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Les derniers avis postés sur les albums de la série

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    Erik67 Le 03/05/2021 à 08:07:40

    J'ai la nette impression qu'on est beaucoup plus sévère dans son jugement quand c'est une femme qui ose écrire des choses sur le sexe sans complexe.

    Et puis, il y a également les femmes qui ne pardonnent pas et qui sont encore plus sévères entre elles comme une espèce de jalousie latente. J'ai déjà observé ce phénomène parmi la population lors des dernières élections présidentielles avec une candidate femme.

    Bref pour en revenir avec fraise et chocolat, je pense que cette série est nettement sous-estimée à mon avis. C'est réellement dommage. Cependant, je vais essayer de convaincre le lecteur qui ne connaît pas cette œuvre de la lire pour se faire également une idée.

    J'avais souvent entendu parler de cette œuvre qui a été presque unanimement saluée par les médias presse et radios (le Monde, Libération, France info, RTL...) et qui a bénéficié par ailleurs d'excellentes critiques. C'est une œuvre intimiste hautement érotique qui dresse le portrait d'un couple pas comme les autres : Aurélia Aurita ainsi que l'auteur de BD Frédéric Boilet qui a 20 ans de plus. Cette différence d'âge ne se remarque pas tant il y a une véritable jeunesse d'esprit au mépris de toutes les conventions sociales.

    C'est vrai qu'au début, je me sentais un peu gêné car on a l'impression d'être un voyeur dans des relations très intimes qui ne regardent que le couple en lui-même. C'est quand même assez rare pour des auteurs de faire partager des choses charnelles comme cela. Si encore, ce n'était pas une œuvre autobiographique.

    Cependant, fraise (Frédéric) et Chocolat (Chenda) existe bel et bien. Mais qu'importe car c'est assumé ! Petit à petit, on arrive à s'attacher à ces personnages qui nous font vivre une passion amoureuse dans une vision empreinte de lucidité et d'humour. Il y a également ce mélange de crudité et de tendresse que j'ai bien aimé.

    En effet, cela dépasse l'aspect pornographique qui pourra en choquer plus d'un ou d'une ce qui explique d'ailleurs beaucoup de réactions épidermiques. L’œuvre est troublante donc cela se comprend. Je rappellerai juste à titre purement informatif que son auteur n'a que 23 ans quand elle commence le premier tome et 25 au second. La sincérité de la jeunesse quand d'autres y verront une forme de maladresse.

    J'ai posté il n'y a pas si longtemps une série du nom d'Angora. C'était la première œuvre d'Aurélia Aurita. J'avais aimé la liberté de ton et ce dessin si attachant. Je n'avais pas aimé par contre le dénudement gratuit qui manquait de charme. Je m'aperçois que l'auteur a parcouru du chemin depuis en construisant ces histoires de manière plus intéressante.

    J'ai rarement lu une œuvre aussi bien faite sur les rapports de couple. Je crois également que c'est une forme de courage pour l'auteur de se dévoiler autant. Je ne crois pas qu'elle soit à la recherche du sensas dans une volonté purement mercantile. Si ce titre rencontre le succès populaire, c'est que c'est bien mérité et qu'il ne faut pas forcément faire la fine bouche. Au regard de la plupart des productions, c'est bien au-dessus de la moyenne !

    Cette BD sera certainement culte dans quelques années dans le rayon "érotique".

    Nicobax Le 08/09/2008 à 16:21:35

    Quand on est jeune et qu’on est un garçon, on s’imagine les filles comme d’indécrottables romantiques, toujours d’une hygiène irréprochable (sauf la grosse moche du premier rang qui court pour arriver la première au cours de math), à rêver de faire l’amour dans une chambre éclairée à la bougie sur un lit parsemé de pétales de roses sur un fond de musique suave au rythme chaloupé de soupirs de plaisir discrets.
    Et il y a, en parallèle, le fantasme. Celui nourri par les missions commando du premier samedi du mois ou les ruses consistant à laisser tourner le magnétoscope bien après la fin de "L’équipe du dimanche" sur Canal+. Et là, ce charmant petit être plein de douceur qu’on ose à peine approcher autrement que pour lui tirer maladroitement l’élastique de son soutien-gorge se transforme en un objet sexuel dénué de toute émotion, simplement là pour assouvir les plaisirs acrobatiques et égoïstes d’un mâle en rut aux plaquettes de chocolat et à l’engin complexifiant (qu’on aimerait bien évidemment être).

    Et puis on grandit. C’est comme au tennis, au bout d’un moment, on est assez grand pour arrêter de jouer "au mur" tout seul avec sa raquette et sa balle pour aller la taper (la balle) avec quelqu’un sur le terrain. En allant enfin jouer sur gazon (puis sur terre battue par temps de pluie pour les plus aventureux), on découvre que la femme, finalement, c’est un peu un mélange de nos visions d’adolescents.

    Aurélia Aurita (le nom d’une méduse, allez comprendre), de son vrai nom Chenda Khun signe avec "Fraise Et Chocolat" son deuxième album personnel après "Angora" publié en 2003. Remarquée en 2001 au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême où elle remporte le prix du meilleur scénario au concours Alph’Art, cette jeune auteur d’origine sino-khmère n’a pas sa langue dans sa poche (c’est le cas de le dire). Dans cette bande-dessinée, elle décide ni plus ni moins de partager sous l’angle sexuel, la passion du début de sa relation avec Frédéric Boilet, autre auteur de bande dessinée, expatrié au Japon.

    C’est là la force de ce premier tome de "Fraise Et Chocolat". En bande-dessinée, les ouvrages narrant les fantasmes mâles sont légion, du plus platonique au plus graveleux. En revanche, le plaisir féminin, comme longtemps en littérature classique, est resté tabou ou intellectualisé à outrance. Aurélia Aurita ose livrer sans pudeur l’intimité de son couple, sans pour autant tomber dans l’exhibitionnisme. Car c’est avant tout d’amour dont il s’agit, et en amour, rien n’est sale (même si le livre tient son titre d’une maxime célèbre : "Quand la rivière est rouge, emprunte le chemin boueux").

    Se mêlent alors réflexions sur la recherche du plaisir (et l’auteur est dotée d’un solide appétit, presque insatiable), l’amour, anecdotes sexuelles (Mikado, la petite faiblesse qui vous perdra), doutes et certitudes, le tout avec naturel et tendresse. C’est toujours une jeune femme amoureuse qui nous livre ses pensées les plus intimes, désamorçant ainsi l’aspect voyeuriste de la lecture de ce quasi journal intime. Porté par un dessin simple et très féminin, plein de rondeurs et de dynamisme malgré son coté épuré, le propos évite la vulgarité quelle que soit la situation, de la plus anodine à la plus acrobatiquement intime.

    Et Aurélia Aurita a de jolies sorties, réalistes et romantiques à la fois comme ce "J’aimerais t’aimer toujours", tellement plus vrai que les mièvreries habituelles sur l’amour éternel ou cette simple ambivalence face à ce premier amour passionné : "Je suis heureuse. J’ai peur". Ou encore cette réflexion lucide et rafraîchissante dans la bouche d’une femme (pas de jeux de mots cette fois) alors que les "Sex ‘n The City" pullulent : "Il y a ceux qui lèchent pour rentrer et ceux qui lèchent pour donner du plaisir. De même, il y a les filles qui se contentent d’écarter bêtement en attendant les cloches de Pâques et les autres, attentives au moindre soupir de leur partenaire, amantes dévouées faisant passer le plaisir de l’autre avant le leur. Ça m’a pris neuf ans pour réaliser que pendant tout ce temps, j’avais appartenu à la première catégorie. […] je me suis rendue compte que je n’avais jamais regardé les visages de mes partenaires en train de jouir. Et c’est cette amante de seconde zone qui classait les hommes en trois catégories : éjaculateur précoce, bande-mou et peine à jouir ! La dernière étant évidemment la plus recherchée".

    Le ton est cru donc, Aurélia parle de sodomie, d’orgasme, de cunnilingus ou de fellation sans prendre de pincettes, comme on devrait toujours en parler finalement. Son dynamisme, sa joie de vivre et son humour sont décapants. Elle s’autorise même des jeux de mots pourris du genre "Pas de sapin cette année, juste sa pine". Humour jusqu’au bout puisqu’elle conclut son album avec un pied de nez à ceux qui pourraient lui reprocher sa franchise et son absence de pudeur : "L’histoire que vous venez de lire est une fiction, car je n’ai jamais, bien évidemment, de toute ma vie, repassé une seule des chemises de Frédéric".

    Le 1er novembre, "Fraise et chocolat" aura un petit frère, un tome 2 qu’on accueillera avec une certaine réserve. C’est le ton inédit du premier tome qui a fait sa force : est-ce que cette sincérité et cette fraîcheur auront la même force cette fois-ci, maintenant que le couple est entré dans la routine du quotidien (qu’on aurait bien tort de trop dénigrer) ? Mais il ne faudrait pas enterrer Aurélia Aurita trop vite, la vie de couple peut donner lieu à de bons moments entre ses doigts (non, non toujours pas) : il en est des verges comme de la passion, quand elles retombent, le doute s’installe.

    Qu’importe la qualité du tome 2, comme elle le glisse à l’oreille de son amant, "si notre histoire est intéressante, [il restera] un très beau livre" : Fraise et chocolat.

    Nicobax Le 08/09/2008 à 16:21:19

    Aurélia Aurita avait fait très fort avec le premier tome de Fraise et Chocolat. Beaucoup d’humour, du romantisme, de la simplicité mais aussi une liberté de ton inédite jusqu’ici, le témoignage de la passion sexuelle d’une jeune femme des années 2000. Chenda Khun (le vrai patronyme de l’auteur) nous faisait partager la naissance de sa relation amoureuse avec un autre auteur de bandes-dessinées, Frédéric Boilet, de 20 ans son aîné.

    Après une telle réussite, l’annonce d’une suite était accueillie avec réserve : que pouvait dire Aurélia de plus que ce qu’elle avait déjà dit ? Ou plutôt, arriverait-elle à être aussi pertinente en racontant la suite de son histoire ?

    Acclamée par la critique, Aurita s’est sans doute laissée griser. La suite de Fraise et Chocolat compte 50 pages de plus et quelques autocongratulations un peu inutiles sur la qualité du premier jet. Un pêché d’orgueil qui ne porterait pas à conséquence si l’exploit était réédité. Or c’est la déception qui domine après la lecture de ce tome 2. Hélas, trois fois hélas.

    Si le dessin est toujours aussi charmant, la narration a évolué. Les séquences courtes qui allaient droit à l’essentiel perdent du terrain au profit de situations plus scénarisées, les décors et les personnages secondaires font leur apparition (alors qu’ils étaient réduits à leur portion congrue) et surtout, le tout est extrêmement bavard. On y perd forcément en efficacité d’autant plus que la candeur s’est bien souvent transformée en mièvrerie.

    Certains passages deviennent inutilement longs. On citera en exemple la visite du voisin (Yamada, comme dans le film) qui se plaint des bruits de chaises : 15 pages de gesticulations et d’onomatopées pénibles et répétitives (surement l’expérience sensorielle, la description de petits riens auxquelles il est fait référence dans la discussion avec la serveuse lesbienne quelques pages auparavant) qui, heureusement, introduisent les thèmes les plus touchants du livre. Les insultes et intimidations de Yamada font replonger Chenda dans ses souvenirs les plus douloureux et la font se confronter avec ses propres a priori. Car malgré tous ses défauts, la jeune auteur sait se remettre en cause et faire face à ses propres travers (jalousie, insécurité, mesquinerie…), une honnêteté qui est tout à son honneur.

    Cette fois, l’aspect sexuel est relayé au second rang pour focaliser le récit sur l’évolution de la relation entre "Fraise" et "Chocolat". On pensait qu’elle avait fait le tour de la question la première fois mais c’était sous-estimer la gourmande qui, malheureusement cette fois et ce malgré sa sincérité, verse dans une surenchère un peu inutile (fist fucking, sex toys taillés dans des légumes…).

    C’est donc le quotidien de la relation vu par l’œil de l’auteur qui est mis en avant, avec ses jalousies, ses prises de bec, ses angoisses. La différence d’âge qui sépare les amants pose "enfin" problème et les traumatismes de l’enfance de Chenda refont surface. Etrangement, la jeune femme émancipée du premier tome a laissé sa place à une gamine capricieuse qui n’évite plus les déclarations d’amour banales et les clichés amoureux. En fait, on est déçu de découvrir que Chenda n’est finalement qu’une femme comme les autres, loin de l’Amazone libertaire qui triomphait à la lecture du premier volume.

    Mais Aurélia arrive à viser juste malgré tout. Même si elle réussit moins bien son introspection (puisque c’est surtout de cela dont il s’agit finalement) que son manifeste pour la liberté d’aimer aussi librement qu’on le désire, elle a toujours de bons moments, touchants de par la simplicité avec lesquels ils sont abordés. Ses expériences du racisme, sa confrontation à ses propres défauts et surtout sa peur de l’abandon arrivent à emporter le lecteur sur les dernières pages.

    Petite déception donc que ces nouvelles aventures de Fraise et Chocolat. En abandonnant l’universalité du premier volume de son journal intime, Aurélia Aurita prenait le risque de perdre le lecteur en route. Avec Fraise et Chocolat 2, elle "démystifie" son personnage et se livre plus intimement qu’au travers ses frasques sexuelles. De la jeune femme forte et aventureuse, il ne reste globalement que quelques expériences débridées et c’est la petite fille fragile qui a besoin d’être aimée et rassurée qui prend le dessus.
    Après l’excellente surprise du premier tome, Fraise et Chocolat prend un rythme de croisière plus classique, certes pas dénué d’intérêt malgré certains bavardages un peu agaçants, mais nettement moins percutant. Le journal intime est un genre risqué, Aurélia Aurita n’en évite cette fois pas les écueils.

    juan-marco Le 28/11/2007 à 16:53:47

    Franchement sympa ! J'ai passé un bon moment avec cette BD, qui parle d'érotisme, sans tomber dans le vulgaire. Le côté intime ne ma pas dérangé..

    Guyomar Le 16/11/2007 à 11:23:39

    Je suis pas un fana de la BD érotique, doinc j'y allais un peu à reculons !! Bon, en l'occurence c'est pas vraiment de la BD érotique au sens ou je l'entends moi, c'est à dire à la Manara par exemple. C'est plus comme si un auteur avait eu le cran d'édité un carnet de dessin intime et personnel. Donc au final on a un peu une impression de voyeurisme tant les situations semblent vécu. Vécu par l'auteur mais aussi personnellement. C'est ce qui est le plus troublant d'ailleurs. Difficille de ne pas s'identifier...
    Le dessin est assez minimaliste avec de vrais influences mangas (ca se passe au Japon d'ailleurs). Les faciès et expressions des personnages sont mis en avant ce qui permet de bien cerner leurs sentiments de l'instant.
    Reste que l'exercice de style peut paraître un peu vain et narcissique...est-ce que vous vous voyez édité votre journal intime ? Moi pas...
    Au final je suis mi-figue mi-raisin...sans jeux de mots, aucun ;o)

    zaaor Le 10/02/2007 à 17:27:40

    Ludique, crue sans néanmoins tomber dans le vulgaire. Il faut beaucoup de nerfs pour se livrer ainsi. Réalité ou fiction? L'auteur réussit un tour de force en exprimant autant d'émotions dans le visage de son personnage. J'ai adoré!!!