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Les avis de - jmperez zapico

Visualiser les 9 avis postés dans la bedetheque
    jmperez zapico Le 21/01/2023 à 12:38:43

    Voila un moment que j’avais cet album à lire mais je ne me décidais pas, peut-être à cause de sa taille, peut être à cause de son titre un peu classique, je ne sais pas… Et puis je m’y suis plongé et finalement, je l’ai lu d’une seule traite. Franchement, un bel ouvrage, une très bonne lecture.
    Un récit passionnant qui retrace le vécu de trois hommes qui s’évadent d’un camp au nord de la Russie pendant la seconde guerre mondiale. Rien ne devait réunir ces hommes, un allemand, un russe et un italien. La scénariste ne triche pas, ne traduit pas les dialogues pour mieux nous faire comprendre cette difficulté de communiquer dans des circonstances exceptionnelles. Mais rassurons les futurs lecteurs, même si on ne comprend rien au russe ou à l’allemand, la compréhension de l’histoire n’est en rien affectée par une méconnaissance éventuelle de ces langues.
    Nous suivons alors le long chemin des évadés sur les routes enneigées, sous les sous bois humides et détrempés, au bord des lacs cernés de glace. Chaque jour le froid ronge un peu plus les os, la faim tenaille les estomacs, les manteaux gèlent. Les relations entre les trois hommes sont rudes, où chacun essaie de défendre ses enjeux et sa survie. Quelques rares rencontres mêlées de méfiance et de chaleur apportent parfois au récit quelques touches de joie, de tendresse et de rire mais l’ambiance générale reste rude. Le récit est en fait porté par l’un des trois personnages, l’italien, ce qui permet à l’auteure de glisser quelques retours en arrière sur son enfance, sa jeunesse, au bord du lac de Côme en Italie, avec nostalgie et subtilité.
    C’est un récit sur le destin, destins inattendus, provoqués par la guerre et qui nous emmène dans des endroits ou des rencontres qu’on était loin d’imaginer quant on est plus jeune, loin de sa famille, de son pays d’enfance. C’est un récit sur l’éloignement, la vie, la mort, la renaissance qui nous sont imposés par les événements et qui nous offrent des impasses ou des opportunités qu’on attendait pas du tout.
    De plus cette histoire profondément humaine prend place dans un décor somptueux avec des scènes graphiques de toute beauté, entièrement peintes à l’aquarelle par Stefano Turconi. Ce dernier déploie des talents pour peindre cette nature sauvage, ces villages abandonnés ou les souvenirs au cœur de ce petit village au bord du lac de Côme. Tout en nuances.
    Cet ouvrage est le fruit d’une collaboration d’un vrai couple dans la vraie vie qui distille régulièrement des œuvres de toute beauté souvent primées et plébiscitées. A lire, vraiment. C’est chez Glénat, collection (TreizeEtrange)

    jmperez zapico Le 21/11/2022 à 03:09:25

    Cela fait un petit moment que je n’avais pas partagé mes coups de cœur en BD. Et bien ces derniers temps, je lis plein de belles choses. Mais ce coup-ci je vais vous parler de l’album « MAGNUM génération(s) » dont le scénario a été écrit par Jean-David Morvan et les dessins réalisés par Arnaud Locquet, Scietronc et Rafael Ortiz, album mis en couleur par Hiroyuki Ooshima et édité par Caurette (éditeur que je ne connaissais pas).
    Ce livre historique est un monument de travail ; le poids de la BD, le choc des photos ! Il rejoint également l’histoire de ma famille, républicaine, engagée dans la guerre d’Espagne, ce qui a rajouté à mon appétit de lecture quand j’ai vu que l’album sortait. Le récit retrace les parcours des grands photoreporters que furent Robert Capa, Gerda Taro, Chim (David Seymour), Henri Cartier Bresson, Georges Rodger ... De part leur engagement très concret au cœur des grands conflits du XX° siècle et grâce à l’introduction d’une photographie très réaliste et souvent artistique dans l’actualité, toute cette équipe est devenue une légende. Ils créèrent en 1947 l’agence Magnum, aujourd’hui devenue mythique, afin de se donner une plus grande autonomie face aux magnats de la presse de l’époque et d’apporter une plus grande lisibilité à leur de travail de terrain et de création. Depuis son origine, l’agence Magnum n’a eu de cesse d’intégrer avec choix et discernement des grands reporters marqués par une identité forte dans leur démarche photographique et leur travail.
    Le livre laisse une grande part au récit de vie de Robert Capa (de son vrai nom Endre Erno Friedmann), le photoreporter le plus emblématique de cette période tout en allant chercher régulièrement les connexions avec les récits de vie des autres créateurs de l’agence et les personnalités qui entourèrent cette aventure à l’époque. Gerda Taro, fut la compagne de Capa, qui eut un rôle important dans le soutien de celui-ci pour qu’il puisse se forger une place dans le monde de la presse. Elle resta d’ailleurs un peu trop dans l’ombre de Capa pendant toute une période bien qu’un certain nombre de travaux plus récents l’ont remise au cœur de cette histoire. Gerda n’a pas connu la création de Magnum car elle fut fauchée en plein conflit de la guerre d’Espagne en 1937 alors qu’elle se tenait sur le front de Madrid, un accident plutôt maladroit et inattendu. Capa fut très attristé de la disparition de son amie et quant à son tour il fut fauché, plus tard, en mai 1957 par une mine antipersonnel durant la guerre d’Indochine son dernier mot évoquera le souvenir de ce premier amour.
    L’ouvrage laisse aussi une part belle à tous les autres membres créateurs de l’agence, Chim, Cartier Bresson, Rodger, en montrant, notamment de nombreux clichés de l’époque qui s’imbriquent de façon intelligente dans le récit dessiné. Beaucoup de photos reproduites sont saisissantes de réalisme et d’humanité et on y retrouve, bien sur, certaines images qui firent le tour du monde dans les journaux de l’époque et qui ont marqué pour toujours la mémoire collective.
    Le découpage du récit qui joue avec le temps et les époques est bien ficelé et à aucun moment on ne s’y perd. Tout ce beau travail nous renvoie constamment à l’engagement sincère, courageux et politique de ces témoins de terrain qui marquèrent pour toujours l’histoire du reportage international.
    Sincèrement cet ouvrage est une somme colossale de travail. Sans qu’on se perde dans les détails grâce à cette narration très bien construite on sent que le travail de recherche, de documentation, de précision des faits, est là. Se rajoutent au récit principal de la bande dessinée, des annexes fort intéressantes et très bien ficelées : un portfolio rétrospectif de toutes et tous les reporters qui ont été intégrés à l’agence de 1947 à nos jours, et qui contient là aussi des photos saisissantes, un texte de Clara Bouveresse qui reprend une histoire synthétique de Magnum, une bibliographie.
    Le livre fait 248 pages et coute 29,90 euros, ce qui n’est pas délirant au regard de la qualité de l’ouvrage, un cadeau qui rend un peu plus instruit les gens de son entourage, n’hésitez pas.

    jmperez zapico Le 26/12/2020 à 00:29:25

    "L'accident de chasse" de David L. Carson et Landis Blair est un évènement dans les parutions de cette fin d'année 2020. Sur le plan narratif et graphique, l’œuvre nous surprend et nous envoûte au fil des pages. Coté histoire celle-ci prend, comme point de départ ou comme prétexte, un fait réel, plutôt morbide, qui a défrayé la chronique judiciaire américaine en 1924: le meurtre du jeune Bobby Franck commis par deux étudiants d'origine juive, Richard Loeb et Nathan Léopold. Pour certains chroniqueurs de l'époque, ce drame fut qualifié comme "crime du siècle", tellement il avait choqué l'opinion. Le crime de cet enfant fut effroyable, prématuré et commis de sang froid. Mais le personnage principal de cette histoire tragique n'est pas l'un des deux meurtriers, même si les deux assassins prennent une part importante dans le déroulement du récit. Le personnage principal est Matt Rizzo, un homme aveugle qui raconte à son propre fils Charlie Rizzo, dès le début de la narration, comment il perd définitivement la vue lors d'un stupide accident de chasse avec ses copains de l'époque. Suite à cet événement, la famille explose, la mère et son fils Charlie, quittent Chicago, pour aller vivre à Los Angeles, sous l'injonction d'une grand-mère qui rejette Matt pour des raisons inexpliquées au début du récit. Ce n'est que quelques années plus tard, suite au décès brutal de sa mère que Charlie se verra obligé de retourner vivre avec son père, à Chicago, dans un appartement d'aveugle, sombre, froid ou chaque chose doit rester à sa place, notamment une petite valise posée en haut d’une armoire qui semble refermer de lourds secrets. Malgré cette ambiance très particulière, Charlie redécouvre progressivement un père passionné de littérature, de poésie et qui passe ses journées à écrire en braille. Il deviendra un vrai soutien pour son père dans la vie quotidienne et il découvre, dans le même temps tout un monde d'érudition, les grandes œuvres mythologiques, la poésie, et participe au travail de mise en forme des textes en braille de son père. Mais Charlie est aussi un adolescent qui est attiré par les jeunes de son âge et la vie des rues. Sa petite bande d'amis traine dans les parcs et les ruelles de Chicago, où la pègre de l’époque a tissé sa toile et organisé sa puissante économie souterraine, influençant la jeunesse perdue et désœuvrée. Charlie dérape, participe à un cambriolage et se fait arrêter.
    Premier basculement du récit. Le père, désemparé par le fait que son fils puisse être incarcéré durant de longues années, décide de lui raconter sa vraie vie. Nous découvrons alors tout un autre récit qui remet en question la véracité de la première histoire de ce fameux "accident de chasse". Le père dévoile son véritable passé, ses erreurs, ses faux pas qui l’amèneront, en son temps, à être incarcéré durant plusieurs années. Voila donc ce qu'il veut absolument empêcher pour son propre fils. Le récit bascule alors dans la narration des années d’incarcération du père où l'on découvre, sans tout dévoiler de l'histoire, qu'il y a côtoyé de façon intime et très personnelle, l'un des deux meurtriers de 1924, Nathan Léopold. Malgré un contexte extrêmement glauque, violent et étouffant, les œuvres littéraires viendront au secours des deux hommes. "L'’enfer" de Dante, texte utilisé ici et parfois illustré par des images étonnantes, refonde et rythme littéralement cette seconde partie du récit. La vie dans les cellules y est décrite par de nombreux détails, ou le jeune homme aveugle, fragile et désemparé trouvera un certain sens à la vie grâce à un meurtrier à la personnalité complexe et grâce au partage progressif de l'amour de la littérature.
    Le scénario de cet "accident de chasse" n'est en rien linéaire, il se plait à emboiter moments du passé et instants du présent sans, pour autant, que le lecteur s'y perde. La force du récit repose sur l'introspection des personnages, la mise en évidence des fragilités, des incertitudes et des rares instants de joie de réconfort. Ce langage de vérité donne à cette œuvre une dimension humaine, sans triche, sans bon sentiment, c'est brut. Ce travail énorme permet de relier avec brio bande dessinée et littérature et n'économise pas les références historiques et culturelles : Les débuts de l'imprimerie, l’écriture, l'invention du braille, le panoptique de Jeremy Bentham qui donna un véritable essor à l’architecture concentrationnaire des prisons, les retours sur le procès de Loeb et Léopold, le théâtre d'ombres, la montée du nazisme et bien entendu l’œuvre de Dante, essentielle dans la reconstruction des prisonniers. L'ambiance en huit clos, pour un grand part du récit, l’authenticité des personnages et ce lien avec le réel et le vécu, n'est pas sans rappeler l'univers de "Maus" d'Art Spiegelman (sérieusement, cette impression m'a traversée l'esprit plusieurs fois durant la lecture).
    Mais il faut aussi saluer la performance graphique de Landis Blair. Tout est en noir et blanc. L’apparition des formes, des personnages, des ombres et des éclairages sont le fruit d'un travail de titan, tout en traits jetés, en hachures, en stries, en rayures... Ce n'est pas sans nous rappeler le formidable travail d'Emil Ferris avec son fabuleux "Moi, ce que j'aime, c'est les monstres", ou encore certaines ombres hachées du grand Moebius. On y retrouve aussi parfois certains faux-airs de Robert Crumb. Le travail graphique est peut-être ici un peu plus classique, mais reste très personnel et original et sert, avant tout magnifiquement la cause. Les retours en arrière sont traités dans des cadres graphiques particuliers, les moments d'émotion sont parfois traduits par des scènes graphiques délirantes, quasi psychédéliques, certains panoramas n'hésitent pas à couvrir la double page, rêves ou cauchemars sont traités par des noirceurs graphiques étonnantes, l'illustration de certains passages de Dante nous conduit tout droit en enfer.
    Il ressort de tout cela, une belle histoire, cohérente, poétique et réaliste, touchante, qui ne triche pas avec les sentiments, qui porte et assume la tragédie humaine et montre avec finesse la fragilité des psychologies et des parcours. Un des gros coup de cœur de cette fin d'année. Ah oui, ça m'a fait penser aussi au "Vagabond des étoiles" de Jack London, formidablement réadapté par Riff Reb's. Donc, vous voyez le niveau. Allez-y, foncez.

    jmperez zapico Le 19/01/2020 à 20:01:11

    Muertos, c'est mortel, une tuerie! Tout d’abord l'objet album, superbe ouvrage cartonné au dos toilé qui sent bon le livre chaud et qui tient bien en main. On a de suite envie de le dévorer. Puis vient le graphisme, précis, élégant, valsant entre de denses aplats de noirs, lumières fines et contre-jours. Pierre Place maîtrise de mieux en mieux son art pour le plaisir de nos yeux. S'en suit la mise en page, des cadrages qui donnent de la minuscule vignette à la double page, la caméra qui surplombe ou qui rampe, un graphisme maîtrisé qui pose l’étonnement, la stupeur, puis la terreur sur les visages. Puis monte l’histoire, qui relève plus d'un scénario de thriller que de western. La tension est là dès les premières cases jusqu'à la toute dernière. Les cavaleras (qui ne sont pas zombies, faut pas tout mélanger!) engagent une poursuite mortelle derrière un groupe qui représente, par sa composition la société mexicaine du début du 20° siècle, juste avant la Révolution. Mais de cet album pourtant splendide, se pose la question d'un récit trépidant, certes, mais somme toute linéaire, une traque sans merci qui ira jusqu’au bout de sa logique ultime, sans digression, ni retournement. Même si l'on aurait pu attendre quelques sursauts scénaristiques dans le récit de cette aventure délicieusement cadavérique, je trouve que cet album est un évènement graphique exceptionnel en ce début d'année, une prouesse, une réussite qui finalement... m'a tué.

    jmperez zapico Le 18/01/2020 à 18:25:41
    Walking Dead - Tome 33 - Épilogue

    Ben voilà, c'est fini. Et franchement chapeau. On a tellement vu par le passé de séries qui n'en finissaient plus de finir et qui se perdaient dans les méandres de prolongements ineptes poussés par le mercantilisme. Là, ça tient la route jusqu'au bout. Je sais, certains diront que la série a connu certains moments d'égarement mais sincèrement, rien de délirant. Kirkman exprime magnifiquement bien dans un texte qui conclue cet épilogue, tous ses efforts à faire rebondir l'histoire, à créer des personnages pleins de courage, de faiblesses, enthousiastes et pathétiques, attendrissants et cruels, en se posant de vraies questions de scénariste pour que l'intrique ne soit pas surfaite, niaise ou réchauffée. Prendre le parti de décrire la tragédie des femmes et des hommes confrontés au chaos plutôt que de s'étaler sur la monstruosité des méchants zombies en le faisant de façon humaine, psychologique, cruelle et sensible, a été une véritable réussite. Pendant toutes ces années j'ai attendu avec patience la parution de l'épisode suivant. Je l'achetais quasiment chaque fois le jour de sa sortie, et je le lisais en une paire d'heures dans la foulée. Je prenais le temps, je dégustais et ... rongeais mon frein jusqu'à la parution suivante. Walking dead est devenu au fil du temps une oeuvre majeure et populaire de la bande dessinée. Merci Kirkman, Adlard et tous ceux qui ont collaboré à la réussite de ce monument, cette série fait partie de votre vie et de la nôtre.

    jmperez zapico Le 03/01/2020 à 08:06:28

    Comment se peut-il qu'il n'y ait aucun avis sur ce remarquable album qui va bientôt fêter ses dix ans de parution! Découvrez une histoire puissante et touchante qui s'inscrit, pour l'époque entre le combat de boxe Ali/Foreman et l'élection de Barack Obama. Les narrations savoureusement entremêlées des parcours de Tshilanda, jeune adolescente afro américaine puis de sa fille liberty nous baladent dans cette Amérique contemporaine qui est loin d'avoir réglée la question "noire". Les Black Panthers, James Brown, la guerre du Vietnam, l'écroulement des deux tours sont en arrière plan d'une histoire où la force et la fragilité des ces deux jeunes femmes tiennent une place de premier ordre dans le récit. Graphiquement très abouti, l'histoire rebondit entre moments du passé en noir et blanc et les instants actuels colorés. Un album d'une réelle force narrative à ne pas rater.

    jmperez zapico Le 12/11/2019 à 14:06:07
    Sous la surface - Tome 2 - Tome 2

    Voila une bonne lecture et, effectivement il faut lire les deux albums dans la foulée. Le premier album met en place progressivement les personnages et l'intrigue. Le second est celui du dénouement mais avec des sursauts et des surprises qui font de l'ensemble un thriller remarquable. On est tenu en haleine jusqu'au bout, l'adaptation du roman est carrément bien ficelée. Le dessin de Dominici est vraiment très agréable et le découpage sert très bien le scénario. Franchement une agréable surprise.

    jmperez zapico Le 20/10/2019 à 09:46:11

    Tirée du magnifique livre de Jan Hegland, cette adaptation graphique est une véritable réussite. Respectueuse de l"histoire originale, l'oeuvre de Lomig épouse la douceur, l'humanité et la tendresse de ce récit d'apprentissage. Le graphisme léger mais précis, en noir, blanc, gris sur un papier légèrement sépia nous entraine lentement dans cette survie au cœur de la foret portée par deux sœurettes fragiles et pourtant si déterminées à retrouver une vie naturelle. C'est aussi un roman écologique qui s'appuie, en arrière plan, sur un effondrement de la civilisation et qui nous fait réfléchir sur notre rapport à la nature. lisez "Dans la foret", vous ne serez pas déçu. Je vais offrir ce livre à ceux que j'aime.

    jmperez zapico Le 19/10/2014 à 17:45:57
    Magasin général - Tome 9 - Notre-Dame-des-Lacs

    Une conclusion toute en finesse; Une très très belle aventure humaine et graphique. De la bd qui ne fait pas dans la provoc ni dans le spectaculaire et c'est tant mieux. Beaucoup de vignettes de vie quotidienne dans le village, très tendres. Composition des images remarquable ....