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Pagis, Julie

Pagis, Julie

  • 46828
  • Pagis
  • Julie
  • le 01/01/1980 (FRANCE)

Sa biographie

Julie Pagis est chercheuse en sociologie politique au CNRS. Ses recherches s’inscrivent dans deux principaux domaines : les trajectoires militantes et les sciences sociales de l’enfance. Fondée sur une longue enquête par questionnaires et par récits de vie menée auprès de 170 familles de « soixante-huitards ordinaires », sa thèse, soutenue en 2009 et publiée en 2014, portait sur les conséquences biographiques du militantisme en Mai 68. En articulant approches quantitative et qualitative, l’enquête déconstruit le lieu commun d’une unique « Génération 68 » et met en évidence une pluralité d’« unités de génération de 68 » diversement marquées par la participation à Mai 68. Cette réflexion sur les effets socialisateurs de l’événement est étendue à la génération (familiale) des enfants de soixante-huitards, abordant alors la question de la transmission familiale d’héritages politiques. Julie Pagis a poursuivi ses recherches sur les conséquences biographiques du militantisme dans les « années 68 » dans le cadre du projet ANR SOMBRERO (Sociologie du militantisme, biographies, réseaux, organisations), dirigé par O. Fillieule et dont elle est responsable, depuis 2013, de l’équipe lilloise. Parallèlement, Julie Pagis travaille depuis 2010 sur les perceptions enfantines de l’ordre social et politique. Avec Wilfried Lignier, elle a menée une enquête dans deux écoles primaires parisiennes, durant deux années scolaires consécutives (de 2010 à 2012) : le questionnement s’est concentré, la première année, sur les perceptions sociales des différents métiers, des riches et des pauvres, des amis et des « ennemis » en classe ; la seconde année était plus directement liée à des questions de « politique », en relation avec la campagne présidentielle de 2012. L’ouvrage (à paraître en 2017, au Seuil) tiré de cette enquête et des années de réflexion menées lors du séminaire « Sciences sociales de l’enfance » (ENS/EHESS) qu’elle co-organise avec Wilfried Lignier, défend une thèse centrale : pour (re-)constuire l’ordre social, les enfants imposent au monde (professionnel, amical, politique, etc) des distinctions, des registres thématiques, des raisonnements, des expressions idiomatiques, etc. qui leur ont d’abord été imposées, au cours de leur propre socialisation, sous forme d’injonctions éducatives notamment (processus qualifié de recyclage). Enfin, Julie Pagis poursuit la réflexion sur les rapports enfantins au politique en menant depuis septembre 2016 une enquête dans une école primaire de Saint-Denis, autour de la présidentielles de 2017. Elle sera accompagnée, à partir du mois de mars, de la dessinatrice de BD, Lisa Mandel, avec qui elle tiendra un blog sur l’enquête.

Texte et photo © Iris

Julie Pagis est chercheuse en sociologie politique au CNRS. Ses recherches s’inscrivent dans deux principaux domaines : les trajectoires militantes et les sciences sociales de l’enfance. Fondée sur une longue enquête par questionnaires et par récits de vie menée auprès de 170 familles de « soixante-huitards ordinaires », sa thèse, soutenue en 2009 et publiée en 2014, portait sur les conséquences biographiques du militantisme en Mai 68. En articulant approches quantitative et qualitative, l’enquête déconstruit le lieu commun d’une unique « Génération 68 » et met en évidence une pluralité d’« unités de génération de 68 » diversement marquées par la participation à Mai 68. Cette réflexion sur les effets socialisateurs de l’événement est étendue à la génération (familiale) des enfants de soixante-huitards, abordant alors la question de la transmission familiale d’héritages politiques. Julie Pagis a poursuivi ses recherches sur les conséquences biographiques du militantisme dans les « années 68 » dans le cadre du projet ANR SOMBRERO (Sociologie du militantisme, biographies, réseaux, organisations), dirigé par O. Fillieule et dont elle est responsable, depuis 2013, de l’équipe lilloise. Parallèlement, Julie Pagis travaille depuis 2010 sur les perceptions enfantines de l’ordre social et politique. Avec Wilfried Lignier, elle a menée une enquête dans deux écoles primaires parisiennes, durant deux années scolaires consécutives (de 2010 à 2012) : le questionnement s’est concentré, la première année, sur les perceptions sociales des différents métiers, des riches et des pauvres, des amis et des « ennemis » en classe ; la seconde année était plus directement liée à des questions de « politique », en relation avec la campagne présidentielle de 2012. L’ouvrage (à paraître en 2017, au Seuil) tiré de cette enquête et des années de réflexion menées lors du séminaire « Sciences sociales de l’enfance » (ENS/EHESS) qu’elle co-organise avec Wilfried Lignier, défend une thèse centrale : […]

Sa Bibliographie

Les tableaux synthéthiques ci-dessous peuvent être faussés par des éditions anniversaires (souvent post-mortem). Ils ne tiennent pas compte des autres pseudonymes sous lequel signe cet auteur.

Séries principales de à Rôle
Prézizidentielle 2017