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Les avis de - f_manu

Visualiser les 11 avis postés dans la bedetheque
    f_manu Le 22/02/2015 à 16:39:47

    Revoilà Philippe Meyran et Eric Bugeaud à la manœuvre pour ce polar noir, dans une petite ville administrative du sud-ouest, particulièrement calme d’habitude (sauf en période de feria bien sûr). Quelques constructions anachroniques apparaissent dans l’album, comme cette passerelle sur la rivière, qui n’est certainement pas d’époque...
    Le scenario est noir à souhait, une implacable ballade pour un pantin. La filiation avec Tardi est évidente, au moins avec le titre et le dessin ! Aucune couleur dans cet album, sauf pour souligner deux scènes importantes. Parfait pour l'ambiance !
    Et n’oubliez pas :
    - L’abus d’alcool est dangereux pour la santé (sauf le Lagavulin 16 ans)…
    - Fumer tue (y compris les ustensiles connexes)…
    Merci Eric et Philippe :-)

    f_manu Le 17/08/2010 à 16:49:02

    Est-ce encore une bande dessinée ? Un roman graphique (voilà une expression que je n'aime pas) ?

    Une histoire poignante et intemporelle, mais surtout un dessin à couper le souffle. De véritables tableaux !

    f_manu Le 21/11/2007 à 18:56:34
    Les aigles de Rome - Tome 1 - Livre I

    Ave Marini !

    Marini, "imperator rex" au dessin ... et ... simple "civitas" du scenario ?

    "Non omnia possumus omnes."

    Le dessin de cet album est somptueux, même si les premières planches m'ont irrésistiblement fait penser à un certain film à grand spectacle hollywoodien, finalement assez peu regardant sur la vérité historique... Couleurs sombres aux reflets presque bleus, cadrages, configuration du champ de bataille, combat sous les arbres ...

    Cet album des aigles de Rome est une incontestable réussite graphique, mais que dire du scenario ? Presque banal : une histoire d'amitié entre deux adolescents qui naît dans la bagarre et la douleur, se fortifie dans l'épreuve et le sexe ... Rien d'exceptionnel donc ... Peut-être quelques surprises à venir, comme le laissent présager une mort pour le moins suspecte et la dernière planche.

    Qu'ajouter à cela ? Que l'album est émaillé d'insultes et de jurons fort désagréables à la longue. Tant qu'à faire, pourquoi ne pas nous avoir fait profiter des injures romaines ? C'aurait été plus instructif, surtout que l'album nous fait découvrir d'autres facettes beaucoup plus sérieuses de la société et de la vie romaines !

    f_manu Le 07/11/2007 à 22:14:56
    Au-delà des nuages - Tome 1 - Duels

    L'histoire est classique, très classique (un trio infernal) et surtout magnifiquement illustrée. Bravo !

    Les avions sont de toute beauté. Le genre d'histoire qui fait penser pêle-mêle au "vent des hélices" de Didier Daurat, à "vol de nuit" d'Antoine de St Exupéry, aux "ailes du courage" ou encore à "Aviator". Des carlingues profilées pour la course (je ne parle pas que de la plastique de la miss), superbement mises en couleurs. Les reflets sont superbes.

    La vitesse des "racers" est rendue de façon stupéfiante (la coupe Deutsch de la Meurthe et la course de pylônes US). Ca décoiffe alors que les autres avions font plus "sages". Impressionnant de réalisme ! C'est sans doute dû aux cadrages et aux fonds flous.

    Qu'est ce qui ajoute encore à mon bonheur ? Ce sont (presque) tous des avions rares : l'hydravion Siko, le trimoteur Dewoitine 338, le Laté 300/301, le Ford Trimotor. Les auteurs se font plaisir ... Ca change des Spits, Me 109 et P51D !

    Ca me rappelle une discussion avec E. Loutte (Biggles détective) qui, lui aussi, s'amuse à chercher des avions peu connus (ou pas connus du tout) pour ses histoires (genre HP42), ce qui n'est pas toujour simple, les fonds documentaires état parfois réduits à peau de chagrin.

    Points négatifs : certains visages (réflexion déjà faite par beaucoup avant moi) et les textes à l'informatique (sur les affiches, les journaux, un cendrier, sur la carlingue du siko), je n'accroche pas du tout. Désolé !

    ... Plus je regarde les planches et plus je me dis que Pierre Lucas-Ferron doit beaucoup à Jean Mermoz ...

    f_manu Le 07/11/2007 à 22:11:14
    Typhaon - Tome 1 - Éléonore

    Qui est Eleonore, cette jeune femme naufragée en plein Atlantique ? Jolie bien sûr, mais surtout tourmentée et mystérieuse.

    Recueillie miraculeusement par l'équipage du Typhaon -un joli trois-mâts barque mixte- au nom de la légendaire solidarité des gens de mers, elle s'apercevra très vite que ce bateau cache lui aussi un indicible secret ... Une navigation aléatoire, un équipage presque muré dans son silence, au comportement plus qu'étrange sous les grains. Que cherchent les marins du Typhaon ? Quel est leur port d'attache ?

    Rien que la figure de proue de ce voilier suscite l'effroi. D'aileurs, pourquoi une figure de proue alors que ce n'était plus vraiment d'usage à cette époque ?

    Si vous êtes férus de la marine à voile et des légendes fantastiques des gens de mer - le kraken, la mer des Sargasses qui freine les navires pour mieux engloutir, la damnation éternelle du Hollandais volant - je ne saurais que vous recommander la lecture de ces deux albums.

    Les graphismes et jeux de couleurs sont somptueux. Sans doute l'aquarelle ? La mer est grise, froide, menaçante : l'Atlantique n'est pas toujours étale ;)

    f_manu Le 07/11/2007 à 22:09:19
    Emerging - Tome 1 - Premier Cas

    Un thriller médical : "et si" un virus encore plus fulgurant et mortel qu'Ebola surgissait en plein coeur de Tokyo aujourd'hui ? Dans la région des grands lacs, ces virus ne peuvent se répandre et déclencher une pandémie car justement leur létalité est excessive et la densité de population plutôt faible. Mais dans une mégalopole moderne ?

    Un manga médical en deux volumes qui fait froid dans le dos car très bien documenté et implacable. l'infiniment petit fait peur, mais Hokazono démonte aussi les mécanismes médiatiques et politiques et pointe les failles du système médical japonais. Il est presque impossible de ne pas transposer l'action dans notre propre pays. Souvenez-vous de ce petit nuage qui n'a jamais franchi la frontière ...

    Petit reproche : le temps est comme accéléré. Les délais d'incubation et de propagation, les durées des analyses sont ridiculement réduits. L'histoire aurait sans doute gagné à être étoffée. Je préfère par exemple la description de la propagation d'une pandémie comme l'a fait Tom Clancy (dans "Executive Orders", pour ceux qui connaissent les romans de cet auteur américain, réputé pour son souci documentaire quasi-obsessionnel).

    f_manu Le 07/11/2007 à 22:07:01
    Les ailes de Plomb - Tome 4 - Résurrection

    Précisons qu'il s'agit du premier tome du deuxième cycle des aventures de Patrick Plomb, écrivain à l'eau de rose-journaliste-sexmaniac.

    Pour ceux qui n'auraient pas lu le premier cycle : notre héros se trouva embringué malgré lui au coeur d'un complot machiavélique visant à assassiner le grand Charles et le fit miraculeusement échouer, plus ou moins "à l'insu de son plein gré".

    Je suis un passionné de séries aéronautiques et de ce monde des "merveilleux fous volants sur leurs drôles de machines". Autant dire que le deuxième cycle de ce très bon thriller aéronautique a suscité l'espoir ! Aussi, quelle drôle d'amertume à la lecture de ce T4 ...

    Les avions sont toujours aussi beaux (merci Caudron, merci Dassault pour les originaux !), les voitures aussi ; même si je ne suis pas un fanatique de la palette graphique.

    Cela ne suffit hélas pas.

    Certains personnages sont carrément caricaturaux, voire grotesques. Un exemple ? Le légionnaire dont on se demande s'il a un cerveau sous le képi blanc qu'il s'obstine à porter, qui sulfate à la MG en gueulant "Bir-Hakeim" ! Certains gestes ou attitudes ne m'ont pas semblé très heureux : l'impressionnante dentition du légionnaire vue de face, le plongeon de Patrick Plomb derrière son petit cabriolet rouge ...

    Que dire du scenario, si ce n'est qu'il n'est pas palpitant. Les héros ennemis du premier cycle se retrouvent presque par hasard : les dangers de l'alcool au volant. A se demander ce que le méchant fabrique encore dans les Landes où il est connu comme le loup blanc ... D'un complot haletant, on tombe dans le mélodrame familial et la boule de cristal. Beaucoup de pistes mais pas de fil conducteur.

    L'humour ? Un peu téléphoné ... Une blague sur les Simoun ? Hergé en avait déjà placé une dans l'or noir avec le duo Dupondt, me semble t-il. Une réplique à la Ennio Morricone ... Où sont les truculents gendarmes du premier cycle ?

    f_manu Le 07/11/2007 à 22:03:53

    Une couverture rouge sang qui attire l'oeil ... Un ciel sanglant dans lequel évoluent deux Messerchmitt 262 à réaction, l'un des plus formidable chasseurs de la deuxième guerre mondiale. Deux ailes en flèche, une gueule de requin ...pour ce qui était en effet un grand prédateur vorace, aussi dangereux pour ses adversaires que pour ses jeunes pilotes inexpérimentés.

    Tout commence comme une classique histoire d'amitié et d'aviation : deux jeunes pilotes allemands - Nikolaus Wedekind, frère d'un as de la Luftwaffe et son ami Alex - sont affectés à la JG7 sur Me262 après une formation très succincte. Fervents anti-nazis, conscients de leurs chances de survie plus que minces, ils cherchent un échappatoire. Amphi cabine, premier vol catastrophique ... C'est là que l'histoire jusque-là très classique bascule dans le fantastique puisque le diable s'en mêle et propose un marché de dupe à Nikolaus.

    Le dessin est très classique - ligne claire. Le Me262 est magnfiquement réussi, sous tous les angles (ce qui n'est pas une mince affaire). L'album regorge de détails, tous rigoureusement exacts, ce qui me laisse accroire que les auteurs se sont très sérieusement documentés sur "la bête" et sur la Luftwaffe à l'aube de son "crépuscule des dieux".

    Encore une (très) bonne surprise dans la collection "Cockpit".

    f_manu Le 07/11/2007 à 22:00:34

    Bienvenue en Birmanie - pardon - dans l'union du Myanmar, puisque c'est ainsi que la junte au pouvoir a rebaptisé le pays en 1989.

    Ayant dévoré les deux épisodes précédents. j'attendais avec une certaine impatience le troisième opus des aventures de notre sympathique québécois dans les pires endroits de la planète dont l'un au moins a été qualifié de "membre de l'axe du mal" par un dirigeant éclairé du monde libre.

    Rien à dire au sujet du dessin : nous sommes en terre connue. Aucune surprise de ce côté-là !

    Guy Delisle s'intéresse à un pays qui est sans doute l'un des plus isolé de la planète : ses déboires avec internet sont largement révélateurs de l'ambiance kafkaïenne et de suspicion qui règne dans le pays. Junte au pouvoir, généraux interchangeables aux chemisettes retaillées (je vous laisse découvrir pourquoi), problématique des ONG dans ces pays, décalage vertigineux entre le petit monde des expat' et la réalité du pays, électricité, système bancaire démentiel et archaïque, importation, rôle ambigu des multinationales étrangères, presse et censure, opposition politique : tout est décortiqué avec à chaque fois cette pointe d'humour irrésistible.

    Alors ? Où est la surprise ? Guy Delisle n'est cette fois qu'un spectateur, il accompagne sa femme, en mission pour MSF. Coincé en ville sans autorisation de circuler, plus ou moins déconnecté du monde des ONG comme il le reconnaît lui-même, il s'occupe principalement de son fils Louis, en plus de donner quelques cours d'anim' et de finir sous les tropiques la BD [u]Louis au ski[/u] ....Son approche birmane est donc moins journalistique et plus centrée sur son expérience de "père au foyer". De nombreux épisodes sont plus "légers" que dans [u]Pyongyang[/u] ou [u]Shenzhen[/u]. Son expérience de la mousson par exemple, ou son contact avec les birmans - facilité par son ambassadeur de charme : Louis ... Preuve que la vie et le bonheur ne sont pas complètement étouffés en Birmanie.

    C'est sans doute ce qui m'a déconcerté dans cet album.

    f_manu Le 11/06/2007 à 21:37:19
    Team Rafale - Tome 1 - Présentation alpha

    Encore une BD aéronautique : impossible qu'elle m'échappe.

    Très déçu ... Le scenario est un espèce de mélange pas très convaincant entre "fox one" (en moins énergique), "les chevaliers du ciel" (le film. Images magnifiques, filmées en réel mais scenario très succinct - pas plus d'une feuille A4 en police "times new roman 16") et "ace combat 4" (un jeu sur PS2). Simple, beaucoup trop simple pour une série qui affiche la couleur : "contexte géopolitique d'avant-garde [..] actualité brûlante [...] espionnage industriel [...] guerre économique". "Insiders" fait nettement plus sérieux, dans le genre.

    Quelques bons points, très bien vus ! Par exemple, le briefing du DV (directeurs des vols) avant le meeting. Pour ceux qui pensent que les pilotes font n'importe quoi : toutes les évolutions sont autorisées préalablement et suivies au radar. Première incartade et la sanction tombe.

    Le dessin d'E. Loutte est toujours efficace et les angles de vues sont souvent très sympas : le Rafale est un joli jouet (très cher, mais joli). Les cases fourmillent de détails sur les avions, antennes, tenues de vol, etc. Un album pour lesquels les auteurs semblent s'être sérieusement documentés, à en juger au premier coup d'oeil ... Mais (car il y a un "mais") ...

    Dans cet album, le pire côtoie le meilleur. Ne parlons même pas de la scène finale. C'est proprement hallucinant, tout à fait comme dans "ace combat 4" (pour ceux qui y ont joué). De même, s'appeler "eagle", c'est très guerrier, sauf que ce n'est pas l'indicatif du 01.007 ... Une désagréable impression de "vite-fait", que les auteurs ont cédé à la facilité. Beaucoup de petites erreurs ou de détails qui tuent. Un avion de la "2" (Dijon) arborant fièrement le blason du 02.005 (Orange) ??? Un Mirage 2000 dont on ne sait pas de quelle version il s'agit ??? Une formation d'attaque en patrouille serrée ??? Un vol de convoyage qui débute juste après un combat 2 contre 1 ??? Un Rafale en vol de convoyage en solo, sans sa "bonbonne" et avec un seul bidon ventral ??? Un pilote qui joue au "pistard" ??? Des mécanos caricaturaux (le gros balèze à moustache et son acolyte : Laurel et Hardy font du Rafale). Des Mirage 2000 de 3/4-face pas toujours très convaincants : les "pointes avant" sont loupées ... J'en oublie ...

    Pas génial pour une BD qui affiche crânement ses ambitions (et fait la part belle au sponsoring).

    Très déçu, je vous dis ...

    f_manu Le 04/04/2005 à 18:57:01

    Comment Candide fut élevé dans un beau château, et comment il fut chassé d'icelui avant que de devenir un héros de bande dessinée.

    "Il y avait en Westphalie dans le château de monsieur le baron de Thunder-Ten-Tronck, un jeune garçon à qui la nature avait donné les mœurs les plus douces ..."

    Ainsi commencent les aventures de Candide, brutalement confronté à un monde tout de malheur, de noirceur, de violence, de fureur et d'ignominie. La philosophie de maître Pangloss, incorrigible optimiste qui postule que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, n'y survivra point.

    Saluons ici les talents de conteur de François-Marie Arouet qui, non content d'être l'auteur d'un chef d'oeuvre philosophique, nous offre cette aventure sur trois continents.

    Saluons aussi celui qui a su adapter et mettre en images ce roman. De noir et de blanc, parfois surlignées de gris, les cases se succèdent au gré des fantaisies de Voltaire et de Philippe Meyran. Sourions à ces visages expressifs en diable, à certains dialogues totalement anachroniques, mélangeant parler du siècle des Lumières et expressions du XXIème siècle. Réapprenons l'imparfait du subjonctif. Amusons-nous enfin à découvrir tous ces clins d'oeil au monde de la bande dessinée qui semblent s'être malicieusement égarés dans ces pages.

    Je n'ai que trop disserté. Certes, il nous faut cultiver notre jardin mais puissiez-vous trouver quelques instants pour lire ce Candide et en deviser ensuite.

    Bonne lecture !