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Bob Morane, héritier d'un palazzo vénitien, se targue de faire de la muséologie, poursuivi par une momie-zombie et des mafiosi...
Non, ça ne passe pas. À preuve, on ressort le professeur Clairembart qui s'escrime pendant quatre pages pour essayer de pondre une chute alambiquée.
Coria, à la plume, est compétent, surtout dans les scènes ténébreuses, mais n'arrive pas à faire vivre la Sérénissime.
Retrouver le Bob Morane de William Vance 50 ans après sa parution est un grand plaisir. Son trait réaliste, moderne, nerveux est un vrai régal. Si le scénario est convenu, la touche exotique d'un Japon d'avant l'invasion manga est toujours agréable a (re)découvrir. Un fort bel album.
Une bien agréable surprise !
Cet album se distingue des habituellement fastidieuses séries didactiques par ses judicieuses mini mises en scènes, un dessin généreux et une somptueuse coloration.
Et, soyons honnête, le texte va considérablement relever notre culture musicale.
Aimez-vous Brahms ?
PS - Le rôle de la coccinelle de Gotlib est tenu par un quidam rouquin et un perroquet blagueur, ils apportent une touche d'humour subsidiaire.
Démarrez avec un quiproquo invraisemblable, touillez avec une vendetta hellénique et saupoudrez juste ce qu'il faut de technologie de la guerre froide. Mitonnez avec notre major Canadien en vacances et vous avez un album typique de Dan Cooper : plaisant, bavard, mais pas prenant. On a envie de dire au scénariste : envoye, grouille un peu !
Les dessins uniques et magnifiques de Magnus. Mais le scénario, quel salmigondis de personnages, les trois-quarts totalement inutiles. Visiblement, Magnus voulait se faire plaisir, lui qui excelle à créer des bouilles expressives. Le "Spécialiste" n'y fait que de la figuration. Dommage...
Une anthologie des strips de ce précurseur de la BD québecoise. Les situations sont amusantes, voir osées si on les lit dans le contexte de ce qu'était la société patriarcale des années 30 à 60.
Les reprises et les crayonnés - un bon tiers du livre - plairont surtout aux BD-érudits. La note va donc dépendre de votre intérêt pour ce domaine.
Chapeau à Jimmy Beaulieu de s'être attelé à cette tâche de bénédictin de recherche et de restauration.
Scénario simple, dessins simplets, résultat simplissime.
On se lasse très vite des courbes callipyges et dès la page 10, on se tape sur les doigts de s'être fait hameçonner par la couverture aguichante. Alors, rectifions :
Scénario inexistant, dessins puérils, résultat - vous avez dit résultat ?
L'histoire des adaptations de série télé en BD est constellée de navets. Hélas, Franky n'est pas l'exception qui confirme la règle - loin de là !
Dessins figés et répétitifs, scénario aux abonnés absents, et surtout, aucune âme. Je suis consterné que ma bibliothèque municipale se fasse encore et toujours attraper par ces nullités qui surfent sur la notoriété de leur série-source.
Le scénario est une reprise mot-à-mot des passages clé du roman. Et ça marche plutôt bien.
Mais le dessin est très "clinique" et s'il illustre fidèlement le développement de l'intrigue, il n'arrive pas à donner vie aux personnages, ni à nous faire rêver la planète Dune dans notre imagination. Un grand format BD serait plus approprié, avec des illustrations pleine page, pour donner des visuels Cimémascope à la Laurence d'Arabie.
Foin de yakuza ! Dégagez, les kamis ! Haro sur les petites culottes des écolières !
Un manga très particulier, qui fait la part belle aux émotions des protagonistes.
Au sein d'une chorale d'école, un jeune avec une voix d'ange, chanteur prodige et synesthète, perçoit les sons et la musique avec tous ses sens. On suit les pérégrinations (émotionnelles) de tout ce petit monde. On remarque au passage que les adultes, avec parfois leurs faiblesses, sont traités avec compassion.
La particularité de cette série est de représenter la musique, et les états d'âme, de façon très prenante. Ce qui peut ressembler à des excès du pinceau est un tour de force graphique qui stimule notre sens visuel et parvient à nous faire ressentir le vécu intime des acteurs...
Vraiment très particulier ! On se laisse subjuguer par ce long fleuve, pas si tranquille.
C'est toujours un défi que de transcrire un roman en BD. Et particulièrement Jules Verne et son "Tour du Monde" : verbosité didactique, nombreuses vignettes "touristiques" et surtout un train d'enfer qui résulte en ellipses scénaristiques.
Eh bien ! Yvon Le Gall s'en sort avec maestria. Les couleurs directes saturées et les faciès typés font bien ressortir le rocambolesque des situations.
Quelques illustrations pleine page sont proprement superbes. Les récitatifs sont certes nombreux, mais ils permettent de faire avancer l'histoire en laissant la place aux situations que l'auteur a choisi de développer, avec un humour certain qui allège le propos original. Les tribulations d'un Passepartout en Chine sont particulièrement savoureuses !
Une série sympathique, avec un graphisme précis et une coloration aguichante, relate les déboires d'un jeunot de 6e année, sa copine en devenir, et le souffre-douleur qui leur colle aux basques.
Le héros, "Bine", est baveux style "Nombrils", mais devient plus sympathique au fur et à mesure de ses démêlées avec son institutrice, un dragon sans coeur. Beaucoup d’action dans le 3e tome, et de beaux émois pré-adolescents.
Les retournements de situation sont surprenants et l'enjeu sociétal bien ficelé rejoint les thèmes de Death Note (sans le Dieu de la Mort...) Une série courte qui maintient le suspense. Les deux premiers tomes sont meilleurs que les deux derniers.
Le final laisse dubitatif. Jusqu'à ou aller pour avoir une société sans violence? Les sociétés occidentales, éprises de libertés individuelles, répugneraient à la castration psychologique qui est proposée par l'auteur.
Oui, beaucoup d'ellipses, mais quoi de plus normal s'il faut réduire 1000 pages au quart. La substantifique moelle de l'œuvre demeure, superbement enchâssée dans des dessins magnifiques.
Mes deux filles ont été conquises ! Elles ont immédiatement commandé le livre original à la bibliothèque. Peut-on rêver d'un meilleur compliment ?
Le scénario est resté au vestiaire : Une histoire de fantôme mille fois rabâchée. Photographier une projection holographique avec un flash ? Hmmm...
Ah oui, les dessins sont toujours aussi précis, ce qui permet d'apprécier le minois et les rondeurs de la nièce du biologiste. Et si c'était elle, la goule croqueuse d'homme ?
Des phylactères pédagogique ennuyeux, des "gags" qui s'étirent péniblement et qu'on voit venir trois pages d'avance, des décors quasi inexistants - c'est rendu du Bretécher colorisé.
Les premiers tomes avaient le mérite de nous faire pénétrer dans les coulisses encore mystérieuses où officiaient les mandarins de bloc opératoire, mais cette délicieuse aura de découverte c'est depuis longtemps évaporée.
Scénario de polar semi-noir classique des années 50, mais avec un héros détective atypique : binoclard distingué, il pianote et est affublé d'un majordome-partenaire.
Toutefois, le découpage en strip de trois cases entraîne une redondance entre la dernière case d'un strip et la première du suivant - une lourdeur qui plombe irrémédiablement l'action.
Le dessinateur se dépêtre assez bien de ce corset, avec des plans variés et un encrage précis et expressif.
Si le découpage était fait en format BD avec une pointe d'humour cynique, s'en tirerait probablement avec un 3,5 / 4, mais tel quel, on reste à 2.
Plaquette publicitaire pour la région Bretonne. Le dossier publicitaire est plus intéressant que les quelques pages de BD, c'est tout dire...
Les tribulations sans conséquences de chauffeurs sympas qui fleurent bon le temps révolu des camions bâchés sur des départementales poussives. Paru en 1995, on se croirait dans du Franquin des années '70. Le dessin format "2 planches" est un peu lourd avec un peu trop de détails à l'arrière-plan.
Un dessin efficace et compétent, très "agent secret des années '60". On feuillette les pages et la machine a remonter dans le temps nous fait découvrir l'antre hollywoodien de la méchante (tiens ! une femme dans le rôle de Blofeld !), l'île paradisiaque des Antilles, la base de missiles...
Mais, survoler seulement, car le scénario n'a pas une once de crédibilité, avec un retournement à 180 degrés à toutes les deux cases.
On salue le stakhanovisme du dessinateur, qui pond ses 135 vignettes à chaque mois.
Cette série affiche une belle constance, et c'est tout à son honneur : la nullité totale, conne et irrémédiable. Ainsi on sait d'avance qu'il est illusoire de vouloir chercher un atome d'humour dans ce purin fétide. Versons une larme pour les arbres tronçonnés lors de l'impression de cette néantise.
Oui, Rourke est difficile à appréhender. Grand reporter ou dilettante, il navigue sur les vagues marquantes du début du XXe siècle, témoin désabusé de toutes les horreurs. Il ne comprend pas, se réfugiant dans son cocon de journaliste impartial. Il bousille au passage sa propre vie et ses amours. Va-t'il se reprendre ? Un périple passionnant, que Marvano met parfaitement en valeur avec son graphisme riche et dépouillé à la fois.
Encore un Talon ou Greg a oublié de produire un scénario décent pour pondre une logorrhée inextinguible. Ah, oui, belle coloration.
Les pantalonnades d'un macho insécure qui navigue au milieu de femmes libérées. Si la plupart des sketches naviguent entre le nombril et le divertisseur, un fond émotionnel est présent pour rendre les personnages attachants.
Dessin basique, mais approprié afin de ne pas se prendre la tête avec les situations.
Péripéties typiques de détective, avec des saynète inattendues. Quelques calembours savoureux.
Le privé Beauregard gagnerait à avoir une personnalité plus marquée que son faire-valoir, Teacup.
Faciès typés, décors ordinaires, cadrages variés.
Un accessit pour la belle coloration.
En plus de nous remémorer quelques jurons savoureux passés de mode, cet album combine avec un rare bonheur l'imprécation explosive, celle que l'on éjacule lorsqu'on se cogne le petit orteil sur le pied du lit, avec une vignette d'une élégante finesse.
Leur combinaison est imparable ! Cet album pourrait venir avec une garantie de remboursement si on ne s'esclaffe pas aux deux pages...
Panégyrique d'Hergé dans le cadre d'une chronique sociale du Québec des années 1960.
Quelques croquis inédits, dédicaces et objets publicitaires.
Nombreuses photos de Hergé dans un cadre social.
Le texte chaleureux saura éveiller quelques souvenirs aux Québecois plus âgés, ou faire oeuvre didactique auprès des générations subséquentes.
4/5 pour les lecteurs québécois curieux de leur passé récent - tintinophiles ou pas - et 3/5 pour les mordus de Prosper.
Un gosse de riches qui s'ennuie, des kidnappeurs sabreurs, nos deux compères à la rescousse - rien de bien avant-gardiste.
Pourtant, malgré des dessins parfois rustiques, il se dégage un délicieux fumet de cette aventure guadeloupéenne. Les personnages sont sympas (même les forbans), et une coloration soignée contribue à faire monter le soufflé.
Dommage que ce soit limité à 28 pages...
Un dessin statique, trop de détails d'arrière-plan qui nuisent à la lisibilité et contrastent furieusement avec les faciès simplistes - un style qui rappelle les Rochester et Caroline Baldwin; On aime ou pas.
Le scénario n'a ni queue ni tête, littéralement : on ne comprend pas pourquoi il commence ainsi et il s'achève sur - rien ; avoir lu les albums précédents ne devrait pas être une condition sine qua non d'une BD, qui devrait se tenir debout sur ses valeurs intrinsèques.
Un album qui surnage sur la vague insipide des BDs sur thème de profession.
Les gags sont brefs - une demie a une page, mais savoureux; Surtout, on sent que l'inspiration est venue en bonne partie de situations bien réelles, ou qui auraient pu l'être. Un effort est fait pour présenter une panoplie de protagonistes, chaque chauffeur ayant ses rêves et ses travers.
Bien qu'un peu fruste, le dessin est terriblement efficace pour enrichir ces saynètes.
Une lecture plus qu'agréable.
Les dessins sont passables, bien qu'il y a une telle galerie de trombines qu'on ne sait plus qui est le beau-frère, qui est le narrateur; Ce qui n'a pas d'importance, les deux volent au niveau du caniveau.
Mais le texte... Pas drôle, Paul; Pas de continuité, Marité; C'est nul, Jules !
Si vous offrez cet album à votre belle-soeur favorite, soit vous êtes inconscient, soit vous êtes un con chiant.
L'exemple typique de la "BD" adaptée d'une série télé !
Captures d'écran avec artefacts JPEG, récitatif qui décrit minutieusement l'image, continuité saccadée, couleurs lavasses -
Si, en plus vous partez d'une série archi-nulle, vous tombez sur un cas d'anthologie !
Quel dommage qu'on ne puisse noter en pointage négatif...
Une série injustement méconnue, peut-être parce qu'elle est arrivée sur le tard (1986), lorsque la BD a viré sa cuti vers le réaliste, adulte, pipi-caca et qu'un album avec des dessins de qualité, une histoire qui se tient, des dialogues savoureux, une imagination débordante, des héros attachants, pas de méchanceté gratuite et qui peut être lue aussi bien par le jeune et son père, et ou chacun y trouvera des petites perles.
Beaucoup de cases semblent être des arrêts sur image, ce qui nuit à la continuité et enlève du dynamisme. Les personnages ne sont pas adéquatement développés. La sauce n'a pas pris; Dommage, le potentiel était là pour une série intéressante.
Beaucoup de naïveté dans cette série a la coloration somptueuse, voire excessive; La teinte prune, marque de commerce de la série, est ici étouffante, à l'image de Guilhem qui se morfond de sa belle. Bien que les cadrages sont toujours aussi dynamiques, les dessins ici parfois sommaires font grincer des dents.
Madame Lyfoung, SVP, reprenez-vous.
Scénario : pour un adulte de 4 ans.
Dessins : par un geek de 3 ans.
Coloration : par un enfant de 2 ans.
Lectorat cible : 1 an.
On s'arrête là, et on donne la note du plus petit dénominateur commun : 1.
Quel choix discutable de faire un diptyque sur deux personnages si antipathiques, voir détestables. Et on en beurre épais sur leurs déviances et autres traîtrises; Le scénario se limite à une collection d'anecdotes salaces. Couleurs ternes, poses statiques et dessins sans envergure complètent (?) un album éminemment oubliable.
Aucune continuité, fatras d'idées nullissimes, vignettes jetées sur la page... Même en le lisant au second degré, rien ne ressort. Une catastrophe artistique et écologique (pauvres arbres sacrifiés pour cette nullité)
Un publi-reportage typique des ouvrages sur commande. Tous les personnages rient, sourient, s'esclaffent. Dommage, car dessins, coloration et cadrages sont compétents. Si seulement le scénario, insipide, avait plus de mordant...
Dino de Laurentiis a du pousser un soupir de soulagement en constatant que quelqu'un a fait du monument littéraire qu'est le Dune de Frank Herbert un fatras encore plus incompréhensible, noir, statique, mal joué que sa prétentieuse adaptation à l'écran.
Ce Comic est une collection d'arrêts sur image, sans âme ni continuité.
Lisez le roman, des images bien plus vives vont se former dans votre esprit.
Oh, bien sur, on n'est pas dans le ciselage scénaristique ni dans la finesse graphique d'un XIII, mais on passe un excellent moment avec nos quatre sympathiques ados multi-ethniques.
Provenant des quatre coins du globes, ils devront affronter les démons - intérieurs ou bien réels - de leur pays d'origine. Action en continu, et quelques beaux sentiments en prime. Mérite d'être retrouvé.
Le dessin détaillé et luxuriant de Griffo convient parfaitement au propos érudit de Dufaux.
Afin d'appréhender le foisonnement des pensées du marquis « qui n'est pas fou mais qui rend fou », il nous propose une olla-podrida qui alterne la préparation des bambochades de théâtre à Charenton avec les scènes de la vie de D.-A.-F. en ces mêmes murailles. Et pour faire rager les amateurs de scénario linéaire, il y intercale quelques anachronismes!
Une lecture ardue, certes, mais combien satisfaisante pour l'amateur historien ou littéraire.
Tranches de vie d'un fils prodigue qui essaye de rebâtir l'entreprise de ses parents après un incendie dévastateur. Viennent squatter cinq orphelins semi-délinquents et une amie d'enfance boniface. La fille du banquier et la faune du quartier apportent la couleur locale.
Le dessin épuré et répétitif est drapé sur un scénario languissant. Les motivations des membres de cette collectivité disparate sont distillées au compte-goutte. Bref, du Taniguchi en solde.
Et pourtant... on accroche! On veut connaître la prochaine escale de ce bateau à la dérive.
Une série qui défrise. Desberg a pondu un scénario plus dopé que les footballeurs qu'il met en scène. Mais il en fait vraiment trop !
À partir du tome 3, on fait une indigestion de ce salmigondis; Tout le monde tire / écrase / explose / sur tout le monde : Mafia(s) / Serbes / joueurs / médecin marron / parieurs véreux et tout le toutim.
L'invraisemblance est à son comble au Tome 4, lorsque le Team IR$ débarque à Shanghai pour y appliquer sa justice Western. Et les Chinois laisseraient faire ? Enfin, que le grand Mandarin en personne sorte de Chine pour liquider un sous-fifre est totalement inconcevable. La chute est expédiée beaucoup trop rondement pour être crédible, vu la complexité tentaculaire de la machination.
Le graphisme n'est pas très bien servi aux Tomes 2 et 3 par le dessin trop nerveux de Koller, qui peine a restituer les faciès
Et pourtant, on lit jusqu'à la fin par voyeurisme, pour voir jusqu'où va aller le brigandage des élites et comment Max va emballer cette affaire.
Une BD hagiographe, voilà qui est original ! Mais à moins d'être incollable sur l'Ancien Testament et d'en connaître les protagonistes sur le bout des doigts, les subtilités des milles et un retournements évoqués ici vous passeront comme l'eau sur le dos d'un canard... Comme d'ailleurs notre intérêt, qui a vite fait de s'émousser.
A noter, le trait nerveux et les couleurs primales, qui toutefois auraient mieux convenu à une épopée d'australopithèques qu'aux peuplades fondatrices de la judaïté.
L'encreur a du démissionner lorsqu'il a compris que le scénariste était tellement incompétent que pour camoufler toutes ses lacunes, il a décidé de situer l'action dans des années 50 de pacotille.
Le drame est que l'éditeur ait permis qu'une telle pantalonnade puisse être publiée. Le crime est qu'il en est paru DEUX tomes !
Si vous arrivez à passer outre la laideur des personnages, il vous faudra une bonne dose de patience pour dénicher les rares gags qui se cachent dans ce brouet fadasse.
Un magnifique fabliau sur l'acceptation d'autrui dans un Éden des animaux qui va être corrompu par l'arrivée de la "bête" humaine.
Dessins impeccables, émotions palpables, lecture inoubliable.
Convient aux plus jeunes, mais attention, il y a quelques scènes percutantes.
Lili devient animatrice d'un club sportif, où, grâce à son entrain (et à son perroquet Rarahu !), elle déjouera toutes les manigances de la pimbêche Julia pour faire triompher l'Olympia et rester dans le cœur du beau Dan, dont le pépé est milliardaire au Texas.
Dit comme ça, sa semble terriblement nunuche. Pourtant, des situations auxquelles on peut s'identifier, des émotions bien rendues et un dessin d'une grande lisibilité - peu mis en valeur par une coloration simpliste - rendent la lecture agréable et rafraîchissante.
À conseiller à tout jeune ado qui fait une overdose de pipi-caca ou de dragons, ainsi qu'aux parents nostalgiques des BDs «simples» des années 60.
Une aventure qui se déroule lors de l'apogée de la Rzeczpospolita Lituano-Polonaise. Maxym, le héros atypique, est un soudard cosaque tenu pour mort. Pourtant il trousse jupons et pourfend malandrins... Qui a intérêt à sa disparition?
Cette BD enlevante est un rafraîchissement en comparaison des quêtes traditionnelles des BDs européennes.
Quel dommage que le Tome 2 n'aie pas suivi !!
Proust sans les madeleines - Équinoxe est un bel exercice de style graphique, mais dont les longues longueurs ne sont certainement pas rachetées par le manque de substance des personnages. Une fois le tome refermé sur sa 330e page, on se demande : "alors ? ai-je bien fait de sacrifier trois heures à décortiquer les méandres de cette chronique sociale ?" À chacun d'y répondre...
Allan MacBride est une série compétente, faute d'être prenante. Un scénario très linéaire, un manque de personnages secondaires attachants, une quête... en quête de quoi donc ?
C'est là que la bat blesse, l'intrigue est somme toute peu prenante. Ce tome 4 ne déroge pas. D'autant plus que le scénario de la Ville Mystérieuse qui s'engloutit sous les pieds du héros a été fait très exactement 357 fois - pardon, 358, si on prend en compte "Vol 714 pour Sidney", dont "La cité des dragons" est une ampliation sans vergogne.
Le dessin "Ligne claire et aplats" n'est pas sans rappeler les années 60 et l'encrage hyper-fin met en exergue moult détails. Une plus grande variété de plans-cadrages serait appréciée.
Une intrigue assez convenue de justicier masqué au temps de Saint-Louis. De nombreux et faciles retournements de situation ne plairont qu'à un public de (très) jeunes.
Le dessin est juste compétent, sans plus. Les lignages omniprésents à l'arrière-plan nuisent à la coloration.
Quelques anachronismes et peu de détails dans les dessins ne rehaussent pas le niveau.
Bien que publié en 1959, une comparaison avec Alix et sa profusion de détails et son scénario en béton n'est guère flatteuse pour Blason d'Argent...
Des gags d'une planche, pleins de fraîcheurs et qui font sourire à tout coup. Un peu limités, certes - c'est toujours le Capitaine ou l'Astronome qui sont les dindons de la farce - mais Pam et Poum se font eux aussi tabasser l'arrière-train !
Petites tranches de vie cocasses. Paru en 2000 au Japon, il n'a rien perdu de sa fraîcheur.
Bien que simples, les dessins sont efficaces.
La petite vie de deux auteurs de BD et leur démêlées avec la Rédaction. Rien pour intéresser des ados des années 70? Et pourtant, sur un sujet similaire, Gaston est un vrai feu d'artifice !
Ici, les gags sont longs à venir et répétitifs. Le dessin est très compétent, mais le scénario bat de l'aile. Les deux quadras irascibles sont monotones, et leurs épouses sont des faire-valoir qui vont faire grincer les dents des lecteurs d'aujourd'hui.
Philippe Coudray plante ses personnages dans un décor minimaliste et d'un trait simple qui ne manque pas d'évoquer Babar. Jean-Luc Coudray narre les mésaventures d'un canard pécheur, prétexte a quelques pensées pataphysiques.
Prenez un gag du Chat - parmi les moins bons - et diluez-le sur une page pour avoir une idée de la (faible) densité humoristique de cet album. Toutefois, on décèle un potentiel certain...
Hégésippe Adélard Ladislas s'absente. Lorsqu'il reparaît, sa moustache est comme... différente; Et pour cause, c'est Aurélien de Champignac, descendant de Pacôme!
Diantre, le Temps s'est-il détraqué ? Chassé-croisé en Palombie au XVIe siècle ! Deus ex machina, Valérian et Laureline - ou ce qui en tient lieu - débarquent pour tout remettre dans le bon ordre temporel et replacer Aurélien junior au bon endroit, au bon moment, pour qu'il inventât le chronoscaphe...
Les dessins sont impeccables, mais le scénario touffu ratisse vraiment trop large. Comparez avec QRN sur Bretzelburg...
Un bon album, mais pas le meilleur Spirou de T&J.
Scénario puéril et peu convaincant, calembours foireux, personnifications flirtant avec le racisme, expressions répétitives des visages...
Si on sent que le créateur de cette BD était plein de bonne volonté, un sérieux travail d'éditeur s'imposait. Dommage, car certains plans et cadrages sont inventifs, et la coloration est plus qu'honnête.
Le hic, c'est que ce nanar se retrouve à profusion dans toutes les ventes de garage et friperies du Québec et qu'il continue de polluer l'esprit de jeunes, attirés par sa couverture racoleuse.
Ces deux albums sont remarquables par leur graphisme minutieux et une coloration hyper-soignée. Les histoires sont simples mais puissantes, et sauront toucher le coeur des jeunes dès six ans - et de leurs parents !
Quel dommage que cette série soit arrêtée après seulement deux albums... Mais la somme de travail pharaonique que Frank Victoria a dû consacrer à son petit Picte explique peut-être cela...
Ce petit "jouet" recèle plein de surprises techniques. Les "ingénieurs en papier" se sont visiblement beaucoup gratté l'occiput pour créer les divers effets qui seront animés par les doigts, ô combien délicats, du lecteur.
Ce faisant, on perdra le fil de l'histoire qui se trouve irrémédiablement comprimée en ces quelques scènes ludiques.
Un objet pour collectionneur, qui risque d'être détruit par un jeune trop impatient.
A noter que les divers dépliages fonctionnent mieux que la plupart des livres "3D" pour enfants et ne s'abimeront pas malgré des ouvertures répétées.
On est intrigué par la couverture. On feuillette l'album. On ouvre des yeux ronds. On se dit "C'est pas vrai, il va pas dessiner ça !"
Eh oui, il le fait. Sanlaville nous déballe une orgie genre Barbarella passée aux OGM. Et il en tartine épais.
L'histoire importe peu. Seuls comptent les excès graphiques et scénaristiques du macho qui trouve plus "machotte" que lui, en un festival de toutes les hantises et de tous les fantasmes masculins (et féminins).
Et, surprise, tout ça se tient ! On passe un bon moment - court, certes, les pages se tournant vite. Un OVNI donc, mais bien remarquable.
Les dessins de cette saga sont hallucinants de précision. Là où on n'imaginerait que blancheurs désertiques, Frichet fait foison de détails. Même les macareux ont des états d'âme ! Il s'écarte des formes épurées de l'iconographie Inuite pour créer un bestiaire de fantasmagorie Vaudoue, qui malheureusement, devient un peu lassant après le nième zombie anthropophage.
Mais là, si faute il y a, imputons-la au scénariste qui aurait pu épurer pour clore en deux volumes.
La deuxième partie du dernier album est digne de figurer au panthéon du 9e art, de part sa puissance émotionnelle et ses dessins superbes.
Mad Max passé à la moulinette manga devient un OGM (Objet Généralement Malformé).
Un monde post-apocalypse, un Messie (avec ses faiblesses), beaucoup de "faibles" à sauver, de nombreux méchants : tout ça n'est que prétexte pour des scènes de baston plus ou moins justifiées.
Le dessin est standard, à l'exceptions de quelques vignettes intéressantes qui sont des gros plans sur les visages des protagonistes.
En se concentrant sur un seul évènement de la longue existence de l'Orient-Express, le scénario peine dans les méandres d'un complot "anarcho-bolchévique", aux dépens du Train, qui est d'ailleurs fort mal dessiné.
Le tout sent la BD alimentaire.
Ferrovipathes s'abstenir.
Les dessins ont des allures d'estampes anciennes. Un scénario correct pour illustrer des évènements somme toute légendaires.
Pour une plaquette didactique, les auteurs s'en sortent somme toute honorablement.
Prenez un verre de Game Over pour les massacres , un soupçcon de Captain Biceps pour les musculatures et délayez dans beaucoup, beaucoup de baston. On obtient des gags éclatés mais tordants.
Ave Caesar, les morues toutes nues te saluent !
Le dessin est approximatif, le scénario des gags rudimentaire; On note 1/5, car c'est à se demander pourquoi l'éditeur a cru bon de publier cet album...
Mais la coloration est imaginative. Et lorsqu'on réalise que l'auteur n'a que 17 ans, on porte un second regard sur l'expressivité des frimousses. Il n'en demeure pas moins que cet album n'intéressera guère que les thuriféraires de la BD québécoise.
Cette série fait revivre les personnages qui nous sont familiers de par la série télévisée éponyme. Le style n'échappe pas à une certaine lourdeur didactique.
Bien que compétent, le dessin n'arrive pas à recréer la magie de ces images qui nous ont fait découvrir la beauté et les mystères des profondeurs. Peut-être est-ce le thème musical qui nous manque...
L'album 6 ressort du lot par des rappels historiques pertinents et par une belle tension qui s'installe lorsque les premiers trésors ressurgissent des profondeurs...
Que va-t-il se passer au tome 7 ??
Le dessin est attirant de prime abord, mais à la lecture du scénario, passablement "dur", on se rappelle rapidement que dans la veine "agents secrets des années '80", XIII nous délectait avec un graphisme autrement plus époustouflant.
Un scénario, d'ailleurs, qui est parsemé de lacunes criantes; de sorte qu'à la dernière page, on se dit "hein? mais il en manque un sacré bout!"
Mais que ce passe-t-il au pays d'Horus ? Après le traditionnel coup de gueule de Théti-Chéri et sur un fond de coup d'état, des scènes sorties de Pim Pam Poum : un Papyrus patraque, beaucoup de coups de pied au popotin, des batailles apparentées à des chicanes de cour d'école...
Ajoutez les encrages incertains, et on reste perplexe sur les propos de l'auteur.
Ah ! La chute de la dernière page explique tout. Nonobstant que le même artifice a été utilisé avec plus ou moins de bonheur par une kyrielle d'auteurs qui ne savaient pas comment conclure un album qui s'était par trop éparpillé...
Si vous avez grandi avec le Papyrus des premiers albums, on note 1/5 et on fait l'impasse pour gardez nos beaux souvenirs.
Si vous n'êtes pas exigeant, 2/5.
Courez chez votre libraire et priez pour qu'il puisse vous procurer ce petit bijou !
Les états d'âme d'une jeune étudiante de fac qui sort avec un rustre sont rendus avec brio, et les séquences oniriques et du bal sont si brillamment illustrées qu'on déguste ce bonbon avec jouissance.
La chute de la dernière case est vraiment super !
Une bonne petite intrigue pas trop compliquée qui intéressera les pré-ados et charmera leur papa. Un dessin lisible, une coloration efficace et suffisamment d'éléments humains pour démarquer cette série des dragons, caca-pipi et autres manganiaiseries qui seraient supposer rassasier nos jeunes.
Marion Duval reste une série de référence de la ligne claire.
Noté 4/5 pour les jeunes, 3/5 pour les adultes.
Le scénario mille fois rabâché du trésor englouti à la sauce Weinberg : amitiés viriles, la fille de service pour montrer qu'on a malgré tout l'esprit ouvert aux nouveautés, et un crayonné (griffonné ?) minimaliste. La coloration psychédélique serait plus à sa place une décennie plus tôt.
Un humour assez maigre, des gags (?) répétitifs sur le thème du génie incompris et de ses assistants (mieux réussi dans "Léonard") - C'est de la BD alimentaire.
Dommage, car le graphisme dépouillé du créateur de Pépito mériterait un scénario plus conséquent.
Dévoreur des petits romans de Bob Morane chez Marabout dans les années 60, je n'ai jamais accroché au style "design" des dessins de Vance en BD.
Et me voici 50 ans plus tard à ouvrir une intégrale (dessinée par Forton.)
Et là, force m'est de constater que ça tient très bien la route. Si Forton ne rend pas très bien la grandeur du Far West, par contre, son Moyen Âge chevaleresque et surtout son Frisco des bas-fonds rehaussent véritablement les scénarii, qui ont été faits sur mesure pour ces BD et n'ont pas été adaptés d'un roman existant.
Comment, vous ne connaissez pas Mazinger? Mais, c'est l'ancêtre de Goldorak ! Le premier Mécha abritant et conduit par un humain (enfin, par un enfant, comme, pour une raison inconnue, le sont tous les Méchas japonais).
Bien qu'il aie fait un tabac au Japon ou il est vénéré, ainsi qu'en Italie et en Espagne - d'où nous vient cette édition en Français, Mazinger demeure peu connu en France.
Et pour cause.
Scénario simplissime, méchants caricaturaux, raccords déficients entre les vignettes... Seules les scènes de baston entre les robots géants sont assez bien rendues.
À moins d'en faire la lecture à son petit neveu de 6 ans, ou de préparer une thèse sur l'esprit de revanche Japonais, sublimé dans la pureté de ses enfants qui se battent et écrasent les "méchants" envahisseurs étrangers, on fera l'impasse.
Une BD qui se veut pédagogique, mais qui mélange pas mal son lecteur en l'abreuvant d'un monceau de vignettes superflues, vignettes dessinées de façon assez approximatives d'ailleurs.
Rien de bon, ne perdez pas votre temps.
Consultez plutôt le fort réussi "La Vérendrye".
Pas trop mal pour une BD pédagogique.
Le dessin est fruste, mais telles étaient les conditions à l'époque.
Le scénario rend très bien l'abnégation et la volonté de fer qui animaient le Sieur de La Vérendrye (et ses garçons) pour défricher un Nouveau Monde, malgré le peu d'encouragement d'une France bien lointaine...
On tourne la couverture, et... hop ! Nous voila dans les années 60, avec cette épopée qui fleure bon les Timour et les œuvres des époux Francken.
Qu'est ce qui à pris Dimitri de faire dans la nostalgie ? Car cet album est graphiquement un anachronisme en ce début du XXIe siècle.
Reste le scénario - simplissime, certes : la relation du voyage du Marseillais Pythéas en Hyperborée, à la recherche de l'étain et de l'ambre. Ce qui rend cet album fascinant, c'est l'habileté de Dimitri à évoquer les peurs résultant des superstitions de l'époque et la force de caractère de Pythéas qui pousse sont équipage à les surmonter.
On doute toutefois de la pertinence de faire intervenir Dieux et Atlantes aux points clé du récit...
Trois historiettes dans l'espace, dans un futur lointain.
Le dessin figé propre aux adaptations de dessin animé en BD, un scénario saccadé qui n'arrive pas à rendre la dynamique visuelle présente au petit écran plombent lourdement l'attrait de ces aventures.
Moins mauvais que bien des japoniaiseries de l'époque. A compulser seulement si vous désirez éveiller de vagues souvenirs des années 80.
Le monde inimitable de Benjamin Rabier - si, si, vous le cotoyez tous les jours : c'est le créateur de la Vache qui rit - est superbement rendu dans cette adaptation qui fleure bon les souvenirs d'enfance de votre Grand-Père...
Bien avant l'Héroïque Fantaisie, à des lieux des mondes Celtiques, découvrons le monde tout simple de la mare où Gédéon le canard au long cou et ses amis coulent une existence bucolique, mais non sans danger : Goupil, Brochet et Pêcheurs sont au rendez-vous...
Crack ! font les poings sur les os.
Szzsszs-Kabaamm-Boom ! font les rayons lasers qui détruisent les planètes.
Bof ! fait le lecteur qui peine à entrevoir un soupçon de fil conducteur dans ce fatras.
Le graphisme n'aide en rien, alternant allègrement le shônen de débutant et le chibi le plus primaire. Heureusement, quelques vignettes pleine page de qualité tirent le vaillant lecteur de sa torpeur.
La fin du tome laisse sur... notre faim.
Oh, pas bien grande, cette faim, car l'appétit n'a pas été bien aiguisé par cette suite de meurtres prétendument liés par un motif ésotérique qui n'intéressera (peut-être) que les mordus de Maçonnerie... ou du téléphone : au moins huit conversations sur portable sont utilisées en lieu de récitatifs !
Le graphisme contribue à l'impression de roman-photo qui émane de cette série : traits figés, coloration par ordi, encrage hyper-fin. Mais le clou dans le cercueil, se sont les personnages : ils sont tous laids !
Une toile de fond dramatique : l'invasion du Tibet par la Chine.
Un sujet mainte fois rabâché : la recherche d'absolu - ou de merveilleux - d'un Européen fasciné par un Orient imaginé au travers d'un livre de contes.
Une mise en oeuvre d'une violence insoutenable et non nécessaire. Harry, l'Européen, mitraille tout sur son passage à la recherche d'une idole au pouvoir fabuleux.
Et c'est là que la bat blesse. On n'arrive pas à concevoir que ce jeune dilettante doive - et puisse - ratiboiser l'armée d'occupation chinoise, plus les résistants à la dite armée. C'est vraiment trop gros.
Les dialogues sont aussi trop modernes pour 1959.
Une lecture dérangeante, même si l'intention était bonne.
Edmund Bell est le fils d'un ancien surintendant de Scotland Yard. Ensemble, il sont mêlés à des aventures policières dans lesquelles fleurit une bonne dose de surnaturel.
Le scénario s'en trouve plombé, car on ne sait pas toujours si les évènements illustrés sont réels, surnaturels, ou proviennent de l'imaginaire du jeune Edmund.
Les dessins sont compétents, quoique les décors un peu lourds laissent la portion congrue aux personnages, qui ne sont pas mis en valeur par une coloration caca d'oie. De plus, lors de mouvements amples, les personnages prennent des poses quasi grotesques.
Un pamphlet anti-patronal.
Les nostalgiques de la guerre des classes et les syndicalistes bon teint se délecteront. Le commun des mortels fera l'impasse.
Les nombreux québécismes peuvent rendre la compréhension ardue.
Un recueil sympathique - en autant qu'un compendium d'histoires d'horreur peut l'être - de bluettes qui arrive à créer l'ambiance, poser le drame et conclure en une à deux pages; Et le tout se tient !
Le talent du graphiste est évident : dans les trombines expressives, dans la riche coloration, dans les scénarios variés et intéressants.
Du grand art.
Dans une uchronie, tout est permis... dans les limites qui la définissent. Or, Zeppelin's War tarde à établir ses propres bornes.
Les dessins sont... différents, et demandent une attention soutenue pour en déchiffrer les codes et les détails.
Le lecteur est alors balloté entre l'incompréhension, les dialogues dignes des BD des années quarante, et un scénario qui saute du coq à l'âne.
Le tout donne une étrange impression de s'être égaré dans un film de série B des années 30. Non, la mayonnaise n'a pas pris.
La couverture spectaculaire est bien différente de la traditionnelle vierge-tueuse avec l'hénaurme flamberge à la main. Elle nous replace dans le contexte social et technique de cette saga.
Pour une fois, les jeunes Chevaliers sont présentées sous un jour moins tragique, voir sympathique. Les pulsions des filles s'expriment malgré (et à cause...) des diktats étroits de l'Ordre, ce qui donne une bonne bouffée de fraîcheur à la série. Espérons qu'Ange choisissent de poursuivre sur cette voie, car celle de l'abnégation jusqu'à la mort a été amplement développée dans les 18 tomes précédents.
Le développement du dessin est fait de façon cinématographique, à la "Kill Bill", avec de multiples séries de vignettes pour donner de la mouvance au scénario. Il faut avoir de bons yeux pour décortiquer le petit détail qui tue dans une image à peine plus grande qu'un timbre-poste... Mais au final, ce n'est pas désagréable, même si on n'a plus ces scènes de batailles grandioses en pleine-page.
Au final, une belle réussite. Bis, SVP !
Le dessin est compétent, voir inspiré pour certains cadrages et expressions d'émotions. Mais il pourrait être mieux soutenu par la narration.
L'auteur n'arrive pas à bien expliquer les multiples métamorphose du héros : d'un puiné, bâtard et maladif il devient un prince conquérant. Un idolâtre fervent s'épanouit en chrétien prosélyte. Un nabab aux mille concubines devient un époux monogame et attentif.
Par contre, on s'emmêle dans les fleurs du tapis pour des scènes comme la confrontation entre les représentants des grandes religions.
Le sujet aurait bénéficié d'un traitement en deux ou trois volumes.
Oui, oui, j'avoue... Je suis tombé sous le charme de cette série pour pré-ados...
Le dessin est racoleur, certes, avec des jeunes éphèbes body-buildés comme des super-héros et des femmes avec des yeux, des cheveux et des accoutrements... à faire damner un ange! Mais, pour une fois, ces dames ont des courbes "normales" (c'est une femme qui est aux crayons) et la gaudriole est évacuée (c'est le mari de la dame aux crayons qui est au traitement de texte).
C'est l'univers social qui différencie cette série de l'héroïque-fantaisie traditionnelle : les valeurs de la famille et du groupe local sont mises bien en avant, avec des relations stables, des familles complètes, dont les enfants jouent un rôle important.
Mais l'appel de l'Aventure n'est pas bien loin, et s'il faut se méfier des ennemis ancestraux, on leur accorde néanmoins le bénéfice du doute et on accueille les nouveaux arrivants avec tolérance.
Donc, une bien belle série à découvrir, à des lieues des Mangas noyés d'hémoglobine et des Lanfeusteries paillardes.
Essayez, pour voir...
Le Capitaine Bonhomme est un personnage de légende, mais bien vivant pour plusieurs générations de Québécois de par ses émissions télévisées, spectacles et chansons de 1962 à 1982.
Le scénario loufoque, un dessin simple et riche à la fois et une coloration intense contribuent à l'ambiance un brin surréaliste d'où se dégage un charme certain.
Pas un chef d'œuvre, mais un agréable voyage dans le temps.
La dernière case résume tout le romantisme d'un Aventurier, Capitaine au long cours...
Les sceptiques seront confondus !
Hergé faisait de fugaces apparitions dans Tintin, et toujours comme un figurant.
Voulant sans doute faire reculer les frontières du 9e art, et ayant oublié que le ridicule tue, les auteurs n'hésitent pas à se mettre en scène dans cet album qui devrait s'appeler "Luc et Stéphan s'enflent la tête".
Les références sempiternelles au surpoids de Tèhtouthanpatée sont inacceptables et frisent le harcèlement
Ne cherchez pas, il n'y a rien de bon dans ces 44 planches, si ce n'est la splendide coloration de Cerise et quelques vignettes avec les Marsus.
Désolant.
La longue déchéance du Marsupilami se poursuit. Pour attirer une clientèle jeunesse, le héros de ce brouet est un ... drone !
Les personnages sont ternes, sauf le diabolique chasseur Mondron qui épice singulièrement le récit. Malheureusement, il a été transformé en chaleur et lumière, ce qui est rare dans l'univers feutré des Marsu Productions.
Les couleurs sont particulièrement bien réussies par Cerise, et on se surprend à prendre plaisir à décortiquer de petites perles dans les coins des cases. Nul doute que Batem a du improviser ces oeufs de Pâques pour briser l'ennui du scénario pédestre de Colman.
Si vous voulez faire dire des "houbi!" à votre jeune, pourquoi ne pas lui offrir le fabuleux "nid des Marsupilamis" ? C'était crée il y a déjà 55 ans !
Les sorcières peuvent tout faire, n'est-ce pas ? Même faire revenir leur meilleure amie du Royaume d'Hadès ?
Cancrelune est la Gaston Lagaffe de l'école des sorcières. Ses bévues vont jusqu'à mener Cancrelune au bûcher...
Cet album arrive à combiner un gag par page avec un fil conducteur plus sérieux. La finale est empreinte de tellement d'émotion que je défie quiconque de ne pas avoir la larme à l'oeil en refermant l'album.
Même mes filles de 12 et 17 ans s'accordent pour dire que c'est le meilleur des Mélusine.
Gentil Bwana Fantôme sauve femme sans défense des toiles gluantes méchants sauvages.
Sans qu'on m'enterre.
Un scénario intelligent qui ne tombe pas dans la facilité du fantastique, quasi "normal" pour beaucoup de BDs qui touchent à cette époque ou à la religion. On pourrait juste lui reprocher qu'il s'appesantit un peu trop sur les états d'âme des protagonistes, on avait compris grâce au dessin très descriptif.
Ce dessin est superbe, les tronches semblent émaner du pinceau de Rembrandt; sauf que... les têtes-à-tête rappellent furieusement le roman-photo : les bouilles ont l'aspect posé de (mauvais) acteurs des années 50. Les femmes, surtout, sont assez quelconques et déparent définitivement l'histoire, on n'arrive pas à croire qu'elles vivent au XVIe siècle.
La colorisation est sombre, car apposée sur un lavis qui a déjà ses riches dégradés de gris. Voici une série qui aurait bénéficié d'une édition en noir et blanc.
Le tout est envoûtant. On a hâte de revoir le duo Blengino-Palma dans une autre oeuvre.
Un monde ou les dragons - qui parlent et ont des pouvoirs magiques - tiennent la dragée haute aux humains...
On est initialement intrigué par le concept et les paysages somptueux. Mais... les dragons peuvent prendre apparence humaine, certains humains sorciers sont des dragons. Il y a des "bons" dragons et des "méchants". Chez les "bons", il y a des "gentils" et des "mauvais". Comme rien ne ressemble plus à un dragon qu'un autre dragon, on les a colorés différemment. Mais les petits venimeux peuvent se métamorphoser... Vous me suivez ? Non ? Ce n'est pas grave, l'auteur lui non plus ne sait pas ou il s'en va.
J'ai abandonné au milieu du deuxième album, en regrettant la somme d'efforts qu'il a fallu pour dessiner toutes ces écailles.
Une série qui devrait plaire aussi bien aux garçons (pour l'aventure) qu'aux filles (les relations entre protagonistes sont importantes); à partir de 12 ans.
Les dessins sont réussis, bien qu'un peu mielleux, avec leur coloration sucre d'orge.
Les pectoraux surdimensionnés et les poses héroïques surprennent un peu, mais bon, ça vient d'outre-atlantique. Au moins, ils n'ont pas de masque ni de collant moulant...
C'est mignon, on donne 4/5 pour l'effort et pour le potentiel que l'on devine...