce jour rend cet album très artificiel. D'autant plus qu'il y a de grandes chances qu'on ne les revoie jamais plus.
Heureusement que Conrad ne nous défigure pas les personnages.
Sinon, l'intérêt est vraiment minime, malgré quelques bons mots et quelques adaptations réussies à l'actualité ( on a juste à traverser la rue pour trouver du boulot).
Qui ne connait pas Dracula !!! Tellement exploité et surexploité, que ce soit au cinéma ou en Bd.
Mais pour ceux qui ont lu le roman de Bram Stoker, il n'y avait qu'une seule version bd qui était fidèle à l'œuvre originale, celle de Fernando Fernandez.
En voici maintenant une deuxième. Là ou Fernandez ramassait son récit sur 86 planches en couleurs, Bess le fait en 200 planches en noir et blanc.
La même trame pour les deux, les mêmes passages récitatifs '' coupés au montage'', la même précision dans les expressions des personnages.
La différence est dans la composition. Ici, une sublime maitrise des noirs et une prise de liberté totale, hors des classiques, dans l'agencement des cases et/ou des non cases.
Ce qui faisait une très bonne Bd chez Fernandez donne ici un Chef d'Œuvre. Et dans le format prestige, qui respecte le format original du dessin, on a en plus droit à un très bel objet.
A ne pas manquer.
Arrivé à la moitié de l'album, je me gratte la tête pour essayer de comprendre. Et je me dis : '' bon sang, mais c'est bien sûr !! '' Va voir les critiques sur Bdgest !! Et du coup, je vois que je ne suis pas tout seul. Schuitten de la fièvre d'Urbicande, de La Tour, de Zara, j'adore.
Un Blake et Mortimer de Schuiten, ça doit valoir son poids en cacahuètes.
Mais les cacahuètes, c'est de l'Ogm, en plus trop cuites et trop salées. Qu'est ce que Blake et Mortimer sont allés foutre dans cette galère ?. C'est beau comme '' Revoir Paris'' et c'est aussi chiant.
J'ai découvert ce diptyque tardivement. Une belle histoire de ''voyou malgré lui'' et surtout une belle histoire d'amitié. Tout ce qu'on attend d'une bd : du divertissement. Avec un graphisme d'un très bon niveau et un scénario qui tient la route. Sans être la série du siècle, un bon moment de lecture.
Magnifique de sensibilité.
Une idée vraiment originale. Planches superbes.
Un regard neuf sur ce vieux loup de mer, bien rafraichissant et très intelligent. A lire d'urgence.
Un vrai régal que cette bd.
Une brochette de personnages absolument fantastique, avec une profondeur psychologique rarement vue.
On se fait, tout comme Rosa, une idée préconçue des protagonistes, jusqu'à ce qu'ils se confient et que notre regard change.
Et que dire de cette femme, prisonnière de son époque, prisonnière des dictats de sa famille et de la religion, qui va braver tous les interdits par affection, jusqu'à comprendre ou est le vrai pouvoir et l'utiliser sans pour autant en profiter.
Sans voyeurisme et sans jamais la moindre vulgarité, du bel ouvrage.
Absolument magnifique.
Un petit livre qui se lit vite mais ne s'oublie pas.
Sans manichéisme, graphiquement sublime, cet univers steampunk tellement expressif vous prend aux tripes. A montrer dans les écoles.
Avis sur la série :
Un mix de polar/politique fiction pas formaté, porté par un duo ( Arnoux - Morancho ) visiblement sur la même longueur d'ondes.
Cela nous donne une excellente série, ouverte sur une suite possible, qui ne serait pas imméritée tant l'univers, aussi bien scénaristique que graphique, est riche et cohérent.
Une mention spéciale pour le dessin de David Morancho, qui nous propose une bien belle héroïne de bande dessinée, bien loin des clichés poitrinaires surdimensionnés et dévêtus.
On sort de la lecture avec un petit pincement au cœur, ce qui est bon signe, car une série est bonne quand on a déjà envie de la relire.
Vous êtes fan des sixties et des USA ? Sara Lone est pour vous .
Lecture terminée. Mon ressenti est plutôt positif. Je lis juste en dessous que le scénario est tiré par les cheveux. Pas d'accord avec cette analyse. Je trouve que le scénario est bon et on suit la narration avec beaucoup de plaisir. Le dessin rend très bien l'ambiance des fifties et on fait bien la différence entre les personnages, aidé par leurs vêtements qui les caractérisent mieux que leurs visages, il est vrai. Il y a juste un moment qui me pose un léger problème : c'est la fusillade qui déclenche malencontreusement la pieuvre mécanique. J'ai trouvé le procédé un peu facile. Mais ça se lit franchement bien et je replongerai volontiers dedans dans quelque temps.
Ce tome est excellent, du niveau des deux premiers.
L'histoire n'est pas du tout décousue, mais composée de tranches de vie de tous les personnages. Avec de très bons moments : Pierrot et sa honte ( passagère) d'avoir aidé une jeune perdue qui est devenue fliquette, Antoine qui renoue avec son fils ( un peu contraint et forcé) , Mimile et ses racines, Sophie et sa belle famille. Plus quelques sujets d'actualités. Et la mort qui survient, normal, pour des vieux.
Alors oui, ,il y a des bons sentiments et du politiquement incorrect gentil. Mais ça reste une bd de divertissement. Un peu comme le dessin de presse et les trois R : Rire, Réfléchir, Réagir, pas besoin que ce soit obligatoirement un article du ''Monde'' pour que ce soit intelligent. Bravo Lupano et Cauuet.
Excellent !! M.M Madac Miremont, un nom d'une grande noblesse pour une accorte paysanne du fin fond de la France profonde qui fait plus que tout pour ses enfants qu'elle élève seule.
On rit franchement aux bons mots, du genre que je préfère, à deux balles, mais amenés avec une finesse et une intelligence rares, dans le bon tempo, et sans que cela semble forcé. Exemple :
- C'est qui, les habitants du Yémen ?
- Les Yémenois. Ils habitent à côté des Yépapied.
Moi, ça me tord. Et que dire des quiproquos entre français et anglais ? Et des politiques ( et de leurs gardes du corps) ?.
Philippe Pelaez , un scénariste toujours bouillonnant, à décidément tout d'un grand. Le tout est servi par un dessin et des couleurs très bien adaptés, qui feront immanquablement penser à un mix de Cauuet et de Jordi Lafèbre. Et avec une vraie patte, en plus. Un bon moment de lecture qui donne la banane ( j'aime pas les épinards) .
On pressent déjà tout le potentiel de cette série avec les indices qui traînent dans ce premier tome, comme une petite fille rousse, la seule au nez pointu, et la plus intelligente. Qu'as tu donc fait, Marie Madeleine ?.
Aïe !! Première vraie faute de goût pour les Beaux Étés.
Pourquoi tout d'un coup les vacances de Noël ?
A peine cinq mois après la sortie du tome 4, avec un scénario plus que pantouflard et certaines planches à la limite du bâclé. Ça sent l'exploitation de filon et c'est plus que décevant. Le résultat aurait été à la hauteur des deux premiers albums, on aurait pardonné, mais là, c'est se tirer une balle dans le pied.
Un vrai bon polar noir. Tout y est glauque , poisseux et désabusé.
Le groupe Nada, une bande de bras cassés sans réelles convictions, ou alors anciennes, montent un coup à l'arrache, qui va tourner au vinaigre.
Le récit se déroule de manière lente et linéaire, c'est vrai, mais c'est à l'image de cette bande de paumés qu'on cerne petit à petit, du nostalgique en passant par la pute désabusée , le terroriste radical, l'alcoolique de service, le mari d'une déséquilibrée et le lâche de départ qui n'est en fait pas le moins courageux.
Sans parler du flic borné et du politique véreux.
Le dessin de Max Cabanes est toujours aussi envoutant. A lire tranquille le soir, dans la semi obscurité du salon juste éclairé.
Du tout bon.
Un brin décevant, ce double 7.
Rien à dire du côté dessin, c'est du André Juillard, même si les avions ne sont pas les plus réussis des bd d'aviation.
Mais le scénario hésite entre le didactique et la pure aventure, et ça limite le plaisir de lecture. Et surtout, c'est une resucée de Mezek des mêmes Yann et Juillard. On passe d’Israël à l'Espagne, mais l'idée est la même. Ce double 7 est donc une sorte de remake ( en moins bon ) dont on aurait pu se dispenser.
En fait, le scénario semble improvisé, comme si un semblant d'inspiration était arrivé au tiers de l'album. Une sorte d'exercice de style ou le caprice d'un très grand auteur, qui peut imposer ce qu'il veut.
C'est Hermann, tout de même, 80 bougies soufflées l'été dernier.
Ce '' Et puis, merde'' me semble assez révélateur de la fin d'une série et d'une page de l'histoire de la Bd.
L'album en lui même n'est pas foncièrement mauvais. Une belle aventure de SF. Si on laisse de côté les références ( plus cool que plagiat) à Moebius, on passe un bon ( et long) moment de lecture.
Il faut quand même être bon public pour ne pas voir les énormes invraisemblances. ( monter sur un camion par le coté quand on est à pleine vitesse et au bout d'une corde ou tenir accroché à un vaisseau qui voltige , et le tout parfois d'une seule main ) Des fois vraiment too much. D'autant, comme le dit Yovo, qu'il y a des tas d'interrogations qui sont laissées à l'abandon.
Je m'étais plus éclaté avec Belleville story.
Enfin Casterman sort de plus en plus de One shots au long cours, comme ce Negalyod ou Souterrains de Romain Baudy. A 25 euros la Bd, c'est bien pour le lecteur, mais pas sûr, dans le contexte actuel, que l'auteur y trouve on compte.
Oui, la couverture est très belle. Oui, le dessin est de bonne facture.
Oui, la fin à le mérite d'éveiller l’intérêt.
Mais qu'y a t'il entre la couverture et la fin ? Rien de vraiment nouveau, et en 96 pages. Au final assez creux.
Certes, ce n'est pas le meilleur des B & M, mais les codes sont respectés. André Juillard s'en sort toujours bien ( mais bon, c'est André Juillard). L' histoire est assez sympa à suivre, mais c'est vrai que c'est plus une chronique qu'une enquête, tant les réponses aux énigmes arrivent facilement à l'esprit de Mortimer et d' Élisabeth.
Ça ressemble à un album de transition qui annonce quelque chose de nouveau, dont Élisabeth semble faire partie . A suivre..
La fin d'un bien beau triptyque.
Après la montée en puissance et la noirceur du tome 2, et une fois les protagonistes tous en place, les liens entre eux ayant été révélés, on se dirige hébété vers l'épilogue.
Un scénario au cordeau, une vraie fin que l'on perçoit heureuse ou amère selon le point de vue des différents personnages et la boucle est bouclée. Un duo dessin-couleurs touché par la grâce.
Reste-t-il quelque part un peu de poussière d'étoiles ?
Les adaptations de Wul chez Ankama ( et Comix buro) étaient assez inégales. Le Niourk de Vatine était plutôt bon et j'attendais depuis longtemps cette adaptation de la mort vivante.
Nul doute que ceux qui ont lu le roman entreront très facilement dans ce récit. Vatine respecte l’œuvre originale et Varanda nous livre une fresque gothique de très haut niveau. Il semble habité par l'esprit du regretté Bernie Wrightson. Du grand art. Je vais de ce pas me trouver l'édition collector en noir et blanc.
Le critère qui définit le 1 sur 5 est vraiment bien choisi : sans intérêt.
Pas que ce soit très mauvais, mais au final, ça laisse froid. En fan des romans de Frédéric Dard ( et uniquement ceux de Frédéric Dard), je ne me retrouve pas dans ce San-A tout jeunot. Le dessin flashy, trait et couleurs limite album jeunesse ne collent pas à l'univers.
Et puis démarrer une nouvelle série sans présenter ni Marie Marie, Ni Berthe Bérurier, ni Alfred,ni Pinuche, ni le déplumé, c'est carrément la faute de goût. Pourtant, on voit bien que l'auteur aime l’œuvre. Mais ça ne suffit pas pour adhérer. Dommage, un coup pour rien.
Magnifique. Le racisme pas si ordinaire , même en temps de guerre.
Un fond historique très intéressant et un dessin au top.
De la grande aventure.
J'avais tellement aimé le tome 1 que j'attendais beaucoup du 2. Est ce que ces croisements entre toutes ces œuvres de l'époque Victorienne allaient tenir la distance ?
Je ne vois qu'une seule explication rationnelle qui puisse éclairer sur ce tome 2. Philippe Pelaez a retrouvé la machine à voyager dans le temps et l'a utilisée pour monter toute cette histoire avec les auteurs des romans. Ça a du se passer juste avant la mort de Dickens, en 1870. Certes, Barrie n'avait que 10 ans et Wells que 4 ans , mais avec sa machine, allez savoir comment fonctionne le temps. Et Pelaez a du être très convaincant.
Parce qu' évidemment, ça tient la route, avec toujours ces moments d'émotion, de drôlerie mais aussi beaucoup de profondeur et bien plus de noirceur que dans le tome 1. Le dossier inédit à la fin de l'album est très éclairant à cet égard.
Cinzia Di Felice est toujours très à l'aise, avec des personnages aux expressions très justes, même si son dessin se retrouve parfois un peu à l'étroit dans ce format normal.
Je me suis retrouvé un moment à faire mon Peter Pan et à penser à pleins de beaux moments perdus, et ça ne fait pas toujours du bien.
Mais quel bel album !! J'attends avec impatience mais aussi avec appréhension la fin de la trilogie, parce que les histoires d'amour finissent mal..........en général.
Ben moi, j'ai du mal à bouder mon plaisir avec Astérix. Ça fait tellement du bien de retrouver nos deux gaulois, de temps en temps. D'autant plus que Conrad s'en tire plus que bien niveau dessin, et même si Ferri n'est pas encore Goscinny, c'est toujours bien au dessus des albums 100% Uderzo. Une sorte de remake italien du tour de Gaule, en moins bien, c'est vrai, mais pas en très mauvais.
Celui là, je l'ai acheté d'occas, pour dire de ne pas avoir tout perdu.
Et qu'est ce que j'ai bien fait. Ce sera définitivement mon dernier '' nouveau Ric Hochet''. Je ne sais pas ce que Duchâteau pense des scénarii de Zidrou ( tellement meilleur sur des œuvres plus personnelles ), mais Tibet doit certainement avoir très envie de redescendre sur terre et de rôtir à la cheminée les pieds de Van Liemt, même si le dessin est un peu meilleur que sur le premier opus. C'est globalement mauvais,tiré par les cheveux et tellement peu crédible.
Imaginez qu'une meurtrière tue ses victimes en lui administrant une décharge électrique, tout en les embrassant, sans être le moins du monde touchée par la décharge électrique. Pitoyable.. Un ado boutonneux fan de Ric a du faire ça tout seul dans sa chambre, et s'est fait publier par mégarde.
Un vrai coup de cœur pour ce premier tome.
Un dessin superbe pour un scénario hyper malin. La construction du récit illustre à merveille le talent de Zidrou. Depuis ''La Mondaine'' puis '' Les beaux étés'', je me disais que le bonhomme était à suivre. Bonne pioche pour ce Shi dont j'attends la suite avec une impatience fébrile. Elle s'annonce captivante. Attention, Shi est une drogue dure. L'addiction est instantanée.
Découvert un peu par hasard, j'avais trouvé le tome 1 assez agréable.
Sur ce tome 2, la magie de la découverte ne fonctionne plus et il faut bien admettre qu'on s'embête un peu.
La moitié de l'album ( au moins) est du remplissage, un bout d'histoire qui ne trouve pas de conclusion ( le gang à la Plymouth ), comme si le scénariste avait construit son histoire à partir d'une petite idée, pas complètement définie.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que malgré le côté vintage du dessin, on n'attend pas impatiemment le tome 3.
Je viens de terminer cette série, dont j'étais jusqu'à il y a peu, totalement ignorant de son existence. J'ai récupéré le tome trois dans un lot, et intrigué par le graphisme, je me suis procuré les deux premiers tomes.
Et bien m'en a pris, car j'ai trouvé ce triptyque envoutant. Le destin croisé des ces trois amis qui se mentent mutuellement ( et à eux même , parfois) est très intelligemment ficelé. Le final du tome 2 est une merveille. Je trouve le dessin de Martial Toledano excellent ( Ahhhh !!!, les grands yeux ébahis d' Anne).
Une série à découvrir.
Vous connaissez Peter Pan, ainsi qu' Oliver Twist.
A la fin du 19ème siècle, traînent aussi parmi les légendes victoriennes un certain HG Wells ,qui expérimente sa machine à voyager dans le temps, pendant qu'un psychopathe terrorise les bas-fonds de Londres sous le nom de Jack l'éventreur.
Faire de toutes ces pièces de puzzles différents un ouvrage cohérent était un sacré pari. Bien trop de chances de se vautrer et de balancer sur le marché une énième Bd pas indispensable.
Et pourtant, indispensable, elle l'est, cette bd. Philippe Pelaez nous sert un scénario riche et intelligent ( il y a du Lupano, chez cet homme là ), ou tout se croise naturellement. On assiste alors à la naissance d'une vraie nouvelle histoire de Peter Pan et d'Oliver Twist, sans qu'elle nous ennuie une seule seconde.
Cinzia Di Felice, au mieux de sa forme, a visiblement pris un grand plaisir à mettre en cases cette histoire, avec rondeur et sensibilité, aidée par une colorisation "mate" qui n'alourdit pas son trait.
Mais surtout, toute la famille trouvera de quoi se nourrir. Les enfants les plus jeunes découvriront des héros qui sont un peu passés de mode, à notre époque, et se réjouiront d'une belle histoire d'amitié enfantine. Les adultes, eux aborderont l'histoire avec une vision plus mature et plus noire , parlant du manque, de la recherche de ses racines, de la séparation.
Bref, une de mes bd 2016. Une franche réussite.
L'éditeur participatif Sandawe nous propose cet album Steampunk situé dans le Far West . Force est de constater que depuis plusieurs mois, la qualité des ouvrages édités est de plus en plus proche des standards du moment.
Et cet Alo est de bonne facture. Le graphisme de Giulio Zeloni ( Le Prince de l'Orage )( voir dédicace dans la galerie) est très expressif et nerveux. Mais ce qui retient l'attention, c'est la qualité et l'originalité du scénario. Un univers cohérent, bien construit, qui nous plonge dans l'histoire avec délectation. Le tout assorti d'un humour bien placé et toujours dans le ton, sans aucune vulgarité.
Etant un des financeurs du projet, ma version incluant un cahier de 8 pages est très éclairante quand aux motivations des auteurs, et je dois bien avouer que sans cet éclairage, j'aurais certainement trouvé le scénario un peu compliqué.
J'ai aussi quelques regrets sur le format, qui aurait vraiment mérité une taille supérieure. La concentration demandée pour lire les bulles est épuisante ( et oui, je suis un vieux à lunettes ).
On s'habitue aux couleurs, qui, à l'ouverture du livre, semblent manquer de brillant.
Un premier tome intelligent qui me donne envie de lire la suite.
Il se dégage de cette Bd un charme particulier. Les dessins sont superbes et mis en valeur par une colorisation juste.
Le ton est léger avec ( pour la première partie, du moins ) un humour fin, discret et classieux. C'est d'ailleurs le seul bémol de ce one shot, la deuxième partie est plus vite expédiée, et l'humour des anciens dieux est nettement plus lourdingue.
J'ai vraiment apprécié le découpage ainsi que quelques trouvailles dans certains cadrages. La case toute en longueur avec seulement les pavés et le fiacre en fond est sublime, ainsi que la case pleine page dans le puits.
On verrait bien Artémis et Casimir se lancer dans de nouvelles aventures.
Une bien belle série. Arrivé au bout du tome 6, je ne regrette pas de m'être accroché après les deux premiers tomes pendant lesquels je me suis un peu ennuyé, face à de drôles d'aliens oranges. La psychologie des personnages sauvait l'ensemble.
Mais après, ça s'emballe. Scénario intelligent, découpage cinématographique impeccable ( malgré quelques longueurs) . Il faut être toujours attentif car on comprend par flash backs , sans transition. Même si les persos sont bien caractérisés, on pourrait vite perdre le fil.
La scène du bond quantique du tome 6 est très belle et impressionnante.
Une belle réflexion sur le genre humain, sa rage, sa conscience, sa capacité à renouveler encore et toujours les mêmes erreurs, au travers de soldats d'élite qui ne sont au final que des humains.
Le dessin va à l'essentiel ( décors souvent minimalistes) et l'évolution des personnages me permet de mieux comprendre pourquoi les 6 tomes devaient sortir rapidement.
Une belle réussite transalpine.
Comment je me suis régalé, avec cet album !!!!!!!!!
Je ne suis pas fan de western, en général, mais après avoir fait des efforts et avoir été agréablement surpris avec les dernières productions du genre ( l'homme qui n'aimait pas les armes à feu et Undertaker) j'ai testé Sykes.
Et là, Enorme. Un scénario certes classique, mais on n'est même plus dans de la bd. C'est du cinéma sur papier. Un dessin d'Armand au top, un scénar qui tient la route, un (des) héros désabusé(s ), une parabole sur la société qui fabrique ses propres monstres. J'ai adoré.
le graphisme noir et blanc est vraiment intéressant et correspond bien à la noirceur du récit.
Pour ce qui est du scénario, ça tient sur un confetti.
Une sorte d'exercice de style avec un point d'interrogation après le mot fin. Que ça reste un One shot.
Alors oui, vous allez me dire, c'est facile, voire même, c'est louche.
Il a financé la Bd sur Sandawe et il vient nous dire qu'il aime. En plus, quand on voit son avatar, on se dit que c'est de plus en plus louche.
C'est bien Bones qui m'a dessiné mon avatar. Ca fait partie de ces petites choses qui ne se passent que sur Sandawe. Parce que Bones, je ne le connais que virtuellement.
Et sa bd est un vrai régal , à condition de ne pas se tromper dans ses attentes. Déjà, ici, il est classé dans le genre '' guerre'', ce qui est une erreur car c'est du vrai, du bon '' Fantastique''. Les fans de Lovecraft vont en baver de plaisir. La guerre de 14-18 n'est ici qu'un prétexte. Cohérent avec le scénario, mais un prétexte qui nous emmène, au détour de planches riches en détails historiquement vrais, dans l' inconnu des origines de l'humanité.
Du déjà vu, me direz vous. Certes. Mais l'atout majeur de cette série, c'est ce dessin, anguleux mais lisible, noir ( très noir) mais lumineux. Bref du pas formaté, mais accessible et compréhensible. Les analogies à Mignola ou Franck Miller ont souvent été évoquées, entre édinautes. Le séquençage est excellent et permet de maintenir la tension ( et l'attention) du début à la fin.
Cette fin, qui se prête à plusieurs interprétations possibles, nous laisse dans l'attente impatiente de la suite.
En bonus, vous pourrez télécharger ( gratuitement) ou faire imprimer via Amazon ( pour un prix pas trop dérisoire, hélas) le synopsis de l'album avec l'intégrale des planches en Noir et blanc, qui sont du pur bonheur.
Un seul petit bémol : des bulles en allemand non traduites qui gênent un peu, car elles sont importantes pour la compréhension immédiate de la lecture. Mais bon, on ne peut pas faire un sans faute du premier coup.
C'est bien simple, je n'ai pas pu aller au delà de la dixième planche. Il aurai fallu que je relise le 1 pour me remettre dans l'histoire, mais ça a été au dessus de mes forces.
Le dessin ne s'est absolument pas amélioré et il n'est même plus moyen, il est carrément ultra daté et mauvais. Et bien sur en décalage complet avec une couverture moderne et propre, comme pour le premier tome.
Je serai bien en peine de vous parler du scénario qui est parait il très bien. Je ne lis pas que de la bd et j'aime les mots, mais quand je sors des romans, c'est aussi pour apprécier le graphisme, qui reste quand même l'âme du 9 ème art, Non ?
Un bon premier tome ( de Savoie), même si on ne voit pas encore beaucoup de mages. A se demander si il ne s'agit pas d'une histoire de faux mages.
C'est vrai qu'on n'éclate pas forcément de rire à toutes les pages mais l'ensemble est bien rafraichissant.
La tête des cornebiques mortes de trouille est tordante et la fée Pompette est gironde.
Le fromage de cornebique est parti pour concurrencer le poisson d'Ordralfabétix.
Un album magnifique.
Tout un pan de notre histoire que j'ignorais complètement.
La guerre de sept ans est un échec pour la France et penser qu'on a "abandonné " une bonne partie des états unis et du canada d'aujourd'hui aux anglais est absolument fascinant.
Notre capitaine perdu, complètement intégré, aimé et respecté des peuples indiens est contraint de céder le fort qu'il commande aux anglais, afin d'obéir à son roi.
Dessin magnifique de Jacques Terpant, paysages majestueux, couleurs flamboyantes.
Une vraie réussite qui ferait aimer l'histoire de France aux plus récalcitrants.
J'avais été déçu par le premier cycle, mais le thème du second me semblait de nature à susciter l'intérêt.
Malheureusement, je n'y ai toujours pas trouvé mon bonheur.
Se concentrer sur le scénario est quasiment impossible, tant tout est alambiqué, compliqué à suivre et au final bien peu intéressant
Ce sentiment est certainement accentué par le graphisme. Le coté photo réaliste est réellement fatigant. On est plus proche du roman photo que de la bd, avec tous les défauts du genre : Pas de rythme dans le dessin, tout est posé et semble figé, avec parfois des expressions de visages qui ne correspondent ni au texte ni à l'ambiance de la séquence.
Encore un bon coup de marketing d'auteurs à succès. Ca va finir par se voir.
Une bonne Bd, que ce premier tome de Gaultier de Châlus.
Tout est fait pour s'immerger dans le moyen âge. Le scénario tourne habilement autour des croyances de l'époque, ainsi que les valeurs du héros fatigué qui va essayer, en souvenir d'un passé douloureux, de reprendre le cours de sa vie.
Le dessin et la couleur sont aussi en phase avec l'époque.
Pas d'encrage, donc. Les cases en peinture directe sont souvent autant de souvenirs de gravures que l'on trouvait dans nos livres d'histoire, à l'école. Cette Bd aurait pu avoir été dessinée en 1380. C'est très loin du formatage qui prévaut de nos jours, et l'album mérite d'être découvert.
Bonne surprise.
Beaucoup de bruit autour de cet album, mais au final rien de transcendant
Le scénario de ce premier tome met en place la série et il faut faire un vrai effort pour suivre les aventures de Victor.
Mais la plus grande déception vient du dessin, et surtout de cette très grande différence de précision entre la couverture et le contenu de l'album qui est graphiquement moyen.
Les planches de 14, 15 ou 16 cases auraient supporté un format plus grand. Attendons la suite.
La fin du triptyque. Superbe. Une grande réussite que cette série qui ne semble pas avoir rencontré le succès commercial.
Il faut dire que ça ne se lit pas comme un Spirou.
Le scénario est tout simplement éblouissant, noir et froid, terrifiant. Un monde totalitaire qui maintient un état de guerre permanent pour contrôler le peuple. Manipulations, propagande, trahisons, exécutions sommaires sans aucune vraie justification, si ce n'est empêcher toute velléité de révolte.
Le dessin et la colorisation sont à couper le souffle. Ce tome trois est moins "pyrotechnique " que les deux précédents, mais de fait on est aussi plus dans la prise de conscience du "héros" que dans les tripatouillages ultra-violents du pouvoir du Weltraum.
Un de mes indispensables.
Et la tristesse de voir un dessinateur de cette trempe jeter l'éponge.( voir News )
Fans de Ric Hochet, fuyez !!!
Il fallait oser reprendre cette série emblématique. J'en étais le premier tourneboulé. Le scénario peut passer pour malin, les stéréotypes du héros de Tibet et Duchâteau sont tournés en dérision et même le commissaire Bourdon a un passé trouble.
Ca aurait pu faire sourire si ça ne passait plutôt pour de la méchanceté pure.
Et que dire du dessin. Qu'est devenu le trait clair et précis de Tibet ? Sur le dernier quart des aventures de Ric, il était devenu plus mécanique, presque caricatural mais reconnaissable entre mille. Van Liemt nous fait un brouillon de Ric, ou on s'est trompé à l'impression, et c'est le storyboard qu'on a publié.
Au lieu de vouloir à tout prix tuer le père, il eut été plus judicieux de nous servir un bel album de Ric Hochet, dans la tradition. Celui là est une honte graphique.
Je ne connaissais pas du tout big k avant que l'intégrale ne soit proposée en financement participatif sur Sandawe et que je décide de participer à ce financement.
L'occasion de dire encore une fois que Sandawe n'est pas une maison d'édition bas de gamme dans laquelle on ne trouve que des projets recalés chez d'autres éditeurs. En l'occurrence, le changement de politique éditoriale de Casterman avait mis un terme à la série après le tome 2 et Sandawe à permis à cette histoire de trouver sa conclusion.
Et l'histoire est toute en intelligence. Le scénario tout d'abord, est un vrai régal. Fabian Ptoma a su trouver le ton qui permet d'avoir de la compréhension pour le protagoniste principal. Comment avoir de l'empathie pour un tueur froid, sans aucun état d'âme, à priori sans morale , doublé d'un vrai psychopathe qui prend un réel plaisir à torturer et à tuer ?
Pas vraiment possible, mais le scénariste, grâce a ses flashs back judicieux, nous permet de comprendre comment K en est arrivé là. Et de constater que le tueur est aussi une victime, qui a aussi des valeurs et sa propre morale. Sa mauvaise conscience toujours à côté de lui dans les moments importants, il va pourtant mener à bien ses contrats et en parallèle ses propres combats.
Le graphisme et la couleur sont à l'unisson du scénario. On est immergé totalement dans les seventies. L'extrême violence n'est pas amplifiée par des effets inutiles. Pas de "bruitage" sur les coups de feu, explosions et autres passages à tabac. On voit se dérouler les scènes choc comme dans un film au ralenti. Et il faut bien le dire, malgré toute l'horreur du propos, c'est beau.
Ni une apologie de la violence, ni un portrait policé de tueur à gages , une Bd crue et lucide sur ce que la société peut produire de pire. A lire absolument.
Et oui, la bd sort dans une semaine, mais si vous venez sur Sandawe, vous aurez parfois, pas toujours mais parfois, le privilège de recevoir vos albums en avant première.
Shelter's lot, Maine, USA.
Ca commence comme un roman de Stephen King, et ça continue comme un roman de Stephen King, et du pas mauvais.
Une bonne inspiration, donc, du coté du scénario, avec une montée en tension constante et une violence tant psychologique que physique.
Le tout est servi par un dessin plus qu'intéressant, parfois très précis , parfois plus brut ( les personnages éloignés souvent stylisés ), mais avec une colorisation fantastique qui vous plonge complètement dans ce récit horrifique dont seule la fin est un peu frustrante. Une bonne surprise.
Clairement déçu par cet album. Si le scénario est dans la continuité des deux précédents, avec ce mélange d'action et d'humour, le dessin, lui, n'est franchement plus au niveau des débuts. Les personnages, notamment Terryona, qui était d'une sensualité à tomber par terre dans les tomes 1et 2, sont tout juste reconnaissables. Les planches semblent être encrées au Velléda. J'ai vérifié plusieurs fois sur la couverture que c'était bien Alliel, le dessinateur. Les " nègres" en Bd, ça existe ?
Le seul lot de consolation de l'affaire, c'est que la conclusion a le mérite d'exister. Mais à quel prix ?
Une très bonne entrée en matière que ce tome 1 des Anges visiteurs. J'y ai mis quelques euros sur Sandawe, et ma foi, je trouve que le résultat est plus que positif.
Le scénario développe plusieurs axes qui trouveront leur conclusion dans le tome 2, déjà quasi financé et annoncé pour le début de 2016. Dans quel but Eva était elle , ainsi que d'autres éléments vivants au premiers temps du monde, conservés dans un environnement vraisemblablement extra terrestre ? Ont-ils été '' oubliés'' là ou étaient ils destinés à être réveillés et à jouer un rôle majeur dans l'évolution du monde ?
Le dessin, qui varie légèrement en fonction des environnements, est bien maitrisé, quoique encore perfectible pour ce qui concerne les véhicules. Il est vrai que le dessinateur des '' Aphrodites'' est plutôt doué pour les expressions corporelles.
Une bd qui mérite de figurer sur nos étagères.