Cher lecteur de BDGest

Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.

Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.

Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :


  • de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
    Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".

  • d'acquérir une licence BDGest.
    En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.


Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe
AD

Les avis de - elpastor

Visualiser les 3 avis postés dans la bedetheque
    elpastor Le 20/06/2021 à 12:40:43
    Tarzan (Bec) - Tome 1 - Seigneur de la jungle

    Tarzan ! Je parie qu’à la simple évocation de ce nom, la plupart d’entre vous ont visualisé un film en noir et blanc, Johnny Weissmuller poussant son fameux cri durant les douze fois qu’il a incarné le personnage de Burroughs à l’écran de 1932 à 1948. Mais ils penseront aussi et surtout à la sublime version de Hugh Hudson portée par Christophe Lambert dans Greystocke.
    Et c’est d’ailleurs de ce côté-là qu’il faut regarder lorsqu’on ouvre l’album de Christophe Bec et Stevan Subic. Une aventure bien plus proche du premier opus de l’auteur, paru en 1912, Tarzan on the Apes. Le fils de Lord Clayton est recueilli bébé par une guenon de la tribu des manganis, une espèce inconnue mais proche des gorilles et des chimpanzés, après que son père ait été tué par un grand singe. Il va grandir peu à peu, gagner en force et en puissance, et devenir le chef de la tribu. Jusqu’à sa rencontre avec Jane Porter et le lieutenant d’Arnot, puis son retour vers la civilisation et la terre de ses ancêtres. Sur un scénario assez fidèle de Bec, dont on ne présente plus le nombre de séries que ce touche à tout a développées avec succès, Subic applique une image brute, sombre, aux traits peut-être plus épais qu’un dessin conventionnel. On n’aime ou on n’aime pas, personnellement je trouve que ça rend le personnage de Tarzan plus inquiétant. Nous ne sommes pas dans un conte de fées, ici c’est la jungle dans tout ce qu’elle a de cruel, un trait façon ligne claire aurait desservi le sujet. Un découpage dynamique, agressif, une mise en couleur d’Hugo Facio qui renforce cette sensation d’oppression, voilà un premier tome bien touffu de 84 pages qui mérite qu’on s’y arrête. Une ambiance moite, humide, lourde que j’oserais sans problème comparer à celle, poussiéreuse, aride et brûlante, qui transpirait des les albums de Pallacios McCoy. Et lorsqu’on sait que la même équipe s’occupe de redonner vie au plus mythique des seigneurs de l’âge hyborien, j’ai nommé Conan, on ne peut qu’être impatient !

    elpastor Le 17/05/2021 à 20:45:42
    Teddy Ted - Tome 10 - 1899 Deadstone

    Desert du Mojave. La Frontière des Grands Espaces. Dans son ranch isolé, Teddy Ted n’est plus que l’ombre de lui-même, vieux cowboy fatigué, presque lassé de la vie, qui semble accomplir les gestes quotidiens avec un sorte d’automatisme vain. Tous les jours, il prend son cheval et s’éloigne au milieu de nulle part. Il semble attendre… Mais attendre quoi ? Un jour débarque une jeune fille blessée, pourchassée par les adjoints du shérif. Teddy S’interpose, la sauve, l’emmène chez lui. Elle se nomme April Johnson, et elle va réveiller des souvenirs douloureux chez le vieil homme. Une dernière chevauchée s’impose pour être en paix avec lui-même, et tourner la page.
    Créée en 1963 par le scénariste Jacques Kamb et dessinée par Yves Roy, avant d’être reprise par Roger Lécureux et Gérald Forton (le nom du personnage est une allitération inspirée du Lucky Luke), la série des Teddy Ted est parue chez Vaillant en 1963 puis en chez Pif entre 1972 et 1975. Elle est récitée en intégralité chez Hibou grâce à la passion de l’éditeur. Ici, une page se tourne avec la dixième aventure. Un peu à la façon de L’aventure Immobile présentant Blake et Mortimer vieillissant, Gérald Forton, le crayon toujours aussi impressionnant à ses 90 ans, nous livre un western crépusculaire, une fin d’époque, un Unforgiven de Clint Eastwood sur papier. Teddy Ted n’est plus le fringant cowboy aux yeux clairs qu’il a été, c’est une homme meurtri, hanté par ses souvenirs. À l’encrage, exercice difficile, on retrouve Philippe Cottarel, qui prend le parti osé d’un trait beaucoup plus épais, plus sombre, d’une nécessité impérieuse, crépusculaire comme la vie du héros, contrastant avec celui plus fin marquant les souvenirs de Teddy comme dans un rêve. Pari réussi, qui colle au mieux à l’atmosphère d’abord empreinte de nostalgie, puis glauque dans le ville de Deadstone avec un ultime gunfight comme dans tout western qui se respecte. Nous ne sommes pas dans un monde de beauté, la réalité est là, crue, violente. Là encore, la comparaison avec le film de Clint Eastwood est évidente, avec ses couleurs sombres et saturées, et son atmosphère poisseuse et détrempée. On en vient presque à se dire « déjà » lorsqu’on referme l’album, en se disant qu’on aurait bien chevauché encore avec Teddy dans sa dernière aventure à la nostalgie poignante.

    elpastor Le 28/04/2020 à 20:47:06

    Au départ de cet album moitié BD moitié dessins, il y a une passion, celle de son auteur, pour William Vance et Gerald Forton. Il y a aussi un immense respect pour Henri Vernes, le père de Bob Morane, qui a apprécié l'idée d'un personnage inspiré de son héros et a donné son aval. À l'arrivée, un album fort sympathique, dans un noir et blanc qui rend justice au dessin. Contrairement à certaines critiques formulées ça et là et qui n'ont absolument rien à voir avec le sujet de cet album, l'auteur nous livre un travail léché. On aurait juste un regret; que cette BD finalement ne soit pas plus longue, ce qui est presque un peu frustrant!