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Les avis de - Dicentim64

Visualiser les 4 avis postés dans la bedetheque
    Dicentim64 Le 14/02/2016 à 18:33:39

    Terrestre, extre-terrestre, extra...

    L’histoire se déroule dans les années 50, rien d’étonnant à ce que le graphisme soit un fabuleux hommage aux illustrateurs de cette époque (me vient le nom d'Aurelius Battaglia...). Trait, couleur, composition, tout y est. Le découpage, savant et complexe (flash-backs multiples) réussit le tour de force de ne pas perdre le lecteur. Quant à l’histoire, difficile à transcrire, elle tient à la fois de Tex Avery pour le non-sens et d’Alfred Van Vogt pour les interrogations existentielles que la science-fiction autorise. Les fans de Franquin y trouveront leur content de citations et clins d’oeils. Les amateurs de SF se régaleront de même des multiples clichés brillamment repris. Un régal visuel pour l’oeil, un grand trait délirant pour l’esprit.

    Dicentim64 Le 14/02/2016 à 18:27:29

    Souvenirs d’enfance, espionnage et p’tites pépées...
    Antoine est adolescent en 1967. Cette année-là, il voit son père pour la dernière fois. Les Spoutniks étaient passés par là, les espions soviétiques aussi… Sur fond de bluette, de besoin de se trouver, de passage à l’âge adulte quoi, cette tranche de vie nous offre un véritable polar guerre-froidien…
    Comme avec « Souvenirs de l’empire de l’atome », Alexandre Clérisse nous fait faire un bond graphique de 50 ans en arrière, en explorant à sa manière une esthétique en parfaite symbiose avec le propos : cette histoire d’espions venus du froid, concoctée par Thierry Smolderen, est prétexte à de fines considérations sur l’adolescence, la filiation, le désir amoureux, et j’en passe. Le script est très subtilement ciselé, aucun détail n’est gratuit, et le duo d’auteurs fonctionne, une fois encore, à merveille. Un immmmense bravo (si, on peut mettre cinq M, avec la réforme de l’orthographe) et un très gros COUP DE CŒUR pour ce bel album.

    Dicentim64 Le 14/02/2016 à 18:21:13

    Au sein de l’orphelinat, Louis n’est pas le mieux loti. Son embonpoint et ses gros verres de lunettes lui valent d’être la risée des autres enfants… mais le cœur de Louis va s’éveiller au contact d’un plus gros que lui : un éléphant… et sa jeune et jolie petite partenaire, la frêle Clara… Malgré la distance qui semble les séparer, ces deux-là (Clara et Louis) se sont trouvés au quart de poil (de pachyderme)…
    Une histoire toute simple, un dessin tout en douceur, sans artifices, une immense pudeur à chaque page, des personnages attachants… l’art de raconter simplement des choses profondes est un grand art. Nul doute que ces deux-là (Nina et Nicolas) se sont compris au quart de poil (d’éléphant) quand ils ont décidé de faire naître cet album. Aucune mièvrerie, aucun sentimentalisme dégoulinant, le ton est juste, on est embarqué, on se laisse porter par cette si triste mais naturelle histoire, jusqu’au chavirement… et l’on trouve un bonheur même dans l’engloutissement et la noyade. Un COUP DE CŒUR comme il s’en fait peu.

    Dicentim64 Le 14/02/2016 à 17:16:48

    Pour la faire courte : Esmera jouit… d’un don d’ubiquité particulier. Femme jusqu’au bout des lèvres, elle devient homme au moment d’exulter, réservant à ses partenaires d’étranges surprises…
    Sur un scénario intéressant, mi-Fellini mi-Serpieri, le dessin de Vince ne parvient pas à nous détacher du premier degré porno-punk de cette histoire avec queues et têtes, et c’est bien dommage. L’idée méritait sans doute d’être explorée différemment, peut-être avec une affectation graphique de haute volée que seuls quelques rares grands maîtres peuvent restituer (Serpieri, Federici, Manara…) ou bien au moyen d’un trait bien plus noir et sulfureux (Crepax…) et qui aurait assuré la part belle à la narration.. Au lieu de cela, Vince livre ici un graphisme mitigé, parfois de piètre qualité, jamais scabreux mais trop fade, aux antipodes des gouffres vertigineux que l’histoire pouvait ouvrir.