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Les avis de - pasdel

Visualiser les 1 avis postés dans la bedetheque
    pasdel Le 30/01/2014 à 15:15:09

    Amercœur, petit village aux rancœurs tenaces en plein cœur des Ardennes belges. Pierre, Anne et Gérald d’authentiques citadins viennent d’emménager dans la demeure de Théophile. Anne fragilisée par sa grossesse ne supporte plus rien, excédée par l’abandon progressif de Gérald, un réalisateur carriériste, elle vit mal ce déménagement. Entre elle et son époux, il y a Pierre, un garçon joliet et sans âge. Pierre dont la naissance a souffert d’un manque d’amour maternel, se replet dans le mutisme et son autisme. Involontairement, il est la pierre branlante de ce couple, objet de jalousie. Cette nouvelle demeure censée recimenter le couple reflète une ambiance délétère, malsaine à l’image de ce voisinage jacassier et pesant.
    Il y a le fermier patibulaire dont le fils rôde, fantasmant sur les formes d’Anne et dont la chambre renferme un véritable sanctuaire. Monsieur Renard, fouineur, inquisiteur au faciès impressionnant paraît ne pas trop apprécier leur voisinage. Schonbroodt, le curé désœuvré dont les paroissiens se font rares, intrinsèquement, il s’est promis de ramener en son giron les nouvelles brebis égarés, pour lui la cause de ses malheurs et cette nouvelle engeance de Satan, incarnée par la télévision. Suppôt du malin, elle désacralise, elle cache en son sein le paganisme, crachant sexe et violence en pleine figure, dévoyant l’homme. Et il y a La Belette, cette vénusté sibylline, inquiétante et envoutante qui semble commander aux animaux. Peu à peu, d’étranges adversités s’insinuent dans le quotidien d’Anne. Entre songe et morts, entre sort et chimère, entre rite et religion, les êtres vont tenter de s’accaparer la future mère. Gérald la délaissant, celle-ci va devoir affronter seule ces mystères dans cette demeure qui intéresse beaucoup trop de monde, dans une bâtisse qui recèle un bien triste secret. Pierre, l’autiste s’avère posséder des pouvoirs insoupçonnés, hérités de la mythique salamandre que seul la Belette et son père ont pu ressentir.
    Amercoeur se déchire ex abrupto, engendrant une nuée de mort inexpliquée. Sorcellerie. Satanisme ou simple vengeance. Pierre et Anne semble au cœur de ce tenaillement.
    Avec La Belette, Comès nous plonge dans un monde en quête de repère, partagé entre modernisme et tradition, entre religion et philosophie. Un voyage dans l’univers du paganisme, du druidisme et des anciennes religions, servi par une ambiance quasi mystique avec des personnages quasi androgynes. La religion et la nature sont omniprésentes mais jamais oppressantes, entre Déméter et Dieu le père le combat s’annonce acharné. Un retour aux sources, à la nature, aux religions ancestrales pour pallier les carences, les doutes engendrés par le monde moderne, une histoire et un dessin qui porte à nouveau Comès vers les sommets.