



Info édition : Contient Batman: Curse of the White Knight (2019) #1-8 et Batman: White Knight Presents Von Freeze (2020) #1. Noté "Première édition". Couverture avec vernis sélectif. Le dos indique le titre sans "Batman". En fin de recueil, postface de Sean Murphy et trois couvertures variantes.
Info édition : La collection Urban Limited propose de découvrir des récits majeurs de DC Comics dans un format hors du commun et une fabrication particulièrement luxueuse. Les tirages sont uniques,Avec un frontispice limités à 1500 exemplaires et numérotés à la machine à l'intérieur des ouvrages. Contient les épisodes US : - Batman Curse of the White Knight #1-8 - Batman White Knight presents : Von Freeze.
Il n’est jamais évident de réitérer un grand succès – les deux piètres suites de The Dark Knight Returns peuvent en témoigner – et, pourtant, cette suite directe à Batman : White Knight est toujours aussi excellente. Il n’y a certes plus le même effet de nouveauté mais le talent de Sean G. Murphy, au scénario comme au dessin, est inchangé (Batman: Curse of the White Knight 2019, #1-8 et Batman: White Knight presents Von Freeze 2020, #1).
Parce qu’il m’a agacé, j’entamerais cet avis par le seul reproche que je ferai à cet album : l’interlude consacré à Mr. Freeze. Murphy y raconte les origines de ce personnage, bien qu’il soit absent de cette suite, en puisant de manière fort peu originale dans la source intarissable du nazisme. En plus de n’avoir rien à faire là – ce que le scénariste reconnait lui-même dans la postface –, cet épisode m’a coupé dans mon élan de façon très désagréable de par son positionnement malvenu entre les chapitres 6 et 7. Et illustré sans grand talent par Klaus Janson, un encreur de formation, il n’est même pas plaisant à lire.
A cette exception près, cet album est excellent. Bien que le scénario ne soit plus aussi politique que le précédent (il reste toutefois quelques idées relatives à la mainmise des riches et à l’anonymat et la responsabilité des super-héros), il est toujours aussi intelligent, sombre et prenant. L’intrigue opte désormais pour une tonalité historique et remonte jusqu’au XVIIe siècle pour raconter les origines obscures de Gotham et de la famille Wayne. Avec à la clé une bonne enquête, un duo d’antagonistes qui fonctionne – le Joker et Azraël –, plusieurs rebondissements et des conséquences durables pour cet univers. Et Murphy effectue encore une fois un très bon travail avec les habituels à-côtés (Harley Quinn, la Bat-family, le commissaire Gordon, les Batmobiles ou les références classiques du Chevalier noir).
En somme, cette suite constitue un très bon et beau moment de lecture comme j’en ai trop rarement l’occasion d’en lire à ce niveau sur Batman. Un troisième volume est attendu avec impatience ; dans l’intervalle, la sortie d’un spin-off est prévue prochainement (Batman: White Knight presents Harley Quinn).
La suite de "white knight", le Batman qui ringardise définitivement le "dark knight" de Miller, et qui arrive à faire du Batman sombre mais fun, ce que devrait être un vrai Batman.
C'est beau, c'est imaginatif, c'est classe, c'est sexy parfois (Batgirl !!!!), c'est prenant, il y a des rebondissements, des véhicules, des costumes, des personnages charismatiques, bref que du bon.
Et c'est un Batman, pas un Joker déguisé, cette fois, contrairement à "white knight" et qui constituait la petite faiblesse de ce 1er volume.
J'espère qu'il y aura un autre volume par Murphy, tant il a fait du bon travail jusque là.