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Les avis de - makidoo

Visualiser les 17 avis postés dans la bedetheque
    makidoo Le 16/09/2018 à 16:25:40

    C’est un livre assez magnifique que nous propose là Brecht Evens.
    C’est d’une grande virtuosité graphique, le livre est très dense et c’est bourré d’inventivité à chaque page. On sent que Evens aime être dans la recherche plastique et propose ses propres codes narratifs et séquentiels dans sa BD. Et le tout fonctionne à merveille, il y a un équilibre très bien agencé qui réussi à ne créer aucune lassitude sur la longueur de ce (très) gros livre.
    On est dans le récit d’une nuit et son déroulé du début à la fin, en suivant plusieurs tranches de vie tout du long. Il y a bien évidemment des recoupements (le taxi récurrent et ses histoires du « squelette »), les ambiances créées sont magistrales (on est dans une ville fantasmée, savant mélange baroque d’Europe et d’Asie avec une bonne dose de Paris version Belleville-Ménilmontant, bus 96 et 26 en guests ! Et pour ceux qui connaissent le quartier, il y a une rue et une place des Rigoles. J’ai repéré 2 références artistiques (le ballet Triadique et l’Olympia de Manet, pour le coup très évidente) mais je suis persuadé que Brecht Evens s’est amusé à en distiller bien d’autre dans ces 340 pages.
    Sa graphie est également très jolie, c’est un vrai régal de lire ses textes, dont la couleur change en fonction des protagonistes.
    On n’est pas dans un scénario classique (avec son début, ses rebondissements et sa conclusion - même s’il y en a une), mais pourtant j’ai été réellement immergé dans cette nuit, j’avais toujours envie de tourner la page, et en ce sens c’est une vraie réussite pour moi.

    makidoo Le 05/04/2018 à 19:14:11

    Très belle lecture que ce Gramercy Park.
    Je ne connaissais rien des 2 auteurs avant de lire cette BD, j’ai été agréablement conquis.
    Les graphismes sont superbes, la construction des planches est très réussie, on est dans un classicisme sobre, magnifié par une tres belle mise en couleurs, qui offre une lisibilité parfaite.
    Le scénario et son déroulement est également assez classique, mais il offre néanmoins son lot de révélations, habilement distillées, appuyées par une voix off (celle du personnage principal, Madeleine Whitman) qui n’alourdit jamais le récit.
    Sur un fond très polar des années 50, il sera question de consolation dès le départ, le tout sera de savoir laquelle...
    Bref j’ai trouvé ça très chouette, un bouquin que je relirai avec plaisir.
    Et la couverture est vraiment superbe !


    Quelques invraisemblances cependant, mais cela fait partie du postulat de départ, pour croire à l’histoire il faut en accepter quelques faits un peu improbables :

    ATTENTION SPOILER:

    La filature en taxi, LE taxi jaune new-yorkais, pas discret pour un sou, n’est visiblement pas repéré par George Day et ses sbires.

    La visite de Madeleine Whitman à l’hospice où est internée la femme de Day, il pense que c’est quelqu’un envoyé par l’inspecteur Angelino, pas une seule fois il ne soupçonne la femme qui l’observe en face.

    La fin, Madeleine kidnappe Billie sans soucis alors que l’immeuble de Day est ultra surveillé, et l’emmène avec elle jusqu’à Paris sans problème.

    makidoo Le 27/03/2018 à 12:14:41

    J'ai beaucoup aimé. Je ne connaissais que Portugal de Pedrosa, j'avais trouvé les dessins et la mise en couleurs magnifiques, mais l'histoire m'avait finalement assez peu touché, j'avais donc un peu peur d'être déçu par ces "Équinoxes".
    Ici on retrouve le même style et un peu le même type d'ambiances (des instants de vie), mais je me suis laissé guidé, lentement par ces moments, et j'ai vraiment été touché par les dernières planches ( les 2 planches en gaufrier ), le lien avec le petit "sauvage" et les différents personnages prend tout son sens et j'ai trouvé ça très beau. Pedrosa nous parle entre autre de vanité de la vie, de la perte d'un proche, de transmission, mais tout ça sans pathos, avec sobriété. Seul bémol, la photographe et les "textes" peuvent s'avérer être un "truc" assez lassant sur le long terme, mais l'ensemble est tout de même, selon moi, vraiment très réussi.

    makidoo Le 27/03/2018 à 12:13:16

    J'ai trouvé les histoires d'un intérêt franchement moyen et notamment la conclusion plutôt mauvaise
    "tout cela n'était qu'un rêve, ou peut-être pas tant que ça ?"...
    J'avais lu Sur l'étoile à sa parution dans Spirou (ça date !) du coup je voulais connaître l'ensemble de l'œuvre et j'ai profité de cette intégrale.
    On a l'impression que Moebius ne sait pas trop quoi faire de toute cette matière, le côté philosophico-poétique-ésotérique-onirique m'ennuie franchement, je ne connaissais que l'Incal de Moebius (que j'ai beaucoup aimé, mais ce n'est pas lui le scénariste) et j'ai été plutôt déçu.

    makidoo Le 27/03/2018 à 11:42:41

    Cette intégrale reprend les 2 tomes de Venezia. C'est excellent, c'est vif, drôle, frais, jubilatoire, un vrai plaisir de lecture. Et le graphisme de Parme se prête vraiment à ce style d'histoires ! Bref pour ceux comme moi qui étaient passés à côté à l'époque, n'hésitez pas.

    makidoo Le 27/03/2018 à 11:41:21

    Excellente lecture, travail magistral tant sur le scénario que sur la mise en forme.
    Le découpage, le traitement des cases et des planches, la mise en couleurs,ça faisait longtemps que je ne m'étais pas attardé sur des planches simplement pour la beauté de leur mise en forme (qui a parlé de Chris Ware ?). Les 2 planches qui se répondent avec leur perspective axonométrique, page 47 et 137...top
    J'ai été plongé dans cette histoire avec fascination, la construction, l'ambiance y sont vraiment exceptionnelles. Les nombreuses références plastiques ont déjà été évoquées (Pellaert, Warhol, Hockney), et ça n'a pourtant pas grand chose à voir, si ce n'est l'époque évoquée, mais cela m'a rappelé la fascination esthétique que j'avais eu la première fois que j'ai vu The Party de Blake Edwards avec cette ambiance particulière et ces couleurs acidulées.
    Bref pour moi on frôle la perfection.

    makidoo Le 27/03/2018 à 11:38:58

    Qu'est-ce que c'est bien ce Rocco et la toison !
    C'est déjà très beau graphiquement, la composition des planches est un régal visuel : le cheminement des personnages dans la page - qui m'a rappelé Les nouvelles aventures du Chat botté de Nancy Peña - , des doubles planches "symétriques" , des références à Jérôme Bosch et Escher, le graphisme si particulier de Vanoli est ici je trouve magnifié. La fable est bien contée (le "pouvoir" des histoires), il y a de l'humour ( les textos ), bref un gros coup de cœur pour ma part !

    makidoo Le 27/03/2018 à 11:35:03
    Gus - Tome 4 - Happy Clem

    Quelle force graphique ce tome 4 ! C'est toujours aussi bon, tant pour le dessin (j'admire vraiment ce trait, on a l'impression que Blain est "facile", ça a un côté premier jet, quel dynamisme, quelle souplesse et quel mouvement suggéré) que pour le scénario (effectivement un peu plus noir que les précédents il me semble)

    makidoo Le 27/03/2018 à 11:32:32
    Paco Les Mains Rouges - Tome 2 - Les Îles

    Excellent diptyque, j’ai relu le premier et dévoré le second dans la foulée, l’écriture de Vehlmann est fluide, sobre et toujours très juste, les graphismes de Sagot sous leur fausse naïveté sont également hyper efficaces et très beaux je trouve.
    Bref, un travail remarquable et une bande dessinée que je relirai avec grand plaisir

    makidoo Le 27/03/2018 à 11:29:52

    J'ai trouvé ça passionnant.
    Je me suis d'abord dit que j'allais lire le 1er tome pour faire une pause et lire ensuite les 2 autres. J'ai lu les 2 premiers tomes et la moitié du troisième à la suite (j'ai dû faire une pause pour finir le troisième tome par manque de temps, mais sinon je pense que j'aurai tout lu d'une traite).
    C'est vraiment très bien écrit, c'est une période de l'histoire que je ne connaissais pas du tout et j'ai été littéralement plongé dedans. Les encarts écrits de "l'histoire de la vie de l'illustre docteur Martin Luther" éclairent intelligemment le récit, mais jamais de manière rébarbative. Et, cerise sur le gâteau, c'est très beau, le côté gravure à la Dürer sied parfaitement au récit.
    Bref, bravo pour cette œuvre et ce très beau livre

    makidoo Le 27/03/2018 à 11:23:33
    Docteur Radar - Tome 2 - Terreur en Italie

    Quand je lis docteur Radar je pense au Fantômas original de Souvestre et Alain, j’y retrouve donc Fantômas (Dr Radar et ses postiches), Juve (Straub) et Fandor (Pascin). On est vraiment dans le feuilleton populaire du début du XXeme siècle avec tous ses codes, et ça fonctionne super bien pour moi.
    Le dessin de Bézian ajoute à l’atmosphère créée, une course poursuite effrénée, avec ses rebondissements, et la mise en couleur met particulièrement en valeur le graphisme.
    Une vraie réussite, un divertissement de haute volée.

    makidoo Le 26/03/2018 à 22:05:38

    C’est bien meilleur que [b]Trop n’est pas assez[/b] selon moi, mieux construit et aussi graphiquement plus abouti, quelques belles pleines pages. Mais c’est peut-être justement graphiquement que le bât blesse chez moi. Je ne suis pas un adepte à tout pris du « beau dessin », loin de là , et ce n’est pas le propos ni l’objectif dans cette autobiographie, mais j’ai du mal à adhérer à son graphisme. Autant j’ai eu l’effet inverse avec, dans le même registre, Xavier Mussat et [b]Sainte Famille[/b] ou surtout [b]Carnation[/b] (qui pourrait, par son propos, se rapprocher de ce livre), c’est à dire un graphisme que je trouve hyper attractif et intéressant, mais un propos qui ne me touche guère (sa relation avec Sylvia est tellement insupportable que j’avais hâte de finir Carnation...!).
    Autant ici la manière de raconter n’est pas dénuée intérêt ni de créativité, mais son graphisme dessert son histoire je trouve. Une relation avec les 3 hommes de sa vie à 23 ans : son homme de cœur, son amant et son fils. Elle aurait très bien pu se contenter d’une pure narration sans images que cela n’aurait pas changé grand chose, et c’est un peu le même sentiment que j’ai eu pour sa précédente autobiographie.
    Donc un bouquin intéressant, avec des qualités, mais aussi des défauts qui m’ont encore une fois laissé un peu en dehors de l’histoire.

    makidoo Le 26/03/2018 à 21:01:43
    Boca Nueva - Tome 2 - Salpêtre

    Second tome de ces aventures d’heroic fantasy animalières « Donjonesques », on suit toujours avec plaisir les aventures d’Ese, de Riggs et du cousin Fernando, préposé aux archives, qui a cette fois-ci un rôle plus important, sur fond de corruption et de complot(s) dans la cité portuaire de Boca Nueva.
    L’encrage a changé pour ce second tome, il est moins « hachuré » qu’il ne l’était auparavant, le dessin gagne en lisibilité du coup mais conserve ce côté naïf, un peu enfantin, notamment avec une mise en couleurs flashy, qui peut gêner parfois. La série ne révolutionne rien mais possède un certain charme dans son genre, la lecture est agréable et on a envie de connaître le fin mot de cette histoire. Plus qu’un tome selon le 4ème plat, espérons que la conclusion ne déçoive pas.

    makidoo Le 26/03/2018 à 19:23:24

    Schrauwen est décidément un auteur atypique avec un univers très fort (et très référencé), on sent qu’il ne laisse rien au hasard. Ses planches sont très structurées, il y a parfois un jeu avec la symétrie très pertinent par rapport au propos (l’utilisation de la bichromie avec 2 couleurs complémentaires, le bleu et l’orange, n’est certainement pas un hasard). Sorte de suite alternative au livre de la jungle, cette recherche de l’altérité est une réussite (le reflet de Mowgli bu par l’orang-outan est une super trouvaille et une très belle scène) :ok:
    A noter qu’il n’y a pas de dialogues, on est dans le pur visuel (s’il faut une référence, on peut éventuellement évoquer Smart Monkey de Winshluss dans le genre) et l’objet est dans le style « journal ».

    makidoo Le 26/03/2018 à 19:21:43

    Excellent recueil de 7 histoires, Schrauwen y démontre tout son talent graphique par des hommages assumés aux dessinateurs américains de la fin de XIXeme, début XXeme (Outcault et McCay entre autres) mais aussi Töpffer. Une mise en scène, une composition et une narration sans cesse imaginative et innovante, une mise en couleurs parfois décalée mais toujours pertinentes pour son propos. Une petite préférence pour l’histoire qui donne le titre à l’ouvrage, mais il n’y a que du bon dans cette BD.
    Attention, même si elle n’est pas dénuée d’humour, cela reste une BD exigeante.
    Cet auteur a tout de même un sacré talent, pour les amateurs, si vous tombez sur ce bouquin, il n’y a pas d’hésitation à avoir !

    makidoo Le 26/03/2018 à 19:20:10

    Le traitement toujours aussi travaillé de Vanoli est réellement réussi. On a toujours affaire à des lavis de noir et gris à l’encre, ici rehaussés de blancs et de bleu à la gouache.
    Le bleu a d’ailleurs une part importante dans l’histoire, comme pour matérialiser l’acte de création, la création elle-même et sa vanité, la réalité et l’illusion.
    On est dans la référence affirmée à l’expressionnisme allemand, mais aussi au polar Hitchcockien (Fenêtre sur Cour).
    Comme souvent avec Vanoli, la lecture mérite des allers et retours, pour bien apprécier un détail qui aurait pu nous échapper auparavant.
    L’acte de créer est ici vécu comme une sorte de schizophrénie, où l’artiste semble se dédoubler, jusqu’à oublier le pire dans une forme de déni.
    Un bon Vanoli, auteur singulier s’il en est !

    makidoo Le 26/03/2018 à 19:17:27

    Bourré d’inventivité (et de beauté) graphique et scénaristique, cet Arsene Schrauwen se distingue par sa singularité et n’est pas loin d’être un chef-d’œuvre.
    Toujours sur un fil décalé, les situations décrites ont parfois un côté un peu « gênant » ( les hommes-léopard nymphomanes par ex), avec cet humour pince-sans-rire propre à Schrauwen, les graphismes et les couleurs (bichromie bleue et rouge) retranscrivent l’état d’esprit et le degré de réalité du personnage principal (paranoïaque par rapport à l’hygiène et les vers-éléphants dans la première moitié du livre, souvent saoul à force de consommer de la trappiste, catapulté malgré lui directeur d’un projet délirant... ).
    Détail surprenant, les autochtones sont absents, invisibles, pour mieux signifier que les colons sont dans une re-création de leur univers et de leur mode de vie dans un huis clos parfois étouffant, incapables d’apprécier l’exotisme et la beauté d’un environnement qui ne leur est pas familier. D’autres personnages sont parfois épurés ou géométrisés à l’extrême, selon la perception que peut en avoir Arsene, dans une ligne claire propre à l’auteur.
    On ne peut s’empêcher de penser à Chris Ware avec le concept de « BD totale », l’objet livre participe à l’œuvre, de la couverture à la 4ème de couverture (très drôles !), aux pages de garde, en passant par les motifs ou entrelacs des inter-cases, tout fait sens.
    Œuvre dense, originale, sans concession, mais qui s’essouffle peut-être un peu sur la longueur, on a tout de même affaire à un passionnant travail du média de la part d’Olivier Schrauwen, un auteur extrêmement talentueux !