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Pas franchement, voire franchement pas emballé par ce volume…
Bernard Prince – l’otage – 3,5
Mouais, bon, ça se tient, il y a de l’aventure et c’est le but de l’opus, mais ça se résume assez naïvement par « des mecs poursuivent des gens qui veulent s’échapper »… Et l’ensemble est assez basico-banal mais passe bien
Un prince nommé Bernard – 3
Interview intéressante si on s’intéresse à un personnage tombé en désuétude et la passation entre deux dessinateurs…
Bernard Prince – le nyctalope - 3
L’histoire m’a un peu plus intéressé que la première, parce qu’il s’y passe plus de choses même si ça reste simpliste et que le nyctalope est un personnage intéressant, mais le dessin de Dany est bien meilleur chez Olivier Rameau que dans ce style réaliste !
L’aventure est au bout de la caméra
Sûrement intéressant mais ça ne m’a pas branché, j’ai sauté les pages…
Vega – La dernière île – 1,5
Alors là, on tombe dans le récit d’aventure mode 1960 où on croit que c’est cool de mettre des persos qui se demandent ce qu’est ce truc là-bas, y vont, découvrent un secret totalement improbable de civilisation en train de disparaître… C’est vieillot et pas intéressant…
Steve Canyon – Un colonel nommé Canyon – 0,5
Ah, je ne pensais pas qu’on pouvait faire pire que le précédent mais si… Avec cette histoire tordue, improbable, pleine de testostérone et d’ellipse qui rendent l’ensemble aussi incompréhensible que dispensable.
L’aventurier – 3,5
Si le début s’étire un peu dans la répétition, ça vaut le coup de la lire pour le final !
Martin Milan – Tant qu’un chien t’attendra – 3,5
Toujours mordant, cynique et tendre, Godard… L’histoire est bonne même si là aussi, elle s’étire un peu…
Jeux – 1
Bon, j’ai pas palpité…
Cubtius – Bernard Pince, moi… - 3
Si on ne connaît pas Bernard Prince (et les deux premiers récits ne sont pas suffisants), on manque quelques gags dans cette parodie pourtant drôle mais dans laquelle je n’ai pas totalement réussi à entrer par manque de référence.
La Grande aventure – 2,5
Mouais, bon, c’est assez classique et pas super suprenant…
Billet Surprise – 2
Je ne sais pas si Bernard Prince a mal vieilli ou a toujours été vieillot mais le dessin assez rigide n’embellit que peu cette histoire banale…
On n’a pas encore ce que j’aimais chez Seron par la suite, du délire et des idées décalées…
Les prémisses, peut-être, avec les cases dans tous les sens pour montrer la houle du voyage en bateau, sympa.
De l’humour, un peu, ici et là…
Mais beaucoup de bavardage, finalement, avec les méthodes de torture différentes mais qui se ressemblent, la répétition des essais de cheminée pour trouver son chemin qui semblent meubler, le voyage en bateau où il ne se passe pas grand-chose et où les évènements sont anecdotiques…
L’histoire est assez basique pour sa part…
Bref, je n’ai pas été totalement convaincu…
C’est pas que ce soit mauvais, c’est qu’il y a un petit côté poussif…
On démarre sur les chapeaux de roue avec une idée assez décalée et originale, des jeux de mots à la pelle…
Et puis dès que l’épopée démarre, ça tourne en rond, les situations ont un petit côté répétitif, les jeux de mots sont moins pertinents…
Pire, on dirait que l’auteur a tenté de caser tout ce qu’il pouvait sur le trajet, pour ne rien oublier… Mais le voyage est long, on ne peut pas tout voir et l’ensemble est assez anecdotique à chaque fois…
Avec un voyage pour l’Himalaya que j’imaginais plein de neige et de montagne et qui se révèle majoritairement empli de désert…
Pas aussi bon que le premier.
On commence à voir ce que sera la série, avec une histoire plus intéressante, globale, contrairement aux premiers tomes qui avaient une trame mais semblaient enchaîner des petites saynettes.
Là, c’est mieux intégré dans l’ensemble, il y a plus de liant.
L’humour est toujours là mais l’histoire est encore assez alambiquée, pas totalement fluide.
Mais les persos se dessinent mieux, l’humour est là comme la vivacité, le trait s’affine…
Pas encore le meilleur de la série mais sympa quand même.
Lu le livre parce que j’avais vu l’adaptation en film Voleuses de Mélanie Laurent.
J’étais curieux de voir d’où ça partait…
Ben j’ai été déçu…
Le film m’a semblé bien plus intéressant dans la relation des deux héroïnes qui là s’aime bien mais sans plus, sans connivence.
Le film est plus cohérent sur l’intégration de Sam qui n’a plus rien à perdre quand là, elle semble arriver de n’importe où n’importe comment…
Les scènes d’action étaient tout much, avec des explosions en veux-tu en voilà, des mecs qui tirent dans le Louvre sans se poser de questions, pas de subtilité dans les scènes, des trucs énormes avec la fille qui se sort de tout et résiste à tout…
Les dessins ne m’ont pas emballé…
Bref, j’ai pas franchement palpité…
C’est pas que ça soit mauvais mais c’est pas non plus palpitant…
J’accorde à Macherot un excellent dynamisme pour ses personnages sympathiques.
Mais côté histoire…
Chloro courre après Anthracite qui s’échappe pour courir après Chloro et ses potes qui s’échappent et courent…
Bref, tout le monde se poursuit et s’échappe ; c’est d’autant plus redondant que c’était déjà ça dans le tome 1…
Et l’ensemble est bien mignon mais reste à la fois très naïf pour des adultes et peut-être un poil adulte pour des jeunes enfants…
Sympa sans plus.
Excellent tome (mais y en a-t-il des moins bons dans ses recueils de gags ?).
Talon reste dithyrambique par excellence, étirant avec saveur et vocabulaire sur 10 lignes ce qui pourrait se dire en une phrase…
Gags variés, donc idées variées, qui peuvent parler de tout et n’importe quoi, du boulot de Talon au journal à ses rapports au voisinage, Virgule comme les soucis de valises…
A chaque fois, c’est pertinemment développé et drôlement ciselé à mon goût ; j’adore.
Premier tome qui présente les épisodes, Génial Olivier son prof, monsieur Rectitude, portant chacun bien leur nom. C’est inventif, drôle ; peut-être un peu rigide dans le ton ou le dessin mais intelligemment distrayant.
Olivier et le bébé robot – 4
Découverte du personnage et son inventivité, avec une ribambelle de situations amusantes, proche du vaudeville, une bonne intention qui se termine mal, très sympa.
L’avaleur n’attend pas le nombre des années – 3
Moins accroché à Rectitude qui enquête à fond, en dépit de la logique, voulant absolument prouver qu’il a raison sans raisons, finissant méchant, après des scènes un peu répétitives…
Bain mal acquis – 3,5
Amusant, les efforts pour ne pas prendre de bain avec une chute rigolote. On retrouve l’inventivité et l’humour.
Bâtons crochus, ombres crochues – 4
Là aussi, c’est rigolo, et les trouvailles ingénieuses font oublier le côté répétitif, avec une chute un peu facile et attendue toutefois.
Olivier prend la pile – 4,5
Bien aimé cette histoire qui offre une vraie progression, début, milieu, fin, avec vivacité et drôlerie dans les conséquences des décisions. Bien écrit et marrant.
Homéopathie – 3,5
Olivier innocent et rapprochement avec Rectitude, c’est intéressant à défaut d’être super pertinent, cette histoire de cours particuliers interdits et d’inspecteur mécontent de la réussite d’un élève…
Illusions en trente-trois tours – 3
J’adore les voyages dans le temps et pourtant, celui-ci n’apporte pas beaucoup d’intérêt pour des situations tellement prévisibles qu’elles en perdent leur intérêt…
Du tac au tac – 4
Des idées amusantes qui l’emportent sur le manque de cohérence (le prof qui n’est pas dupe, l’invité surprise qui n’a rien à faire là…)
A quelque chose parfois malheur est bon – 3,5
Gentiment délirante, cette histoire, avec un rapport entre Olivier et son prof plus intéressante que le côté binaire pour/contre habituel.
La queue de l’éléphant – 2
Petite blague pas drôle en une page.
Refus d’évolution - 2
Seconde blague pas drôle en une page qui démontre que Devos est meilleur sur les histoires plus longues et construites qui lui permettent de développer ses gags.
Rien mal acquis – 3,5
L’histoire est basique et déjà vue, comment obtenir les questions, mais comme c’est inventif, on s’amuse autant que Coyote qui tente tout pour attraper Bip-Bip…
La poésie de Greg se développe dans le monde imaginaire d'Hallucinaville où Olivier Rameau et monsieur Pertinent vivent leur première aventure pleine de fantaisie dans un monde où les sucres d'orge poussent dans les champs. C'est frais, c'est imaginatif, c'est décalé, charmant et permet un moment de détente plein de rêverie et d'optimisme.
Sûrement faut-il l’avoir lu pour sa culture générale mais c’est plutôt dispensable…
Les chapeaux noirs – 3,5
Ça a peut-être marché à l’époque mais là, on voit le truc venir de tellement loin que ça perd un peu en intérêt… Heureusement, il y a des scènes drôles, burlesques, qui rendent la lecture agréable néanmoins.
Comme une mouche au plafond - 3
Je reconnais l’inventivité et l’originalité de l’idée de base. Après, les personnages sont un peu caricaturaux et l’histoire un poil simpliste, dommage…
Spirou et les hommes-grenouilles – 2,5
J’ai pas totalement marché à celle-ci… Ok, il y a quelques passages amusants dans les répliques, surtout la vieille anglaise, mais l’ensemble est quand même assez enfantin et simpliste, surtout à l’arrivée des méchants…
Mystère à la frontière – 2,5
Ouais, bon, ça ne m’a pas beaucoup intéressé, cette histoire de contrebandier où tout le monde est hyper naïf… Encore une fois, on a le dynamisme dans le dessin et les personnages avec, pour le plus réussi, les scènes burlesques comme Spirou tentant de télécommander l’avion ou la poursuite en voiture finale. Mais c’est dommage que ce soit gâché par tellement de sentiments simplistes…
Je ne sais pas ce qu’il manque pour que ça fonctionne…
Les dessins de Bédu sont vraiment géniaux – en tout cas, j’adore son style, les tronches hyper expressives de ses persos, les détails ici et là…
Il y a de l’aventure avec le génie, le méchant, le pirate…
Et pourtant, ça ne prend pas…
L’histoire se tient et se suit avec plaisir mais sans rebondissements épatants, humour hilarant, surprise, gros changement de rythme…
J’ai trouvé ça plaisant mais tranquille et si j’ai apprécié la lecture, sitôt le livre fini, je suis passé à autre chose sans rester dedans…
Un tome pour une héroïne que je ne connaissais pas, convaincante au début et de moins en moins au fil du tome, dommage.
Le tableau enchanté – 4,5
J’ai adoré cette histoire. Charmante, poétique, pleine d’humour, avec des idées originales, du tableau à la « mission » d’Isabelle, une fin un peu « simpliste » mais qui marche… Très agréable.
Les gens d’ailleurs – 2,5
Ouais, bon, c’est vaguement charmant ces hippies qui font pousser des fleurs en chantant, il y a un début de message avec ces habitants qui chassent les gentils « migrants »… mais ça ne va pas super loin, c’est survolé et la fin est décevante.
Gudule et la battant perdu – 2
Bon, là, on tombe carrément dans l’enfantin avec la cloche de Pâques qu’il faut aider… C’est naïf, peu intéressant, pas crédible (pas juste pour la cloche qui existe mais Isabelle et son pote qui escaladent des clochers à 7h00 du mat’ sans que personne ne s’inquiète de quoi que ce soit… Pas accroché.
La veillée du bon roi Gondolphe – 1
J’ai trouvé ça poussif et laborieux, bien bavard pour le peu d’intérêt que ça présente, une fin pas si mal mais qui fait à peine sourire. Comme en plus, il n’y a pas d’Isabelle dans l’histoire, on se demande ce que ça vient faire là… Aucun intérêt.
Bon, ben pour moi, ce n’est pas le meilleur tonneau.
Certes, c’est mignon de voir les débuts de Cubitus, quand il marchait encore à 4 pattes avec un vrai comportement de chien, les cheveux invisibles…
On découvre le gamin qui disparaîtra, Sémaphore qui débarque dont ne sait où, Sénéchal plus ou moins là…
Les gags sont encore un peu et globalement léger, potache, pas totalement drôles ou très gentiment, il n’y a pas encore les petites phrases cyniques de Cubitus…
A découvrir si on est fan.
Bon, ben pour moi, ce n’est pas le meilleur tonneau.
Certes, c’est mignon de voir les débuts de Cubitus, quand il marchait encore à 4 pattes avec un vrai comportement de chien, les cheveux invisibles…
On découvre le gamin qui disparaîtra, Sémaphore qui débarque dont ne sait où, Sénéchal plus ou moins là…
Les gags sont encore un peu et globalement léger, potache, pas totalement drôles ou très gentiment, il n’y a pas encore les petites phrases cyniques de Cubitus…
A découvrir si on est fan.
J’étais à fond quasi jusqu’au bout.
Déjà, je trouvais que Duchateau était un génie d’avoir fait trois « nouvelles », trois histoires courtes et indépendantes, qu’il avait emballées de sorte de faire une histoire complète.
Parce que franchement, on aurait pu lire ces trois histoires séparément tellement elles n’ont aucun rapport… Tout le génie vient de faire un trio et un défi qui nous tient.
Après, l’enjeu n’est pas super grand de trouver trois gugusses sur quatre et on s’en fiche d’autant plus qu’il suffit de les contrer un par un pour ne pas avoir à se demander qui est l’innocent.
Mais qu’importe, j’étais à fond sur l’idée générale.
J’ai adoré la première, bourrée de dynamisme et d’inventivité.
J’ai plutôt bien aimé la seconde même si je l’ai trouvée sous-exploitée dans le meurtre gratuit surréaliste, on laisse trop de côté l’impossibilité de la chose, dommage…
La troisième est cependant assez banale dans son déroulement, pas très innovante en idée ou surprise, et surtout, la fin était mauvaise à mon goût. C’est la seconde fois de mémoire, j’ai plus tout en tête, que Ric emploie ce procédé aussi facile qu’éhonté et ça m’a totalement gâché la fin de l’opus alors que j’étais bien parti… Dommage dommage…
Publié dans le journal Tintin des 7 à 77 ans, on est plus proche des extrêmes…
Des 7 ans pour la naïveté de l’histoire assez simpliste où les scènes drôles ne le sont pas tellement elles sont gentillettes et plates…
Des 77 ans, pour le côté enquête à la Christie, truc gentillet et tordu à la fois, avec présence de tout le monde pour la révélation finale dans une page qui tient plus du roman que de la BD vu le peu de place donné au dessin…
Bref, c’est pas méga intéressant à suivre, même si on a 7 ou 77 ans…
Si on arrive directement dans ce tome, qui porte pourtant le numéro 1, on n’a droit qu’à 2 pages de couverture intérieure pour résumer la situation des petits hommes, pourquoi ils sont devenus petits et où ils sont.
C’est court pour entrer dans cette histoire qui se base sur ce principe largement établi et j’ai franchement eu l’impression d’arriver en cours de route.
Cela n’empêche pas, une fois la précipitation du début passée et très joliment orchestrée, de rentrer dans l’histoire du voyage en train avec tout le monde dans les valises.
Ça reste assez anecdotique, même si l’enjeu est immense pour les Petits Hommes, mais globalement, tout va bien : on se décide pour un endroit, on y va, et toutes les embûches se résolvent… Certes, on peut sourire sur tout ce qui arrive et les solutions trouvées dans l’urgence mais il n’y a jamais de réel péril et l’histoire se déroule plus comme un jeu, avec plein de situations humoristiques.
Dynamique avec ses dessins à la Franquin, sympathique avec les personnages malgré quelques grognons, l’histoire se lit sans déplaisir.
Troisième tome seulement et pourtant, la qualité des dessins s’est améliorée de façon hallucinante !
C’est beaucoup plus lisible, moins chargé, clair, rond, drôle, agréable…
Troisième scénariste qui, lui aussi, fait avancer les personnages : on n’a plus une histoire décousue mais linéaire, légère et souvent bien trouvée, pleine d’humour, qui nous fait sourire à suivre les deux gugusses dans des situations improbables, de la recherche d’un perroquet au casting, de tout le passage à la caserne (vif et inventif) au final (un peu facile, celui-là).
Bien agréable.
Troisième tome seulement et pourtant, la qualité des dessins s’est améliorée de façon hallucinante !
C’est beaucoup plus lisible, moins chargé, clair, rond, drôle, agréable…
Troisième scénariste qui, lui aussi, fait avancer les personnages : on n’a plus une histoire décousue mais linéaire, légère et souvent bien trouvée, pleine d’humour, qui nous fait sourire à suivre les deux gugusses dans des situations improbables, de la recherche d’un perroquet au casting, de tout le passage à la caserne (vif et inventif) au final (un peu facile, celui-là).
Bien agréable.
Premier opus des Super Tintin, l’idée est bonne dès le départ même si là, c’est un peu monopolisé par Ric Hochet et ses auteurs, entrecoupés de quelques rares autres BDs ou textes qui ne valent pas tous le coup.
Ric Hochet : face au crime - 3
Du Ric Hochet, la qualité de l’histoire et du dessin, mais Duchateau est coincé dans ses 11 pages, bien trop courtes pour développer une histoire avec autant de suspects et, dommage, utiliser une preuve à l’écran qu’on ne voit pas…
Clifton : 8.8.8.8.8 – 3,5
Amusant, comme toujours chez Clifton, avec l’inconvénient que j’ai trouvé le truc dès que je l’ai vu et qu’il n’y a eu aucun suspense… Mais il y a l’humour.
Chick Bill : le policier d’élite – 4
Comme toujours là aussi, Tibet est bourré d’idées amusantes et bien trouvées. L’histoire se déroule avec une logique légère, beaucoup d’humour et d’efficacité.
Le crayon contre le crime
Reportage qui ne m’a pas intéressé
Merci pour l’alibi
Les casseurs – témoin à abattre - 3
Là encore, Duchateau n’a pas le temps de développer son intrigue. Alors ça va vite, c’est sympa à suivre, mais on sent que ça aurait pu être plus prenant avec quelques pages de plus quand là, il doit aller à l’essentiel…
Gil Jourdan – la rue perdue – 3
La dernière de l’auteur, certes, mais pas la meilleure… Idée simpliste et tout juste intéressante.
Arsène Lupin et moi - 1
Sorte de confession d’un type qui spoile toutes les astuces de Lupin, pas capté l’intérêt
Barelli – L’abominable M.Barelli – 1
Admettons que le magazine Tintin soit tout public… Mais là, on tombe vraiment bas dans la naïveté enfantine et la légèreté sans intérêt…
La grande famille des policiers de TV – 2,5
Pas super palpitant, les infos sur les comédiens TV jouant des inspecteurs, même si une ou deux anecdotes reste intéressante des années après… L’article vaut surtout pour les excellentes caricatures !
Les pensées de Pascal – 1,5
Je n’ai trouvé aucun style ni aucun intérêt à cette nouvelle banale.
Cubitus – La momie a des moustaches – 3
Pas la meilleure histoire de Cubitus mais Dupa prend un grand plaisir communicatif à Parodier Ric Hochet et rien que ça, ça vaut le coup !
Rip Kirby – L’arme invisible – 2
Pas accroché du tout, trop vieillot dans le style, le dessin rigide, le texte bavard…
Interview Tibet/Duchateau – 2,5
Ouais, bon, on peut jeter un œil à ces interview amusantes mais qui n’apprennent strictement rien sur le travail ou la vie de ces deux auteurs.
La première enquête de Ric Hochet – 4
Si j’ai trouvé l’astuce avant Ric, c’est très cool, ne serait-ce que pour l’Histoire du personnage, de lire cette première aventure gentillette mais qui se tient bien.
Sherlocko – 4
Rien que pour la découverte, ce gag simpliste vaut le coup !
Tibet encore à ses débuts, même si se dessinent un peu ce qu’il fera de mieux dans Chick Bill par la suite : de l’inventivité, des situations cocasses, beaucoup d’humour et des gens qui tombent littéralement à la renverse.
En revanche, il n’a pas encore la concision et c’est long…
Comme tout n’est pas prenant ou hilarant, certaines scènes de construction du chalet, dans la jungle, à la prison, s’étirent un peu… On a compris le train qui va passer et les explosions, la visite de l’inspecteur… Le tunnel ne sert finalement à rien…
Et si les moustaches de Dog Bull apparaissent, je ne reconnais pas encore le Kid de plus tard, pas encore aussi gentil et naïf qu’il le sera, un peu plus méchant dans l’âme…
Sympa mais ça l’aurait été encore plus avec quelques pages de moins.
Tibet encore à ses débuts, même si se dessinent un peu ce qu’il fera de mieux dans Chick Bill par la suite : de l’inventivité, des situations cocasses, beaucoup d’humour et des gens qui tombent littéralement à la renverse.
En revanche, il n’a pas encore la concision et c’est long…
Comme tout n’est pas prenant ou hilarant, certaines scènes de construction du chalet, dans la jungle, à la prison, s’étirent un peu… On a compris le train qui va passer et les explosions, la visite de l’inspecteur… Le tunnel ne sert finalement à rien…
Et si les moustaches de Dog Bull apparaissent, je ne reconnais pas encore le Kid de plus tard, pas encore aussi gentil et naïf qu’il le sera, un peu plus méchant dans l’âme…
Sympa mais ça l’aurait été encore plus avec quelques pages de moins.
J’ai eu du mal au début, Chick dans le désert, des blagues pas drôle, confettis qui parle… Après quoi, pas franchement mieux quand il arrive à Wood City, tout est un peu excessif dans les rapports et réactions pour un manque de carottes… L’histoire débute vraiment quand ils partent en convoi vers Phoenix.
Après, si l’histoire ne comporte pas vraiment de surprise (ceux qui paraissent méchants sont méchants, ceux qui doivent se réconcilier vont se réconcilier, ceux qui doivent se faire attrapper…), il y a quand même quelques scènes humoristiques dans quelques répétitions, quelques gags bien trouvés dans quelques idées classiques…
Pas mal mais un peu mou, un étirement qui manque d’efficacité.
Je suis un fan de la série et de Tibet.
J’ai donc lu ce tome avec plaisir mais un peu laborieusement malgré tout.
On y retrouve déjà tout ce que sera Chick Bill, l’aventure peur de rien avec Chick, le mauvais caractère de Dog Bull, la droiture et maladresse bête de Kid, le courage de petit caniche, l’inventivité de l’histoire, l’humour omniprésent…
Là où j’ai eu plus de mal, c’est que ce sont les débuts.
Plus tard, Tibet fera des histoires plus construites, logiques.
Ici, j’ai eu l’impression de petits bouts d’histoire accolés – même si l’ensemble se tient bien.
Mais on a un vol, une amitié, une arrestation, une évasion, une menace, une arrestation, une évasion, une menace, une amitié… J’ai eu l’impression de suivre un feuilleton hebdomadaire où on se concentre sur la partie de la semaine indépendamment de l’ensemble et j’ai fini par trouver ça longuet (d’autant que Tibet est généreux en nombre de cases bien petites et bien remplies !!!).
Cela étant, au-delà d’avoir l’impression d’avoir lu un marathon, j’ai retrouvé avec plaisir ses blagues avec Kid, son inventivité dans les idées, la vivacité dans l’histoire… Ça reste un western bon enfant.
Mais un tome peut-être à réserver à ceux qui apprécient le personnage ; pas un tome pour découvrir l’univers…
A part une histoire que j’ai trouvée en dessous, c’est un chouette tome avec plusieurs histoires bourrées d’inventivité et de jeux de mots !
Ça grenouille dans le califat – 4
Très bon, cet épisode ! Une transformation de grenouille utilisée à tout-va qui fait de cette histoire une sorte de vaudeville parfaitement huilé avec quelques jeux de mots ici et là… Très sympa !
Les Yeux Gros – 4
Un sujet (l’hypnotisme), toutes les façons possibles de louper jusqu’à une très bonne apothéose, tous les jeux de mots imaginables avec yeux et une très bonne conclusion !
Le philtre occidental – 4
Encore du bien drôle ! Une histoire assez délirante mais qui se tient, les échecs répétés d’Iznogoud comme on s’y attend, plein de jeux de mots et d’humour dans le déroulement… Bien marrant.
La machine à remonter le temps – 4,5
J’adore !!! Comme toujours, une base magique, une répétition de gags qui, avec Goscinny, offre un joli humour de répétition plutôt qu’une simple redondance, une histoire sympa bourrée de jeux de mot à chaque case… Le final un mini-poil décevant, j’aurais bien aimé une chute avec Iznogoud…
Le pique-nique - 2,5
Il tombe un peu à plat, celui-là… Pas beaucoup de jeu de mots, pas de magie, une base simple qui échoue plusieurs fois, comme les Yeux gros, mais moins surprenant…
Chassé-croisé – 4
Très drôle, tous ces changements de personnalité. A la fois, ça se suit bien, à la fois ça part dans un excellent délire ! Cool !
Bien aimé cette aventure.
Non seulement, on fait la découverte de Champignac, du comte et de tous les habitants, mais il y a un côté léger et réjouissant dans cette histoire.
Peu de mystère puisqu’on sait tous qui est le sorcier avant d’avoir ouvert le livre, mais une aventure qui se déroule avec dynamisme et logique.
S’il semble y avoir plusieurs histoires (les mystères à Champignac et qui est le sorcier, le X1 et les résultats sportifs, les gangsters), tout se lie plutôt bien et s’enchaîne de façon fluide, avec humour et entrain.
Allez, on va pas dire que c’est super moral à notre époque, ce dopage qui ne semble gêner personne, mais on s’en fiche : il y a beaucoup d’imagination dans les possibilités des champignons, un poil d’humanité autour du manouche et de bonnes scènes dans des dessins super dynamiques qui font qu’on ne voit pas les pages défiler.
Comme d’hab’ avec Edika, je me navre plus que je ne me marre… Mais il y a une ou deux histoires sympa.
Editions Audie – 1
Le genre typique d’histoires que je n’aime pas chez Edika, il n’y a aucun sens, pas de trame, du nawak par-dessus la jambe histoire de dessiner des gugusses, pas de début, de fin, de l’absurde mais sans fond.
La chorale « à cœur joie » - 2
De l’absurde avec un poil plus de sens mais guère plus et, surtout, le second truc que j’aime moyennement chez l’auteur, ce côté répétitif. Des fois, ça marche bien, là, c’est juste long.
Interférence – 3,5
Du classique de l’auteur, là encore, qui mêle absurde SF et réalité de l’auteur. Et ça marche plutôt bien, cette mise en abyme !
Golf ! – 4
Voilà, typiquement une histoire que je trouve réussie et qui, pourtant, utilise tous les travers d’Edika ! On a une histoire répétitive au possible (comme la chorale) avec une fin facile qui ne sert à rien pour ne pas chercher une fin… Et ça marche, parce que c’est progressif et varié, c’est drôle, la chute nawak tombe à pic parce qu’elle est possible et en devient efficace… Bref, c’est pour ce genre d’histoire que je me force à lire Edika, parce que ça arrive une fois de temps en temps.
Une famille surdouée – 2,5
Ni bon (pas de situations particulièrement cocasse, de trucs délirants) ni mauvais (quelques scènes variées, des détails dans le dessin en plus du texte)… Une histoire qui m’indiffère.
Express Paris-Nice – 3
Comique de répétition (hop, je prends une idée et je la répète 10 fois) pas franchement légère qui a l’avantage d’une montée en puissance dans le délire.
Ok, on fait ce qu’on veut, ils étaient détectives et reporter, ils deviennent vendeur d’aspirateur…
Tondu veut y aller, ne veut surtout pas, y va, ne veut pas rester, ne veut plus rentrer… Il n’a pas les idées fixes, ce garçon, au point de suivre ses potes dans la rue la nuit mais s’arrêter en chemin pour s’endormir sur un banc…
La logique n’est donc pas plus le fort de cet album que du précédent…
Mais au moins, l’histoire est plus cohérente. On a une trame plus solide avec la recherche de ce trésor d’un bout à l’autre et s’il peut y avoir des petites scènes, elle dure une page en général, sont mieux utilisées que dans le tome 1. Il y en a certains qui sont plutôt amusantes, comme la recherche du papier au début…
L’ensemble reste assez gentil et naïf mais déjà plus convaincant sans être encore hyper palpitant.
Ok, on fait ce qu’on veut, ils étaient détectives et reporter, ils deviennent vendeur d’aspirateur…
Tondu veut y aller, ne veut surtout pas, y va, ne veut pas rester, ne veut plus rentrer… Il n’a pas les idées fixes, ce garçon, au point de suivre ses potes dans la rue la nuit mais s’arrêter en chemin pour s’endormir sur un banc…
La logique n’est donc pas plus le fort de cet album que du précédent…
Mais au moins, l’histoire est plus cohérente. On a une trame plus solide avec la recherche de ce trésor d’un bout à l’autre et s’il peut y avoir des petites scènes, elle dure une page en général, sont mieux utilisées que dans le tome 1. Il y en a certains qui sont plutôt amusantes, comme la recherche du papier au début…
L’ensemble reste assez gentil et naïf mais déjà plus convaincant sans être encore hyper palpitant.
Premier album de la série qui est assez épatant pour sa qualité !
Les rats noirs : L’aventure est pleine de rebondissements et d’inventivité, les dessins sont hyper dynamiques et drôles, avec la réussite de réaliser des animaux réalistes tout en leur donnant des comportements humains mais avec une réflexion animale… Bel équilibre.
L’histoire, elle, reste assez simpliste, voire enfantine…
On pourra y faire des parallèles si on est adultes mais globalement, ça reste des méchants rats noirs et de gentils animaux majoritairement brun et poilus jolis, les seconds tentant d’échapper aux premiers…
En bonus :
Chlorophylle contre Borborygme – 3,5 : si c’est très drôle, encore mieux dessiné que le premier et très dynamique avec d’autres idées amusantes, j’ai quand même l’impression de voir la même chose que la première histoire… On se bat contre un roi (corbeau au lieu de rat) avec des aventures (plus originale ici avec l’invisibilité)…
Chlorophylle et le « Gai Séjour » - 1 : alors là, je n’ai pas marché du tout du tout. Autant j’aimais beaucoup ces réactions animales avec des personnages parlant dans le premier, joli mélange, autant là, le camping, la voiture, j’accroche pas… A ce niveau, dessiner des humains aurait été tout aussi efficace. Pas aimé.
Premier album de la série qui est assez épatant pour sa qualité !
L’aventure est pleine de rebondissements et d’inventivité, les dessins sont hyper dynamiques et drôles, avec la réussite de réaliser des animaux réalistes tout en leur donnant des comportements humains mais avec une réflexion animale… Bel équilibre.
L’histoire, elle, reste assez simpliste, voire enfantine…
On pourra y faire des parallèles si on est adultes mais globalement, ça reste des méchants rats noirs et de gentils animaux majoritairement brun et poilus jolis, les seconds tentant d’échapper aux premiers…
Très bon opus, du Greg tout craché, qui a une situation originale et décalée dans chacun de ses gags afin de dérouler l’ensemble avec logique dans des textes ciselés et plein de jeux de mots.
Des histoires variées dans les sujets, pas de répétitions, on part un peu partout et c’est savoureux de le voir développer sa verve dans tous des dessins très expressifs.
J’ai beaucoup aimé ce tome et retrouver Marc Lebut, voisin insupportable qui mériterait des baffes pour son sans-gêne mais que j’ai quand même eu plaisir à retrouver pour l’excellente écriture des textes pleins de jeux de mot et les dessins dynamiques.
Plusieurs histoires sur le même thème : trouver une Ford T pour l’échanger contre une autre voiture.
La première, bourrée d’idée et d’humour est un road trip à la campagne très drôle qui campe parfaitement les personnages.
La seconde, inventive, est brillante d’inventivité et pleine de bons mots. J’adore le côté incongru de l’aventure folle, le flegme de Lebut et la passivité désespérée de son voisin.
La troisième, toujours bien décalée, est un peu plus facile, avec une base simple dont on tire tout le sel, certes, mais un peu linéaire, avec un côté bien plus tête à claque pour Lebut.
La quatrième, très clownesque avec la caisse en bois, de bonnes idées de jeux de mot, un comique de répétition avec le militaire, ça traîne cependant un peu en longueur par le côté répétitif.
La cinquième, malgré la base simpliste, offre un road-trip (encore) plein d’excellentes idées loufoques et variées sur une trame qui évolue bien
La sixième ne m’a pas inspiré, un tournage dans lequel Lebut et le voisin ne font que passer, ça ne m’a pas super intéressé…
La septième, si elle a un côté amusant, montre un Lebut horripilant et j’avais plus envie de le claquer que rire malgré l’inventivité, toujours.
La huitième, dans laquelle on se dit toujours « pauvre voisin » est très bonne dans l’écriture farfelue tendance vaudeville
La dernière, encore un road-trip mais moins efficace, moins d’humour ou déjà vu un peu avant, un Lebut à baffer, un voisin moins drôle…
Malgré tout, cet album est plein d’humour et de fraîcheur et nous permet de découvrir Lebut et sa fameuse Ford !
BD des années 50 qui donne l’impression d’être dans les années 30, j’ai oscillé entre sympa et navrant.
Sympa parce que Tondu qui s’installe au village, Tif qui s’espère détective, quelques petites scènes de « vie courante » fonctionnent bien…
Navré parce que l’histoire n’est pas fluide, on passe d’un morceau à un autre sans logique, comme des bribes d’idées accolées où manquerait le liant. Des gags pas drôles ici et là, répétitifs, nawak comme le cou allongé d’un mètre qu’on fait rentrer en tirant dessus pour qu’il son propriétaire se tire-bouchonne…
L’impression d’être dans une publication de strips hebdomadaire de 1940 à 10 ans près où on a une idée générale mais on s’en tape, l’important c’est le moment présent.
Et ça manque, aujourd’hui, d’une trame plus solide.
Sympathiques débuts mais assez anecdotiques.
Spirou et les plans du robot – 2,5
Ce qui sauve l’histoire, à mon goût, c’est le dynamisme de la course poursuite qui en devient haletante, et l’humour disséminé ici et là, de la botte de foin au pêcheur qui revient avec un sanglier… Parce que niveau scénario, on est assez faible et pas très logique, avec un Spirou qui se dit « oh, un robot qui peut être dangereux, détruisons les plans », la police bien gentille et le coup sur la tête qui rend bête…
Spirou sur le ring – 3,5
Là, au moins, l’histoire est cohérente, logique, suivie… On lâche pas tellement c’est bien fait alors que l’enjeu est quand même assez faible, Spirou va-t-il perdre son combat de boxe contre Poildur ? L’intérêt n’est pas dans le suspense mais la tension et le dynamisme utilisés pour présenter toutes les idées avec beaucoup d’humour malgré un sujet banal qui n’offre pas beaucoup de rebondissement dans l’entraînement.
Spirou fait du cheval – 3,5
Joli délire très dynamique, sans rien de crédible mais bourré d’inventivité et d’humour bien cool.
Spirou chez les pygmées – 3,5
On dirait qu’il y a deux histoires distinctes dans celle-là… J’ai adoré la première, avec le léopard, histoire qui avance tranquillement avec une excellente utilisation exhaustive de tout ce qu’on peut faire avec ce gros chat, l’apprivoiser, la réaction des autres, surtout les concierges…
Et puis une seconde qui abandonne totalement la bestiole, plus colonialiste dans l’âme, très bavarde au début, qui prend du temps à s’installer mais a un final bien marrant. Un coup de mou au milieu pour la transition.
J’ai vraiment bien aimé ce tome.
Un mystère hyper intéressant que ce mec qui porte la poisse, bien amené puisque c’est ancien ami de Ric qu’on ne connaît pas mais c’est très fluide est cohérent…
L’histoire est bien menée, intéressante, apportant ses petits indices régulièrement.
Beaucoup d’action mais qui ne remplissent pas, qui est à chaque fois utile, n’entrave pas l’avancée de l’histoire et donne de bonnes respirations…
Un étonnement : la violence dont Ric peut être capable, frapper, tuer, sans remords, à laquelle je n’étais pas habituée mais qui reste intéressante.
Un regret : la fin qui est menée trop vite, en quelques pages. Trop rapide, peut-être, même si tout est cohérent, mais ça paraît précipité et ça aurait mérité quelques rétrécissements dans le début, léger, pour laisser une petite page ou deux pour mieux étaler la fin…
Cela dit, ça reste un excellent tome dont on ne peut s’empêcher de tourner les pages !
J’ai eu du mal au début, Chick dans le désert, des blagues pas drôle, confettis qui parle… Après quoi, pas franchement mieux quand il arrive à Wood City, tout est un peu excessif dans les rapports et réactions pour un manque de carottes… L’histoire débute vraiment quand ils partent en convoi vers Phoenix.
Après, si l’histoire ne comporte pas vraiment de surprise (ceux qui paraissent méchants sont méchants, ceux qui doivent se réconcilier vont se réconcilier, ceux qui doivent se faire attrapper…), il y a quand même quelques scènes humoristiques dans quelques répétitions, quelques gags bien trouvés dans quelques idées classiques…
Pas mal mais un peu mou, un étirement qui manque d’efficacité.
Premier opus des aventures du Grand Vizir, un peu inégales, avec l’impression que Goscinny s’amuse sans forcément creuser, comme par la suite, l’idée pour en tirer toujours toute sa saveur.
Le génie - 4
Basique dans l’idée, bien vu dans la concrétisation, avec une utilisation complète de ce génie qui obéit au pied de la lettre à toutes les maladresses d’expressions qu’on peut avoir ou les situations incongrues autour des babouches, et une fin qui boucle parfaitement. Cool.
Voyage officiel – 3,5
Sympa mais un peu mitigé… L’ensemble se déroule bien agréablement, avec humour et diverses scènes variées qui font que ça se déroule vite et bien, mais quelques scènes de liesse ou installation sont plus banales… Et surtout, les astuces pour déjouer les plans moins originaux du viziesont un peu faciles…
Les hommes de main – 4
Amusant parce que ça bouge pas mal dans les idées diverses et les contre-attaques amusantes ainsi que toutes les utilisations d’expression avec « main ». L’histoire n’est pas super intéressante mais tous les à-côtés font que ça passe bien,
La horde – 4
Ça démarre bon enfant, avec une série de jeux de mots certes amusants, mais qui promet une histoire gentillette – ce qu’elle se révèle être au début. Mais le final est une idée magistrale et super bien traitée ! Cool.
Un sosie – 3
Un peu banal, celui-ci. D’abord, il est hyper répétitif, barbe, plus barbe, poids, boutons, c’est la même chose qu’on voit sans cesse… Et la fin se laisse globalement deviner avant, y compris le détail final avec l’associé… Un peu faible.
L’île des géants – 3,5
Quelques situations sympathiques mais un ensemble un peu court qui fait qu’on va vers la chute sans, parfois, beaucoup de logique ou alors avec beaucoup de facilités. Ce qui tient vraiment l’histoire, ce sont tous les jeux de mots, même légers, les sonorités, les sens… Agréable.
J’ai eu un peu de mal, comme souvent quand il y a trop de monde, à rentrer dans l’histoire.
Au début, on nous présente plein de gens qui ont des rapports entre eux ou pas, avec des trucs qui arrivent…
Après une quinzaine de pages, je me mélangeais dans les noms, les personnages…
Au fil de l’opus, ça se décante et ça marche mieux.
Mais la base – les signes astrologiques – n’est pas hyper convaincante. Assez vite, on étire un truc qui se tenait au début mais devient déconnecté ensuite, avec des gens qu’on fait chanter sans qu’il y ait de raison (ou alors, tout le monde a un truc à cacher dans ce patelin…).
Et si Ric Hochet ne recule devant aucun danger, le feu, les précipices, les méchants, égal à lui-même dans l’action et l’intelligence, les raisons qui lui font tout comprendre sont assez obscures pour moi et passent presque pour de la divination…
Pas le plus convaincant bien que vif et toujours agréable dans la réalisation…
Premier album de Robin Dubois (si on omet le 0).
Ça nous permet de découvrir les personnages qui sont parfois amenés assez abruptement, sans explication, les chevaliers arrivent comme un cheveu sur la soupe, le shérif semble célibataire mais marié quelques pages plus loin…
Ça part un petit peu dans tous les sens avec parfois une idée (le facteur, par exemple), développé sur 4 gags, parfois des idées solitaires qui viennent de façon incongrue dans l’ensemble…
Des petits gags en une page, qui peuvent souvent faire sourire mais jamais exploser de rire, comme une blague à la machine à café avant de repartir bosser…
Sympa mais un peu fouillis et gentillet.
D’accord, ces dessins hachés collent parfaitement à l’histoire mais j’ai franchement eu du mal à m’y faire. D’accord, il y a une ambiance noire polar mais j’ai eu du mal à accrocher car au début, elle est déprimante – souvent, dans les polars, le héros est désabusé, rien ne va mais c’est comme ça et il est fort ; là, rien ne va et c’est déprimant… Et puis il y a cette histoire avec laquelle j’ai eu du mal. Une révélation subite sur ce qu’il va devenir, mettons. Mais après, il se balade partout en clamant haut et fort ce qu’il est sans que personne ne s’interroge ou se méfie, ne se rebelle ou se défende vraiment… J’ai trouvé tout ça un peu facile… Dommage, j’avais bien aimé le vieil auteur qu’il rencontre ensuite, me disant qu’il allait y avoir un lien mais non : on a une surprise finale qui est une sorte de pirouette poussive qui ne m’a pas pleinement satisfait. Je suis finalement resté sur ma faim.
Etrange, ce recueil d’histoires… Etrange dans le sens : « mais où veut-il en venir ? ». Est-ce un amusement, comme ça, en passant ? Un exercice sur le thème de l’horreur ? Un manque d’inspiration pour faire des histoires complètes où le besoin de travailler sur des ambiances différentes ? Toujours est-il qu’on a là un album inégal, forcément, avec des histoires plus prenantes que d’autres, plus ou horribles. Souvent, il y a peu de dialogue et c’est tant mieux : l’action se suffit à elle-même et les ambiances réussies grâce aux traits, aux couleurs peuvent encore mieux s’apprécier. Un livre qui se lit rapidement et pourrait même faire frissonner, à minuit dans une maison isolée… Le Massacre : basique, simpliste, à la mode vengeance solitaire du héros dans les films américains des années 70-80… Cela reste cependant efficace dans le mouvement à défaut d’être réellement crédible… La Fuite : il y a de l’idée dans cette fuite glauque, un vague retournement final amusant à défaut d’être réellement crédible lui aussi… La Cage : bon, là, j’avoue que ça a été confus et que je n’ai pas bien compris les tenants et aboutissants de l’histoire… Trop de personnages, un monde trop complexe pour juste quelques pages… C’est d’ailleurs l’histoire la plus bavarde. La Vengeance : Si elle n’est pas hyper originale (allez être hyper originaux en une dizaine de pages…), elle est très bien menée, particulièrement efficace. Les ambiances sont excellentes, dans le bar, dans l’église, dans la barque… Les perspectives, décors et couleur sont magnifiques… C’est bien celle qu’il fallait pour clore le recueil en beauté !!
Premier tome d’Edika où il y a déjà tout, des histoires généralement déjantée et excessive, plus ou moins abouties selon que l’’auteur ait eu une idée ou se soit laissé porter sans réfléchir, avec des dessins délirants à tendance punk.
Drame - 1
Totale déception pour cette histoire qui promettait d’être drôle mais s’avère finalement gratuitement méchante et manquant cruellement d’une chute originale ou intéressant que j’espérais de plus en plus en avançant mais qui ne vint pas.
Dix-neuf heures quarante – 3
A l’inverse de la première, la chute est sympa dans celui-ci mais c’est un peu bavard pour y arriver.
Monsieur Rachid est très myope – 2,5
Edika a du mal à cumuler les bonnes idées et les bonnes chutes. Là, l’idée est marrante mais perd un peu en force par son côté répétitif avec un final surréaliste qui ne m’a pas convaincu…
Corruption – 4
C’est pas l’histoire du siècle mais au moins, elle se tient d’un bout à l’autre, elle a un joli délire et une chute qui marche, cool.
Mes vertes années – 3
Ouais, bon, c’est délirant. Genre exercice de style, « qu’est-ce que je peux bien faire avec cette idée » et tout y passe… Marrant mais pas très intéressant.
Je veux chier en paix – 3,5
Un côté surréaliste intéressant, un autre univers sympa si on se laisse aller. Une chute un peu faible mais qui clôt bien l’histoire.
C’est la vie, quoi – 4
L’histoire est assez étrange, comme toujours chez Edika, mais elle se boucle bien et dénonce un peu la société de consommation avec un texte certes banal mais bien écrit.
Un dimanche matin – 3
Humour potache, pas hyper intéressant mais qui se tient.
Les phantasmes d’Anselme – 2,5
Tout Edika est là. Pour moi, ça consiste en une facilité totale : on prend une idée qu’on répète 10 fois pour un comique de répétition et en guise de chute, on montre l’auteur qui réfléchit. Ça ne mène à rien, l’histoire n’a donc ni intérêt ni fin. J’accroche pas à cette astuce.
Perso, j’aime bien les dessins de Coutelis, à la fois soignés et un peu « crade ». Un truc qui accroche l’œil en restant lisible.
Le scénario est un vrai polar, dans le ton et l’enquête. On dirait ces vieux films français des années 70, politiques, engagés. Avec un ton cynique qui correspond parfaitement à l’ensemble.
L’ensemble se marie bien, ton, histoire et dessin.
Avec quelques scènes d’ouverture à la Charles Bronson pour poser le personnage.
Très bon premier tome.
Ok, le principe est bon de cette lettre à ouvrir 23 ans après. Oui, on suit le parcours de cet homme, à l’envers, jusqu’à la lettre, pour voir quand et où ses rêves se sont brisés, petit à petit. Cela dit, tout n’est pas très clair, d’une part, les raisons des ruptures, des conséquences futures… D’autre part, il me manque un truc. Parce que c’est bien fait, d’accord, c’est une chouette idée que de faire une lettre à celui qu’on sera plus tard et des flash back à rebours pour revenir au point de départ en expliquant ce qui s’est passé… Mais en fait, rien ne s’explique vraiment. On a des bribes de vie, comme si on lisait un chapitre sur dix dans la biographie d’une célébrité, des instantanés permettant de comprendre qu’il a fait ci ou ça, rompu avec un tel ou une telle ou connu tel autre… Et après ? A part son boulot où on connaît la raison, le reste, c’est assez flou… Alors il y a une jolie ambiance, un peu glacée, un peu sombre, mais ça n’a pas suffit à ce que je sois happé par le tout. Juste à ce que je passe un moment pas désagréable, c’est tout.
L’album en lui-même est un petit bijou.
Les cases, régulièrement ornée à la manière du style 1900 dans laquelle l’histoire prend place, sont magnifiques.
Un travail remarquable a été réalisé pour que chaque planche se fonde pleinement dans le style de l’époque et on a l’impression de voir des vitraux 1910 ou des peintures début de siècle. Chaque case est un tableau avec un travail magnifique sur les flous et les couleurs.
Une véritable claque visuelle pour moi.
Pour ce qui est de l’histoire, si elle est plutôt prenante, j’ai été légèrement déçu par la fin.
Quelques détails suffisent à poser les protagonistes principaux, la descente aux Enfers de notre héros dans des situations logiques qui s’entraînent les unes les autres. On est pris à chaque fois par ce qui se passe… Dès lors, cette fin un peu légère m’a déçu – je ne dis pas qu’elle est mauvaise ou que j’aurais fait mieux mais je suis resté sur ma faim, comme si on ne terminait pas par un point d’exclamation fort…
Cela étant, la période abordée est originale, les documents à la fin, intéressant et le tout, très agréable.
L’histoire se tient pas trop mal avec son mini-rebondissement final. Ça part parfois un peu en sucette mais ça tient la route. Ce sont surtout les dialogues incisifs qui fonctionnent super bien, rythmés, drôles, percutants… Et les excellentissimes dessins ! Je suis fan de ces plans larges au mille détails, ces cadrages souvent sympathiques… C’est loufoque mais réaliste. Très bon tome !
Ça se veut une comédie italienne des années 60 et c’est exactement ce que c’est ! Des personnages improbables mais crédibles et attachants, des situations ubuesques et burlesques qui font mouche, des dialogues pleins d’humour… Les dessins sont à la hauteur du scénario… Il faut de l’énergie pour lire parce que ça en est blindé et on pourrait avoir une tendance à s’essouffler à la lecture mais ça reste très bon !
Je crains être passé totalement à côté de l’ouvrage.
Les dessins sont minimalistes, simplistes, et je n’ai pas du tout accroché à ces gugusses mous et filiformes.
Les histoires mettent surtout en avant un côté enfantin, avec un humour absurde auquel je n’ai pas du tout accroché, là non plus, cherchant généralement où était la blague…
Alors ça se moque gentiment du foot mais c’est tellement décalé que ce n’est ni une critique de ce monde-là (ou alors, comme dit au début, je suis passé à côté), ni un délire super marrant…
Je n’ai donc accroché ni au dessin simpliste ni à l’humour. A la rigueur la couleur verte utilisée ici et là comme unique couleur ; c’est maigre…
Je dois vieillir, je ne sais pas…
J’aime assez bien l’ensemble que je trouve joli mais il me manque diverses choses…
Un peu de fond, par exemple. On nous présente un monde parallèle où les gens ont des pouvoirs mais on suit la fille qui n’en a pas, sur un album total, dans lequel finalement il ne se passe pas grand-chose, pas de vrais méchants à combattre, pas de réelle histoire, juste une petite course creuse d’un bout à l’autre… Pas même une relation qui s’établit réellement entre les deux copines nouvellement rencontrées…
C’est joliment fait mais ça reste assez creux.
En revanche, j’aime globalement bien les expressions, surtout le père, dans l’excès caricatural mais qui marche bien…
J’adore toujours les BDs de SF mais là, j’ai un peu de mal.
D’une part, avec le scénario. Il est certes intéressant d’un côté, sur les idées, le fond, mais fait aussi un peu esbrouffe, il y en a trop. On est plongé direct dans un combat de Darknet, une armée auto-réplicante pour une attaque d’envergure, un compte avec le passé, cinq protagonistes principaux qui s’agitent dans tous les sens et peuvent (la fliquette) changer du tout au tout en un album… Complexe à ingurgiter…
D’autre part avec les dessins. C’est joli, j’aime bien, le travail sur les couleurs est excellent. Mais c’est chargé à mon goût et moyennement lisible, parfois, surtout les scènes d’action… Des traits en veux-tu en voilà pour donner du mouvement et l’obligation pour moi d’étudier attentivement la case pour comprendre ce qui s’y passe et ce qui fait partie du personnage ou du vaisseau…
Bref, sympa mais y’en a trop.
J’adore toujours le dessin, la vivacité, le trait.
Mais dans ce nouvel album, je trouve que des choses marchent moins et j’ai moins accroché.
D’abord, ça commence mal pour Blair… Et on perd là notre duo Blair/Champignac qui était pourtant l’originalité de cette saga, ce qui la distinguait d’une aventure de Spirou dans laquelle le comte se serait trouvé…
Parce que finalement, ce tome n’est que ça… Une aventure, une course poursuite…
Et c’est le second point faible… Certes, c’est bien fait mais ça manque d’esbrouffe et surtout, de fond. Là où les deux premières histoires étaient plus intéressantes, réfléchies, profondes, là, passé le début, on se court après et on occulte l’évènement central qui était pourtant important dans l’Histoire…
Donc c’est joli, mais un peu décevant pour moi sur le scénario.
Je suis un fan de la série et de Tibet.
J’ai donc lu ce tome avec plaisir mais un peu laborieusement malgré tout.
On y retrouve déjà tout ce que sera Chick Bill, l’aventure peur de rien avec Chick, le mauvais caractère de Dog Bull, la droiture et maladresse bête de Kid, le courage de petit caniche, l’inventivité de l’histoire, l’humour omniprésent…
Là où j’ai eu plus de mal, c’est que ce sont les débuts.
Plus tard, Tibet fera des histoires plus construites, logiques.
Ici, j’ai eu l’impression de petits bouts d’histoire accolés – même si l’ensemble se tient bien.
Mais on a un vol, une amitié, une arrestation, une évasion, une menace, une arrestation, une évasion, une menace, une amitié… J’ai eu l’impression de suivre un feuilleton hebdomadaire où on se concentre sur la partie de la semaine indépendamment de l’ensemble et j’ai fini par trouver ça longuet (d’autant que Tibet est généreux en nombre de cases bien petites et bien remplies !!!).
Cela étant, au-delà d’avoir l’impression d’avoir lu un marathon, j’ai retrouvé avec plaisir ses blagues avec Kid, son inventivité dans les idées, la vivacité dans l’histoire… Ça reste un western bon enfant.
Mais un tome peut-être à réserver à ceux qui apprécient le personnage ; pas un tome pour découvrir l’univers…
Edika, il faut aimer ; perso, je n'adhère pas vraiment. Du coup, certaines choses m'ont amusée, pas mal me sont passées au-dessus ou m'ont ennuyée. Spécialiste pipi-caca-sexe, je m'y ennuie rapidement à trouver que c'est souvent la même chose. Une première histoire sans queue ni tête ni intérêt ; une seconde, courte, plutôt amusante ; la troisième est amusante mais beaucoup trop longue et entrecoupée de scènes sans intérêt ; pour le coup, la suivante, avec Tarzan, est sympa ; la suivante, sur la grenouille, n'est pas palpitante ; l'avant-dernière avec la grand-mère, m'a arraché un ou deux sourires ; la dernière, particulièrement pipi semble vouloir meubler les pages restantes... Bref, je ne suis pas fan.
Edika prouve avec ce second tome ce qu'il ne cessera de faire par la suite : il écrit ses histoire à la va comme je te pousse sans s'occuper des chutes. Six histoires ici, totalement absurdes, dont la moitié à peine ont réussi à m'intéresser tant je ne vois absolument pas l'objectif ou l'intérêt des autres. Une première qui est gentiment n'importe quoi drôle avant de finir en eau de boudin, comme la troisième. La seconde a l'avantage d'avoir une ligne directrice et une fin comme la dernière ou l'avant-dernière qui est la meilleure. La quatrième est totalement n'importe quoi sans intérêt. Au final, il y a à boire et à manger dans cet opus mais surtout à boire. Mais au moins, Edika prouvait ici qu'il savait dessiner, blindant ses cases de détails en fond, de petites choses drôles, de cadrage originaux, d'ombrages magnifiques, de villes dessinées avec plein d'immeubles et c'est classe ; ce n'est que par la suite qu'il est devenu fainéant à mettre des bulles devant les immeubles dans lesquels il explique qu'il fait ça parce que ça l'ennuie de dessiner les immeubles. Je ne suis pas fan d'Edika mais dans ce tome, au moins, j'ai de quoi respecter l'artiste !
Plus de mal avec celui-ci.
Comme souvent, Binet prend un thème et le décline.
Mais s’il avait plein de choses à dire sur les voyages, l’écologie ou les hôpitaux, ici, ça tourne très vite en rond.
On a un déballage d’accessoires et la découverte de ceux-ci par Raymonde qui passe au second plan derrière les autres, un Robert mou…
C’est très répétitif, les réactions tournent en rond, peu de surprise ou de mordant…
Déçu.
J’ai plutôt bien aimé ce tome parce que j’ai retrouvé Raymond, râleur que l’écologie gonfle, dépassé par ce que sa femme lui demande de faire, avec des commentaires cinglants et pas toujours faux.
En plus, c’est assez varié – contrairement à certains précédents tomes qui étalaient des possibilités, là, on a l’eau, l’énergie, la propreté, le co-voiturage, ça offre un panel plus vaste et moins lassant.
Bien sûr, un côté un peu dicatico-moralisateur, où on nous montre que même un beauf comme Robert peut s’y mettre et que les autres mais ça reste sympathiquement distrayant.
Je me suis bien amusé avec ce tome…
Certes, c’est moins virulent que dans les débuts, moins critique du beauf moyen ou de l’absurdité des gens et administrations.
Certes, il y a comme une compilation des trucs débiles qu’on peut trouver dans les magazines proposant des gadgets et on pourrait s’amuser autant à lire le magazine en question…
Mais, s’il n’y a pas beaucoup d’histoire, il y a des situations amusantes où, cette fois, les Bidochon repassent devant René et sa copine pour avoir le premier rôle.
Et l’enthousiasme de Raymond est réjouissant à voir dans les absurdités de ses réflexions et choix.
Et puis il y a quelques éléments qui reviennent en fil rouge de fond qui donnent un liant sympa à l’ensemble.
Les Bidochon découvrant Internet et tous ses travers, les virus, les arnaques... Cela vaut quelques très bonnes scènes, avec l’installation, la découverte… Une bonne idée aussi de matérialiser ce qu’ils voient sur l’écran dans leur salon… Après, on pourrait trouver un petit côté déjà vu (avec le portable ou les appareils esthétiques précédents) ou un côté répétitif à certaines idées, mais ça reste globalement marrant. J’aime moins l’incursion de René dans les histoires, qu’on ne sait pas d’où il arrive et dont la connaissance calme de tout inhibe le côté râleur de Raymond mais on retrouve bien le couple dans leur dispute sur l’utilité du truc ou Raymond qui irait sur des sites pornos ou discuterait avec Line… Agréable à suivre.
Binet s'attaque à un grand autre évènement moderne : le portable. Et c'est avec succès.
Les Bidochon restent eux-mêmes, grognons, irascibles, obtus ou bête et ce nouvel opus est un festival de situations bien vues et décalées avec de bons mots ! L
'utilisation du portable est dérivée dans toute son absurdité dans des séquences de 4-5 pages généralement hilarantes (légère déception sur un extra-terrestre quand les Bidochons sont justement la vie du quotidien ou Raymond qui appelle de toutes les pièces).
Un running gag excellent ponctue cependant les séquences (j’ai beaucoup ri avec le mec dans son bain !) et c'est un réel bonheur de tourner les pages les unes après les autres !
Les Bidochons s'essayent aux produits de beauté et de sport. C'est drôle comme toujours mais ça manque de mordant par rapport à ce qu'ils peuvent faire...
Robert n'est pas aussi incisif et s'il a une ou deux bonnes scènes au début, il devient moins râleur au fil du tome, commençant à croire à tout et n’importe quoi quand Raymonde qui était à fond au début se lasse…
Certes, sur la fin de l’album, Robert qui essaye de s’endormir en devenant une masse, c’est rigolo, mais j’ai perdu le lien entre la tonicité du début et les croyances ésotérique finale… Comme si Binet avait changé de sujet en cours de route…
Et puis certaines scènes sont à la limite de la publicité vu qu'il n'y a pas le recul acerbe habituel... Donc bien, mais moins.
Je l’avais lu il y a longtemps et j’en gardais un mauvais souvenir.
Je viens de le relire et, au début, je me disais que non, il n’était pas si mal…
Cohérent avec le personnage de la mère aperçu dans le premier tome, Raymond redevient pire qu’un gamin avec elle.
C’est assez simpliste mais plutôt sympa de voir comment il se fait avoir, Raymonde réveillée au clairon ou le code taptaptiptoptap sur le mur.
Et puis, on passe dans un côté qui devient un peu malsain quand la mère se fait tripoter et celle qui veut garder son fils devient glauque…
Et là, on a la fin, totalement hallucinante, qui m’a complètement perdu, beaucoup trop décalée, délirante pour être crédible, de Raymonde qui passe du banc au cerveau aux transformations… Totalement, largué de son arrivée à on sait même pas comment elle sort…
Bref, j’ai compris pourquoi je n’avais pas gardé un bon souvenir de ce tome…
Un opus sans thème qui nous propose une dizaine d'histoires variées, courtes mais efficacement amusantes globalement.
Il y a un peu de tout, ça donne l’impression que Binet s’est laissé porter au gré de ses inspirations, sans une base solide…
Globalement, c’est amusant, mais on perd le cynisme du début.
Et puis on découvre René et sa femme qui, à mon goût, font perdre de l’intérêt à ce couple râleur qui n’a pas vraiment d’amis. Là, un mini-communauté se crée, sortie dont on ne sait où, avec qui les Bidochon ne semblent avoir rien en commun… Ils auraient presque mérité une série à eux, ces bobos écolos vegan tellement c’est décalé.
Je crois que c’est là que j’ai commencé à trouver les Bidochon moins drôle (je relis l’ensemble dans l’ordre mais je ne sais plus où exactement).
Les personnages ont évolué, très bien, pourquoi pas.
Mais en vieillissant, ils se sont un poil amolli et la critique du français moyen beuglard disparaît ici au profit d’une sorte de tendresse un peu gênante – en tout cas, j’étais aussi gêné que Robert de le voir dans certaines situations.
Robert n’est plus un râleur égocentré sûr de lui mais un type malhabile qui tente de faire plaisir à sa femme sans savoir comment s’y prendre ; Raymonde n’est plus une femme forte et caractérielle qui gueule mais une boule de tristesse au bord du suicide.
Ça n’est plus drôle, c’est terriblement triste.
Toujours aussi acerbes dans les dialogues, Binet place ses Bidochons dans le monde de la télévision.
Spectateur n'est pas le mot juste puisqu'on voit les coulisses des émissions ou qu'ils participent aux émissions en tant que joueur ou spécialiste... Chaque scène (de plusieurs pages à juste quelques cases) est coupée par des Zap, permettant d'aborder comme on veut sans se soucier de la chute, autant de thèmes qu'on veut dans le monde télévisuel.
Des idées sont réparties au long de l'ouvrage, revenant régulièrement et c'est drôle.
Certaines scènes sont uniques et c'est drôle.
Moins critique cependant que d'autres sur la longueur, on tombe parfois dans la dispute conjugale, bonne certes, mais sans complet rapport avec le thème qui est parfois mis à l'écart ou répété ou surjoué...
Du bon dans les idées, du bizarre qu’on ne comprend pas avec Robert qui devient spécialiste… Sympa tout de même.
On a ici une succession de petits sketchs où le matin, midi et soir n’est qu’un prétexte à découper l’album en tranches plus ou moins longues. Il y en a des bien amusantes sur la vie de couple où les personnages restent eux-mêmes, on les retrouve dans de nouvelles situations et c’est sympa. D’autres un peu moins virulentes ou intéressantes, en particulier cette dernière avec les soirées animales qui ne m’a pas du tout convaincu…
Je préfère toujours quand les Bidochon ont un thème, il y a des trucs marrants, mais je m’y suis moins retrouvé.
Encore un très bon opus qui tâcle sans vergogne les garagistes, les concessionnaires, les salons de l'auto, les conducteurs idiots… Il y a un paquet de scènes très drôles qui s’enchaînent logiquement pour construire une histoire, de la voiture qui ne marche plus à l’achat d’une nouvelle. Deux regrets : un côté pédagogique par endroit qui rappelle comment bien conduire sans être marrant, juste pédagogique. Et une fin en queue de poisson (normal vu le thème ?) alors que l’histoire ne paraît pas finie… Mais amusant.
Une première partie (allez, 3/4 de la BD) kafkaïenne et délirante qui part à mon goût en sucette et dans la facilité sur la fin. Cela ne change rien au fait que ce soit cynique, acerbe et drôle à souhait ! Un bon tome !
Etonné de ce tome qui ressemble plus à une histoire complète qu’à des petites scènes sur un thème, comme pour les précédents tomes. Une sorte de continuité de plusieurs heures dans la vie des Bidochon.
C’est donc plus anecdotique puisqu’on n’a pas un thème majeur qui est traité (comme les vacances, maison, voyage ou voisinage) mais du quotidien.
Cela dit, Binet a l’art de trouver des anecdotes qu’il rend intéressante par ses dialogues, du voisin qui ne veut pas prêter sa tondeuse aux repas chez les voisins…
J’ai plus retrouvé les personnages du début, Raymonde et sa tristesse, Robert et sa maladresse et sa bêtise.
Plus léger mais toujours sympa.
Sympa.
On ne peut pas dire que la critique soit acerbe, comme dans d’autres tomes, mais Binet reprend bien toutes les petites tracasseries des hôpitaux, chambre commune, docteur qui « lui parle », attente…
On survole un peu tout avec de l’humour très légèrement grinçant (le gamin insupportable qui remplace le mec qui tousse, c’est plus rigolo que m’échant, comme avant) et, dans celui-ci, Raymonde fait preuve de beaucoup de gentillesse et d’intérêt pour son mari qui ne s’en énerve même plus, ce qui adoucit l’ensemble.
Un humour plus gentil mais toujours agréable.
Comme le premier, on retourne dans l’intimité du couple et, après les vacances ou le voisinage, c’est une sorte de huis clos où Robert n’a que Raymonde à se mettre sous la main…
C’est donc beaucoup plus cruel, le couple de français moyen ne s’associe pas contre les autres mais jouent l’un contre l’autre et les attaques, les remarques, les méchancetés sont beaucoup plus cinglantes et touchantes.
Il y a de l’humour mais, comme dans le premier, noyé sous une tonne de noirceur.
Le tome n’est pas mauvais pour autant parce que c’est vif et efficace, mais c’est plus lourd que les 3 tomes précédents !
Au début, c’est rigolo, Robert chez la voyante. Il y a un petit côté répétitif mais on reste dans le Bidochon habituel qui se moque des travers de la société.
Après, ça devient un peu plus mécanique, dans le style « bon, voilà une façon de voir les choses, comment je l’utilise ? ». De là, ça devient inégal : je me suis bien amusé avec le pendule, je me suis plutôt ennuyé avec le voyage astral…
Les personnages sont là mais ça manque parfois du cynisme qui faisait le sel de la série…
Ce que j'aime chez les Bidochon, c'est la critique du français moyen, de monsieur tout le monde. Ici, c'est souvent très réussi. Les points négatifs sont la répétition des gags (la coupure de la guide, à la troisième fois, on se lasse...), les découvertes de l'hôtel... Je n'ai pas pleinement adhéré non plus à la suite donnée à la perte de madame Bidochon, certes drôle mais tellement improbable - entendons-nous, l'auteur fait ce qu'il veut mais vu la pertinence qu'il a à démontrer les petits travers de tout un chacun (l'inquiétude pour les clefs de valise, la différence progresive de ton dans l'appel de Raymonde), j'aurais préféré pour ma part quelque chose de plus réaliste... Au final, à part ces une ou deux déceptions, l'opus reste de très bonne facture, plein de l'humour acerbe de Binet.
C'est drôle et cynique ; chacun en prend pour son grade, des vendeurs de maison aux macho. On sent le vécu ! L'album date de 83 et l'humour sur les maçons arabes perd de sa saveur à cause du politiquement correct qui est arrivé par la suite mais le tout reste tranchant dans les propos et bourré d'humour ! Avec un très bon final !
Une étude parfaite de l'HLM, avec tous les soucis immaginables, parfaitement utilisés dans des histoires courtes pour en faire une longue excellente qui mène à l'album suivant. C'est drôle, c'est acide, c'est bien vu... Un régal.
Particulièrement apprécié ce tome qui met bien en avant tous les travers des vacanciers en village vacances et le comportement beauf du français plus que moyen.
C’est gentiment méchant mais drôle et juste le plus souvent.
Prémisse des Bidochon, avec une Raymonde beaucoup plus grinçante et forte qu’elle ne le deviendra pas la suite…
Plein de bonnes idées, comme celle assumée de ne pas mettre de décor ou les confidences du couple au lecteur…
C’est drôle mais c’est un premier tome particulièrement noir, qui flirte plus avec le côté sordide et cruel qu’avec la réplique amusante bien trouvée ou la critique légère et cynique…
C’est pas mal même si j’ai du mal avec ce qui est soit une mode, soit un style sur lequel je n’arrête pas de tomber et qui me plaît moyennement.
A savoir, ces ouvrages où on parle de plusieurs choses sans que le lien soit assez fort pour que ça marche totalement pour moi.
Là, on a finalement plusieurs histoires.
L’histoire du journal, sa création, le choix du titre et ce qu’il a apporté à de nombreux jeunes.
Mais je ne saisis pas le lien entre Doisy qui raconte les débuts et les jeunes.
Comme si les deux histoires se jouxtaient sur le même pallier d’un immeuble, sans raison…
Les jeunes, ça nous raconte autre chose et, là encore, deux choses… La vie sous l’occupation nazie et la résistance, avec un côté dramatique, et dans la dénonciation, et dans la mort de certains. Ça pourrait être le sujet comme « Le journal d’un ingénu » de Bravo.
Mais c’est aussi une histoire de potes avec des ingéniosités, comme La Ribambelle, un truc léger et amusant…
Bref, trois salles, trois ambiances, j’ai pas trop su vers laquelle me tourner…
C’est pas mauvais mais je n’ai pas réussi à entrer dedans.
Principalement parce qu’on a un style « entre deux chaises » : un petit côté réaliste au début, qui tourne assez vite manga exagéré nawak mais en revenant au premier mais en repartant au second…
J’ai pas réussi à me laisser aller, ne sachant trop de quel côté on allait…
Bon, après j’ai vu qu’on virait carrément dans le n’importe quoi, une femme qui apparaît, une vague géante mais ça va, une bulle finale WTF… Mais trop tard pour moi.
Et puis il y a parfois des ellipses ou des passages d’une case à l’autre qui sont bizarres pour moi, j’étais à un endroit dans une situation, paf c’est quelqu’un d’autre qui parle ou on est dans une autre situation sans que j’ai vue la transition…
Bref, je l’ai lu, reposé, quasi oublié…
Toujours pas.
Quatrième tome, j’arrive pas à adhérer à Olive, son monde intérieur partagé, ses pérégrinations dans l’Arctique les doigts dans le nez, vas-y que je voyage jusque là-bas et que je me promène dans le froid sans souci…
J’accroche pas aux personnages que je trouve un peu fades, aux dessins que je trouve un peu raide…
Je ne marche pas à l’histoire qui semble se dérouler logiquement mais qui pour moi est tellement improbable que je ne parviens à aucun moment à entrer dedans…
Bon, allez, c’est fini.
J’espère qu’Olive va aller mieux et arrêter de rêver…
Au bout d’un moment, on ne peut plus dire grand-chose sur les Minions…
Certes, ils changent de thème à chaque tome, les pays, les sports… Mais le principe reste éternellement le même, une planche sans parole avec un truc qui ne marchera pas parce que les minions sont bêtes…
Au bout de cinq tomes, on a méchamment compris le principe et, ajouté au fait qu’il n’y a pas de paroles et pas beaucoup à réfléchir, le tome se lit très très vite…
Et pour ma part, ça me fait à peine sourire…
Il y a un rapport prix/satisfaction qui n’est pas vraiment équilibré…
Au début, j’étais à fond dedans.
Le dessin rond, le personnage explorateur insouciant à qui tout réussi grâce à sa chance, ses légèretés, ses inventions farfelues.
C’était décalé, délirant, réjouissant.
Et puis on passe à la seconde partie à laquelle j’ai moins adhéré.
D’abord parce que je ne m’attendais pas à ce qu’on lâche Humboldt comme ça et que je l’aimais beaucoup.
Ensuite parce que la seconde partie est plus classique, la petite fille pauvre et ses soucis que tout va se résoudre par miracle, les personnages plus basique et caricaturaux, les traversées de la ville…
Moins de surprises, de décalage…
J’aurais préféré suivre Humboldt tout du long…
C’est intelligent. Très intelligent. Trop intelligent.
J’ai suivi ça en spectateur en cessant rapidement de chercher à réfléchir tellement c’est intelligent et qu’à part Sherlock, personne ne peut tirer ces conclusions à partir des éléments trouvés.
Au bout d’un moment, l’accumulation a anesthésié ma réflexion et je me suis contenté de suivre.
Ce qui est déjà bien parce que c’est joliment fait…
Ce fil rouge qui relie tout, la présentation de la réflexion de Sherlock, la mise en en page donne vraiment l’impression d’être dans son cerveau.
D’ailleurs, aux trois-quarts, j’ai presque lâché l’histoire compliquée avec des raisonnements proches de la divination pour me consacrer uniquement à la structure intéressante de l’œuvre et au dessin particulier qui le sert bien.
Plus grosse déception : qu’il faille lire le tome deux pour avoir la résolution et que ça se termine un poil en eau de boudin…
J’aime beaucoup Libon et on retrouve bien son trait dans une histoire farfelue qui convient parfaitement à son dessin.
C’est loufoque, c’est joyeusement délirant et le style du dessinateur est parfait pour ça.
On passe donc un moment sympathique avec cette histoire décalée dont la base est amusante et originale, le développement cohérent avec cette gentille folie qui exploite bien le thème…
Cependant, si les Cavaliers de Libon m’amusent beaucoup, c’est que c’est court, vif, développé sur quelques pages.
Là, l’ensemble est bien amusant mais le tout est assez anecdotique, il manque quelque chose à se mettre sous la dent pour faire une vraie aventure…
Qu’est-ce qu’on peut dire de plus sur l’album 18 de Kid Paddle qu’on n’a pas déjà dit sur l’album 17 ou 16 ou précédent ?
Kid Paddle a cet art impressionnant de se répéter sans cesse sans pour autant devenir lassant… Les histoires sont quasi les mêmes, les situations ne changent pas, les chutes varient d’un mot…
Et pourtant, je marche…
Le trait reste toujours dynamique, les personnages expressifs, le cadrage efficace…
Bref, comme les précédents, j’ai passé un moment sympa.
J’adore le dessin de Clarke, le trait vif, net.
Je ne pouvais donc qu’aimer ce tome qui se veut une sorte de Drôle de Dames pastichées.
Rien d’extraordinaire, ok, un vieux bonhomme, trois bombasses éternellement en maillot de bain, des histoires de quelques pages qui ne permettent pas de développer des histoires très construites, juste des idées bien développées…
Les situations sont amusantes, les dialogues sont drôles…
Ça ne va pas super loin mais ça offre un joli moment de distraction.
J’adore !
J’adore le dessin, j’adore le concept, la noirceur cynique non dénuée d’humour…
Des traits vifs, qui croquent avec brio les personnages, les habillant de postures et caractéristiques parfaitement en rapport avec leur caractère !
L’histoire est très réaliste dans les rapports humains et les petites scènes font que les pages se tournent vite…
Je m’attendais à du banal mais finalement, ça tourne juste jusqu’à une fin qui est bien satisfaisante et clos l’histoire, avec de jolies bulles de souvenirs pour le père.
Cool.
On retrouve l’énergie de l’histoire et des dessins, les personnages sympathiques avant que tout commence, donnant un nouveau jour à l’ensemble.
A cela près qu’on sait déjà quasi tout et qu’il y a donc peu de surprises, avec en plus quelques scènes qui se répètent…
Donc, c’est sympa de voir l’histoire sous un autre jour, la réaction des parents et la vie intime de Nathan, d’avoir quelques petites réponses sur comment ça a commencé, mais vu qu’on sait déjà quasi tout, c’est un peu banal dans l’ensemble…
Agréable mais dispensable.
En soi, le tome est assez vivant.
On ne remarquerait quasi pas le changement de scénariste tant Kris s’est parfaitement imprégné de l’esprit de la série.
Lambil est toujours épatant avec ses dessins ronds et vifs à la fois…
Cependant, ça manque pas mal d’humour par rapport aux débuts…
Quelques confrontations entre Blutch et Chesterfield, pour la forme, mais l’ensemble est assez sérieux, on a de la vraie guerre, du mort…
L’histoire avance, certes, mais plus rude que d’habitude et si c’est agréable de voir qu’on pourra toujours avoir un bon scénariste à la série, ce n’est pas le tome que je prendrai plaisir à relire…
Il est pas mal, ce tome…
Un petit côté à l’ancienne, mode Franquin…
Beaucoup d’imagination avec la cité sous-marine et les bulles de rêves virtuelles…
De l’humour, même si j’ai toujours trouvé Fantasio assez insupportable – au moins, on peut dire qu’ils ont réussi à le rendre tel que dans mes souvenirs…
Une histoire de grande ampleur, un drame final, Seccotine qui tombe bien et l’envie de lire la suite en espérant qu’elle sera à la hauteur !
A moi, il manque quelque chose pour que la série fonctionne – au point que je croyais n’avoir lu qu’un tome avant…
Certes, le groupe qui veut passer par les entrailles est plutôt sympa à suivre.
Ok, les autres ont des histoires qui se tiennent bien en soi.
Mais dans l’ensemble, j’ai du mal à m’attacher à ces groupes divers, pas ou peu reliés entre eux.
J’ai l’impression de lire différentes histoires indépendantes qui, au lieu d’être mise bout à bout, sont intercalées… Et j’ai pas accroché outre mesure…
Fin des aventures.
Sympa d’avoir réussi à créer un match complet, avec des règles inventées qui n’existaient pas avant mais en rendant le tout cohérent et crédible… Et surtout, d’avoir réussi à faire de ce match un moment vivant qui ne tourne pas en rond, variant les réactions et les actions, y compris chez les spectateurs.
Après, si le match en lui-même est joli et sympa à suivre, si l’ensemble clôt correctement la série, ça reste un match dont la finalité se laisse deviner assez vite et n’offre pas beaucoup de suspense non plus.
J’ai adoré.
Rien à dire sur les dessins de Cestac, toujours ronds, drôles, chaleureux, dynamiques, attrayants…
Le jeu sur les couleurs permet de bien identifier les lieux et les époques, il y a de l’humour dans le visuel…
L’histoire, quant à elle, est des plus sympathiques.
Rendu dynamique par l’alternance réussie des lieux, ambiances, personnages, entre le bar, les deux frères et Daniel chez le couple, il n’y a aucun temps morts et on parvient à garder de la fluidité dans l’avancement de l’histoire tout en changeant les points de vue narratif.
C’est blindé de petites trouvailles, d’idées originales et drôles, d’humour dans les situations parfaitement rendu dans le dessin (le curé au bridge ou l’esprit qui parle comme les tentatives pour aller chez les couple), de petites répliques bien sympa…
Bref, c’est un excellent moment.
Forcément, s’il y a Munuera, j’aime, c’est plus fort que moi.
Pour autant, indépendamment des dessins magnifiques à mon goût, l’histoire en elle-même se tient.
Un peu simpliste au début, disons la première moitié, elle prend de l’épaisseur au fur et à mesure, avec quelques révélations qui arrivent par petites gouttes et qui lient tout ce qui a été posé au début…
Quelques idées sympas, beaucoup de dynamisme, des références à Cyrano que j’adore aussi ; un bon moment.
En soi, il est plutôt pas mal, ce tome…
Mais concrètement, j’ai trouvé dommage qu’on y trouve trois histoires sans réel lien…
Le passé de Black Squaw, son apprentissage, intéressant, mais tellement déconnecté du reste que ça aurait été bien de le développer plus et faire un tome dessus…
L’histoire du Klan, le juge et l’enrôlement éventuel de Bessie, c’était bien sympa… Mais un tome dessus, ça aurait été sympa pour que ça aille moins vite, surtout la confrontation avec les méchants…
Le frère de Capone, c’est tellement pas intéressant, j’ai même pas capté d’où il débarquait et pourquoi il remplaçait Al, que ça aurait été bien de développé un tome là-dessus…
Des histoires sympas mais qui m’ont moins marqué parce qu’elles s’éparpillent…
Bon, ben très décevant pour moi-même si cela pourra largement satisfaire d’autres personnes.
Déjà, je n’aime pas les histoires traitant de seconde guerre mondiale. On a beau nous faire croire que ça se passe en Belgique et c’est différent, je n’y ai strictement rien trouvé de différent par rapport aux autres histoires sur le sujet.
Rien d’exceptionnel non plus, on nous montre l’horreur du quotidien et la vie de tous les jours.
Donc sûrement très bien fait et très réaliste pour qui s’y intéresse ou se passionne mais, dans le cas contraire, l’intérêt est moindre…
Surtout que dans cette version, Spirou n’est qu’une potiche faire-valoir qui se contente globalement de découvrir ce qui se passe, la bouche ouverte et les yeux ronds, sans agir, et que Fantasio faire super bien la tête à claque insupportable, égoïste, méprisante, pour qui je n’ai pas réussi à m’attacher pour un sou.
Difficile, donc, d’apprécier le livre (sûrement excellemment fait et très juste) quand on n’adhère ni à l’histoire ni aux personnages…
Au trentième tome, comment donner un avis différent des précédents, avec d’autres mots ?
Après tout, Kox et Cauvin ne se privent pas pour se répéter, eux, pourquoi on ne pourrait pas faire pareil ?
Parce que si les sujets sont différents, les trames sont quand même assez identiques et prévisibles…
Reste donc le plaisir de voir l’Agent dans une nouvelle situation même si elle ressemble aux 50 dernières et profiter du dessin rond de Kox…
Allez, ce n’était pas désagréable…
Au début, j’ai pensé que je n’allais pas apprécier cette histoire de colonie au bord de la mer… Et puis on dépasse ce cadre pour entrer dans une histoire plus intéressante, avec un joli passé, quelque chose de plus intérieur et profond avec Lucille, une jolie complicité des sœurs qui dépasse la banalité quotidienne du début de l’histoire…
Le dessin tendre et les couleurs douces marchent super bien avec cette histoire qui s’avère pleines de sentiments justes.
J’ai aimé Yoko Tsuno qui me semblait révolutionnaire à son époque.
Et puis j’ai dû faire une pause à un moment, louper des rencontres, des races, des personnages…
Ce qui fait que quand je débarque dans cette histoire, j’ai du mal à capter qui est qui et fait quoi et pourquoi…
Comme entre temps, j’ai lu des histoires de SF plus folles, plus dynamiques, plus impressionnantes, j’ai eu un peu de mal à entrer dans celle-ci, plus lente et avec beaucoup de dialogues de réflexion…
Bref, j’ai aimé Yoko mais je peine sur cet album.
J’aime beaucoup les dessins dynamiques, les couleurs.
Pas mal d’idées qui m’ont plu, de la maison « invisible » aux épreuves d’A-Lan…
D’autres sympas bien qu’un peu banale, les deux qui se rencontre, le gros méchant qui est très très méchant…
Des détails qui mettent bien dans l’ambiance du monde futuriste, autant dans les décors que le mode de vie avec les trois mamans…
Par contre, à la fois beaucoup d’information sur la rencontre, chacun, A-Lan, la mission, le méchant, le truc, le bidule… qui, à la fois m’ont légèrement perdu parfois dans l’abondance et, à la fois, ne sont pas si clair que ça à être traité si vite…
Dommage que ça n’ait pas pris plus le temps de s’installer.