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Les avis de - Cooltrane

Visualiser les 30 avis postés dans la bedetheque
    Cooltrane Le 03/08/2021 à 00:01:13
    Carnets d'Orient - Tome 11 - Suites algériennes - 1962-2019 - Première partie

    Autant les Carnets D'Orient m'avaient passionné depuis les débuts et suffisamment intéressé jusqu'au T10 et l'indépendance, autant avec ces Suites, je n'ai pu m'empêcher de bailler profondément, car la trame fictionnelle à disparu au profit d'une BD reportage enchainant les évènements politiques et militaires d'une Algérie qui réussi difficilement son indépendance.

    Bien sur, il y a ci et là des plans qui remontent à la famille de Paul & Casimir (comme la scène du cimetière), mais c'est plus une tentative presque désespérée pour accrocher le lecteur cherchant une fiction, puisque l'énorme majorité du bouquin est rempli des péripéties politiques du pays.

    Evidemment, un français pourrait trouver cela passionnant, mais votre serviteur n'en est pas un et donc je me suis ennuyé et n'ai pas réussi à finir l'ouvrage, malgré plusieurs tentatives. De plus, si je voulais vraiment me renseigner sur l'histoire de ce pays, nul doute que je chercherais autre chose qu'une BD, fut-elle toujours aussi brillamment dessinée par Ferrandez et ses couleurs enchanteresses. Donc, je me suis un peu senti trompé par le produit, croyant que j'avais affaire à une fiction, comme les Carnets.

    Par ailleurs, il est assez dommage que ces Suites Algériennes ne connaitront sans doute jamais un format BD normal, car il faut bien reconnaitre que c'est un peu un gâchis de nous mettre ces planches en si petit format.

    Cooltrane Le 09/11/2013 à 22:00:05
    Gung Ho - Tome 1 - Brebis Galeuses - Édition DELUXE 1.2

    Deuxième partie du T1 de cette excellente série (jusqu'à présent du moins) d'anticipation, qui est sortie en même temps que la version dite normale. Et franchement, ce grand format avec une série d'excellent bonus est bien plus intéressant que le T1 standard, qui vient avec une couverture plutôt moche, comparé à la superbe illustration de ce TL1.2.

    Toujours aussi graphiquement époustouflant, avec une construction d'univers très fascinante, l'installation du contexte est maintenant bien en place. Le danger externe est maintenant connu (ne doutons point que ce ne sera pas le seul), mais aussi les pommes pourries dans le panier, dont certaines sont solidement en place. En fait, il y a de multiples tensions internes dans le campement et nous pouvons discerner quatre clans (deux chez les adultes et deux chez les ados), et même parmi les clans plus sympas (et droits dans leurs bottes), les relations peuvent être tendues. J'aurais préféré lui mettre un 9/10 qu'un 4/5.

    Nous avons déjà deux morts (à priori dans le camp des bons) dont un semble être assez vital à la survie de tous. Bref, après une longue et chouette mise en place, le deuxième tome pourra démarrer sur les chapeaux de roue. Assez bien nommée, cette série tire son nom d'une expression militaire états-unienne, elle même dérivée du chinois (via l'émigration du XIXè) et qui veut dire faire allusion à un certain enthousiasme et collaboration mais que je comprends aussi comme un peu non-calculé et assez débridé.

    C'est clair que le grand format apporte un grand plus, non seulement au dessin (et une mise en couleur parfois quasi-divine ; mais il faut reconnaitre que si chaque chapitre de l'histoire normale sera divisé en deux TL, cela multipliera le coût de la série (prévue en cinq tomes - donc 10 TL) par plus de trois. Un investissement qui reste risqué, mais qui semble en valoir la chandelle, car le duo allemand semble tenir un concept qui pourrait faire date et devenir une série majeure dans les années qui arrivent. Vivement GH TL2.1.

    Cooltrane Le 08/11/2013 à 19:25:31

    Rien que la couverture complètement ratée est déjà un certain avertissement... Passe encore sur l'arrière train du lion court sur patte en avant-plan, l'arrière plan est carrément terrifiant... Un avion démesuré dans un arbre: on se croirait dans une aventure de Cubitus, si ce n'était le dessin immédiatement reconnaissable du père. Passé ce premier haut-le-coeur, on trouve une histoire du fiston en deux temps: dans la grisaille Belge et une traversée en paquebot, et puis l'on arrive sous les couleurs des tropiques

    Tout le monde l'aura compris, le scénario du fiston est d'abord et avant tout une tirade envers les premières aventures d'un certain célèbre reporter. De nombreuses allusions (jusqu'à la rencontre avec une cantatrice) et autres clin d’œils (la mission soviétique à venir) vous plairont ou vous irriteront. Comme la plupart des fans du père sont peu fan des histoires du fiston, il est plus que probable que la plupart testeront le présent. Personnellement, comme le tout doit être pris comme une sorte de pastiche, je me suis un peu lâché... et bien m'en a pris... Ce n'est certainement pas un grand scénario, mais c'est un des meilleurs que le fiston aie fait... précisément parce qu'il ne s'est pas pris au sérieux. L'oncle alcoolo du reporter Remi Georget, la charge du rhino (qui se venge de l'explosion du cousin), le duo de policiers nullard, le casse pied Lambillion-Lampion... Bref, tout y est , sauf p-ê un scientifique dur d'oreille.

    Mais de là à dire que cet album est bon ou pas, c'est un débat que j'éviterai par une pirouette... je me suis amusé à la première lecture... mais je ne suis pas sûr qu'il y en aura une deuxième avant bien longtemps - ou pas du tout.

    Cooltrane Le 08/11/2013 à 18:59:00
    Une nuit à Rome - Tome 2 - Livre 2

    Sur la lancée du premier tome, la fin de ce diptyque démarre à 100 km pour atterrir dans la chambre où sera commis le péché d'adultère tant attendu, depuis l'envoi et la vision une vidéocassette mystérieuse. N'importe quel mec qui a connu une sublime fille dans sa jeunesse cèderait à ce genre de tentation. Le problème est que quand la dite sublime est aussi un véritable poison, qui revient régulièrement foutre le bordel dans la vie de sa victime (plus ou moins volontaire), vu qu'elle même semble bien moins souffrir de sa propre infidélité.

    Après certaines péripéties plus ou moins inutiles dans la nuit romaine (le mariage russe, par ex), l'on arrive au moment de la séparation, pas aussi évidente pour l'une des parties prenantes. Sans m'étendre sur la fin qui semble avoir subit un revirement (et même contraire au prologue dans le T1) et son épilogue interminable, on sent que l'annonce de cette histoire qui sera adaptée au cinéma. De l'aveu de l'auteur, le futur metteur en scène est intervenu dans le bouquin, et cela se sent.

    Autant le T1 m'avait semblé quasi-indispensable, autant sa suite peine égaler son prédécesseur et n'y arrive que dans de fugaces instants. Mettez un 7/10 plutôt qu'un 3/5.

    Cooltrane Le 08/11/2013 à 18:38:44

    Deuxième album de Julie Maroh. Après l'insoutenable arrache-larmes de Bleu, Skandalon affiche un dessin assez différent. C'était le point fort de sa première œuvre, et c'est encore le cas pour sa deuxième œuvre. Perso il me semble évident que Julie devrait se trouver un scénariste et se concentrer sur ses crayons et pinceaux.

    Ressemblant à mi-chemin entre Jim Morrison et ses Doors et Bertrand Cantat et son Noir Désir, le caractère principal devient un odieux personnage, imbu de lui-même; il est clair que Maroh s'est basé sur ces deux rock star pour construire son histoire, mais pour finir c'est ultra-convenu comme scénario.

    Cooltrane Le 08/11/2013 à 18:26:00

    Ayant échangé un album de blogueuse qui paraissait au dessus de la mêlée (Forever Bitch), j'ai fait de Charybde en Scylla en passant chez le pendant masculin des trentenaires. Effectivement, ce bouquion aurait mieux fait de s"appeler "chronique pour un trentenaire mi-puceau et 100% foireux" ou encore "guide pour les cougars pour repérer ces mêmes puceaux sordides". Ne prenez pas la "preview" offerte ici comme une incroyable litanie de XXX , car on change assez vite méthode de drague harceleuse, mais la liste de râteau se prolonge jusque sur le 4è de couve, car la fin "envoleuse" ne peut n'entre qu'un autre.

    En effet, le personnage principale est un champion de la "lose" toute catégorie confondue (même Quasimodi n'aurait pas loupé certains plans foireux), et cela même sans le faire exprès. Même quand il y en a une qui lui tombe toute cuite dans la paume de la main, il s'arrange encore pour louper le coche. Pour vous donner une idée, il va participer à des manifs féministe dans l'espoir (toujours déçu) que l'une d'entre elles auraient des chaleurs internes et se lâcherait avec le seul mâle dans le coin (lui, quoi). La seule fois où il en réchappe, c'est en appelant la fidèle copine qui a pitié de lui.

    Asez sobrement dessiné par Oubrerie (Youpougon et Bienvenue et Picasso), on peut se demander qu'est -ce qu'il est allé faire sur cette galère de glauqueries sordides. Aussi étonnant, c'est le récit fait par Bégaideau, et qui n'a pas l'air de ressembler à son profil (ou alors il cachait bien son jeu, mais il a fait sauter sa couverture). Parfois, un rayon d'humour: les seuls type dans la manifs qui tiennent une banderole criant "mon clitoris m'appartient" ou encore quand elles lui font porter un gode ceinture.

    Bon on en est pas encore aux minables exploits de Frantico, mais quel est l'intérêt de montrer une telle misère sexuelle (et morale)? De rassurer les losers sur l'échelon supérieurs et les assurer qu'il y a encore pire qu'eux? Ben, oui, on est tjs le beauf de quelqu'un. Mais dans la cas de notre "héros", il lui faudra chercher très fort pour lui trouver un champion. Sans doute le scénariste y a mit un second degré, mais si ce bouquin tombe dans des mains de losers c certifiés, l pourrait faire plus de dégâts qu'apporter du réconfort

    Bref, je me demande si je ne vais pas revenir sur l'échange et reprendre le Forever Bitch, car c'était tout de même moins glauque.

    Cooltrane Le 08/11/2013 à 17:53:23

    Encore une blogueuse de plus, plus occupée à se faire une vie sur le web dans dans la rue... Il y a une 10-aine d'années, j'espérais et attendais beaucoup de la libération et invasion féminine dans la BDFB. Hélas, trop rares sont celles qui ont réussit à accroché mon attention, et ce malgré mon coté assez féministe pour un Nounours. En fait la plupart de dette nouvelle génération d'auteure est d'un nombrilisme sans fin ni fond. La triguilitte de blogueuse qui encombrent les étalages de librairies de leurs insanité et

    Assez de fiel, car notre Maureen "Diglee" Wingrove (je ne crois pas que ce soit son vrai nom) n'est pas la pire dans ce genre, loin s'en faut. Au début de la 30-aine, un trio d'amies se désespère de ne trouver de mec selon leur désidérata, selon une liste probablement construite dans la presse féminine hebdomadaire ou mensuelle. Même si on leur flanquerait parfois une paire de baffe en espérant fendiller leur crâne, pour qu'au moins de l'air puisse y remplacer le vide sidéral et sidérant derrière leurs beaux yeux, l'auteure semble tout de même plus critique envers elle-même et ses consœurs, sans toutefois oser se remettre en question: c'est d'office pas leur faute, mais celle de mecs.

    Ceci dit, il y quand même quelques moment intéressant, notamment la question hilarante de l'homme perdant sa virilité s'il ose s'assoir pour soulager sa vessie, plutôt que de viser à coté de la cible. Une autre scène d'anthologie est celle qui finit par 'annulation de la mousse au chocolat dans un café. Et oui, les blogueuse ont souvent l'esprit en dessous de la ceinture, mais cela n'est pas pour déplaire les machos que nous sommes. On ne rincera pas l’œil avec un tel bouquin, mais certains pourraient y apprendre quelques trucs (l'auteur de Mâle Occidental Contemporain, par exempla).

    Ne vous emballez pas non plus, même si Bitch est au-dessus de la moyenne des parutions de ses congénères, Diglee ne pond pas un livre de chevet pour guider les mâles perdus dans la jungles des trentenaires féminines encore non casée. J'ai été chez mon dealer de came cellulose et je l'ai échangé... pour mon plus grand malheur, mais là, c'est ma faute... pas celle des blogueuses.

    Cooltrane Le 31/05/2013 à 09:44:42

    Un western à priori assez classique qui voit un jeune orphelin perdre les pédales et devenir un tueur sanguinaire et franchement assez lâche. C'est une adaptation du roman de Willeford, orchestrée par Daeninckx et assez brillamment illustrée par Mako avec une mise en couleur éblouissante. Malgré le contexte Western, on est assez bien dans l'univers "très noir" de cette collection Rivages Noirs chez Casterman, bien que celle-ci comporte dans on catalogue quelques ovnis de Chauzy (2), Loustal et Baru.

    Outre l'histoire un rien vide de sens (on frôle l'excuse pour mettre en scène de la violence purement gratuite), certaines perspectives sont un peu maladroites (notamment le charriot permettant la fuite du "héros" dans les paysages), mais rien de vraiment choquant... Les dépassements de case (assez fréquents il est vrai) ne m'ont pas du tout gêné... Les 3/4 d'entre eux sont des phylactères, la majorité de reste étant des chapeaux ou dessus de tête... Par contre les dépassement dans une autre case sont assez intéressants (le bras en page 69 et 63, les têtes en page 25, 29 et 32, les bustes en page 64 et 67 et surtout le chapeau de l'ex tueur à gage qui tombe dans l case d'à coté), mais c'est vrai que c'est peu trop systématique et parfois inutile.

    J'aurais préféré un tantinet plus de femmes dans l'adaptation du roman >> style on va "chercher" les futurs mariés qui passent leur nuit au bordel, mais bon, je chicane. Pas vraiment mauvais, mais une fois débarrassé de ce bouquin, j'aurais assez vite oublié son existence

    Cooltrane Le 25/05/2013 à 23:25:02
    Asgard - Tome 2 - Le Serpent-Monde

    Après un T1 assez prometteur, le moins que l'on puisse dire, c'est que la fin de ce diptyque nous déçois énormément. Il est sans doute un peu réducteur de limiter et résumer cette seconde partie à une chasse au monstre sans fin, digne de film de série B (ou même C). En effet, la chasse s'éternise tellement, et la bête revient encore et toujours à la charge, à untel point que la place manque pour exploiter les pistes de scénario lancée lors de l'apparition du tyran local et des politiques et stratégies du "bigger picture". On imagine que si les ventes seront encourageantes (ce qui risque d'être le cas, vus le profil des auteurs), un autre cycle naîtra pour exploiter cela.

    Outre les ficelles thrilleuses cinématographiques grosses comme des cordages d'amarre pour le Titanic, il y a des improbabilités (et je suis gentil) géographiques et des situations de survie (suite aux bains forcés à répétitions) qui ternissent l'histoire. Bref, on privilégie le suspense de série B à deux balles au détriment d'un développement plus psychologique et politique de la situation.

    Le dessin est de bonne facture, et les couleurs sont légèrement moins sombres, y compris quand des pages entières devraient être dans le noir complet, vu les situations de plongée dans galeries souterraines/sous-marines immergées. Bon, on va encore dire que je pinaille, mais bon, j'aime quand même croire un rien à l'histoire que je suis en train de lire.

    Breeeeeffff, un album fort décevant qui parvient même à ternir son grand frère, mais gageons que des petites sœurs à venir viendront contenter ceux qui ne sont pas trop regardant à certains aspect et sont bon-public.

    Cooltrane Le 25/05/2013 à 23:03:21
    Asgard - Tome 1 - Pied-de-fer

    Un diptyque viking assez prometteur, surtout que le scénario était originalement prévu pour être un off-hoot dans Les Mondes de Thorgal, mais celui-ci fut refusé par JVH. Réadapté, on reconnais encore l'armurier-forgeron unijambiste comme l'incarnation de Pied D'Arbre des T9 à T13 dans le périple mexicain de Thorgal. Pour le reste, on a une galerie d'autre personnages assez bien construit, dont la gamine aurait pu être un jeune Tjall-le-fougueux...

    On part à la chasse d'un monstre qui fait vaciller jusqu'au pouvoir du potentat local par sa présence trop régulière et sa prédation systématique sur les humains - comme si cette énorme murène n'aurait pas trouvé plus intéressant de s'attaquer à des cétacés pour apaiser son féroce appétit, plutôt que se contenter de grignoter sur des olives humaines. A un moment, on pourrait croire que l'histoire prendrait une certaine tournure au moment où le triste sire du coin apparait et tient des propos qui pourraient faire basculer...

    Point de vue dessin, on est dans du bon , du crédible même dans une Scandinavie moyennement réaliste, même si le labyrinthe prédéfini du territoire de chasse tient plutôt de l'héroic-fantasy. Par contre, niveau couleur, c'est comme l'annonce la couverture de l'album: sombre... trop souvent sombre. Maintenant, c'est vrai que l'on est au tout début du long hiver arctique, donc la nuit tombe vite. Bref, un premier tome plutôt accrocheur, nous laissant espérer que le meilleur est encore à venir

    Cooltrane Le 21/05/2013 à 18:23:52
    Aniss - Tome 1 - Carpette diem

    Wow!!! Pour ceux qui ont la nostalgie des excellente séries qui ont fait les beaux jours de Delcourt, on était en train de traverser le Sahara après la clôture de plusieurs séries d'anthologie ces denières années, comme Alim Le Tanneur, Le Désespoir Du Singe, et... c'est tout. Bon d'ac! Je rajoute Okko.

    Du coup, l'apparition d'Aniss (j'aurais préféré un autre titre de série, moins anal) parait comme une oasis salvateur. Encore que, pour l'instant, il est difficile de ,ne pas penser à l'histoire d'Alim et ses tribulatioons contre un pouvoir sectaire et séculaire, qui joue l'exclusion (et encore, pour les plus chaceux seulement) à ceux qui mettrait en doute les bienfondés del'autorité en place.

    Donc malgré une légère impression de déjà-lu, ce premier tome promet bien du plaisir, an partie à cause d'un dessin très personel qui évite le déjà-vu (nuance ;-))). En effet, la mine de Milhiet est assez éblouissante, malgré quelques étrangetés anumalières: certains de ses animaux sont étrangement cubique, à commencer par cet affreux clébard qui crée plus d'ennuis à son maître qu'autre chose

    Donc, si je ne suis pas sûr que l'on aie un grand Corbeyran au scénario (elles sont loin, les années 90's), on a un Milhiet (trop rare) toujours aussi égal à lui-même. Tout me donne à penser que l'on aura une grande série Delcourt, probablement digne de la grande époque. Mais si le succès sera probablement en grande partie dû au dessinateur, ce qui fera la différence entre les bonnes et les meilleures, ce sera à Corbeyran de la faire.

    Cooltrane Le 21/05/2013 à 17:56:01
    L'appel des origines - Tome 3 - Sanyanga

    Dernier tome d'un excellent triptyque qui nous amène du Harlem Nouyorkè à Nairobi au Grand Rift, pour une jeune métisse à la recherche de son père et de ses racines. Dans ce tome-ci, la suite de l'expédition partie à la recherche de celle dont on est sans nouvelle. Et ilse pourrait bien que la nouvelle soit encore plus mal partie de la précedente au vus des accidents et autres emb^ches qui parsèment le chemin de notre belle héroïne.

    Je craigais tomber dans les poncifs de l'Afrique Kenyane des années à avec des rencontres du style Hemingway, etc... On y échappe pas entièrement, mais heureusement les aventures hors sentiers battus permet à l'histoire de respirer. Une fin assez originale, qui comprend un épilogue qui ne manquera pas de surprendre. pour un peu, on en redemanderait.

    Si du niveau scénario, on ne fait pas dans l'extra-ordinairement original, le dessin est éblouissant... presqu'autant que l'héroîne, qui éclipse le soleil par le rayonnement de sa beauté, qu'elle soit physique ou morale.

    Cooltrane Le 21/05/2013 à 16:57:54

    Nouvelle maison d'édition (du moins à ma connaissance) et qui va se spécialser dans l'érotique, comme son nom l'annoce (Page 69).
    Il faut ire qu'avec le grand amateur de femme qu'est Joël Alessandra, ils demarrent sur des chapeaux de roues. Il avait déjà fait plusieurs ouvrages sur l'Afrique (Mauritanie, Tchad, et ses femmes (Dikhil et Fikrie). Son coup de dessin et surtout ses couleurs aquarelles donnent un rendu qui est fidèle aux couleurs et ambiance sous ces latitudes. Il en sera de même dans ce nouvel ouvrage, qui ne manquera pas d'émoustiller ses lecteurs et lectrices.

    Avec Escales, Joël nous fait un demi-tour du monde des ses conquêtes féminines, réelles ou tarrifées. En passant de l'Italie à la corne de l'Afrique et ce jusqu' à l'Extrème Orient, il nous conte les femmes et nous montrent leurs charmes, habillés d'abord, dénudés ensuite et enfin très intimes. Parfois bien des surpises attendent le héro-client, mais pour le lecteur aussi.

    Curieux de voir comment ce nouvel éditeur va prolonger ce concept, mais la barre est déjà placée assez haute... Il leur faudra se surpasser.

    Cooltrane Le 21/05/2013 à 16:28:49

    Probablementl'album de la série Fleury-Nadal ayant le moins de lien avec Le Décalogue (il n'est nulle-part fait mention de Nahik et tutti quanti). Ce tome nous présente Anahide, la soeur de Missak (qui sera l'objet des deux tomes suivants) qui elle aussi a survécu au génocide lancé contre les Arméniens, en passant par l'esclavage auprès des Kurdes et une lente assimilation chez les Turcs, via un couple sans enfants.

    Niveau dessin, passé la couve hideuse, le dessin prend qqes pages pour s'habituer, mais il passera le cap pour l'énorme majorité des lecteurs... pour autant qu'il en reste encore bcp à ce stade d'exploitation de ce qui fut un des premiers (et des meilleurs) projets multi-dessinateur, commencéil y a 12 ans. Effectivement, on sent que le concept est à bout de souffle, aussi bien pour le lecteur que pour Giroud. Ce n'est pas pour autant que cet album soit mauvais, loin de là!!

    Un tome un peu à part, mais il faut y voir surtout une dénonciation du génocide, encore pas totalement admis par les descendants de l'Attaturk. N'y voyez pas non plus un ouvrage purement didactique ou pédagogique, car il y est quand même question de la saga, mais vous n'y trouverai aucune réponse que vous auriez pu vous poser quand à l'entièreté de l'histoire du bouquin le plus recherché du monde.

    Cooltrane Le 20/05/2013 à 11:54:36
    Le décalogue - Les Fleury-Nadal - Tome 5 - Missak 1/2

    Niveau dessin, on reste franchement dans le médiocre (on croirait du Rossi en très amateur, surtout dans les scènes de cauchemards boueux à la Jim Cultlas) digne du niveau du tome précédent... et il faut le dire, on est pas dans du Giroud des grandes années niveau scénar... bref, c'est poussif... presqu' autant les deux derniers tomes du Légataire

    En fait, on sent que le ressort Décalogue est cassé, et on finit à la peine: le délai de 3 ans pour trouver un dessinateur somme toute très moyen en est une preuve flagrante..

    Cooltrane Le 20/05/2013 à 09:56:54

    un seul timbre, et un tirage de 2500 bouquins; Page de garde clin d'oeil aux bxlois avec l'intérieur de du sex-shop pour femme le plus couru de la vlle.. le contenu est assez fourre-tout (on parle même de la version TV/cinoche),, mais une assez chouettes nouvelles écrite par JVH pour l'occasion. Niveau illustration, rien qui ne soit très inédits depuis l'ouvrage grand format de Largo sorti il y a deux ans. Intérêt pour le fan: 3.5/5

    Cooltrane Le 20/05/2013 à 09:55:57

    4 timbres, dont trois d'une série et celui spécialement fait pour ce bouquin, qui vient avec une grosse extension (on voit le tout sur la couve). Outre qqes ages sous le signe Urbicande (dont deux planche du Réseau colorisée)une grande partie du bouquin est consacrée à l'entièreté de laproduction philatélique de Schuiten (c'est un habitué), sans pour autant offrir un véritable examplaire de chaque. Par contre si vous les dégottez ailleurs, il y a suffisement de place pour les coller dedans à la page concernée (pas sûr que ce soit fait exprès par contre). La dernière partie est consacrée à l'architecte Art Nouveau et Déco Henry Van de Velde, qui fait l'objet du timbre spécifique du bouquin. Intérêt pour le fan: 3.5/5,... et même 5/5 si vous dégottez les timbres manquants

    Cooltrane Le 20/05/2013 à 09:54:40

    7 timbres, dont deux célébrant l'Afrique et une série de 5 mélangeant les univers de Zoo et de Broussaille.., tout comme le rédactionnel sur son œuvre jusqu'à ajd. Petit bonus assez intéressant , la publication de certaines des premières histoire courtes du début de Broussaile (pré-Baleines Publiques)... je ne suis pas sûr que tout soit de l'inédit et pas déjà dispo en album. Intérêt pour le fan:

    Cooltrane Le 20/05/2013 à 09:53:08

    un seul timbre et un tirage du bouquin assez élevé (3750 tout de même)... p-ê le plus chiche niveau bonus inédits et contenant de la pub XIII devenue totalement obsolète. Je crois que c'est un des premiers tomes de cette série-collection, (le timbre a encore un valeur faciale annoncée) donc elle se cherchait encore. Qqes "bonus" en terme d'illustration, une nouvelle de JVH spécifique à cette publication et un peu illustrée par Vance, et deux aperçus de carrière des deux auteurs. Intérêt pour le fan: 3.5/5

    Cooltrane Le 20/05/2013 à 09:48:59

    un seul timbre (jérémiah)... des extraits d'histoires des albums de Bois Maury et Jérémiah, mais des superbes dessins inédits de chacune des 4 grandes séries qu'il a animé... Dommage pour la double page de pub (poste" à la fin. Intérêt pour le fan: 3.5/5

    Cooltrane Le 19/05/2013 à 08:41:08
    Les voiles - Tome 1 - Orient

    Rarement tombé sur un truc aussi peu convaicant. Si je connaissait les dessins d'Ersel - il n'est pas au top ici, avec des perspectives douteuses et de certains faciès parfois raté (les pommettes trop appuyées), je n'étais pas familier avec les scénars de Renot (qui n'a apparement travaillé qu'avec Ersel, jusqu'à présent).

    Et c'est surtout là que le bas blesse: un mélange de fiction historique Glénat (coll Grafica/Vécu) avec un érotisme Djinn-esque peu crédible. Des dialogues parfois un peu cucul, des flash-backs maladroits, des situations de nu rocambolesques (surtout dans les immensités ensablées et dans les rues égyptiennes), exploitant et racolant les phantasmes Européens sur les harems du moyen-orient, etc...

    Bref, de l'assez mauvais, et je suis surpris que Casterman aie laissé cette daube arriver jusqu'au rotatives, et de confirmer avec ce T2 (légèrement meilleur) récemment publié. C'est ce dernier qui m'a convaincu d'essayer ce T1, qui était passé en-dessousde mon radar, il y a deux ans. Maintenant, je sais pourquoi. J'ose espérer que le duo est plus convaincant dans leurs autres projets communs, mais pour être franc, je n'essaierai pas de vérifier.

    Cooltrane Le 07/05/2013 à 17:40:36

    Histoire manquant de succès en premier essai et puis retravaillée et ressortie chez Delcourt (au lieu de solzeil) dans le même format que "l'Invitation" du même Jim.

    Racontant les affres de deux gamines arrivistes, prêt à tout pour gagner deux décénies de labeur, en détruisant un couple (pas si solide que cela), on nous promet beaucoup de turpitudes autour du culcul, et pour finir, on en a, mais comme on s'y attend. Au final, ces deux petites salopes assez vulgaires se déchainent sur un mari qui essaie d'être sage, pour un résultat où quasi tout le monde perd, surtout les plus sympas.

    Si l'histoire est du Jim tout craché (une fable moderne dans notre sovciété hyper-sexualisée), le dessin est assez inégal (surtout certains personnages secondaires masculins qui me semblent bâclés) et une mise en couleur parfois discutable (certaines pages manquent de lisibilité, tandis que d'autres sont lumineuses à souhait). Bref, si le sauvetage de la baby-sitter est une opération réussie, la vicioseté des ces encore-gamines nous met mal à l'aise. Vous ne verrez plus jamais les étrangers dans l'intimité de votre couple de la même manière.

    Bien qu'agréable à lire, n est quand même assez loin des inoubliables (du moins pour cette dernière décénie) Petites Eclipses ou Nuit à Rome. j'ai hésité, mais pour finir, j'ai arrondi à l'unité supérieure, plus par respect pour Jim, que pour son dessinateur.
    PS: je préférais les brunes aux blondes.... et bien me voilà conforté dans mon choix.

    Cooltrane Le 07/05/2013 à 17:16:30
    Le convoi (Lapière/Torrents) - Tome 1 - Première partie

    Un diptyque en retroactif et flash-backs sur le calvaire de ceux qui ont réussi à échapper à l'enfer Franquiste après la prise de la base républicaine Barcelonaise. l'action se passe en fin de régime fra,nquite (donc milieu des 70's), mais nous nous premenons surtout entre les années 30 et 60, avec les mémoires de la famille qui a vécu séparée par le sort. Au final, émotions et retrouvailles, digne d'un téléfilm, mais avec un petit coté éducatif, car on en apprend des vertes et des pas mûres sur kle sort ceux qui ont fuit la guerre civile perdue.

    Sortis en 2 tomes séparés, nulle doute que Dupuis nous fera le coup de l'intégrale (avec "bonus") si les ventes devaient s'avérer suffisantes.

    PS: on a un autre aperçu des réfugiés républicains Espagnols dans la série de Warnauts & Raives appelée Temps Nouveaux et Après Guerre (encore en cours) avec la belle aet pulpeuse, mais caractérielle (ah, ces Espagnoles ;o))) Assunta qui se retrouve dans un goulag soviétique.

    Cooltrane Le 07/05/2013 à 17:03:04
    Gung Ho - Tome 1 - Brebis Galeuses - Preview DELUXE 1.1

    Fort bel objet, que ce TL 1.1 géant qui parait 6 mois avant le tirage normal (plus petit).

    Univers post-atomique (en fait post-biologique), avec des décors à couper le souffle (mais probablement très assistés informatiquement), et une brochette de personnages assez intéressants. Certes, certaines couleurs sont un peu discutables (l'orange Césium 137, par ex), mais en général c'est assez éblouissant. Par contre, je ne suis pas certain que l'on puisse vraiment parler de SF, mais plutôt d'anticipation

    L'installation est un peu longuette (et pas encore terminée à l'issue de ce 1.1), mais j'en redemanderais volontiers, ne fut-ce que pour visiter l'entièreté du "campement". Aucune idée de ce qui les attends à l'extérieur de la forteresse (ni de la tournure de l'histoire à venir), par contre, en espérant que ce ne soit pas des trucs Zombifiants ou mutants avec super-pouvoirs. Nous l'apprendrons avec les nouveaux arrivants.

    Bref, au vu des 40 pages, beaucoup de promesses, mais aucune assurance, que ce soit dans la direction narrative, contenu de l'histoire, etc... ou même d'arriver au bout des dix TL originalement prévu.... ou même des 5 tomes normaux.

    Un pari risqué, mais plutôt tentant... j'ai cédé.

    Cooltrane Le 01/05/2013 à 00:34:21

    Un one-shot de Delcourt à ranger à coté d'autres bouquins de l'éditeur, comme Chiens De Prairie, Après La Nuit nous fait dans le style Spaghetti western et c'est une petite réussite, malgré des petits défauts, surtout dû à l'usage abusif des flash-back qui nuisent un peu à la compréhension immédiate. Problème résolu à la deuxième lecture, mais n'est-ce pas un aveu de faiblesse. Niveau dessin, Guérineau est égal à lui-même, malgré un registre historique fort différent auquel il nous avait habitué avec ses Stryges.

    Cooltrane Le 01/05/2013 à 00:22:30
    Spirou et Fantasio - Tome 46 - Machine qui rêve

    Si un seul album de Spirou rentre dans la catégorie controverse, c'est bien ce Machine Qui Rêve, car il divise et oppose les camps de manière très tranchées. Honnis par la majorité qui préfère un Spirou plus conventionnel, vous touverez rarement quelqu'un pour endosser le ôle de grand défenseur de MQR. Ceux qui ne le déteste pas (j'en suis) restent tout de même perplexe, tant l'album déroute par son style graphique vraiment différent (beaucoup plus réaliste), le ton plus adulte (Spirou et Sophie/Seccotine??), mais ussi l'histoire qui laisse une interprétation très incertaine. Bref, ceux qui ne déteste pas sont interloqués, choqués (mais différemment), mais ils en auraient volontiers redemander un deuxième tome de cet acabit avant de pouvoir donner un jugement plus définitif. Il n'en fut rien et cet album controverse créa un arrêt de huit ans de la série, ce qui ne fut qu' aggraver son cas au près de ses détracteurs.

    Personnellement, n'ayant que très peux accroché à cette série depuis l'éviction de Fournier, MQR est un album unique et qui tranche fortement avec le reste (toutes époques confondues), mais c'est le seul tome que je retiendrai depuis l'autre album fort controversé de la série: l'Ankou. Loin au dessus de tout ce qui s'est fait depuis les 70's et ceci inclus les "one-shots" de cette dernière décennie.

    Difficile de dire "à lire absolument", tant MQR n'est pas représentatif de la série, mais je ne trouve pas la note 4/5 soit si exagérée... bien qu'un 3,5 aurait été plus indiqué.

    Cooltrane Le 30/04/2013 à 23:56:53
    Après-Guerre - Tome 1 - L'espoir

    Cet album pourrait très bien s'appeler Les Temps Nouveaux T3, car il est la suite logiques des événements vécus dans ce diptyque, en reprenant bien des personnages. Malgré un déplacement partiel du lieu principal de l'action (on passe des Ardennes Belges vers Berlin pour y revenir), les auteurs nous réintroduisent le personnage de Nina (l'Innocente), bien que dans ce tome-ci, sa présence est minime et même quasi insignifiante. Il faut probablement y voir plus un clin d’œil, qu'une véritable convergence des histoires, car tout indique que l'histoire au prochain tome se tournera vers l'aitre monde (communiste) pour libérer la belle républicaine anti-franquiste Assunta. Un bémol (de taille): les planches explicatives du contexte belge et international de l'époque, qui bien qu'indispensable à la compréhension du récit, détourne notre attention et peut dérouter. Il eu mieux valu nous faire un dossier documentaire en annexe en dehors dessinée.

    Bien que la lecture du diptyque Les Temps Nouveaux ne soit pas obligatoire, elle est fortement conseillée , ne fut-ce que pour mieux cadrer les personnages principaux et leur psychologies. Comme dans bcp de bouquin du tandem Warnauts et Raives, il faut suivre de très près et souvent retourner en arrière pour comprendre toutes les subtilités de l'histoire, qui parfois ressemble à un bon téléfilm ou une mini-série d'été de qualité (gaffe, en général, je suis mauvais public TV). Mais ne vous y trompez pas, comme beaucoup de BD signées W/R, il vous faudra une vigilance et une attention de tous les instants pour capter le récit qui finira surement de façon ouverte. Rien de transcendant de notre duo, mais bien dans leur moyenne habiuelle.

    Cooltrane Le 30/04/2013 à 23:35:24

    LA surprise de ce début d'année, et probablement candidat pour la meilleure première œuvre (à quatre mains dans toutes les étapes), Pacifique est un huis-clos dans un sous-marin Allemand durant la 2è Guerre et qui finit sur un atoll du Pacifique, après la nouvelle de la capitulation du 3è Reich.

    Si la première moitié du bouquin est plutôt du genre réaliste (sauf pour le bouquin subversif qui reparait), la deuxième moitié vire au fantastique et perd des notions des bases "réalistes". Comment un sous marin allemand en action dans l'Atlantique parvient-il au beau milieu du pacifique sans ravitaillement? A la limite, on s'en fout! L'Histoire a viré de bord et est devenue histoire sans queue ni tête. Et c'est tant mieux.

    Point de vue présentation, le format à l'italienne est particulièrement bien adapté, et le supplément graphique en fin d'histoire en rajoute une couche. Le dessin est plus réaliste que gros nez, et les couleurs sont assez inégales. Virant du maladroit vert-glauque des premières planches au grandiose rouge-jaune-noir-blanc dans les pages de batailles navales, c'est surtout les dernières planches qui vous martèle dans votre siège et assènent un coup de poing qui vous laisse pantois, surtout dans les planches avec case unique.

    Franchement, au départ, je n'était pas emballé (le sujet et le décor...), ce malgré la superbe couverture. Il a fallu le conseil insistant de la toujours aussi superbe Laetitia pour ramener ce bouquin à la maison. Le reste (lecture) fut facile, et la baffe (virtuelle) fut réelle. (Laeti, veux-tu m'épouser ;o))). Définitivement mon coup de coeur de ce premier trimestre., et sans aucun doute pacifique sera présent dans bien des sélections de prix 2013.

    Cooltrane Le 30/04/2013 à 23:12:22
    Alix - Tome 32 - La Dernière Conquête

    Après le sursaut du Testament De César (T29) et la série off-shoot de Senator, on croyait la série -mère relancée pour de bon. Hélas, l'espoir était de courte durée, car ni la Conjuration, ni Sarapis ne parviennent à maintenir le niveau, et ce n'est certainement pas ce Dernière Conquête qui redressera la barre non plus. Oui, graphiquement, c'est réussi, mais niveau scénario, c'est très faible et même improbable, surtout dans le format 46 pp. Sur un format 64PP, cela aurait été plus crédible.

    Une entrée en matière trop longue, un énorme périple de la Gaule Cisalpine jusque dans le fin fond de la Bactriane et une pointe vers l’Afghanistan/Pakistan actuel à la recherche d'un trésor Alexandrien improbable, sans compter une intrigue mal ficelée et l'affrontement avec le vilain-méchant-pabôô, le sauvetage de la belle princesse (qui évidemment tombera pour Alix, plutôt que le Romain), c'est vraiment trop pour un seul album classique. D'où d'énorme coupes et raccourcis pour essayer de finir dans les temps et l'espace prévu. Comme trop souvent chez Alix, les dernières pages sont bâclées.

    On y retrouve toutes les maladresses et ambiguïtés narratives (par ex: le trésor trouvé, mais re-caché par "sagesse) fait que l'on referme le bouquin en se disant: tout ça pour ça... Bref, dirait Shakespeare, beaucoup de bruit pour rien. Sans moi, merci!!!

    Cooltrane Le 07/11/2012 à 09:14:32

    Pour les dix ans de la collection Ecriture de Casterman, en passe de devenir classique (pour ne pas abuser des mots mythique ou légendaire), Flammarion/Caster décide de frapper l’évènement avec un ouvrage collectif reprenant 10 auteurs sur une trame et un canevas élaboré par Benoit Sokal. Un pari assez osé, vu que beaucoup des auteurs choisis ne sont pas des noms bien établis ou même typique de la BD Franco-Belge ; et je ne suis même pas sur que tous ont publié un album dans la dite collection. En fait le casting choisi est assez international, se composant d’ Américains, Japonais et Européens.

    La trame établie par Sokal est la suivante : une maison isolée sur une falaise d’une île pas trop précisée (cela dépendra de l’envie de l’auteur) vient de se faire démolir à moitié par la dernière tempête. Celle-ci a entraîné un bout de la falaise 30 mètres plus bas, en laissant l’autre moitié de l’habitation ouverte à tous les vents et regards. Ce spectacle désolant devient vite une curiosité pour les touristes en mal de voyeurisme catastrophique, et la commune décide d’interdire l’accès à la maison et à la plage en dessous, surtout que la deuxième moitié de la maison menace de rejoindre le restant de la première partie pas encore emporte par les marées. La propriétaire, une héritière trop éloignée pour y venir surtout que ses souvenirs ne sont pas des plus agréables ; étant prévenue de la cata, elle doit décider du sort de la propriété assez rapidement. Interviennent obligatoirement aussi, un voisin qui l’a connue durant son adolescence (mais dont le rôle est assez libre à interprétation), et le fils de l’infortunée Mme Dorval (mariée à un Américain) qui dort dans la voiture. Celle-ci n’a plus remis les pieds sur l’île depuis 15 ans. Le reste étant laissé à l’imagination des dix heureux candidats-raconteurs.

    Les traitements donnés par les différents auteurs sélectionnés sont assez éloignés l’un de l’autre, et je dirais même que le plus célèbre d’entre eux, Jiro Taniguchi, n’a pas suivi du tout le canevas pré-établi. P-ê a t’on trouvé une histoire maritime du maître Japonais, mais ce récit semble être un OVNI parmi une foule d’auteur plus alternatifs. Il est d’ailleurs assez dommage que des auteurs ayant commis les pièces les plus emblématiques de cette collection Ecritures ne soit pas présent sur cette publication commémorative. Je pense à Jim (Petites Eclipses), Baru (Autoroute Du Soleil), Watson (Breakfast Afternoon), Thompson (Habibi et Blankets), Catel & Bocquet (Olympe et Kiki), Dong-Hwa (Couleur Terre), et d’autres. C’est assez déconcertant qu’ils ne soient pas sollicités, mais cela laisse le champs libres à d’autres pour y étaler leurs talents.

    Pour les auteurs présents, je citerai principalement la version assez yuppie de la Suissesse Cati Baur (où l’héroïne s’émeut plus de la perte de son portable noyé que du Steinway s’écrasant sur les éboulis en bas de la falaise), la vision cauchemardesque (et presque sérial-killer, comics oblige) de l’Américain Powell, la vision glauque bureaucratico-Kafkaienne (désolé du pléonasme) de la Britannique Hannah Berry (avec la savoureuse réplique de fin… « et c’est une péninsule, nom de … »), celle du Français Saulne et son « et si … ??? » et la quasi-xénophobe histoire de l’Allemande Kreitz (où les trois caractères imposés sont quasi absents).

    Les récits les plus réussis arrivent dans la deuxième moitié du bouquin, et notamment la délicieuse mais douce-amère scénette de l’Italien Reviati, le revanchard épilogue d’un drame ancien du nouvel arrivant Fred Bernard (avec l’ajout de ses histoires de Jeanne Picquigny dans la collection), et la très bonne version « happy-end » du mangaka Takahama. Pour finir, hormis le « hors-sujet » de Taniguchi, la seule vraie déception est celle de Gabrielle Piquet, qui semble non seulement décousue, mais aussi graphiquement assez inférieure aux autres histoires.

    Orné de la vision Takahama de la demi-maison subsistante sur son promontoire raboté, ce livre commémoratif de 200 pages est certainement un pari osé, surtout en l’absence de plus grands noms. Mais comme énormément de ces ouvrages collectifs, il ne restera pas un souvenir impérissable dans l’esprit des lecteurs, qu’ils soient des inconditionnels de la collection ou des amateurs moins avertis.