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Les avis de - alban

Visualiser les 9 avis postés dans la bedetheque
    alban Le 27/11/2006 à 10:15:20

    « Les beaux fonds des bas tiroirs » a été réalisé par Alec Séverin pour accompagner et compléter « Under The Ink ». Les hasards des retards de le sortie d’«Under The Ink » font que cet album est disponible en avant première.

    Comme d’habitude avec les albums de Several Pictures, on commence par regarder l’objet, le toucher et s’en imprégner. Oh surprise, cette fois ci, l’album est volontairement moins luxueux que d’habitude (on pourrait presque penser qu’il s’agit d’un retour aux sources en pensant à l’affaire Tchang). Pour des fonds de tiroirs, il ne pouvait en être autrement vous certifiera l’auteur qui prend à malin plaisir à jouer avec ses lecteurs ! Mais rassurez vous, l’aspect est trompeur car même si le papier est nettement moins épais que sur d’autres productions, il est le fruit de longues recherches pour le dénicher et d’une qualité au dessus de la moyenne (certifié indéchirable) !
    Vous vous attarderez longuement sur la couverture car l’illusion est presque parfaite et l’on se croirait en présence d’un dessin original.

    La qualité de reproduction est quant à elle parfaitement en phase avec la qualité des dessins présentés. On apprécie le trait de l’artiste et ces planches remplies de croquis nous donnent une vision brute du talent d’Alec Séverin. On se prend à imaginer l’artiste en train de les réaliser et à les recoller dans le contexte des albums.
    Cet album s’intègre avec goût dans l’univers que développe depuis des années Alec Séverin, et on se prend à rêver de voir la suite sortir avec la publication des hauts tiroirs qui doivent être encore plus étonnants !


    Un album à posséder absolument !

    alban Le 19/06/2006 à 11:57:22

    Cet album commence très fort ! Une petite préface de Seth où il nous explique les principaux défauts de son album et son graphisme peu léché … Il faut dire que l’auteur n’y a consacré que ses moments perdus. On s’attend donc à découvrir un album approximatif et finalement qui sera vite oublié … Mais, car il y a un mais, Seth nous a trompé ! Il s’agit probablement de l’un des meilleurs albums parus cette année ! Un one-shot tel que je les aime, qui se lit d’une traite et dont on cherche frénétiquement à connaître la page suivante.

    Cet album nous relate les aventures du plus grand collectionneur de Comics au monde, et je crois que tous ceux qui liront cet album pourront transposer cette histoire à leur propre passion dévorante pour la BD, certes à une plus petite échelle mais les fondamentaux de nos propres démons sur la recherche de tel ou tel album sont présents. Seth s’y prend de main de maître pour décrire notre univers de lecteurs/collectionneurs de BD.

    La narration, par épisodes et interviews, est un assemblage de briques permettant la construction d’une histoire particulièrement précise et prenante. Seth nous explique dans la préface qu’il cherchait à réaliser un récit dont la globalité était meilleure que chaque épisode pris individuellement et effectivement il est parvenu à le réaliser. Les personnages secondaires (autres collectionneurs, libraires, etc …) sont parfaitement utilisés et leurs interventions améliorent la compréhension de ce petit bijou. Si vous rêviez de découvrir les arcanes du monde des collectionneurs, des ventes aux enchères, des courses pour acquérir tel album introuvable, Seth exaucera vos vœux (je ne connaissais qu’un seul autre album sur ce thème : Comixland qui était amusant à lire).

    Graphiquement, poussé par Seth qui avait expliqué que son trait n’était pas extraordinaire pour cet album, j’ai voulu faire d’autant plus attention à cet aspect. Et j’avoue avoir particulièrement apprécié cet album que j’ai trouvé vif et réussit. A aucun moment je n’ai pensé qu’il avait été réalisé avec une volonté d’aller vite et de ne pas revenir dessus. Le découpage est également particulièrement braillant et adapté au récit.

    Pour terminer, il faut également parler de l’objet. Car le Seuil nous propose là une BD originale et d’une qualité que nous n’avions connu ces dernières années que pour les publications de Chris War. S’il ne fallait collectionner cet album que pour une raison, ce serait celle là ;)

    alban Le 05/06/2006 à 16:03:55

    « A Story of War » est le premier album important réalisé en 1982 par Alec Séverin (publié en 1985 par Michel Deligne). Ces 150 pages, dessinées en 9 jours, ont contribué à la légende de cet illustre auteur. Nombre de ses fidèles lecteurs ont découvert son œuvre grâce à cet ouvrage. Parmi eux, Malo Kerfriden, le décrit de la plus belle des façons dans une interview qu’il m’a accordé pour le site :

    [quote][i]« A la fin des années 80, j’ai acheté par hasard l’album « Story of war » paru chez Michel Deligne. A l‘époque, je découvrais Joe Kubert, Alex Toth, Bernet, Berny Wrighston etc… J’ai au départ pensé que ce récit était une réédition d’un comics d’histoire de guerre des années 50. Le relâchement, l’aisance et la spontanéité du dessin m’ont véritablement fasciné, ainsi que le ton de l’album (qui lui n’était pas du tout « années 50 »). Séverin a un ton extrêmement dur et désabusé dans ses premiers albums. Par la suite, je me suis procuré « Gratin » paru aussi chez Michel Deligne et « Lisette », publié chez Delcourt. Je me souviens aussi d’un article dans « Les cahiers de la bande dessinée »… Bref, j’ai compris ma méprise. »[/i][/quote]

    Ce petit album (au format A5), publié en noir et blanc, nous relate les aventures d’un Soldat engagé sous la bannière étoilée. A l’issue d’une période d’entraînement, il découvrira les horreurs de la guerre et refusera de porter une arme au Front. Ce récit qui aurait pu se réduire à la simple histoire d’un soldat en temps de guerre est accompagné d’une magnifique histoire d’amour et d’un hymne à l’acceptation des différences. Alec Séverin l’agrémente d’un trait d’une remarquable précision malgré la rapidité sans précédent avec laquelle il a réalisé cet ouvrage. Son découpage est vivant et il ose des formes de cases non conventionnelles. Côté dessins, il joue sur les palettes de gris et de noir afin de restituer aux mieux les différentes ambiances du récit. Chaque chapitre se distingue par une utilisation appropriée des « couleurs » à sa disposition. « A story of war » pose les jalons de ses futures publications en y insérant, non sans son humour habituel, des fausses publicités entre les différents chapitres. Dès 19 ans, il marque son entrée parmi les auteurs complets de bande-dessinées.
    Cet album est accompagné de deux mini récits tout aussi passionnants que l’histoire principale. Ils sont durs mais à l’image des histoires de guerre.

    Dans le cadre du site sur son œuvre ([url]http://oeuvreseverin.free.fr[/url]), j’ai eu l’occasion de l’interroger sur la genèse de cet album. Avec cette discussion particulièrement poignante où Alec Séverin détaille pas à pas la réalisation, ce qu’il a voulu montrer de son mode de vie par rapport aux personnages et les différentes étapes qui ont permis la publication, j’ai réalisé à quel point cet album était fondateur dans son œuvre. Dans un premier temps, je m’étais arrêté à l’exploit de la réalisation graphique, mais la façon dont il a créé et découpé mentalement l’histoire est à mon sens aussi impressionnante. Mais je préfère vous laisser lire la façon dont il présente la chose dans cet extrait :

    [quote][i]« Mentalement, le découpage est déjà également réalisé, plan par plan et quasiment case par case … Dès lors, le lendemain matin, j’ai démarré sur la 1ère image (qui n’est pas la première dans l’album, mais la première image qui se passe sur l’île) … Je savais qu’il y aurait beaucoup de pages à venir, mais pas exactement combien, car je ne connaissais pas le nombre exact de cases … Je n’ai pas eu le courage de les compter mentalement une par une (mais j’aurai pu)… Bref, je ne faisais pas de « mise en page », je dessinais très vite les cases (et leur contenu) au crayon les unes après les autres de manière quasi-définitive …
    J’ai dessiné ainsi durant tout le premier jour et la nuit suivante (j’étais jeune…). J’ai dormi quelques heures … et ainsi de suite … Ce qui fait qu’au bout de 3 jours, l’histoire était terminée au crayon. (Elle ne faisait pas 150 pages, mais était complète en + ou – 90 ou 100 pages). Je suis allé faire photocopier tous ces crayonnés … ensuite j’ai dormi quelques heures ... après quoi, j’ai encré ces pages en 1 ou 2 jours …(avec de gros bouts de nuit) … Cela va vous paraître un peu curieux, mais pendant que j’encrais, je réfléchissais aux 2 autres petites histoires qui pourraient encadrer ce récit et je me les jouais mentalement, ce qui fait que, l’encrage fini, je me suis mis immédiatement sur le dessin de « la star » et de la troisième histoire (que j’avais déjà découpée mentalement à la case près) … pas mal des cases qui les constituent ont été directement dessinées à l’encre, sans crayonné, car l’échauffement des 5 jours précédents et le « style » utilisé (qui n’était pas très rigoureux), me le permettaient …
    Les 2 historiettes étaient entièrement terminées à la fin du 6ème jour (à quelques heures près).
    Comme la dernière était un peu plus sophistiquée, je me suis dit, avant de m’endormir, que je devais refaire des photocopies du grand récit et les passer au lavis … j’ai pensé à un prologue … (en forme de match d’entraînement de rugby …). Et le lendemain, je me suis attelé à mettre de l’encre diluée sur les cases (des photocopies). Tâche terminée le soir du 7ème jour de travail. J’étais un peu fatigué mais je me suis mis au travail sur le prologue qui, techniquement, est un assemblage de dessins que j’ai griffonnés, encrés et collés sur des cases (un peu à la manière d’un puzzle). Le lendemain, je me suis effondré et j’ai dormi durant + ou – 10 heures … Vers quelle heure de l’après midi du 8ème jour ai-je relu le tout … ? Mais alors, la longue histoire me semblait manquer un peu d’épaisseur et je me suis dis que quelques grandes images permettraient de petits souffles d’air frais … Alors, j’ai fait des hors textes en quelques heures (je me rappelle que c’était un plaisir incroyable de les dessiner, le trait glissait tout seul, je découpais de la trame mécanique (grisée) et j’encrais autour, j’ai encore un peu allongé une séquence assez dure sans lavis … volontairement, pour rendre le côté âpre la scène).
    Je me suis endormi et, le 9ème jour, j’ai tout relu … j’ai décidé de faire quelques fausses pubs délirantes au 2ème degré … Ce qui, je l’espérais, détendrait un peu l’atmosphère … J’ai été dormir … l’ouvrage était terminé à la fin du 9ème jour. Le 10ème jour, mes planches sous le bras, je prenais le train pour me rendre à la convention de la BD à Paris. Je n’ai réalisé les couvertures définitives que lorsque Michel Deligne m’a proposé d’éditer l’album, bien plus tard. »[/i][/quote]

    alban Le 12/02/2006 à 22:48:00
    Candélabres - Tome 4 - L'homme avec les oiseaux

    4 ans que nous attendions ce tome …

    Certes pendant ce temps, les fans de la série l’ont mis en avant la série sur les principaux forums du net dédiés aux BD, et ainsi nous n’avons pas vu le temps passer. Après tant de spéculations, de trouvailles sur les origines supposées de la série, n’allions nous pas être déçus par l’arrivée de ce nouveau tome ? Algésiras avait-elle surmonté la pression que nous lui avions infligée ?

    Le tome 4 était enfin entre mes mains … Dès que je vis la couverture, je sentis que ce tome allait enfin nous donner des réponses. Aribal qui joue avec le feu, Paul effondré à ces pieds, la série semblait basculer … mais je n’étais pas au bout de mes surprises …

    La première scène est magnifique, telle que j’imagine l’univers des candélabres fait d’ombres et de lumières tamisée. Nadine Thomas éclaire magnifiquement cette scène et ses couleurs seront à la hauteur de l’album tout au long de ce tome 4.
    Le dessin d’Algésiras s’est encore amélioré dans ce tome, elle maîtrise de mieux en mieux son sujet et découpe très habillement son récit.
    Sur ces deux aspects, le tome 4 est le meilleur de la série.

    Concernant le scénario … là le lecteur n’est pas déçu ! Il manquait une touche intimiste au récit, et Algésiras nous la livre enfin dans ce quatrième opus. La scène des planches 14 à 16 est déjà entrée dans la légende de la série mais ce n’est pas là seule … toutes les scènes font brûler les personnages et mettent à nu leurs sentiments.
    Certes il reste énormément de questions en attente, mais le tome 5 arrivera bientôt.

    Pour conclure (provisoirement), le tome 4 est à mon avis le meilleur de la série (mais j’avais déjà dit cela des tomes précédents ;) ) et Algésiras nous démontre une nouvelle fois qu’elle n’avait aucune raison de douter de son talent.

    alban Le 10/02/2006 à 13:22:07
    Candélabres - Tome 1 - Solédango

    Deux hommes se regardent, assis de chaque côté d’une table, face à face leurs regards pourraient s’embraser mais pour le moment ils conversent. Paul Klarheit d’un côté est persuadé d’avoir retrouvé la trace de son ami le plus intime dans cet hôpital. Un homme sans nom lui fait face, ses pensées se sont évanouies … il est amnésique. Il est disposé à écouter l’histoire de Paul qui peut être le sortira du brouillard.
    Progressivement, Paul va lui raconter comment il croit l’avoir rencontré… Pour commencer Paul nous parle de son enfance, partagée avec son meilleur ami David, et cette terrible journée où lors d’une promenade à cheval, le feu s’est déclaré en forêt. Il chuta lourdement et se réveilla dans les bras d’un inconnu Julien Solédango et sa vie bascula.
    Julien, un candélabres, était un être fantastique issu du feu, et en ce jour lui donna le plus mystérieux des cadeaux. Une source de feu qui semblait éternelle et qui lui redonna notamment l’usage de ses jambes. Cette source était si forte qu’elle permis à Paul de maîtriser le plus improbable des arts vu son état originel, la danse.
    Paul s’aperçoit rapidement qu’il est le seul à pouvoir apercevoir Julien, mais ce qui l’a amené à venir voir cet homme amnésique est sa persuasion que cet homme ressemble étrangement à un peintre, Liam Lindhosrt, qui fut le seul à pourvoir peindre les … candélabres.
    Pour une première série, Algésiras est entrée directement parmi les grands noms de la BD, son dessin est en parfaite adéquation avec le rythme de son histoire et elle a un talent particulier pour nous présenter les pensées les plus profondes de ses personnages. Nadine Thomas l’accompagne pour la mise en couleur en utilisant tout son talent pour nous faire partager le plus justement toutes les situations où la série nous compte l’histoire des candélabres, ces fantastiques être issus du feu.

    alban Le 07/02/2005 à 11:48:18
    Cubik - Tome 2 - 2e épisode

    Irina et Walter sont maintenant passé dans le monde de la clandestinité, leur vie a totalement basculée lors de cette fatale journée où Walter a été « rectifié » (volontairement, je ne vous donne pas plus de détail sur le terme rectification).
    Quoi de plus terrible ? Tuer un policier par erreur et là Walter devient l’ennemi numéro 1 recherché mort ou vif. Il apparaît alors sur tous les avis de recherche placardés en ville. Imaginez une tête de cube placardée partout, mais cela devient incroyable pour un pauvre humain comme moi, car comment peut-on identifier une tête de cube par rapport à une autre ? Comment dans notre monde où nous cultivons tellement la différence, un monde ou tous les « hommes » sont presque identique peut-il différencier un individu? Dans cet album, la réflexion bascule petit à petit. Un monde totalitaire et uniforme peut-il basculer progressivement vers un monde individualiste matérialisé par l’identification de chacun ? Ces fameuses boules de par leur pouvoir réussiront-elles à redonner un sens à la vie de ces protagonistes ?
    J’attends le tome 3 avec impatience ^_______^

    alban Le 07/02/2005 à 11:48:01
    Cubik - Tome 2 - 2e épisode

    Irina et Walter sont maintenant passé dans le monde de la clandestinité, leur vie a totalement basculée lors de cette fatale journée où Walter a été « rectifié » (volontairement, je ne vous donne pas plus de détail sur le terme rectification).
    Quoi de plus terrible ? Tuer un policier par erreur et là Walter devient l’ennemi numéro 1 recherché mort ou vif. Il apparaît alors sur tous les avis de recherche placardés en ville. Imaginez une tête de cube placardée partout, mais cela devient incroyable pour un pauvre humain comme moi, car comment peut-on identifier une tête de cube par rapport à une autre ? Comment dans notre monde où nous cultivons tellement la différence, un monde ou tous les « hommes » sont presque identique peut-il différencier un individu? Dans cet album, la réflexion bascule petit à petit. Un monde totalitaire et uniforme peut-il basculer progressivement vers un monde individualiste matérialisé par l’identification de chacun ? Ces fameuses boules de par leur pouvoir réussiront-elles à redonner un sens à la vie de ces protagonistes ?
    J’attends le tome 3 avec impatience ^_______^

    alban Le 07/02/2005 à 11:32:30

    Pourquoi cet achat soudain de BD parues en 2000 et 2002 ? C’est étrange finalement j’étais certainement déjà passé devant ces volumes et là j’ai eu l’impression de les voir pour la première fois.
    La couverture m’a tout de suite attiré. Pourquoi ces hommes avaient-ils des cubes sur la tête ? Etait-ce une sorte de déguisement ? Mais comment peut-on passer inaperçu en ayant une chose aussi étrange sur la tête ? Toutes les questions basiques que l’ont peut se poser dans un monde « normal » …

    Je me trompais, il ne s’agissait pas d’une façon de se camoufler mais bien de la norme de cet univers … Un univers ou finalement tout le monde porte un cube n’est-il pas étrange par définition, plein de questions m’ont traversé l’esprit : comment peut-on différencier ces « hommes » par exemple ? comment peut-on « voir » au travers de ces cubes ?
    Mais je m’éloigne, alors je vais revenir un peu au sujet du tome 1. Nous sommes dans un monde totalitaire où toute action relevant d’une initiative est sévèrement sanctionnée. De quelle façon me direz vous … et je ne vous dirai rien pour ne pas lever le mystère en découvrant ces pages, c’est surprenant mais tellement évident !
    Je vous encourage donc à lire ce merveilleux tome 1 (puis le tome 2) qui vous donnera peut-être, comme moi, l’envie de découvrir les BD de cet auteur.

    alban Le 23/01/2005 à 20:57:23

    78 pages qu'on ne voit pas passer ... une histoire très belle sur la recherche du meurtrier de Big Bill.
    Deux frères se retrouvent au pied d'un arbre ... leur frère Bill est là pendu devant eux ... Le shérif est déjà passé mais leur a demandé de ne pas le dépendre ... Qu'a-t-il bien pu se passer ?
    Dans ces Etats Unis post-crise de 29, nous assistons à la superbe hitoire de noirs soumis à la rudesse de la vie et au racisme.
    Les auteurs nous présentent une situation assez sombre de cette époque et des abus qu'elle a pu entraîner.