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Sa biographie

Rémy Simard est né à Roberval en 1959. Enfant, il dévore les albums de Michel Vaillant et rêve de devenir pilote de course. Il s'initie à la BD en recopiant des dessins de ses auteurs préférés (entre autres André Franquin). Mais, c'est plutôt vers la politique qu'il oriente ses études. Il publie plusieurs pages de BD, au dessin tout en rondeur, dans un numéro spécial de Continuum, revue étudiante de l'Université de Montréal. Ce numéro de Continuum, lancé lors du quatrième Festival international de la bande dessinée de Montréal en 1978, regroupe des bandes de Rémy Simard (qui signe Rem), de Stéphane Delaprée (futur fondateur de Bambou), de Gilles Dugas (qui collaborera au Petit Supplément Illustré, puis à Titanic) et de quelques autres. Rémy Simard participe aux deux dernières livraisons de la revue de bandes dessinées pour enfants Mic Mac (janvier et février 1980), dans laquelle il propose une série humoristique intitulée Intermède. Diplôme de sciences politiques en poche, il suit les conseils d'un ami et présente ses dessins à la maison d'édition scolaire Études vivantes. Il y décroche son premier contrat et illustre quelques volumes éducatifs de la collection « Les Apprentis » : Je ne veux pas… (1980), Le lièvre et le sapin (1980), On prend l'autobus (1982). Il participe, la même année, à l'élaboration du scénario (avec Sylvie Bruneau, Danièle Ouellet, Nicole Saint-Jean et Luc Beaudoin) et des dessins (avec Luc Beaudoin) d'un album collectif de BD sur les préoccupations sexuelles des jeunes pour le Bureau de consultation-jeunesse et la Clinique des jeunes Saint-Denis : Ça ne peut plus durer ! Au début de 1982, Rémy Simard présente des gags en une page dans les numéros 4 et 6 de Cocktail, revue où publie déjà Jules Prud'homme. Lorsque Cocktail cesse de paraître, ils réalisent ensemble une série intitulée La Sœur violente, publiée dans la revue humoristique Croc. Jules Prud'homme exécute les dessins tandis que Rémy Simard rédige les scénarios de cette BD iconoclaste. La Sœur violente paraît du numéro 38 (septembre 1982) au numéro 49 (août 1983). Commence alors l'aventure de Titanic. Rémy Simard y signe Zaza Dabord, récit policier sordide qui se déroule dans le milieu du cinéma. Zaza Dabord paraît dès le nº 1 (octobre 1983) et se termine au nº 8 (juin 1984). Les 36 pages de cette BD n'ont jamais été reprises en album. Le dessin de Rémy Simard, de plus en plus stylisé, y perd de sa rondeur et devient plutôt angulaire. À la même époque, Simard remplace Garnotte à la réalisation de la série de dessins d'humour, Télé-détente, présentée dans les pages du magazine TV-Hebdo. Deux petits albums proposent une sélection de ces dessins inspirés par la télévision : Je sens qu'on me regarde (éd. Kami-Case, 1987) et Gardez l'antenne (éd. Pierre Tisseyre, 1993). Cette collaboration au magazine TV-Hebdo se poursuit pendant une dizaine d'années. À la fin de 1984, paraît le premier album de la série Ray Gliss, Fraude électrique, aux éditions Ovale. Cette série policière, destinée aux jeunes lecteurs, est écrite par François Benoît. Ray Gliss est un critique de rock élevé par les Hell's Angels, qui vit des aventures trépidantes en compagnie de Léopold, son ami amateur d'opéra, et de la sœur de celui-ci, Anne-Lyse, une crac de l'informatique. Un deuxième album, Le Cloître de New York, paraît deux ans plus tard, puis la série cesse malgré les efforts de Rémy Simard qui tente de nouer des liens en Europe et de s'y faire connaître. Bien que la BD soit sa principale passion (il participe occasionnellement à Croc, où il réalise quelques planches seul [Trame de guerre, Livingestone, againe, etc.] ou en collaboration avec Pierre Pratt [L'Homme orignal]), Rémy Simard poursuit toujours une brillante carrière d'illustrateur. En 1985, il illustre deux volumes écrits par Lyse Côté-Hébert pour les éditions Études vivantes : Le club des idées neuves et Amie ou ennemie? (collection « Toutafaire »). Puis, à la fin de l'année, il participe aux cinq numéros de Croc-Hebdo, tabloïd publié par Croc lors de la campagne électorale provinciale. Il réalise quelques strips sarcastiques qui ne ménagent pas les partis en présence. Rémy Simard fonde, en 1986, les éditions du Kami-Case, puisque rien ne semble déboucher dans le milieu de la bande dessinée québécoise. Le premier album à y paraître est un recueil de ses dessins publiés dans TV-Hebdo, Je sens qu'on me regarde. Puis, en 1989, il y publie, sur un scénario de Philippe Chauveau, un premier album de BD, Les Momie's. Cet album, de format à l'italienne, raconte les péripéties de deux journalistes, John Collins et Jim Gimlet, partis au Caire interviewer des momies et qui se retrouvent en plein complot terroriste. Le dessin de Simard y est plus angulaire que jamais et il utilise abondamment les trames de gris. Les Momie's a été repris en France dans le magazine Circus des éditions Glénat. À la même époque, Simard réalise un strip hebdomadaire pour Voir, périodique socio-culturel montréalais. Les éditions du Kami-Case ont été créées originellement par Rémy Simard pour y publier ses propres BD. Néanmoins, au fil du temps, il accueille plusieurs autres auteurs qui y font paraître leurs œuvres : Claude Cloutier (Gilles La Jungle contre Méchant-man, 1989 et La Légende des Jean-Guy, 1995), Caroline Merola (Ma Meteor bleue, 1990; La Maison truquée, 1994; Frisson d'humour, 1996; et Le Rêve du collectionneur, 1998), Garnotte (Pauvres riches et autres contradictions, 1990), Jean Lacombe (L'étrange, 1995 et Un loup pour l'homme, 1997) et Benoît Joly (Exit, 1999). En 1994, les éditions du Kami-Case sont rachetées par les éditions du Boréal. Toutefois, Rémy Simard continue à y jouer le rôle de directeur. En 1989, le démon de la politique revient hanter Rémy Simard. Il est élu président de l'ACIBD (Association des Créateurs et Intervenants de la Bande Dessinée) et succède ainsi à Pierre Fournier. L'ACIBD fait la promotion de la bande dessinée québécoise et représente les créateurs des quatre coins de la province. Un des hauts faits à survenir au cours de son mandat de deux ans est l'exposition Écrans d'arrêt. Tenue lors du sixième Festival international de la bande dessinée de Montréal en 1991, cette exposition présente de courtes BD sur le thème de l'écran (de télévision ou de cinéma), réalisées par des auteurs provenant d'horizons divers (journalisme, littérature, théâtre, cinéma, etc.) et des bédéistes. Simard y illustre un texte de Jacques Godbout, La Cigarette du condamné. Les planches de l'exposition ont été reprises dans un album éponyme publié par l'ACIBD. La décennie 1990 marque un virage important dans la carrière de Rémy Simard. Alors qu'il cherche un livre rigolo à lire à son fils aîné, il constate la sécheresse et le manque d'humour des ouvrages destinés à la jeunesse. Il décide alors d'écrire et d'illustrer lui-même un livre pour enfants, Le Voleur de voix (1991), premier tome de la série Roberval Kid. D'autres aventures de Roberval Kid suivent bientôt : Les tracteurs sauvages (1992), Roberval Kid et la ruée vers l'art [qui contient plusieurs pages de BD] (1993) et Le drôle de Noël de Roberval Kid (1994). Toujours en 1991, Simard, encouragé par l'écrivain Raymond Plante, écrit son premier roman jeunesse : La B.D. donne des boutons. Pour son premier essai, Rémy Simard reste en terrain familier : la BD. Autour des clichés sur la bande dessinée, il brode un texte délirant et absurde, plein de poursuites, de rebondissements spectaculaires et de fantaisie. Le coup d'envoi est donné, les livres pour enfants et les romans jeunesse se succèdent rapidement : Le léopard à la peau de banane (1993), Où est mon casse-tête (1993), Monsieur Noir et Blanc (1994), Mon chien est un éléphant (illustré par Pierre Pratt, 1994), La bottine magique de Pipo (illustré par Pierre Pratt, 1995), L'horrible monstre (1997), Docteur Frankenstein (1998), Monsieur Ilétaitunefois (illustré par Pierre Pratt, 1998), etc. Malgré cette nouvelle occupation Rémy Simard ne délaisse pas le dessin pour autant. Au cours des années 1990, il illustre plusieurs livres pour enfants, tels Une araignée sur le nez de Philippe Chauveau (1990), Les Vaches voyageuses de Guylaine LeBel et Martine Daignault (1991), Rouli-roulant, Rouli-roulante de Mimi Legault (1991), Les Animaux d'André Vandal (1992), La Nuit des homards-garous de Philippe Chauveau (1993), La Chienne aztèque de Louise Mallette (1994), Le Chien à deux pattes de Laurent Chabin (1998), Swampou de Gérald Gagnon (1999) et Le Cerf céleste de Laurent Chabin (2001). Il réalise également les dessins de la série Les Aventures de Billy Bob écrite par Philippe Chauveau. Ces petits romans sont publiés par les éditions du Boréal dans la collection « Maboul », dont Simard est directeur. Huit tomes sont déjà parus : Le Vampire aux mille caries (1996), La Frite fantôme (1996), Le Chevalier mangeur de mouche (1997), Du lait pour les squelettes (1997), La momie qui puait des pieds (1998), La Nuit du caramel mou (1999), Le Minable homme des neiges (2000) et Dans le ventre du lapin (2002). De plus, Rémy Simard collabore régulièrement au magazine Enfants Québec à titre d'illustrateur de la chronique Petits et Grands. Malheureusement, Rémy Simard est moins présent sur la scène de la bande dessinée. Tout ce débordement d'activité (littéraire et graphique) lui laisse bien peu de temps pour la BD. À l'été 1992, il livre néanmoins deux pages à la revue Iceberg (deuxième série), Un si joli petit chien. L'humour s'y fait mordant (!) et le dessin frôle le cubisme. Puis, en 1994, il présente un second album de BD aux éditions du Kami-Case : Le Père Noël a une crevaison. Écœuré par la mesquinerie humaine, le père Noël décide de ne plus distribuer de cadeaux. Mais un homme tente de le convaincre qu'il reste encore au moins une personne innocente sur la Terre. Le père Noël arrivera-t-il à temps pour lui offrir ses étrennes? Cet album drôle et bouleversant, au dessin assoupli, est mis en candidature aux Prix du Gouverneur général en 1995. Rémy Simard participe également au deuxième numéro de la revue Spoutnik des éditions de La Pastèque, en 2000. Toutefois, il faut attendre 2001 pour que Rémy Simard gratifie ses lecteurs d'un nouvel album de bandes dessinées. Paru chez Kami-Case, Monsieur le Président est une fable douce-amère qui traite des relations épineuses entre les pays riches et le tiers-monde, des politiciens et de la guerre, mais aussi de la « malbouffe ». Auteur, dessinateur, éditeur, Rémy Simard est une figure incontournable de la bande dessinée québécoise. Si ses bandes dessinées se font plus rares, il n'en demeure pas moins que chacun de ses albums est un véritable délice, tant par le récit que par les dessins.

Texte © BD Québec

Rémy Simard est né à Roberval en 1959. Enfant, il dévore les albums de Michel Vaillant et rêve de devenir pilote de course. Il s'initie à la BD en recopiant des dessins de ses auteurs préférés (entre autres André Franquin). Mais, c'est plutôt vers la politique qu'il oriente ses études. Il publie plusieurs pages de BD, au dessin tout en rondeur, dans un numéro spécial de Continuum, revue étudiante de l'Université de Montréal. Ce numéro de Continuum, lancé lors du quatrième Festival international de la bande dessinée de Montréal en 1978, regroupe des bandes de Rémy Simard (qui signe Rem), de Stéphane Delaprée (futur fondateur de Bambou), de Gilles Dugas (qui collaborera au Petit Supplément Illustré, puis à Titanic) et de quelques autres. Rémy Simard participe aux deux dernières livraisons de la revue de bandes dessinées pour enfants Mic Mac (janvier et février 1980), dans laquelle il propose une série humoristique intitulée Intermède. Diplôme de sciences politiques en poche, il suit les conseils d'un ami et présente ses dessins à la maison d'édition scolaire Études vivantes. Il y décroche son premier contrat et illustre quelques volumes éducatifs de la collection « Les Apprentis » : Je ne veux pas… (1980), Le lièvre et le sapin (1980), On prend l'autobus (1982). Il participe, la même année, à l'élaboration du scénario (avec Sylvie Bruneau, Danièle Ouellet, Nicole Saint-Jean et Luc Beaudoin) et des dessins (avec Luc Beaudoin) d'un album collectif de BD sur les préoccupations sexuelles des jeunes pour le Bureau de consultation-jeunesse et la Clinique des jeunes Saint-Denis : Ça ne peut plus durer ! Au début de 1982, Rémy Simard présente des gags en une page dans les numéros 4 et 6 de Cocktail, revue où publie déjà Jules Prud'homme. Lorsque Cocktail cesse de paraître, ils réalisent ensemble une série intitulée La Sœur violente, publiée dans la revue humoristique Croc. Jules Prud'homme exécute les dessins tandis que Rémy Simard rédige les scénarios de cette BD iconoclaste. […]

Sa Bibliographie

Les tableaux synthéthiques ci-dessous peuvent être faussés par des éditions anniversaires (souvent post-mortem). Ils ne tiennent pas compte des autres pseudonymes sous lequel signe cet auteur.

Séries principales de à Rôle
Boris (Simard) 2003 2020   
Gustave 2013
Je sens qu'on me regarde 1987  
John et Jim (Une aventure de) 1988
Ligue de Garage 2016  
Mes Dinky 2014   
Monsieur le Président (Simard) 2001  
Père Noël a une crevaison (Le) 1994  
Ray Gliss (Les aventures de) 1984 1986
Reine Babette 2022 2024   
Simone (Simard) 2018 2019  
Autres collaborations de à Rôle
Bande dessinée au Québec (La) 1994 Couverture
Documents, Monographies, Biographies de à Rôle
(DOC) Etudes et essais divers 1986