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J'ai profité d'un dimanche pluvieux pour lire l'Aviateur : j'adore !!!
Et je comprends pourquoi ma femme ne m'a pas adressé une
seule parole quand elle lisait le bouquin : j'ai fait la même chose ! On ne ressort du livre qu'à la dernière page !
Je n'ai aucun souvenir de Tramp (lu qu'une fois sur un prêt de
copain/copine) mais cela ne m'a pas gêné du tout : la BD se suffit
amplement à elle-même, la fin est bien fermée marquant un épisode complet même si on attend la suite avec impatience bien évidemment.
Côté scénario, c'est fluide, du bon rythme, pas de temps mort. L'idée des carnets de souvenirs avec le prologue (enfin, un peu après, sur le bateau) et l'épilogue sont bien pensés. Et plus, j'ai appris un tas de choses que je suis allé creuser un peu sur Wikipédia sur la première guerre mondiale vue d'Afrique.
Graphiquement, c'est pro : superbes cadrages (les vues dans le ciel avec les avions sont bien sympas), des couleurs chaudes, des détails dans les personnages et dans les arrière-plans. Très chouette !
Ca fait plaisir de voir une BD de cet acabit !
Le tome 1 m'avait profondément plu. Je n'ai pu résister à l'occasion de l'avoir en avant-première à Angoulême. Pour faire simple, c'est dans la lignée du tome 1 avec un scénario qui va crescendo pour finir par devenir brûlant dans les dernières pages ! On aurait aimé quelques planches supplémentaires pour ne pas sortir du livre aussi brutalement, complètement étourdi par le rythme !
Erik Arnoux file son scénario comme si de rien n'était, laissant par-ci par-là quelques indices, des flashbacks, des explications. On alterne les périodes de l'histoire, les vies se croisent, des points en suspens dans le tome 1 sont levés ici, d'autres sont mis en place pour le prochain cycle. Que du bonheur pour l'amateur de polar bien ficelé !
Le dessin de David Morancho épouse toujours admirablement le scénario. Et ces couleurs.... Ca colle du tonnerre. Bref, on en vient à regretter de devoir attendre aussi longtemps le tome 3...
La couverture un brin racoleuse ne m'avait pas incité à prendre connaissance de ce premier tome. Seul le nom du scénariste, Erik Arnoux, évoquait pour moi l'admirable série Celadon Run (malheureusement desservie par 3 dessinateurs sur 4 tomes) dont le scénario m'avait formidablement plus. Avec Sara Lone, j'avoue que Celadon Run risque de descendre d'une marche : on sent qu'on démarre une histoire en trombe, des indices sont posés comme des pièces de puzzle dont on ne saisit encore pas toute la portée. Mais on peut faire confiance à Erik Arnoux pour nous proposer des pages haletantes.
Un des points surprenants de cette nouvelle série est le dessinateur. Et c'est une surprise très positive : non seulement le trait est précis, les dessins documentés (difficile de trouver des anachronismes) mais les couleurs ! Ah, ces couleurs ! Elles collent parfaitement au texte du scénariste, à l'histoire. Bref, emballé !
C'est un plébiscite familial : il est dur de conserver l'intégrale pour une lecture sur un tome complet ! Mais quel plaisir de retrouver à l'état neuf (je les avais lus sur des versions très défraîchies de la bibliothèque municipale) ces 5 tomes de Lance. Les histoires sont bien ficelées et pas un des tomes n'est inférieur aux autres.