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Les avis de - DomonkoSz

Visualiser les 6 avis postés dans la bedetheque
    DomonkoSz Le 30/08/2023 à 00:03:33

    Une grande oeuvre. Un peu en-deçà de "Quetzalcoatl" dont elle est peu ou prou un remake. Seule raison pour laquelle je ne lui mets que 4 étoiles sur 5.

    Devant ce déluge de folie, de sang, de sexe, entre Histoire et épopée, entre terre et ciel, animalité et humanité, de beauté et d'horreur, comment ne pas saluer la puissance créatrice de Milton (bien servie par le dessin de Bonnet qui n'est pas indigne du maître) ?

    Les petits jugements moraux à l'aune de la dernière mode bien-pensante et les tentatives de "réhabilitation" d'Attila dont on voudrait faire un homme cultivé et raffiné (mais les Romains ne sont pas moins "barbares") ne devraient pas avoir court. À travers outrances et invraisemblances, porté par les ailes de l'imaginaire, Milton est peut-être moins éloigné de la réalité, de la violence et de l'aspiration à la grandeur des humains, que beaucoup de graves historiens ou de sérieux moralistes.

    DomonkoSz Le 08/11/2021 à 14:37:46
    Les cahiers japonais - Tome 3 - Moga, Mobo, Monstres

    Après le volume 1 consacré à la vie de Mangaka d'Igort au Japon, le volume 2 consacré à un Japon plus traditionnel et contemplatif, sur les traces du poète Basho et avec le souvenir des derniers moments de Taniguchi Jiro, voici dans ce volume 3 le Japon des Assassins, des Monstres, et de la Cruauté sadique extrêmement esthétisée.
    Voyage dans le Japon des Ukiyo-e versant sanglant.

    Lecture parfois difficile, tant le portrait est sans concession, le plus "étrange" étant peut-être l'attitude d'Igort lui-même, qui se fait aussi japonais qu'un japonais pour montrer le même mélange d'empathie et de distanciation sur ce qui est le plus délicat et ce qui est le plus cruel ou violent.
    Si on n'est pas prévenu, on peut éprouver un certain malaise. Il faut accepter de se mettre dans la peau de celui qui ne juge pas.

    En ce sens, ce volume est peut-être le plus indispensable des trois (au moins à égalité avec le premier qui est une plongée dans le monde professionnel des mandakas et dans la société japonaise contemporaine), car il montre mieux que tout autre la complexité de la mentalité japonaise.

    Sur le plan esthétiques c'est toujours somptueux.

    DomonkoSz Le 18/11/2019 à 00:38:34
    Spirou et Fantasio par... (Une aventure de) / Le Spirou de... - Tome 14 - L'Espoir malgré tout - Deuxième partie - Un peu plus loin vers l'horreur

    Je n'étais pas complètement emballé par le premier volume, que je trouvais un peu laborieux, moralisateur... Et, dans ce second volume, l'action devient plus dramatique, les épreuves du très jeune et inexpérimenté Spirou, dépassé par les événements, mais tenant d'y faire face avec dignité, donnent la mesure de son courage et de sa générosité. Un véritable héros, modeste, n'ayant d'autre force que celles de son coeur. On voit peu à peu une population s'enfoncer dans l'horreur quotidienne de l'Occupation (bien présente) et de la guerre (devenue lointaine, incompréhensible et encore. plus effrayante). On y croit.
    Du coup, je reviens vers le premier volume qui s'éclaire à la lumière du second, que je relis avec un autre oeil, et dont je découvre les vertus. Ce qui m'apparaissait d'une trop grande naïveté dans le comportement et les discours de Spirou face à la guerre et à la débâcle, s'efface, au profit de la vérité du personnage.
    Idem pour le dessin. Il me semblait au départ un peu trop austère, sans effets, peu esthétique. Maintenant je trouve qu'il colle parfaitement au sujet, à la grisaille de ces années. Il sécrète l'inquiétude, la fragilité des personnages, la menace pesant sur eux, avec une grande efficacité.
    Si Émile Bravo parvient à se maintenir à ce niveau de qualité jusqu'au bout, l'ouvrage prendra place parmi les très grandes bandes dessinées destinées à la jeunesse, et même dans l'histoire de la bande dessinée tout court.

    DomonkoSz Le 09/08/2019 à 14:58:44

    Je l'avoue, je suis assez effaré par la chronique consacrée à cet ouvrage : l'auteur de l'article, n'y trouvant pas ce qu'il cherche dans un livre érotique porte des jugements péremptoires sur le fond, massacre allègrement un travail que je trouve fort respectable, sans laisser la moindre chance à quiconque de se faire une autre opinion. Les condamnations me semblent pour le moins excessives et sans appel.
    Pour ma part, je n'ai rien trouvé de particulièrement "sensuel" ou excitant, par rapport à mes fantasmes personnels, mais j'ai trouvé une oeuvre très intéressante, sur le fond et sur la forme. Aucune trace de "vulgarité" (d'autres livres de la même collection n'en sont pas exempts), une histoire peu conforme, un dénouement (?) qui évite bon nombre de clichés et de déjà-vu et un dessin en parfaite adéquation avec le scénario, ce qui n'est pas si commun non plus.

    Au total, un livre que je recommande, en tous cas, qu'on ne doit pas juger sans l'avoir lu, et lu tout entier, avec un esprit dégagé de toute idée préconçue.

    DomonkoSz Le 13/05/2018 à 00:57:27
    Monika - Tome 2 - Vanilla dolls

    Je donne la note correcte par respect pour le travail accompli, mais si je devais juger de sa valeur réelle, ma note serait inférieure. Cela est dû surtout au scénario, au découpage, et aux dialogues qui pour moi sont proches de zéro. L'histoire veut tout attraper et part dans tous les sens, sans rien approfondir. On accumule les invraisemblanches, d'intrigue, de psychologie. On entasse les poncifs. Je me suis copieusement ennuyé et j'ai dû m'accrocher jusqu'au bout pour connaître la fin, en espérant une amélioration qui n'est pas venue. Le "génie de l'informatatique" n'est pas crédible, le bellâtre responsable politique est ridicule, l'héroïne ressemble à un patchwork. Seule la soeur maléfique a une réelle existence. Les dialogues sont faibles, le découpage multiplie maladroitement les ellipses qui au lieu de relancer le récit le plombent.
    Reste le dessin, qui seul évrite le naufrage complet. Non pas qu'il soit enthousiasmant, mais c'est du travail de grand professionnel. Dommage qu'il soit aussi froid et que lui aussi multiplie les clichés esthétiques.
    J'ai acheté d'un coup les deux volumes et je le regrette amèrement. Cruelle déception.

    DomonkoSz Le 28/07/2017 à 17:25:24
    Le cycle de Cyann - Tome 6 - Les aubes douces d'Aldalarann

    Il est temps que Bourgeon et Lacroix ferment leur "cycle de cyann" qui va en s'anémiant irrémédiablement, au fil des albums, depuis la "catastrophe" (au sens étymologique du terme) qui se produisit après les deux premiers volumes (et le troisième qui présentait les coulisses de l'univers d'O).
    Pour ma part, je me serais satisfait qu'il s'achevât à ce stade, ayant atteint ses sommets, se terminant sur une sorte d'acmé. Après les interruptions, les procès, les errements d'un éditeur à l'autre, l'inspiration, peut-être la force, le souffle, s'étaient perdus. Oui, le dessin s'est simplifié et allégé, de façon fort regrettable, mais c'est aussi le cas pour le scénario qui est devenu plus classique (il pourrait y avoir autant de volumes inintéressants qu'il y a de planètes dans l'univers), les décors et les mondes moins fouillés, moins complexes.
    Cyann elle-même avait atteint sa pleine maturité à la fin du tome II et l'on aurait aimé qu'on nous laisse imaginer sa vie future, plutôt que de nous la montrer en héroïne ordinaire, vivant des aventures ordinaires.
    Même chose pour l'intrigue principale ou les intrigues secondaires : pourquoi faudrait-il tout expliquer, tout dénouer et clôre cette histoire avec un cadenas ? Le lecteur n'a-t-il pas le droit de laisser aussi vagabonder son imagination, de se perdre dans cet univers mystérieux ? Cela ressemble plutôt à un prétexte pour poursuivre une saga quand on n'a plus grande chose à raconter et faire tourner la machine à imprimer de l'éditeur...
    Quel gâchis !
    Mais rien ne peut abîmer ce chef-d'oeuvre que constituent les deux premiers volumes et leur volume d'annexes. C'est un pur joyau qui demeure non terni.
    C'est d'ailleurs pourquoi, en reconnaissance de la grandeur de Bourgeon dans ce premier cycle, ainsi que dans celui des "Passagers du Vent" (qui a, lui aussi connu, tardivement, une suite inutile avec "La fille de Bois-Caïman") que j'ai maintenu 3 étoiles. Je ne peux me résoudre à donner à ce dernier tome la véritable note qu'il aurait mérité s'il avait existé seul : une ou deux étoiles maximum.