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© La Pastèque - 2004

Tout d'abord, il faut préciser ce que signifient les mots du titre. "Col-Dee" est une marque de sodas. Ainsi se pose le fil conducteur de cet album qui parle de vol, d'envie, d'amour, de remords, de joies et de peines... C'est toute une vie contenue dans ces soixante et quelques pages !
Un petit garçon qu'on ne nomme pas, mais qui est visiblement le narrateur, se bat entre son envie d'une canette de soda, attisée par ses amis qui en veulent aussi, et sa honte de demander cinquante cents à sa mère dont il sait qu'elle est dans le besoin. À partir du moment où il se décide à lui voler un dollar, les évènements s'enchaînent pour lui, qui découvre les affres du remord : et si ce dollar était le dollar ? Celui qui paierait le billet de loterie gagnant qui les rendrait riche, sa mère et lui ?
De cette fragile histoire presque sans parole, Jordan Crane tire les fils (jamais trop gros) d'un touchant amour filial, qui ne finit ni bien, ni mal, mais qui continue, tout simplement. Son dessin rond, peu détaillé, presque un dessin publicitaire, allié aux teintes bleutées de cet album qui n'est plus en noir et blanc, mais en bleu et blanc, en font une porcelaine fragile qu'un mouvement trop brusque pourrait casser. On y rentre facilement, mais on en sort tout aussi facilement, et la simplicité du scénario n'en fait pas un album qui trotte dans la tête. Cependant on est tenté de le relire, et les émotions restent intactes. Les éditions de La Pastèque nous offrent encore un bel album, mais on savait depuis les Paul de Michel Rabagliati que cette maison d'édition est excellente, et que nos cousins d'Outre-Atlantique n'ont rien à nous envier quant aux jeunes auteurs.

Détail des albums de la série