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Le scénario tient à peu près la route si on est fan d'Indiana Jones. Pour ce qui est du dessin en revanche le minimum syndical n'est pas assuré.
Ça fait maintenant un bail, au moins quinze tomes, qu'Hermann nous gratifie d'albums nocturnes ou brouillardeux, gris terne, donc sans décors. Déjà que les scénarios n'ont jamais été très brillants. L'étape suivante, c'est la BD en blanc sur blanc sans personnages ? Quand on se souvient de l'usage extraordinaire de la couleur dans les premiers tomes ...
C'est moi ou il y a objectivement de gros problèmes de proportion dans le dessin des personnages dans cet album, à commencer par la couverture ? Déjà que les scenarios de Hermann n'ont jamais été terribles, voilà maintenant que le dessin se déglingue ... Quand au virage érotique de plus en plus prononcé, je n'y vois qu'une régression supplémentaire de la série. Le seul plaisir à tirer de l'album serait la critique des dérives de l'art contemporain.
Ça fait combien de tomes que Jérémiah et Kurdy tournent en rond dans des scénarios indigents, dont la seule qualité est de servir de prétexte au dessin superbe de Hermann ? J'ai l'impression d'écouter un disque rayé, qui répète en boucle le même scénario : J et K sont pépères tranquilles, ils se mettent dans le pétrin pour je ne sais quel prétexte débile, des diams, une enfant enlevé, ou parce qu'ils sont ivres, ça tire dans tous les sens, à un moment ils sont à deux doigts de la mort, et finalement, comme Zorro, ils s'en sortent in-extremis (et sans une égratignure) grâce à une nuée de corbeaux, une poignée d'hommes-crapeau ou la vengeance d'une amante éconduite ... Quel gâchis de talent !
Jérémiah et Kurdy se retrouvent dans un village gouverné par une secte, ils vont tout faire péter puis s'en aller tranquillou. Faut quand même pas prendre les lecteurs pour des demeurés ; ça s'appelle pas un scénario, ça s'appelle de la paresse.
Hermann ne sait pas bien s'il veut abandonner l'encre à la plume, le dessin est en net retrait par rapport à l'époque de "Delta". Quelques scènes de copulation ont émaillés la série depuis "Julius et Romea" mais ici, Hermann franchit un nouveau seuil : la plupart des personnages féminins sont d'une lubricité animale. Pas sûr de vouloir suivre la série sur cette pente.
Plus la série avance, plus faible est le composant post-apocalyptique. Nous sommes ici dans une pure intrigue policière tout à fait transposable en 2020. Les dessins et la colorisation (qui ne font qu'un puisqu'on est en couleur directe sans trait) sont superbes, mais le scénario très passable. La série verse depuis quelques temps déjà dans la BD pour adultes, c'est dommage.
Ça manque beaucoup d'unité dans cet album ; l'ange noir apparaît et disparait sans intérêt pour l'histoire ; et la colorisation Hermann n'est pas la hauteur de la précédente.
Même si le scénario digne d'un western spaghetti est prévisible, c'est le meilleur album de la série ; une parfaite harmonie du dessin, du scénario et de la couleur.
La série Jeremiah bénéficie à l'origine de l'excellent dessin de Hermann et d'une colorisation très efficace pendant la période Fraymond.
Par contre, au niveau des scénarios, c'est très quelconque. On est dans l'escarmouche et la bagarre façon Rambo.
L'environnement post-apocayptique est sous-exploité ; les codes sont ceux du western.
Si on ajout à cela des découpages assez confus à suivre, et des personnages peu charismatiques, se comportant bien souvent de manière inintelligibles et risible, on se retrouve avec une BD assez ennuyeuse.
La qualité monte assez rapidement avec les premiers tomes ; un sommet est atteint avec le tome 11 ("Delta"), se stabilise sur un plateau médiocre, en dents de scie, jusqu'au tome 22 ("Le fusil dans l'eau"(201)), dernier tome à peu près lisible.
Tout ce qui suit, à compter du tome 23 est totalement dispensable, soit à cause des scénarios, soit à cause du dessin qui se dégrade inexorablement.
En d'autres termes, il y a 25 ans et 20 albums que cette série aurait dû s'arrêter.
Au delà du tome 30 la qualité du dessin devient vraiment problématique et l'on tombe carrément, à partir du tom 38, dans ce que l'on peut objectivement qualifier de simples brouillons.
Souvenir de Toussaint" est une série plutôt réussie dans ce que l'on pourrait qualifier de "BD naturaliste", se déroulant à la fin du XIXe siècle et reprenant les codes littéraires de Zola et Maupassant (la série est d'ailleurs assez verbeuse, c'est son défaut). Les scénarios - qui tendent à se répéter d'albumen album - sont articulés autour d'histoires de moeurs et d'amours de jeunesse contrariés, plutôt sordides et tristes, et font intervenir des gens du peuples - ouvriers, paysans - et de la petite bourgoisie de province surtout. Le tout est plutôt destiné à un lectorat adulte ; la bonne morale est plutôt malmenée ! Si vous aimez Maupassant vous allez apprécier Souvenis de Toussaint. Les derniers tomes sont dessinés dans un style qui rappelle Edgard Degas, le célèbre peintre également naturaliste.
Peter Pan de Loisel est probablement la série la plus surcotée de tout BDGest !
Le dessin est certainement à la hauteur, mais coté scénario, c'est franchement indigeste. De cases verbeuses en rebondissements, deus ex machina et pléthore de personnages dont aucun n'est charismatique ni crédible, je me suis ennuyé comme rarement.
La série aborde le concept de téléréalité poussé à son paroxysme, et c'est son seul intérêt. Le scénario de la première partie du diptyque est affaibli par une histoire abracadabrantesque et gore de parasite extra-terrestre, la seconde partie par un fond politico-religieux peu crédible et une mièvrerie insupportable. Dommage, il y avait du potentiel.
J'ai lu le premier tome mi-amusé mi-sceptique. J'ai lu le second au 3/4 sceptique. A la sortie de ce troisième tome, je jette l'éponge. Cette niaiserie d'une subtilité microscopique n'est plus de mon âge, probablement.
Le dernier bon album de la série. Le scénario commence à s'infléchir vers l'héroîque-fantasy mais conserve une cohérence interne de bout-en-bout.
Probablement l'album le plus plaisant, avec un scénario tragique et romantique à souhait et un soupçon de space-opera.
Après quatre tomes sans grand intérêt sinon de planter le décor, la série décolle enfin pour un plateau qualitatif acceptable jusqu'au tome 9 inclus. On n'atteint jamais les sommets du 9e art, mais tout du moins cela devient-il plaisant à lire et surtout à voir.
Hans est une série décevante. Le dessin de Rosinski tient la route, évidemment. c'est du côté du scénario (Duchâteau) que le bas blesse. Les albums se succèdent sans que l'histoire s'épaississe véritablement. on reste dans l'anecdote, la banalité, une succession de situations chacune sans grand intérêt et qui ne forment un tout qu'en ce qu'elles se déroulent dans un univers (à peu près) cohérent. Le coté rétro-futuriste et cette évanescence du scénario font indéniablement penser à Flash Gordon.
Les trois ou quatre premiers tomes plantent le décors, avec un tonalité plutôt post-apocalyptique.
La série atteint un plateau optimum avec les tomes 5 à 9, le tome 6 (La Planète aux Sortilèges) offrant probablement le scénario le plus aboutit et le plus plaisant.
La série se délite à compter du tome 10 (Le péril arc-en-ciel), avec des scénarios incohérents, une inflexion vers l’héro-fantaisy et un dessin de plus en plus approximatif. Le dernier tome (12 - Le Pays des Abysses) est tout bonnement à fuir. Il était temps que la série s'arrête, même si on regrettera de n'avoir réponse à aucun des questions que l'on est amené à se poser au fil de la lecture.
Dans l'ensemble, un potentiel gâché par sous-exploitation.
Ça n'a d'intérêt que si vous aimez les scénarios manichéens avec des bons (de gauche) et des affreux (de droite). Si vous cherchez quelque chose de subtil, passez votre chemin : c'est de la propagande lourde.
Le dessin de Wilson est sympa, mais parfois assez confus et ambigu tant sur les détails que sur les plans et perspectives (contrairement à celui de Gir, toujours absolument limpide), avec des personnages parfois difficiles à différencier, ce qui ajoute à la confusion d'un scénario bien trop toufu et verbeux : il y a au moins un album de trop dans cette série. Au final, on ressort épuisé pour pas grand chose. Bof ...
C'est une série dont le scénario démarre assez fort sur le premier tome, qui mérite 3 étoiles peut-être) mais qui se dégrade d'album en album. La passage de Joan par le mariage avec une fille de sénateur et la politique (tome 3) est carrément risible.
Si on ajoute à ceci un dessin médiocre, il en résulte au final une série tout à fait dispensable.
Cette série de trois tomes en préquel à Dune n'est pas indispensable ; le dessin moyen n'est pas en cause, mais plutôt la notion même de préquel, auquel manque le souffle épique caractéristique du roman central de Dune. Les évènements qui sont décrits dans ce préquel sont anecdotiques et n'apportent aucun éclairage indispensable à la compréhension du roman principal.
Pas convaincu par cette histoire sans originalité : c'est un plagiat en légèrement plus soft et moins sanguinolent de Druuna. Le dessin sauve la série.
Je n'ai pas été satisfait par cette série. Son positionnement est insatisfaisant : trop "adultes" pour les enfants, trop enfantin pour les adultes. Les interviews de scientifiques, en fin de chaque volume, brassent des thèmes épistémologiques totalement hors de portée des enfants, tandis que les pages de bandes dessinées sont très rudimentaires et restent à la surface des découvertes. En fait, ce n'est pas une encyclopédie scientifique mais une série de biographies de scientifiques. Je doute qu'à l'âge conseillé (6 ans), les enfants s'intéressent plus à Galilée ou à Marie Curie qu'à leurs découvertes.
Apparemment la série a été abandonné. Personne ne s'en plaindra. On nage en plein ésotérisme, et qui plus est, on s'ennuie gravement.
Le scénario de la série se déploie toujours assez lentement dans ce deuxième opus mais les protagonistes prennent peu à peu de l'épaisseur.
La mise en scène se complait par moments dans des tournures érotiques, obscènes ou gores inutiles, probablement le reliquat d'une vision dégradante, noire et fantasmée du Moyen-Âge.
Dessin, découpage, dialogue : tout est à peu près réussit dans cet album.
Cependant, dans ce premier tome, on plante le décors, les personnages : tout cela est plutôt lent à ce stade.
Impossible de juger de la qualité de la série sur ce seul opus ; il nosu faudra attendre que débute la construction de la cathédrale pour savoir si on a affaire à une une excellent série plutôt qu'une série ordinaire.
Cette adaptation de Harry Dickson est la première, à mon avis, à s'approcher convenablement des romans d'origine, tout du moins si l'on se fie à ce qu'offrent les deux tomes parus à ce jour.
Là où Nolane offre une imitation modernisée et sur-tintée de fantastique, là où Vanderhaeghe offre une adaptation excessivement calquée sur la manière de Blake et Mortimer, Headline, Vergari et Catacchio nous offrent enfin une adaptation fidèle tant au niveau du fond que de la forme, transcrivant au mieux pour le 9e art, à ce jour, la lettre, l'esprit et l'ambiance des romans de Jean Ray.
Le complément documentaire ne gâche rien au plaisir de cette lecture.
Cette série Harry Dickson par Vanderhaeghe et Zanon est plus fidèle, au moins dans les premiers tomes, aux romans de Jean Ray que ne l'est l'imitation par Nolane. L'inclinaison vers le paranormal est également moins marquée dans cette série, qui joue plus avec les thèmes et les codes de la science-fiction (selon les goûts de chacun, l'on appréciera donc plus cette série ou celle de Nolane).
Pour le reste, le matériau de base étant ce qu'il est, à savoir de la littérature populaire à mi-chemin entre le genre policier et le genre fantastique, il ne faut pas lui demander plus qu'il ne peut offrir : un divertissement sans grande profondeur intellectuelle.
Blake et Mortimer est le premier rapprochement qui vient à l'esprit en lisant cette série, tant au niveau des intrigues que du découpage, de la verbosité et du dessin en ligne claire. La comparaison n'est pas pour déplaire, au contraire : tout ceci est plaisant et se lit sans difficulté. Il est même tout à fait possible de sauter la moitié des bulles sans rien perdre à la compréhension des intrigues d'une épaisseur infinitésimale ...
A noter une baisse de qualité de la série à partir du tome 9 ; on pourra donc s'en tenir sans regret au 8 premiers tomes.
Cette série jusqu'au tome 13 est bien gentillette, sans plus.
Tout d'abord, il faut rappeler que le Harry Dickson de Jean Ray est à l'origine du roman de gare. L'adaptation de Nolane est sur ce point fort réussie : c'est de la BD de gare. Ne cherchez rien de trop intellectuel : c'est de la littérature populaire. Le dessin est dans la même veine : nous dirons banal. Quand au texte, il est conforme au genre policier : plutôt verbeux. J'ai trouvé les dénouements assez faibles.
L'ambience d'époque (années 30) est assez crédible et plaisante.
Les premiers tomes ont une coloration plus tirant plutôt vers l'épouvante et le paranormal, les derniers tomes une coloration tirant plutôt vers l'aventure archéologique tintée de fantastique et d'ésotérisme (dans le style d'Indiana Jones ou Da Vinci Code).
Il faut encore noter que cette série (contrairement à l'adaptation de Vanderhaeghe & Zanon) ne reprend aucun des roman de Jean Ray ; ce n'est pas une adaptation mais une imitation qui reprend les thèmes éparses et les personnages du roman d'origine dans des aventures nouvelles mais dans un esprit somme toute fidèle, nonobstant quelques concessions à la modernité, notamment dans le féminisme et le choix des vilains utilisés.
Les amateurs du genre apprécieront peut-être.
Les autres n'y trouveront qu'un amusement assez fade.
Quand est-ce que l'on va cesser de nous débiter ces inepties sur un Moyen-Age terne et horrible sur tous les plans ? Désolé, mais je n'en peux plus de toutes ces BD en gris et sépia sur ladite période (le même phantasme morbide atteint d'ailleurs les BD situées durant la préhistoire ...). Désormais, je mets à la benne toute BD au scénario pseudo-historique dans laquelle il n'y a pas une seule case avec du ciel bleu. Car oui, les couleurs existaient déjà au Moyen-Âge !
C'est du plagiat médiocre et donc totalement inutile de "Fahrenheit 451" de Ray Bradbury. La transposition au XXIe siècle et le remplacement des adultes par des enfants n'améliore en rien l'original, au contraire.
Le mythe de Faust revisité en plus gras, plus obscène et moins spirituel. Étant vu que les dessins sont passables, il en découle une série tout à fait passable.
Le premier tome m'avait plus ; le second beaucoup moins parce que ça traîne en longueur. le troisième tome confirme l'impression du deuxième : il y a beaucoup de remplissage. je ne sais pas si c'est fidèle au roman que je n'ai pas lu, mais ça ressemble en tout cas à un roman-fleuve. J'ignore où les auteurs veulent en venir, mais si c'est pour sortir 28 tomes tous plus inutiles les uns que les autres, ce sera sans moi. Si le tome 4 ne clos pas l'histoire, ou si, au moins, il ne remonte pas la pente côté scénario, je jetterai l'éponge, d'autant plus facilement que le dessin est passable.
Le dessin de Rosinski est magnifique et surtout parfaitement calée sur la période historique concernée par cette histoire fantaisiste dont le scénario est agréable. L'ouvrage s'adresse à un lectorat adulte.
C'est correct en tant que témoignage personnel d'une personne rousse. Par contre, dès que l'auteur s'aventure dans des considérations historiques, on tombe dans la généralisation et l'approximation. Le ton en mode victimisation n'est pas non plus le meilleur moyen de faiure aimer les roux. Pour ma part j'adore les roux et les rousses, j'aurais beaucoup aimé avoir un enfant roux.
Ce commentaire vaut pour la série complète : Dessin passable, desservi par un scénario manichéen très politiquement correct et une logorrhée intarissable. Non merci, j'ai mieux à faire de mon temps.
Je me prononce sur le premier cycle, vu que le second cycle est encore plus lamentable.
C'est creux, prétentieux, pseudo-philosophique et tout bonnement ennuyant. Aucun des comportements n'est crédible. Tient, par exemple, que se passerait-il vraiment, dans la vraie vie, lorsque des soldats réunis en un cercle tirent tous en même temps à hauteur d'homme en direction du centre dudit cercle ? Ça serait pas joli joli à voir, si ? Ben non, ici, tout se passe bien, ça ne pose aucun problème au scénariste ni au dessinateur ....
Hop, à la benne à papier.
Après deux albums ratés, Bessière et Alloing semblent avoir trouvé un mode de coopération permettant de produire un album sans prétention mais un tantinet satisfaisant. Sans jeu de mots, le dessin d'Alloing est loin de la qualité atteinte dans les tomes 22, 23 ou 24. Mais l'ensemble se lit dans déplaisir et l'histoire est adaptée au lectorat d'Astrapi (7-11 ans).
Scénario laborieux et peu palpitant de Ben Bessière et dessin très grossier pour ce tome 27. Qu'est-ce qui se passe chez Marion Duval pour qu'on nous inflige une telle chute de qualité pour le deuxième tome consécutif ? Bessière et Allloing n'arrivent-ils pas à coopérer ?
Après une série de trois ou quatre très bons albums, la qualité des Marion Duval chute brusquement dans cet albums au dessin passable, aux couleurs criardes, et au scénario approximatif. Bessière n'est pas Bouchié.
En dix ans, le dessin de Louis Alloing a beaucoup gagné en dynamisme, la ligne claire est parfaitement maîtrisée désormais, et il sert ici un excellent scénario très tintinesque de Pascale Bouchié et Frédéric Rosset (qui fait son apparition dans la série), prolongement du tomes 23 (Balactica).
Bouchié avec Allloing nous produisent de nouveau un très bon album d'aventure pour la jeunesse, avec juste ce qu'il faut de dialogue, ce qui est plutôt rare et bienvenu dans cette série assez verbeuse.
pascale Bouchié nous livre ici un album très satisfaisant, qui reprend, avec l'appui de Louis Allloing dans un dessin très maîtrisé, les codes des Blake et Mortimer. Un des meilleurs albums de la série.
Pascale Bouchié prend les manettes au scénario, ce qui produit un album bien plus satisfaisant que le précédent. Alloing reste au dessin. Cette histoire de maquisards est tout à fait adaptée au jeune public auquel se destine cette série.
Après avoir laissé Philippe Poirier au scénario nous concocter deux très bons albums, Yves Pommaux reprend la main sur la série pour un album en retrait. Je persiste à penser qu'Yves Pommaux est un scénariste peu talentueux.
Philippe Poirier et louis Alloing nous concoctent ici ce qui est probablement le plus tintinesque et l'un des meilleurs album de la série (avec le tome 22), fidèle à ce qui en fait la substance. La collaboration du scénariste et du dessinateur est sans faille sur ce tome.
Philippe poirier remplace Pommaux au scénario, et la qualité de cet histoire s'en ressent sensiblement. Même si on reste sur un registre assez intimiste, on retrouve enfin une qualité et une unité de style entre le dessin et le scenario que l'on n'avait pas revu depuis le tome 8.
Louis Alloing remplace Philippe Masson au dessin. On hésite entre s'en réjouir et le déplorer. On gagne en finesse, mais on perd en fluidité. les personnages sont quasi statiques, et comme le scénario est très passable, il en résulte un album très dispensable.
Chute brutale de qualité scénaristique dans cet album très verbeux sur un thème mêlant art moderne et quête des origines pour Marion. Je doute que cet album intéresse la cible habituelle du périodique Astrapi (7-11 ans).
Un album avec beaucoup de textes écolos un peu indigestes, qui viennent gâcher un scénario sans originalité mais amusant. Le dessin de Philippe Masson est très approximatif.
Une demi-douzaine d'histoires courtes dans cet album d'un ntérêt très limité, sauf pour les collectionneurs.
Depuis la reprise du dessin par Philippe Masson, la ligne "claire" s'est défavorablement épaissie et noircie. Que le scénario est passable, comme c'est le cas ici, il en résulte un album très dispensable.
Yvan Pommaux nous emmène en Afrique sur la piste de trafiquants d'ivoire. L'histoire est adaptée à un jeune public ; le dessin de Philippe Masson n'est pas des plus jolis mais plus en harmonie avec le ton général de l'album que précédemment.
Après trois bons albums, Pommaux confie le dessin à Philippe Masson, et le résultat est très médiocre : la "ligne claire" redevient empâtée et sombre comme dans les premiers albums de la série. Quant au scénario, il est est très oubliable.
Il faut attendre ce sixième tome pour que la série atteigne enfin un niveau de qualité acceptable (le style est moins empâté, le trait plus affirmé) et un scénario quelque peu plaisant.
Remarque préalable :
La série Marion Duval est une série TRÈS INÉGALE.
Les premiers tomes sont loin d'être les meilleurs et le lecteur sera avisé de ne pas se fier aux premiers albums, susceptibles de le décourager.
La série stagne très longtemps, en dents de scie, et s'améliore très brusquement, vers ses sommets avec le tome 18, et surtout 22 et suivants, avant de s'effondrer de nouveau avec le tome 26.
Une dizaine d'albums sur les 29 parus à ce jour sont tout simplement d'une qualité graphique ou scénaristique (souvent les deux) à fuir, et une dizaine d'autres très passables.
En ce qui concerne ce premier tome :
Une aventure tintinesque en ligne clair (quoique parfois ombrée à coup de hachures), mais on est loin du compte, tant sur le dessin (très grossier) que sur le découpage (lent et inefficace) et les dialogues (plutôt soporifiques et souvent inutile - "Bon, plan d'encerclement 17 bis" sérieusement ??).
J' n'ai jamais pu accrocher à cette série amis dans ce 29e tome, qui apparemment clôt la série (c'est du moins ce que laisse entendre son auteur), on tombe dans des abîmes de verbiage sur l'art moderne et les origines de Marion, en réponse à des questions laissées en suspens au tome 14 ...
Impossible de tout lire, j'ai dû capituler.
Le point fort de cet album, c'est une vision non-misérabiliste de la préhistoire. La plupart des séries sur le sujet sont dans les tons blanchâtres, sépia ou gris, dans des décors désolés ou boueux, ce qui est parfaitement ridicule. Ici, le ciel est bleu, clair, gris, nuageux, blanc, neigeux selon les saisons, le sol est fleuri au printemps, l'humeur joyeuse l'été, les tribus ne passent pas 90 % de leur temps à la guerre ou dans l'esclavage. On se rapproche beaucoup de l'univers des "Enfants de la terre" de Jean Auel.
C'est d'ailleurs paradoxalement le point faible de l'histoire : l'univers présenté est très spirituel, et la spiritualité chamanique exposée, si elle est plausible, n'a rien de certaine historiquement. Rien n'atteste du caractère religieux des peintures rupestres, et par conséquent, un scénario plus axé sur la vie quotidienne, attestée par l'archéologie, et moins sur la spiritualité supposée de l'époque, aurait produit un ouvrage plus équilibré et plus intéressant, à mon humble avis.
Le propos est clair, didactique sans être lourd, et réaliste sans exagération dans le gore, donc adapté à un public jeune (dès 15 ou 16 ans). On regrettera la rareté des cartes, qui empêche parfois de bien saisir les mouvements des troupes. Mais c'est un défaut mineur pour ce qui constitue une très bonne série sur ce sujet. Opération Overlord s'adresse à un public nettement plus adulte, avec une narration moins intuitive, et une image plus violente et plus érotique par endroits.
Un bon album, reposant sans être soporifique, avec très peu de surnaturel, qui fait la part belle aux traditions villageoises et familiales, tout en introduisant un peu d'exotisme avec les Varègues. Bon d'accord le scénario est classique, et on devine assez vite qui est le vilain de l'affaire, mais le découpage est fluide, rapide, le ratio texte/dessin est équilibré et le dessin, parlons-en, est plaisant. Ce n'est pas l'album du siècle, ça ne se lit pas avec jubilation, mais avec plaisir, et pour cela, ça vaut un bon 3/5.
C'est d'une lecture facile, le dessin est épuré et inventif, moebiusesque, et le scénario qui lorgne un peu sur Little Nemo, même s'il n'a rien d'absolument original, se tient (à condition d'aller jusqu'au bout de l'histoire). Sans prétention, mais divertissant.
C'est une "BD-prétexte" : un scnénario pseudo-philosophique peu original (se terminant d'ailleurs en queue de poisson dans ce troisième et dernier tome, ce qui n'est pas très grave tant l'ensemble manque d'intérêt) servant de support à la dextérité picturale de Juan Giménez. De ce point de vue, la série ressemble à Storm : c'est fait pour les yeux, par pour le cerveau.
Je me prononce sur les deux premiers tomes.
Cette série fait partie de celles où, malheureusement, la forme et la narration tendent à divertir du fond, plutôt qu'à le renforcer. Seule une case sur quatre ou cinq est vraiment informative ; le reste participe d'un emballage plus ou moins humoristique sans intérêt, même pour un enfant.
Bof ; mieux vaut offrir à vos enfants une bonne encyclopédie.
Le tome 1 est plaisant, dessin dynamique, plans variés, et campe les personnages pour une série qui pourrait être intéressante. On veut y croire même si on craint que maintenir la série sur les base d'un regroupement si(x) improbable va être assez difficile. Le second tome ne confirme pas cet espoir et confirme effectivement nos craintes. Le beau dessin de Casado n'est pas en cause. Le scénario en revanche multiplie les Deus ex machina ; au lieu de se concentrer il s'éparpille en multipliant les personnages et le propos devient moralisateur. Bof. J'arrête ici.
C'est simple : selon que l'on apprécie le dessin de Blutch ou non, on apprécie ou non cette adaptation de Tif et Tondu, parce que côté scénario, ce n'est ni bon ni mauvais, juste moyen. En ce qui me concerne, ben non, je n'aime pas le dessin de Blutch.
Visuellement cette série est splendide. Mais où est l'histoire ? "La fille Maudite du Capitaine Pirate" fait partie de ces séries de bandes dessinées où le scénario ne précède pas, mais au contraire est tiré, découle du dessin. L'auteur ne maîtrise pas son personnage, c'est sa plume qui le gouverne. Si Bastian nous avait gratifié d'un press-book, nous ne pourrions que louer son talent indéniable. Son tord réside dans la volonté d'y introduire une narration qu'il ne maîtrise pas. Supprimez les testes, mélangez les cases au hasard, et vous irez d'émerveillement en émerveillement au fil des dessins. Dommage.
Deux albums tout simplement ennuyeux. On arrive à la fin sans même se rappeler le début : pas de fil directeur, une succession de péripéties dont aucune n'est marquante, sans véritable histoire. Même l'humour est quasi absent ; on sourit de ci de là.
Dans les adaptations "one-shot" de "La ferme des animaux" de Orwell, on préfèrera indubitablement celle de L'Hermenier/Labourot, parue à peu près au même moment, légèrement plus proche du roman d'origine
Contrairement au « château des animaux » de Dorison/Delep, qui ne s'inspire que très vaguement de l'oeuvre d'Orwell, nous avons ici une adaptation certes simplifiée pour un jeune public mais beaucoup plus fidèle de « La ferme des animaux » et bien plus satisfaisante. Le supplément n'est pas d'un grand intérêt.
Je ne suis absolument pas convaincu par cette série (trois tomes à ce jour), qui modifie profondément le roman d'Orwell.
D'une part, Orwell ciblait assez spécifiquement le communisme (soviétique) et son roman n'a rien de particulièrement pacifiste. Ici il est question essentiellement de non-violence et la référence n'est plus le soviétisme russe mais Gandhi et la colonisation anglaise de l'Inde. La transposition est de taille !
D'autre part, et surtout, la plus grosse part du roman d'Orwell décortique de manière intéressante le processus d’endoctrinement et la montée progressive de la dictature dans une société initialement démocratique. "La ferme des animaux" n'est pas un manuel de résistance, c'est un avertissement aux peuples des sociétés démocratiques sur la façon insidieuse qu'elles ont de se transformer peu à peu en totalitarisme au nom des principes démocratiques eux-mêmes.
Ici, nous démarrons dès la première page en plein totalitarisme, et les trois tomes à ce jour consistent en la présentation de méthodes d'opposition et de déstabilisation non-violentes.
Pourquoi pas, c'est un choix éditorial qui se respecte. Il faut juste que le lecteur soit averti, mais ici, malheureusement, les emprunts à Orwell sont trop nombreux pour être anodins. Dorison surfe sur la popularité de "La ferme des animaux" pour nous livrer une œuvre totalement transformée, et ce n'est pas honnête.
Je ne m'étendrai pas sur le dessin, correct.
Correct, sans plus.
Dessin, découpage, textes, tout est conforme à la série.
Côté scénario, par contre, c'est franchement bâclé.
On parcours tout cela avec un petit sourire amusé mâtiné d'ennui.
A quoi bon poursuivre une série avec des scénaristes plus jeunes si c'est pour accoucher d'albums ronronnants et passables ?
Avis mitigé sur ce tome.
Les dessins, le découpage, la narration sont conformes aux canons de la série. L'histoire se déroule linéairement et se lit agréablement, sans anicroche.
En revanche, le fond politique sur l'histoire espagnole des années 30 à 50 est quand même traité par Roger Seiter de manière très orientée (à bâbord), et très caricaturale. Les méchants sont de tel côté (devinez lequel) et les gentils de l'autre (si vous avez deviné où sont les méchants, vous devinerez aisément où sont les gentils ...).
C'est un album satisfaisant en soi ; les dessins sont à la hauteur et le scénario se tient. Le problème, c'est qu'il est indissociable de "La mort de Spirou", qui était un mauvais album, et que le raccord entre les deux tomes est foireux.
Acceptable, sans plus.
La reprise du style Franquin ne me choque pas.
D'autres série utilisent le même procédé.
Par contre, quitte à copier, autant copier bien.
Et c'est là que le bât blesse. Le dessin est parfois assez grossier, le scénario est assez indigent et bâclé dans les dernières pages. L'humour plutôt plâtreux. Bof.
Cet album confirme la maîtrise graphique de Leloup, mais le scénario est assez passable. Flash Gordon est ce qui vient spontanément à l'esprit au fil des pages : on traverse une planète et ses paysages féeriques qui laissent rêveur, mais au final tout cela ne sert de décor qu'à une succession d'aventures successives et plus ou moins indépendantes, qui ne laissent pas un souvenir inoubliables.
Cet album, quoique excellent, n'est pas le meilleur de la série, mais il faut bien avouer qu'avec le "Trio de l'étrange" Yoko Tsuno démarrait très fort ! Il faut se replacer dans le contexte de l'époque : pour les jeunes lecteurs français qui levaient le nez après avoir englouti Tintin, Lucky Luke, Blake et Mortimer, Spirou et Fantasio, le passage à Yoko Tsuno était à la foi sécurisant par sa ligne claire, et à la fois novateur par le plongeon immédiat dans la science-fiction et son héros féminin. Ce tome appelait fatalement une suite. Il promettait de l'or en barre ! Mais il ne se contentait pas de promettre, il offrait déjà, en lui-même, tout ce qu'un jeune lecteur pouvait attendre de qualité, de rêverie, de dépaysement.
La série va très vite atteindre des sommets et se maintenir sur un plateau d'excellence jusqu'au tome 9. Tous ces neufs premiers albums exigent de figurer dans toute bédéthèque qui se respecte. A partir du tome 10 et jusqu'au tome 24, la série va connaître un baisse de qualité sensible, progressive et inexorable, en dents de scie, et devient dispensable. Ce deuxième plateau qualitiatif, nettement en dessous du premier, reste lisible et généralement plaisant, et comporte quelques pépites de seconde classe.
A partir du 25e album malheureusement ("La servante de Lucifer" 2005), la série décroche une nouvelle fois et plonge définitivement, selon une pente raide, dans la médiocrité, d'abord scénaristique, puis graphique.
Peut-on espérer un jour voir Roger Leloup accepter de passe la main et trouver un poulain capable de rendre à cette série ses flammes d’antan ? Ce serait souhaitable, car la BD de science fiction actuelle a malheureusement perdu la fraîcheur et la naïveté qui faisait la force te le charme de Yoko Tsuno.
Roger, chapeau bas pour nous avoir mené si longtemps et si loin dans le sillage de la fille du vent !
Il y a quelque chose de TinTin dans cette histoire, où le scénario rivalise, de mon point de vue avec ceux de Hergé. Peu de science-fiction ici, mais on ne tombe pas non plus dans les travers verbeux à la manière d'Hercule Poirot qui gréveront les épisodes policiers ultérieurs de la série ("L'Or du Rhin" notamment). Ici on n'est pas avant tout dans un policier, mais dans une BD d'aventure. Cet équilibre fragile entre enquête policière et aventure sont la marque et la force des "TinTin", et la marque et la force de cet album. Bravo !
Il y a tout ce qu'il faut dans cet album pour faire rêver et frissonner un enfant : de l'aventure, de l'amitié, du suspens, un affreux méchant et surtout, surtout, de la lave à profusion !
C'est magistrale.
Bon album, bon graphisme mais les min-histoire n'atteignent jamais une vitesse de croisière suffisante. Ce n'est pas un mauvais album, c'est juste un album qui ne peut pas, par sa structure même, atteindre des sommets.
Quelques invraisemblances géopolitiques dans le scénario n’entachent pas vraiment la lecture de ce tome au graphisme parfaitement maîtrisé et à la lecture fluide. Du grand Yoko Tsuno !
Un des meilleurs, sinon le meilleur Yoko Tsuno, quasi réaliste, tendre, alliant une maîtrise parfaite du scénario et du graphisme.
Si l'on dispose de peu de temps et que l'on veut s'éviter de lire l'intégrale de la série, ce 9e tome de Yoko Tsuno constitue le dernier tome de la période d'excellence de la série qu'il faut absolument avoir vu. Tout les albums ulterieus sont plus ou moins dispensables, avec un d"gradation lente mais inexorable. Scénario, dessin, découpage, tout est excellent dans cet opus.
Qualité du dessin, variété des décors et chatoiement des couleurs sont superbes dans cet album et font tout le plaisir de la lecture ; le scénario tient debout sans être inoubliable.
Cet album marque, perceptiblement, le début de la fin pour la série sur le plan scénaristique. La qualité du dessin, en ce qui la concerne, va continuer de se maintenir à un très bon niveau sur une bonne douzaine de tomes supplémentaires.
Un album correct avec un double voyage dans le temps, un scénario quelque peu tarabiscoté et quelques bizarreries comme souvent chez Leloup (l'antimatière qui réside au cœur de la matière, ben voyons ...). Le dessin et la colorisation est toujours très satisfaisants.
Un album d'enquête policière, dont la science-fiction se limite à l'utilisation d'hologrammes animés. Intrigue bien construite, dessins et couleurs réussis. De mon humble point de vue, Yoko est plus jolie en robe qu'en tenue spatiale !
C'est correct, sans plus. Les dessins sont bons, le monde aquatique rendu avec satisfaction, les mouvements crédibles et dynamiques. Mais le scénario n'est pas au rendez-vous ; aussi vite lu, aussi vite oublié.
Il y a un gros problème dans cette BD : le procédé narratif envahit, encombre, perturbe et prend le pas sur le fond, en lui même fort intéressant. Il en résulte un ouvrage qui étend à plusieurs heures de lecture fastidieuse l'acquisition de connaissances qui, en elles-même, pourraient être acquises en une demi-heure de lectures bien choisies dans une bonne encyclopédie. En fait, la seule partie qu'il est utile de lire est constituée des 15 pages documentaires en fin de livre.
S'ajoute à cela un humour particulièrement relou, et un dessin à l'aquarelle qui n'a rien d'extraordinaire.
Dommage.
Il y a un air de Blake et Mortimer dans certaines planches du "feu de Wotan", et ce n'est pas pour déplaire ! Évidemment, il faut mettre le cerveau en pause - des éclairs de foudre dont la vitesse de propagation est perceptible à l’œil comme s'il s'agissait de vulgaires torpilles ??? mais une fois les neurones déconnectés, tout ceci se lit avec fluidité et un réel plaisir.
Un Yoko Tsuno bien dessiné, dynamique, sans aucune composante d'anticipation. Il faut faire fi de quelques impasses scénaristiques (que son devenus les ogives nucléaires ?) mais il n'y a rien d'énervant ni de fatigant dans cet opus qui se lit et se regarde avec plaisir.
C'est amusant de voir comment Leloup colle aux innovations de son temps. Ici, le pinacle de la technologie est représenté par un ... fax. L'album, dont la science-fiction est quasi absente (peut-on considérer la manipulation génétique comme fictive, même en 1986 ?), est léger et plaisant à lire. Il faut lire cet album si on veut aller plus loin dans la série, pour comprendre d'où vient Rosée, un personnage qui sera de toutes les aventures ultérieures.
Si on fait abstraction des invraisemblances (Yoko et sa protégée qui traversent une pluie de centre et de roches volcaniques ...) il reste un album bien dessiné, un scénario qui tient debout, plaisant sans laisser un souvenir inoubliable.
Une brusque chute de qualité scénaristique dans cet album, qui préfigure malheureusement la descente dans les abimes des la médiocrité que nous connaîtrons à partir du tome 25 (albums qui subiront en outre - ce n'est pas le cas ici - une dégradation rapide du dessin). Ici, heureusement, la chute n'est qu'accidentelle et temporaire, puisque la série se rétablit sur un petit plateau (cependant sans jamais retrouver ses sommets antérieurs) dès le tome 19. Bref, vous pouvez sauter l'album 18 sans aucun regret.
Un album où le composé "science-fiction" est très faible ; nous sommes ici dans l'intrigue policière et les codes sont ceux du "Crime de l'Orient-Express" : une multitude de personnages plus ou moins (plutôt moins) intéressants pour brouiller les pistes, et une intrigue qui se dénoue dans les dernières pages par un discours-fleuve à la manière d'Hercule Poirot. Tout cela ne tient que par l'excellent qualité du dessin, que ce soit ceux du monde ferroviaire, des paysages traversé, et jusqu'à l'alternance des différents plans (plongée et contre-plongée restent cependant assez rares).
Un bon Yoko Tsuno à l'intrigue peu originale (un classique voyage dans le temps) et prévisible. Comme souvent dans les scénarios de Leloup, il faut faire abstraction de pas mal d'invraisemblances.... La qualité de l'opus réside surtout dans les décors : les reconstitutions de Bruges sont superbes.
Bon, n'y allons pas par quatre chemins : Leloup ne maîtrise absolument pas cet album, ni en ce qui concerne le scénario, ni en ce qui concerne le fond scientifique. Les situations s'enchaînent sans queue ni tête, les comportements sont stupides. Surtout, le sujet fort intéressant du transhumanisme est lamentablement maltraité, Leloup confondant et - plus grave - intervertissant au fil des cases mémoire, volonté, intelligence, "âme" ... Le sujet méritait autre chose que cette bouillie informe.
Heureusement, après ce faux-pas, la série se rétablit temporairement - sans retrouver ses anciens sommets - à un niveau plus satisfaisant dans les albums 22, 23 et 24, avant de replonger définitivement dans la médiocrité à partir de l'album 25.
Un bon album dont le caractère science-fictif se limite à un voyage dans le temps, avec un scénario prévisible mais néanmoins cohérent, des personnages attachants et bien hiérarchisés. Sans être inoubliable, c'est plaisant.
Nous sommes loin des chefs-d’œuvre de la série ; l'histoire est prévisible, mais elle reste compréhensible et cohérente ; le dessin est satisfaisant et les personnages bien hiérarchisés et attachants. C'est l'avant-dernier album à mériter sa place dans la collection, avant que la série parte dans les limbes de la médiocrité à partir du 25e album.
Malgré un scénario sans grande surprise, "Le septième code" constitue le dernier Yoko Tsuno lisible. Tous les albums qui suivent pataugent dans une affligeante médiocrité tant graphique que scénaristique.
Roger Leloup s'englue et nous endort dans des scénarios sirupeux, sans aspérité, aux cases inutilement verbeuses, et en multipliant comme des lapins des personnages secondaires d'un intérêt très anecdotique.