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Si S.A.M. était un film, ce serait un mélange de "Je suis une légende"pour le côté apocalyptique et "I-Robot" pour l'exploration de l'humanité des robots. Bon, le coup du robot qui est plus qu'une simple machine et peut ressentir les choses, ce n'est plus franchement novateur mais à voir pour la suite
Eh bien, je ne suis pas d'accord avec les autres commentateurs. Je trouve ce deuxième cycle supérieur à Kenya, que j'avais trouvé un poil décevant. Dans Kenya, le contexte politique, à savoir la Guerre Froide, ne servait que d'élément de décor mais n'avait que très peu d'intérêt pour le scénario. Ce n'est pas le cas ici avec ces étranges phénomènes que l'on soupçonne d'être liés aux nazis. C'est inventif et passionnant. Bien plus que n'importe quel album de Kenya à mon goût.
Une BD à conseiller d'abord aux amateurs de musique, en particulier le blues. Ici on suit l'aventure d'un père et d'un fils passionnés par les musiques traditionnelles de l'Amérique, qui cherchent à enregistrer la musique de leur "terroir" pour ne pas qu'elle soit oubliée. Rien à voir avec les producteurs avides d'argent d'aujourd'hui qui misent sur la médiocrité au nom du billet vert. Non, on a là deux aventuriers de la musique, qui partent à la recherche de la qualité, de l'authenticité, de l'exceptionnel. Ils y rencontrent des bluesmen qui deviendront des légendes tels que Son House ou encore Guitar Slim. Tout cela est bien sûr une histoire vraie. Ce n'est pas un scénario particulièrement rebondissant mais juste une belle épopée humaniste, qui rend hommage à John et Alan Lomax, deux blancs qui ont rendu un immense service à la musique noire. Les dessins sont en noir & blanc et retransmettent bien cette atmosphère vintage et poussiéreuse de l'époque. A voir avant tout comme un bel hommage, même si c'est également un portrait de l'Amérique de l'époque, avec son Sud scandaleusement raciste.
Kenya est une bonne série d'aventures mais qui souffre de la comparaison avec la saga phare de Léo, Aldébaran(/Bételgeuse/Antarès). Les mêmes ingrédients y sont : le côté expédition dans l'inconnu, des personnages qui en rappellent d'autres (l'héroïne charismatique, le playboy blond, le vieil homme farfelu), des phénomènes étranges aux formes géométriques qui sortent de l'eau ou de la terre. Mais la sauce prend moins. Le scénario est bien construit mais l'épilogue, sans être dépourvu d'intérêt, est loin d'être aussi étourdissant. A conseiller tout de même aux fans de ce genre de BD mêlant aventures, fantastique et science-fiction, à l'image d'Aldébaran.
Quelle claque ! 6 histoires indépendantes mais toutes inextricablement liées. Un scénario prenant et original, pour lequel on se passionne rapidement. Imaginez une société où votre propre bien-être dépend de celui d'autrui, avec les fameux alter egos. Mais s'il est si facile de faire le bien, alors l'inverse est également vrai. Une jolie réflexion sur l'égoïsme et la solidarité. Une résidence de vacances faussement idyllique, qui s'apparente plus en réalité à un Big Brother (ou Loft Story, Truman Show...). Une fondation humanitaire qui cache des secrets inavouables. On attend la suite avec impatience !!
Une (très) mauvaise blague... Au dos de la jaquette, l'histoire a l'air passionnante. Le Japon 51ème état des Etats-Unis, rien que ça !! Une fois la lecture commencée, que les histoires sont plates et inexistantes ! Sans parler de l'homophobie sous-jacente. Que tout ça est affligeant... A fuir
Scénario inexistant, dialogues dignes de dessins animés pour enfants et des personnages manichéens et sans le moindre relief, Sillage est d'un vide abyssal. Les dessins sont beaux certes mais alors quelle barbe !
Cette BD de science-fiction est excellente. Le scénario est limpide, inventif et très prenant. Bref, tout l'inverse de Sillage, qui est une BD extrêmement creuse et niaise, donc je ne comprends vraiment pas cette comparaison par un autre commentateur, qui est vraiment une insulte... pour Orbital, bien sûr. Le tout mélange SF, politique, diplomatie et stratégie, avec un humanisme qui rappelle la série Babylon 5. Je suis conquis, bravo !