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Relecture de la série longtemps après. Un haut moyen-âge tendance réaliste, sans complaisance, aucun personnage n'est tout blanc, ni chevalier, ni manant, ni infidèle. Aymar de Bois-Maury, chevalier Don Quichotte avant l'heure. L'errance, les idéaux, la quête de l'inaccessible. Jamais ces fameuses tours, "les plus belles du monde chrétien", ne seront dessinées par Hermann. Un dessin souvent magnifique (les paysages façon Hermann, il y a longtemps déjà), avec ses faiblesses (certains visages bien sûr). On aime ou on n'aime pas. Et une impression souvent ressentie par ailleurs, une série qui s'use au fil des épisodes. Cinq premiers albums très bien, un sixième album superbe qui fait dans le fantastique et qui sert de transition, et puis après un peu de lassitude.
Mais là pour ce dixième album, Hermann a su clore le cycle sans décevoir. Un dernier album splendide, les deux personnages, Aymar et Olivier, avec toute leur beauté et leurs faiblesses, une quête jamais terminée ou enfin terminée, c'est comme on veut.
Je ne parle pas des albums suivants, hors cycle, mais là, une belle série qui se termine sur un point fort. Ce n'est pas si souvent le cas !
Le dessin et surtout la coloration s'améliorent grandement au fil des albums. Après un passage au Proche-Orient réussi, cet album clôt le cycle en beauté. Le personnage d'Olivier prend un rôle de premier plan ici.
Relecture de la série longtemps après. Un haut moyen-âge tendance réaliste, sans complaisance, aucun personnage n'est tout blanc, ni chevalier, ni manant, ni infidèle. Aymar de Bois-Maury, chevalier Don Quichotte avant l'heure. L'errance, les idéaux, la quête de l'inaccessible. Jamais ces fameuses tours, "les plus belles du monde chrétien", ne seront dessinées par Hermann. Un dessin souvent magnifique (les paysages façon Hermann, il y a longtemps déjà), avec ses faiblesses (certains visages bien sûr). On aime ou on n'aime pas. Et une impression souvent ressentie par ailleurs, une série qui s'use au fil des épisodes. Cinq premiers albums très bien, un sixième album superbe qui fait dans le fantastique et qui sert de transition, et puis après un peu de lassitude.
Mais là pour ce dixième album, Hermann a su clore le cycle sans décevoir. Un dernier album splendide, les deux personnages, Aymar et Olivier, avec toute leur beauté et leurs faiblesses, une quête jamais terminée ou enfin terminée, c'est comme on veut.
Je ne parle pas des albums suivants, hors cycle, mais là, une belle série qui se termine sur un point fort. Ce n'est pas si souvent le cas !
Le dessin et surtout la coloration s'améliorent grandement au fil des albums. Après un passage au Proche-Orient réussi, cet album clôt le cycle en beauté. Le personnage d'Olivier prend un rôle de premier plan ici.