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Vilar, Jean-François

Vilar, Jean-François

  • 42586
  • Vilar
  • Jean-François
  • le 14/03/1947 (FRANCE)
  • le 16/11/2014

Sa biographie

Jean-François Vilar est un écrivain français, né le 14 mars 1947 et mort le 16 novembre 2014. Il est l'auteur de romans policiers où il mêle des thèmes comme la ville secrète, la photographie, l'art et la littérature (notamment le surréalisme), l'histoire et les révolutions (1789, 1917, 1968). Après une enfance parisienne, il fait des études de philosophie et de droit. Il participe à mai 68. Militant trotskiste, il devient en 1972, après son service militaire, responsable national des Comités de défense des appelés (CDA), coordonnés par un appareil clandestin de la Ligue communiste - devenue LCR en septembre 1973. De 1976 à 1981, il est journaliste permanent à l'hebdomadaire Rouge, où il travaille aux côtés de Daniel Bensaïd. En 1981, il démissionne de Rouge et de la LCR. Chômeur, il envisage d'écrire un roman noir (il déclare : « je n'ai jamais aimé la littérature policière, ce qui m'intéresse c'est la littérature délinquante »), quand, en août 1981, il voit l'annonce d'un concours dans Télérama. Il écrit C'est toujours les autres qui meurent qui obtient le Grand prix du roman noir Télérama décerné le 1er février 1982, et est publié chez Fayard Noir. Ce roman est la première aventure de son personnage fétiche, Victor Blainville, mi-journaliste, mi-photographe, qui apparaît dans six romans et quelques nouvelles publiés entre 1982 et 1993. Jean-François Vilar se dit marqué par trois figures : Léon Trotsky, Dashiell Hammett et Marcel Duchamp. C'est à ce dernier qu'il emprunte la ville natale pour baptiser son personnage principal (Blainville), et l'épitaphe pour titrer son premier roman : C'est toujours les autres qui meurent. Fin 1986, il devient président éphémère de l'association 813 : mais en octobre 1987, il démissionne de son poste pour protester contre le fait que le milieu du polar tolère la présence d'A. D. G., auteur engagé à l'extrême-droite, lors du festival de Grenoble. Ses deux derniers romans, Les Exagérés et Nous cheminons entourés de fantômes aux fronts troués, sont publiés respectivement en 1989 et 1993 au Seuil, dans la collection Fiction & Cie dirigée par Denis Roche. Selon Claude Mesplède, « c'est avec Nous cheminons entourés de fantômes aux fronts troués que Vilar atteint le sommet de son art. Deux intrigues se télescopent : une vision de l'année 1989 avec Blainville participant à la démocratisation de la Tchécoslovaquie, sous les yeux de démocrates déjà convaincus qu'ils sont les cocus de l'Histoire, et un récit se déroulant en 1939 : la lutte des trotskistes pour survivre à Paris menacés par les forces de police française, les autres mouvements politiques et les tueurs de Staline ». Il publie encore deux petits livres en 1997, puis entre dans le silence littéraire. Il ne reprend la plume qu'en septembre 2012, pour signer sur Médiapart une tribune à propos de l'affaire Richard Millet. Il meurt d'un cancer du poumon en novembre 2014.

Texte © Wikipédia

Jean-François Vilar est un écrivain français, né le 14 mars 1947 et mort le 16 novembre 2014. Il est l'auteur de romans policiers où il mêle des thèmes comme la ville secrète, la photographie, l'art et la littérature (notamment le surréalisme), l'histoire et les révolutions (1789, 1917, 1968). Après une enfance parisienne, il fait des études de philosophie et de droit. Il participe à mai 68. Militant trotskiste, il devient en 1972, après son service militaire, responsable national des Comités de défense des appelés (CDA), coordonnés par un appareil clandestin de la Ligue communiste - devenue LCR en septembre 1973. De 1976 à 1981, il est journaliste permanent à l'hebdomadaire Rouge, où il travaille aux côtés de Daniel Bensaïd. En 1981, il démissionne de Rouge et de la LCR. Chômeur, il envisage d'écrire un roman noir (il déclare : « je n'ai jamais aimé la littérature policière, ce qui m'intéresse c'est la littérature délinquante »), quand, en août 1981, il voit l'annonce d'un concours dans Télérama. Il écrit C'est toujours les autres qui meurent qui obtient le Grand prix du roman noir Télérama décerné le 1er février 1982, et est publié chez Fayard Noir. Ce roman est la première aventure de son personnage fétiche, Victor Blainville, mi-journaliste, mi-photographe, qui apparaît dans six romans et quelques nouvelles publiés entre 1982 et 1993. Jean-François Vilar se dit marqué par trois figures : Léon Trotsky, Dashiell Hammett et Marcel Duchamp. C'est à ce dernier qu'il emprunte la ville natale pour baptiser son personnage principal (Blainville), et l'épitaphe pour titrer son premier roman : C'est toujours les autres qui meurent. Fin 1986, il devient président éphémère de l'association 813 : mais en octobre 1987, il démissionne de son poste pour protester contre le fait que le milieu du polar tolère la présence d'A. D. G., auteur engagé à l'extrême-droite, lors du festival de Grenoble. Ses deux derniers romans, Les Exagérés et Nous cheminons entourés de fantômes aux fronts […]

Sa Bibliographie

Les tableaux synthéthiques ci-dessous peuvent être faussés par des éditions anniversaires (souvent post-mortem). Ils ne tiennent pas compte des autres pseudonymes sous lequel signe cet auteur.

Séries principales de à Rôle
Futuropolice 1986