Les avis de la bedetheque

Une histoire aussi tendre que dure

David est malade. Un cancer du larynx. Mais il ne cèdera pas à la panique, le plus important est de préserver ses femmes ; Paula, sa seconde femme, Myriam et Tamar, ses filles, et sa petite-fille venue au monde le jour où on lui diagnostique la maladie.

Dans cette BD, l’auteure livre sans détour la maladie et ses conséquences qu’elles soient physiques ou morales. Elle ne cache rien et nous confronte à l’incompréhension d’un enfant, au désespoir d’un malade que la vie abandonne et à l’impuissance de son entourage. Mais curieusement, le récit fait preuve de beaucoup de pudeur.

Cette histoire aussi tendre que dure est appuyée par un dessin aux traits imprécis mais très intense. Certaines planches nous frappent comme un coup de poing en plein visage.

Ne soyez pas effrayé ni par le sujet, ni par le volume imposant de cette BD, car il s’agit d’une belle histoire, ombrageuse mais belle.

http://bdsulli.wordpress.com/

Ah c'est rare que je mette 10, mais oui elle le mérite cette série!!
Dessins et couleurs, encrage, sublimes!!
Scénario fluide, très prenant, très bien documenté grace à Jigourel.
Un thriller médiéval héroïc fantasy vraiment de tout premier plan.
On apprend sur le monde celte, les druides, l'histoire aussi, on se familiarise avec un découpage des appellations des différentes peuplades de l'époque (pictes, bretons, armoricains, etc etc.............)
Bref, on voyage, on s'interroge, on se cultive, tout cela avec un suspens distillé aux petits oignons.
Ma série fétiche dans le genre, avec le trone d'argile (historique).
Cet avis vaut pour tous les tomes de 1 a 5. Pas encore lu les deux autres tomes.

Indispensable ce récit de l'absurdité du conflit israélo-palestinien où tout sonne malheureusement juste et qui sans machiavélisme ne stigmatise aucun camp mais n'apporte aucune solution.
La mise en image est à la hauteur du récit, exprimant bien les différentes ambiances et atmosphères que parcoure le "héros".
Une magistrale explication de l'impossibilité de trouver une issue à ce conflit, et pourtant on s'accroche à l'histoire et aux personnages.

J'ai mis du temps mais en l'absence d'avis (personne n'ose se prononcer?) je poste le mien: Du frank Miller graphique, parfois une peu trop Franck Miller mais j'adore.
Par contre le scénar, l'histoire est complétement nauséeuse sur l'antislamisme.
Ou est passé le F. Miller de Batman ??? J'ai déja rencontré CAZA qui m'a dit qu'il avait peu de lecteur de droite (1 fois?) Pour le coup on est avec un auteur
qui touche vraiment au fascisme.
Une curiosité ou un désastre littéraire? Je crois savoir...
Lisez les post sur le forum je ne suis pas le seul.

Originale cette évocation de la guerre en Irak par le point de vue de 4 lions libérés accidentellement du zoo suite aux bombardements. Une superbe réflexion sur la guerre et la liberté mise en très belles images qui tranchent avec la noirceur du propos.
Une bonne surprise.

Histoire de l'art en s'amusant, c'est léger mais ça fait découvrir pleins de choses. Les dessins sont toujours superbes. Cette opus est un peu moins noir que le premier, et encore plus amusant, alors que cette vie de bohème fauché ne devait pas être toujours rose. Mais du coup c'est très plaisant à lire.

Un bel exercice de style bien mené sans temps mort et à la mise en image lisible bien qu'un peu austère. Une manière amusante de moquer et de questionner l'irrépressible besoin de l'humanité de se créer un Dieu. Mais cela manque un peu de chaleur et d'empathie et ne fera pas avancer la question.
À lire pour le remue méninge et la virtuosité.

Certaines choses m'ont plu. Il y a des répliques bien senties, des découpages subtils et un dessin qui fonctionne très bien, ce qui fait que je suis arrivé au bout sans m'ennuyer.

Par contre, j'ai trouvé l'ensemble très vain, avec un côté très artificiel dans la façon dont l'histoire est racontée (routes qui se croisent, personnages récurrents, etc.). C'est pour moi un exercice de style réussi, mais je me pose encore maintenant la question de son intérêt. Et il y a une complaisance dans le misérable qui me gène, comme s'il fallait absolument mettre le plus de freaks au mètre carré sans que ce ne soit fondé ou vraiment utile. Quitte à faire dans l'outrancier, je préfère la démarche d'un Mattotti dans Stigmates, que je trouve beaucoup plus équilibré.

Mistinguette est une fille de 13 ans. Son histoire est trop sucrée et simplette pour intéresser une jeune de cet âge : la recherche de l'amour du garçon en se faisant le plus attirante possible - maquillage, robes, colorations... Est-ce bien le modèle qu'on veut donner à nos enfants ? Papa Krompir, en tout cas, dans un rare cas de censure parentale, a préféré ne pas proposer cet album à sa propre Mistinguette. Plutôt que de déclencher une hâtive poussée hormonale, il lui recommande Lou !, Marzi, et Les souvenirs de Mamette.

Le dessin aussi est sacchariné, avec des couleurs criardes et 3 strips par page. Quel public vise-t-on ?

Une chronique hyper réaliste de la vie d'une tranchée de la première guerre mondiale, avec pourtant des événements irrationnels qui soulignent son absurdité. Vraiment du bel ouvrage avec un propos très fort et un engagement total. Le dessin est au niveau, réussissant remarquablement à traduire l'atmosphère des tranchées.
Une toute petite réticence sur l'apparition des dieux sur la fin, même si je comprend bien l'argument.
À ne pas manquer, digne du centenaire.

Dessins statiques, airs empruntés, expressions figées, cadrage convenu, décors qui font remplissage et qui n'apportent rien à l'histoire : Musquera, au dessin, est capable de bien mieux. Les couleurs en aplats ternes, sans dégradés de perspective, n'aident pas à aviver le récit. On a le sentiment d'étouffer dans une pièce de théâtre en 1 acte.

Le scénario progresse pédestrement. Les coups de théâtre ont toute l'efficacité d'un pétard mouillé. On ne retrouve aucunement le suspense et l'humour du roman de Steeman. Pouash !

L'action se précipite dans ce bon épisode d'Héroïque Fantaisie !

La série hésite entre les émois d'adolescents et le sérieux des adultes qui luttent à mort... Un coq-à-l'âne qui décontenance. De nouvelles pistes sont lancées, qui augurent pour une continuation sur plusieurs tomes. Les méchants se révèlent, et ils sont vraiment méchants ! Les dernières pages sont particulièrement féroces pour une BD d'ados.

Le dessin est toujours aussi généreux, il y a une superbe scène d'amour à la planche 29. On aimerait plus de détails graphiques sur le monde d'Angor ; Les trop rares aperçus nous mettent l'eau à la bouche sur les possibilités visuelles de ce monde, mais on reste sur notre faim. Les scènes d'action sont souvent écrasées par les lignes de mouvement chères aux mangas.

Un nouveau cycle horrible, on est loin du dessin de Vicomte et surtout du scenario original du 1er cycle.
Déja le précedent cycle m'avait fait un peu tiquer mais là......
Je vais seulement me cantonner à garder au sein de ma collection le "Balade au bout du monde" de Vicomte.
Nous avons là le même phénoméne que les series derivées des 7 vies de l'épervier, des cycles avec des dessinateurs differents et qui nous plongent par leurs traits différents loin de l'idée original et de l'univers de la serie mére.
Je n'accroche pas du tout au dessin de ce cycle, aucun detail, des visages difformes, bref je passe.......

Certes le premier album de durango est un papier collé du "grand silence" de Sergio Corbucci, mais c'est à partir du deuxième tome que durango vole de ses propres ailes. Très bon dessin de swolfs, et code du western respecté. Scénario assez classique mais pourtant on ne s'ennuie pas une seconde Il faut parfois aller au delà d'un premier tome pour juger l'oeuvre entière. Il aurait mieux valu insister sur du durango que sur du chick bill. A bon entendeur salut !

Lu les 4 tomes d'un coup : Tout est contenu dans la citation de fin : "On peut juger de la véracité d'une histoire de guerre d'après son degré d'allégeance absolue et inconditionnelle à l'obscénité et au mal."
Cette histoire a donc vraiment le parfum de la vérité. C'est très fort et très bien mis en scène, mais on en sort cafardeux, on ne peut pas dire que c'est une BD faite pour complaire.
J'aime bien Kris et ses très bons scénarios, mais il pousse loin son exigence. Un peu d'espoir n'aurait pas nui, mais la citation ne serait plus exacte.
A lire mais dans de bonnes dispositions.

en achetant le 4ème tome j'ai recommencé la série du début, un régal!
le parallèle fantastique-réel prend tout son sens, reste plus qu'à attendre la suite!!

L'intrigue de ce deuxième opus est moins convaincante que le premier, la prise en charge de ce mauvais garçon par une riche institutrice et un avocat ambitieux n'étant pas très convaincante. Mais grâce aux illustrations de Christelle, cela se laisse lire et comme d'habitude chez ce bon faiseur de Cothias, la fin ne met pas à l'abri d'une bonne surprise au tome suivant, celui-ci n'étant qu'une transition.
A suivre donc, pour juger sur l'ensemble.

Suite de la galerie de portrait des personnages de XIII. Pas de nouvelles révélations pour la vie de Steve Rowland, mais un approfondissement de ce qu'on connaissait déjà, et le mystère pas vraiment levé de savoir si Kim était amoureuse de lui. Et puis l'intrigue est tellement compliquée que les invraisemblances ou les contradictions avec la série mère passent. Car le récit est bien raconté et bien illustré.
Pas indispensable donc mais tient honorablement sa place dans la saga.

Était-il nécessaire de revisiter « Le tombeau étrusque »? Sous couvert d'un hommage à Jacques Martin, voici un pâle palimpseste qui dessert la saga d'Alix. Le dessin des personnages est perfectible, leurs expressions sont figées et peu variées; Les yeux, surtout, avec trop de blanc sous l'iris, évoquent une fatigue perpétuelle qui sied peu au dynamisme du récit.

Un récit, justement, qui se cherche, avec de longues allées et venues entre Rome et Pompéi qui s'étirent sur de sempiternelles planches, alors que des revirement majeurs du scénario sont expédiés en un bref récitatif.

Un coup de glaive dans l'eau. Mettons que le tome deux du diptyque n'est pas attendu avec ferveur.

Complètement "cramé", psyché, sur-réaliste, "Helter-skelter" ou les déboires de la célébrité artificielle est une fable dérangeante, voir malsaine, qui nous fait plonger dans les pensées cauchemardesques d'une mannequin névrosée, poursuivie par ses angoisses, ses frasques et ses "amis"...

L'univers décalé d'Okazaki n'est pas forcément simple à appréhender mais possède une richesse propre, une singularité appuyée à laquelle il est très intéressant de se confronter.

Au risque de détester ou d'adorer, à découvrir donc !

Humble et sensible, cette oeuvre n'est pas une révolution du genre, mais a au moins le mérite de nous livrer une histoire simple et honnête, avec des graphique, bien que parfois difficiles à appréhender, collent parfaitement aux propos de l'auteur.

Il n'y a pas vraiment de surprise avec "Everyday", mais en même temps, tant mieux je dirais. "Everyday" n'a pas pour vocation de nous en mettre plein la vue et de nous transcender par son originalité. Au contraire, l'auteur ne déborde jamais dans des dérives improbables et irréalistes. Elle nous livre les états d'âme de cette jeune femme un peu perdue avec elle-même qui tombe amoureuse, mais qui se rend compte que l'amour ne fait pas tout, et que parfois, il convient de se donner le temps pour aimer vraiment...

A lire donc...

Encore un excellent volume qui voit la fin du combat opposant Goku à Freezer. Un volume marqué par l'apparition du fameux Super Saiyan dont on entendait parler depuis quelque temps et son arrivée marque un tournant dans le combat et même dans la série en général. Le combat entre Goku et Freezer devient encore plus intense, sur fond d'apocalypse. Même si on peut regretter que l'apparition du Super Saiyan ne soit pas mise en scène de façon plus spectaculaire, ce volume conclut le cycle Namek de manière très satisfaisante. Mais on n'a pas le temps de souffler, un coup de théâtre en fin de volume promet de relancer une nouvelle fois la série. A suivre.

Du Largo Winch, scénario ficelé, récit efficace.
Mais ça boucle, on a l'impression de lire toujours le même livre, difficile de faire de l'original, on est toujours petites pépées, avions, bateaux, pays exotiques, intrigues autour de l'argent, suisse... On se dit qu'on pourrait en lire 200 comme ça. Ne faut-il pas savoir arrêter une série (avant que les auteurs initiaux n'en aient marre et passent la main à d'autres)...

C'est un livre assez rare, je l'ai trouver sur Amazone. Magnifique bouquin totalement en anglais sur les chansons de Tori Amos. Les graphismes sont variés et tout les fans de Tori Amos s'y retrouverons.
Je n'ai pas pu mettre de Scénariste/Dessinateur correcte, il y en a plus de 80 toutes disciplines confondues... Ça fait beaucoup. Si il faut mettre autre chose dans les champs, ça peut ce faire.
Bonne lecture ;)

Le scénario est toujours excellent, Cyann gagne en maturité et l'histoire s'écoule parfaitement. Bravo Lacroix, vous savez où vous allez...
Déçu pourtant par rapport aux 4 premiers opus...
Pour commencer, c'est quoi cette couverture hideuse des année 60?
Puis on ouvre et on comprend mieux (enfin presque...):
Le dessin est parfois grossier, manque de détails et certaines planches servent quasiment de remplissage!
La calligraphie de certaines bulles laissent aussi perplexe. Pourquoi ces différences?
Bref, après une si longue attente (5 ans quand même!!!) j'ai un sentiment vraiment mitigé.
Il est clair que le même soin n'a pas été apporté à toutes les cases...
Monsieur Bourgeon, j'espère que vous n'avez pas totalement perdu "la flamme" et que le tome 6 sera plus travaillé afin de conclure en beauté cette saga!
C'est un fan qui vous le réclame... 8/10

Fin du cycle.
le résultat est plutôt décevant. La personnalité du héros change trop d'un monde à l'autre là où il aurait fallu juste des changement dus à des causes extérieures. Les dessins restent très moyen.
Bref de l'idée mais une série qui reste à l'état de brouillon.
5/10.

Un 2ème tome un peu plus enlevé que le 1ier puisque notre héros a enfin compris qu'il glisse vers des réalités alternatives. Reste que l'ensemble se laisse lire mais sans passionner la faute à des raccourcis de scénario et à des dessins moyens.
Peut mieux faire.
6/10.

L'idée de départ est intéressante mais l'ensemble m'a laissé un gout d'inachevé.
On a l'impression que l'auteur ne profite pas à fond du potentiel de l'idée initiale très originale. Son héros semble perdu, il subit plus qu'il ne vit les évènements et tout cela vient un peu "plomber" l'action.

Les dessins sont bons mais perfectibles.

Rendez-vous au tome 2 on verra bien si l'histoire décolle.

6/10.

En lisant le pitch de cet album, je me suis dit que ce comics avait un gros potentiel pour être un truc énorme...mais parfois il y a des choses qui font "F-L-O-P" !

Pour rentrer dans les détails, et pour ne pas crier tout de suite "au loup", je tiens quand même à dire que graphiquement cette oeuvre est vraiment agréable, chaque case nous transporte dans un univers unique et ce pour chaque personnage egalement, ce qui est assez original et vraiment appréciable.

En second lieu, le caractère bourru et décalé du titre apporte lui aussi quelque chose de sympathique (les amateurs de personnages BADASS seront servis).

Cependant pour faire un bon comics, il ne suffit pas de balancer des sacs et des sacs de jurons et de placer moultes nanas à poil pour faire un best-seller...
On sent bien que ce titre ne prone pas l'action pure et dur (pour ceux qui seraient pret a me jetter des cailloux en pensant que je me suis arreté à la surface de ce bouquin), mais plutot quelque chose de beaucoup plus psychologique.

Le seul problème c'est qu'au fil des pages, on arrête pas de se dire intèrieurement cette phrase : "Et donc....?!".
On passe son temps à se demander où est-ce qu'on nous enmène ? Qu'est ce que tout cela peu bien signifier...mais a quoi ça sert tout ça ?!
Mais au final on en viendra juste à se dire : "mais pourquoi...je comprend pas le rapport..." tout simplement parce qu'on s'apperçoit que rien ne va avec rien dans cette BD.

Loin de là l'envie de spoiler les - peut etre - futurs lecteurs de ce comics, alors j'en resterai avec ce que j'ai déjà dit plus haut : "F-L-O-P"...

oui oui trois fois AAAARRRGGGGHHH, 3 ans déjà! et tjs rien à l'horizon, plus le temps passe plus l'amertume remplace l'attente, j'enlève une étoile par an.. on verra dans 7 ans si des auteurs se sentiront encore indispensables... pas glop pas glop

Je suis assez mitigé sur ce volume. Je trouve les dessins plutôt bons. J'apprécie le scénariste mais je suis un peu déçu sur la tournure que prend l'histoire. Le fait qu'une organisation veuille à tout prix enrôler Jason dans leur équipe ne me dérange pas mais c'est la raison, le but que je ne comprends pas trop (un peu trop gros ou farfelu selon moi). C'est peut-être un tome de mise en place, la suite me parlera peut-être plus. Je n'ai peut-être pas assez de recule.

Un volume exceptionnel qui voit la fin du combat contre Sojiro et surtout le début du combat final contre Shishio, un combat vraiment superbe, magnifiquement mis en scène et riche en rebondissements. On en redemande !

Les dessins sont sublimes, mais le scénario est un peu trop à la recherche de scènes dramatiques. Même si tous ces imprévus peuvent très bien avoir lieu lors d'une régatte dépassant les 80 jours, je pense que le scénario aurait pu être perfectionné en y ajoutant un peu moins de ces évènements dramatiques. Malgré cela, en essayant de s'identifier avec le skipper, les fans du Vendée Globe vont se faire du plaisir pendant la lecture.Bon vent à tous!

Possédant et ayant beaucoup apprécié la série "Criminal", j'ai acheté "Fatale" les yeux fermés.
Impressions mitigés après lecture...
On retrouve tous les (bons) ingrédients du duo Brubaker/Philips : dessins qui collent parfaitement au monde du polar superbement orchestré par Brubaker.
A ceci s'ajoute une pincée de fantastique présente dans l'univers de la secte mais c'est, à mon avis, a ce moment que cela coince...
Non pas que cela soit une mauvaise idée (certaines cases sont très réussies tant au niveau du dessin qu'à la couleur. Je me suis même surpris à comparer l'une d'entre elles à nos chers vampires de "30 Jours de Nuit"...), mais j'ai ce sentiment que cela n'a pas été assez approfondi. En tout cas je reste sur ma faim...
Et puis, sans révéler de spoilers, je trouve qu'on doit (trop) souvent revenir en arrière pour reprendre le fil de l'histoire sous peine de décrocher.
Ce qui reste le plus gênant est qu'il m'a fallu attendre les dernières pages du livre pour m’attacher aux personnages. Le reste du temps, on a du mal à éprouver de l'empathie pour les différents protagonistes...
6/10 car cela reste, tout de même un très bon polar, bien ficelé mais j'attends la suite pour adhérer complètement à l'intrigue.

Voilà ce que j'appelle une bombe dans l'univers de Bec. J'ai lu les trois tomes d'une traite et c'est assez rare qu'une BD me fasse peur comme celle-ci.
D'autant que c'est une histoire vraie, renseignez-vous sur la Sanatorium de Waverly Hills sur Internet...cela donne encore plus de puissance à cette BD.

Un volume que l'on peut partager en 2 parties. Dans la 1ere, nous suivons la résistance des membres de l'Aoïya ainsi que de Kaoru et de Yahiko, face aux envoyés de Shishio. On a donc affaire à des petits combats pas vraiment mémorables donc il faut bien avouer que ce n'est pas ce que la série nous a offert de plus passionnant. Heureusement, ça s'améliore grandement à la fin du volume, tout simplement car l'action revient enfin sur ce qui nous intéresse vraiment, à savoir Kenshin et ses compagnons qui doivent maintenant faire face au bras droit de Shishio, à savoir Sojiro. Non seulement le début du combat est de très bonne facture mais on a aussi droit à la révélation du passé de Sojiro. Bref, une fin de volume remarquable qui donne envie de découvrir la suite.

Assez décevant finalement ! J'aurais encore préféré qu'il n'y eut jamais de suite. Au moins on aurait eu droit à une série mythique inachevée...

Bon, le dessin est valable tant qu'il est dessiné par Vicomte, c'est-à-dire en début d'album, mais après c'est plus ou moins réussi.

Pour ce qui est de l'histoire, le mystère commence par s'éclaircir de manière assez inattendue mais hélas, il faudra un troisième album au moins pour savoir le fin mot de l'histoire.

Enfin, pour faire court, tout ceci est composé sous l'égide de la bouffonnerie joyeuse, puisque sachez qu'une jeune égyptologue française du dix-neuvième siècle qui se vautre par terre s'écrit :"shit!" comme dans la France de 2011!

Alors c'est vrai que si d'un premier abord les dessins de Prudhomme peuvent paraitre peu attirant, pour ma part je m'y suis fait très vite, et je trouve même qu'ils collent vraiment à l'ambiance dans laquelle nous plonge cette histoire.

Sans être un chef d'oeuvre, "La marie est plastique" est, sous son ton simpliste et drôle, une véritable réflexion sur le symbolisme, l'importance ou le déni, que l'on peut apporter à nos superstitions qui font parties néanmoins de notre éducation européenne.

Caustique, parfois touchant, on ne s'ennuie pas une seconde, et l'on parvient s'en mal à partager avec les personnages cette même question qui les taraude tous : "mais qu'est ce qu'il se passe ?"

A lire donc !...

Ce troisième tome est une perle du genre, dans la catégorie Marvel, je crois bien que c'est un des meilleurs jamais écrit. Une fin émouvante, un graphique excellent et un coktel explosif de super-héros !!!! Indispensable !

Cet excellent troisième tome nous plonge dans l'univers sombre des rues de Londres. Les trois amis sont confronter à plusieurs méchants, ils doivent aider un jeune homme à retrouver celle qui l'aime, enlevée par des mercenaires. Un graphique haut en couleur et une bonne intrigue. Un délice. A lire absolument.

Ce Sam and Twitch est encore meilleur que le précédent. Encore plus sombre que le précédent, ces 2 grandes histoires qui tournent entre plusieurs meurtres sordides et intrigue policière sont excellentes et étonnantes. La première histoire parle de sorcières assassinées dans Central Park, de malédiction assez impressionnante. La deuxième histoire parle d'un fou dangereux écrivant un roman sur ces victimes. Un excellent deuxième tome. A lire absolument!!

Un polar noir, fantastique et violent ainsi q'une bonne intrigue, ce Sam and Twitch est étonnant et impressionnant. Une très bonne découverte pour moi. Très Bon.

Très emballée par le premier, cette suite ne m'a pas du tout déçue. L'histoire va toujours à 100 à l'heure et je dirais que le dessin gagne encore en qualité. J'attends le 3 avec impatience.

Comment peut-on après une série de la qualité d'Arawn (incontournable) pondre une daube pareille...? ça me laisse perplexe. Scénario plat au possible. Plein d'inconsistances avec la série (Arawn qui prend le parti de Math, pour lequel il voue pourtant une haine sans merci dans la série originale etc...)
Bref, à éviter à tout prix. un des rares albums de bd que je pense revendre tant il fait désonheur à Arawn, personnage cultissime de ma bdthèque...

Cet avis porte sur les trois tomes de la série.

Après un tome 1 plutôt réussi, M. BESS nous amène dans les profondeurs insondables à la rencontre de vampires plus proches des créatures de Cthulhu (H.P. LOVECRAFT) que de celles de Bram STOKER. Le scénario se délite complètement (sans doute dans les eaux du Gange) au fil des pages et on atteint même un apogée de mièvrerie dans l’épilogue.
A part quelques cases graphiquement intéressantes, on peut se demander, si on est en droit de poursuivre en justice son libraire pour escroquerie :
- des vampires qui n’en sont pas,
- un scénario indigent,
- certaines cases qui ne sont là que pour masquer le vide de la page blanche…

Bref, vous l’aurez compris je suis déçu. Déception d’autant plus grande que M. BESS nous a gratifié dans le passé (pas si lointain) de quelques must de la bande dessinée (Juan Solo ou Péma Ling pour les plus connus).

BD qui sort des sentiers battus.
On a envi d'entrer dans ce monde et d'y rester pour quelques tomes.
On retrouve l'originalité, l'inventivité, la légèreté des histoires de Lupano (je viens de lire Azimut qui n'est pas complétement opposé, même si ce dernier me semble à la fois plus léger, drôle et plus dense en informations mais en même temps plus loufoque donc pouvant ne pas accrocher le lecteur). Il faudra bien évidemment que je lise la suite.

Quand je lisais Pilote toutes les semaines, je sautais les 2 pages de Rumeurs sur le Rouergue car cette bd me semblait, à l'époque, d'un gauchisme sans nom.
Je l'ai relu avec plaisir quand est sortie la réédition de septembre 2000 mais il est vrai que le message délivré dans l'histoire date énormément.

À lire par curiosité

Quand j'ai vu cet album chez un libraire, je l'ai feuilleté, j'ai aimé le graphisme puis je l'ai reposé car je trouvait le thème un peu trop écolo ...
Puis je suis revenu, je l'ai refeuilleté et finalement je l'ai acheté car cet album le mérite.
Souhaitons que la suite soit du même niveau.

J'ai adoré cet album ! La crème de la crème ! "Légère Contrariété" ou "Comment faire payer à ses parents ''l'abandon'' à coup d'allusions et de sarcasmes bien placés".

Nous revoilà partie pour un tour ! Le sarcasme est au rendez-vous, Pico n'épargne décidément personne et on s'attache toujours plus à lui et à sa soeur Ana Ana. Les parents éveillent toujours en nous une certaine tendresse et compassion (on les comprends).
Mon seul regret ? Ne pas savoir faire autrement que de dévorer ses albums à la vitesse de la lumière.

Alors que j'attendais impatiemment que mon cher et tendre se décide enfin à choisir un roman, voilà que je tombe par hasard sur ce cher Pico.

J'ai été séduite par l'humour décapant sorti tout droit de la bouche de deux tortionnaires haut comme trois pommes ! C'est d'une fraîcheur exquise, le dessin est très expressif - on retrouve avec émerveillement les véritables bouilles d'enfants, les dialogues sont aiguisés, les réflexions sont à se tordre de rire.

J'avais oubliée qu'une bonne bande dessinée pouvait valoir une centaine de romans... depuis, je m’intéresse à nouveau à ce genre (que j'avais abandonnée à l'âge de 11 ou 12 ans après avoir épuisé tout les "Astérix et Obélix") et je me fournis de plus en plus de cette drogue douce.

Avis pour les 4 tomes:
Magique!!! Tout simplement.
Une grande série qui mélange de manière subtile le féérique et un futur (déjà trop présent?) apocalyptique à souhait.
Une bien belle aventure au dessin et à l’atmosphère très prenant.
Le seul bémol? Attendre la suite....
9/10

bon tome l'histoire est bien mené même si certains point sont à eclaircir: pourquoi font ils echapper une fille avec lady S pour la tuer ensuite ? pourquoi a ton une bulle où on lui enleve une perruque? ce dernier point n'apporte rien à l'histoire.
et surtout pourquoi montrer que lady S sait etre precise au tir sans viser si c'est pour lui mettre dans les mains un fusil avec lunette pour viser?
sinon la faire passer pour morte pour s'en servir de tueuse constitue une bonne histoire même si cela ressemble un peu à nikita de Luc besson

j adore cette série, je déteste pourtant toute les bd de guerre de général.
1ere guerre mondiale coté anglais contre les allemands.
On y retrouve Charlie 17 ans combattant dans les tranchés et toutes les atrocités de la guerre.
Charlie ne manque pas de courage malgrès son jeune age et rien ne lui sera épargné, on s attache tres vite au héros.
une bd dur et tendre a lire absolument

Bonne lecture, un dessin très précis et de toute beauté.
L'histoire de ce 1er tome est cependant, comme je l'ai lu dans d'autres critiques, un peu trop classique avec un héros un peu trop fort. A quand un héros pirate qui ne trouve pas sa cible sur ces immenses océans ou manque complètement son abordage parce que les méchants ont été plus intelligents ? J'aurais alors plus la curiosité d'aller lire la suite...

Encore dommage car quelle qualité de dessin et de travail en général.

Le second de la paire Tome et Janry que j'ai lu, après Luna. Moins drole que Luna, mais tout aussi intéressant car le duo Tome et Janry fonctionne, c'est indéniable. On découvre dans cet album Cortizone et sa mafia, ainsi que leurs ennemis Chinois. Cortizone et sa famille poursuivis par un nuage noir gorgé de pluie! Vraiment épatant!

Alors là, bluffé le gars, car moi qui n'est pas un fan de Spirou et Fantasio, mais qui aime malgré tout ce héros et tout son imaginaire, voici ce volume de Tome et Janry que j'ai lu par hasard, et qui m'a carrément emballé.
J'avoue avoir eu du mal au début, par l'histoire et surtout pas un coté sombre du trait et des couleurs. Puis ce fut vraiment un plaisir, l'humour étant bien présent et les personnages bien campés. Assez dépaysant pour du Spirou et Fantasio, tout en étant pas "sacrilège". Une agréable surprise!

Un très bon western, humour et personnages attachants, un coktail explosif!!!

On ne s ennuie pas une minute!!!!!!



Indispensable

Un volume placé sous le signe du combat ! Encore une fois, l'action se déroule sur 2 fronts : d'un côté Kenshin, Sanosuké et Saïto se rendent chez Shishio pour l'ultime combat tandis que Kaoru et Yahiko, accompagnés de l'Oniwabanshu, doivent faire face à une attaque des dix sabres à Kyoto. On ne s'ennuie pas pendant ce volume mais les combats sont plutôt courts et loin d'être mémorables.

Excellent.
Certes cette BD ne se prend pas la tête il s'agit d'une fiction destinée uniquement à nous divertir. On y retrouve quelques détails historiques mais surtout une bonne d'humour à la sauce british. C'est drôle au 1ier comme au 2ème degré.
De plus les dessins sont parfaits.
A découvrir donc.
8/10.

Le scénario s'essouffle bien vite et on devine très vite les rouages du complot. Heureusement les quelques dernières pages font un peu repartir le suspens.
Coté dessins rien à redire.
Au total une série qui gagnerait à avoir un meilleur scénario.
5/10.

À lire bien sur pour conclure l'histoire, même si on sait a peu près tout après la lecture des 6 premiers tomes. La on se retourne dans un thriller façon "24 heures" ou les méchants essayent d'attraper les gentils avant qu'Ils ne révèlent tout.
C'est bien construit et bien dessiné, mais il n'y à plus le mystère qui faisait l'originalité de cette série. Et cela laisse pleins de portes ouvertes, bien vu pour justifier une deuxième saison.

Unanimement considéré comme un brillant architecte, Asterios est un homme suffisant. Mais depuis le départ de sa femme, l’arrogant quinquagénaire s’est éteint. Et l’incendie de son appartement sonnera le début d’une fuite en avant qui l’amènera à reconsidérer sa manière de vivre et toutes ses théories alambiquées.

« Asterios Polyp » marque surtout par sa réalisation graphique étonnante et talentueuse. L’auteur fait preuve d’un sens de l’illustration éloquent. Ne soyez pas effrayés par le choix singulier des tons bicolores, car le moindre trait, forme ou couleur a été pensé pour servir la narration qui alterne intelligemment le passé et le présent.

L’histoire est quant à elle moins brillante. Elle propose une dimension vaguement philosophique et certains passages sont- à l’image de son personnage – un tantinet pompeux. Mais rien de rédhibitoire qui m’aurait empêché d’apprécier le travail graphique du dessinateur.

Cette jolie BD a été couronnée de nombreuses récompenses lors de sa sortie en 2010, et, de toutes évidences, c’est justifié.

http://bdsulli.wordpress.com/

Récit poignant et très instructif sur le fonctionnement d'un régime totalitaire.
Les dessins sont très bien, très lisibles et expressifs, notamment les personnages.
Certes la fin est un peu rapide et belle, mais au total on est touché et ému par cette histoire.
Qualité "Aire Libre", digne de la collection.

Travail graphique très bon, malheureusement le scénario n'est pas au niveau, loin de là. Dans la série Alix du temps de J. Martin le scénario était souvent très simple mais là on se dit que les auteurs ont surtout voulu se faire plaisir et se réapproprier une série. La chute semble avoir été improvisée pour permettre un second album. Bref une déception, de bons dessins ne suffisent pas à faire une bonne BD.

Le côté cru, violent et immoral est bien rendu et le superbe dessin de Manara se prête à merveille à l'histoire mais... difficile de faire l'impasse sur les incohérences et les longueurs du scénario.
Le côté manichéen de certains personnages finit par lasser!
Je regrette que Jodo ait finalement trop centré son scénario uniquement sur le clan Borgia en laissant complètement de côté le contexte historique qui aurait vraiment mérité un développement par quelques planches.
Un peu déçu...
6/10

La BD qui m'a ouvert l'esprit et forcé à sortir du classique et du mainstream SF/Heroïc Fantasy.
Je l'ai achetée pour faire plaisir à mon libraire, avec l'impression de gâcher mon temps et mon porte monnaie.
Quelle erreur. C'est cette petite BD anodine, sur 3 poissons et son graphisme un peu moche qui a été le tournant de ma collection et elle garde une place à part.

C'est drôle, c'est fin, c'est un récit sur un voyage initiatique qui amène à se poser des questions sur le sens de la vie. C'est 3 poissons qui prennent une voie différente de ce que leur impose la nature, qui franchissent un point de non-retour et moi, lecteur, je les accompagne pour prendre une autre voie.

C'est une BD qui mérite qu'on s'y attarde.

Une BD sympathique qui a pas beaucoup eu l'écho qu'elle mérite.
Je serai passée à côté si mon libraire l'avait pas mis dans ses coups de coeur.

Graphiquement c'est une réussite, des dessins qui sont des gags à eux seuls. C'est fin, c'est drôle et c'est tellement beau à regarder.

Pour ceux comme moi qui maîtrisent le moindre détail de l'histoire de l'Autriche entre 1848 et 1914, c'est un vrai régal de traquer les allusions à cette histoire. C'est un pamphlet qui aurait pu être écrit à l'époque.
Pour les autres, ce sera un conte agréable, qui mérite d'être lu dans tous ses détails, car les messages sont dans les non-dits, les sous-entendus, les symboles.
C'est une lecture à plusieurs degrés, à plusieurs niveaux, que les auteurs nous proposent. Je viens de la relire et le plaisir reste égal.

Bref un bon petit dyptique atypique qui mérite qu'on parle de lui.

Avant même l'achat, c'est un objet qui suscite l'envie, édition soignée, couverture qu'on meurt d'envie d'arracher pour la mettre sous verre en bonne place au salon. C'est déjà une oeuvre d'art avant même d'ouvrir le cahier.
Un objet dense, qui ravira les amateurs de longs récits.

A la lecture c'est un vrai plaisir, l'auteur parie sur l'intelligence de ses lecteurs et leur livre sans fard les faits, les sensations qu'il rencontre sans jugement dans des cases dont certaines sont de vraies tableaux.
Et c'est ce qui donne à cette BD toute sa force, sur un sujet politique sensible, elle laisse à chacun sa liberté de conscience. Elle donne des billes et c'est au lecteur de se faire son opinion.

C'est une BD qui fera plaisir à tout le monde, les pour, les anti, ceux qui s'en foutent, ceux qui aiment les voyages, ceux aiment la peinture...

Bref, une vraie réussite.

A lire, à relire, à faire lire et à offrir.

Sans modération.

Malgré le sticker "Coup de coeur des lecteurs" de ma médiathèque, j'ai été très peu convaincu par cette histoire de "La Page Blanche" de Boulet & Pénélope Bagieu
Sans doute que le dessin de Pénélope Bagieu, assez simpliste (une vignette, un unique personnage présent dans 80 % des planches) n'est pas pour attirer mon attention. En feuilletant cette épaisse bd (près de 200 pages), on pourrait la croire tournée vers un public plûtot féminin, et plutôt jeune alors que cette quête d'identité intéresse plus un lectorat plus âgé.
Dommage que le dessin ne donne pas cette impression de maturité.
En conclusion, un album que j'ai lu assez rapidement et qui n'a guère bouleversé (sauf vers la fin, avec la recherche des origines de l'héroïne)

très bon mini série sur 2 album une description du Sahara et un dessin très en rapport avec le thème

Après 6 ans d'attente, je me suis rué chez mon libraire pour découvrir" Célia" , second tome de la série Songes
Après moults aventures éditoriales, voilà donc enfin la conclusion de cette aventure assez étrange vécue par Coraline.
Si le tome 1 faisait une part belles aux rêves de l'héroïne, cet opus met plus en valeur les formes de la belle perceptrice, aux prises avec d'étranges machines.On traverse en quelques pages, le monde des "milles et une nuits",celui de "la belle aux bois dormant" ou encore celui du roi Arthur ou d'un Japon médiéval.
Graphiquement, l'album est réussi et Terry Dodson sait donner forme à ses personnages féminins (un simple regard sur la couverture va vous convaincre)
Par contre , au niveau du scénario, c'est un plus fouilli, et sans le dessin de Terry Dodson ,j'avoue que je n'y aurai moins prêté attention. L'album ne comportant que 48 pages, contre 56 pour le premier volume, il aurait gagné à nous présenter une conclusion un moins hâtive et expédiée que celle présentée ici.
Bref, je suis assez partagé sur cette série à qui il manque quelque chose pour en faire une lecture indispensable

Autant j'avais trouvé le précédent album "Mer noire" original , bourré d'humour et intéressant, autant j'ai trouvé cette conclusion du dyptique, "Colère rouge" , en peu un dessous.
Certes, le dessin de Philippe Franck est toujours aussi bon, avec des superbes vignettes, avec des angles vues surprenantes (voir pages 11, 12 et 13)et avec une approche du monde maritime qui nous change des sempiternelles courses poursuite en voiture ou en moto (bien que, vers la fin, les vieux démons reviennent)mais le scénario de Jean Van Hamme finit par s'émousser avec des "deus ex machina" trop présents dans cet album : un sous- marin de poche qui surgit comme par enchantement, un demi-frère qui apparait de façon fort déconcertante.
Même certaines idées ne sont que des "remake" de ses précédents albums, comme le mariage "arrangé" de Simon (déjà vu dans OPA), ou encore la "chevauchée fantastique" de Miss Pennywinkle.
Sinon, c'est du Largo Winch pur et dur, avec de l'action,des poursuites, une intrigue financière bien ficelée, assez peu d'humour cette fois -ci (heureusement que Simon est dans un mauvais pétrin), le tout servi par un dessin de Philippe Franck en pleine forme

C'est effectivement un chef-d'oeuvre, le coffret (somme toute assez lourd) regroupe en trois volumes l'intégrale des strips de Bill Watterson dans l'ordre chronologique ( au dessous de chaque strip est indiqué la date de parution dans le journal).

Une introduction très intéressante explique comment le style de Watterson a évolué jusqu'à Calvin and Hobbes. Le coffret est d'excellente qualité et le papier l'est tout autant. La qualité d'impression est superbe et on a parfois le droit à une case couleur pleine page qui laisse bouche bée !

J'ai eu une bonne surprise en découvrant le coffret puisqu'il était bien plus grand que je l'imaginais, à vu de nez 30 cm par 30 cm, cela rend hommage au dessin bien sur ! Contrepartie : Bouquins super lourd ! Il faut les consulter sur une table...

Je n'ai donc rien à reprocher à cette édition parfaite en tout points pour moi, simple erreur à ne pas faire, j'étais trop pressé de l'avoir et on peux la trouver moins cher aux USA, j'ai donc commandé sur un célèbre marchand en ligne le coffret, il est arrivé emballé dans un pauvre carton aux parois microscopiques et bien sur les parois avaient un peu morflé...Acheté le donc sur un site qui a une bonne réputation d'emballage ou bien en direct au cours de vos voyages (il remplira cependant une bonne partie de votre valise au retour !)

PS : Certaines critiques font état de pages qui se détachent, je n'ai pas (encore ?) eu ce problème, je vous conseille de ne pas l'ouvrir à plat donc, je garde toujours un certain angle afin de ne pas risquer de détacher les pages :)

Une Comique - Héroïque - Fantaisie qui passe à côté de l'objectif : nous divertir.

L'héroïne est difficile à regarder, car son visage apparaît différent à chaque case. Le dessinateur ne se décide pas à la rendre désirable, alors que d'après le scénario, les mâles tombent en pâmoison devant sa plastique.

Dommage, car la technique graphique est potentiellement là : les cadrages sont variés et les scènes d'action... hémoglobinées. Si les expressions du chevalier Pharynx sont bien rendues, les autres visages dérivent vers la parodie genre « Mad ».

Le scénario est plombé par des inconsistances et des court-circuits. Au final, un style qui se cherche.

Mais on ne prendra pas la peine de vérifier s'il va se trouver dans le tome 2.

Je lis souvent dans les avis à propos des diptyques Largo Winch : « C’est toujours la même chose, je n’achèterai pas la suite ».
Quelque part, ce n’est pas faux. L’héritier intrépide défend à nouveau son empire en prenant tous les risques et avec une certaine naïveté. Il agit avec sa propre justice en respectant une certaine éthique. Ce que j’apprécie et ce qui fait de lui un héro reconnu.
M. Van Hamme manipules ces idées avec talent et nous dirigeant sur des fausses pistes. C’est dommage que cette Sybil n’est pas eu une plus longue existence car le sujet de l’héritage était brûlant dans ce neuvième épisode.
A quand une adaptation dessin animé en long métrage ? Ce serai génial.
Je reste un fan du dessin de M. Philippe Francq.

« Les Folies Bergère »... Oui, il s'agit bien de folies. Celles de la guerre.

Encore une fois, Zidrou nous gratifie d’un excellent scénario (cf. « la peau de l’ours »). Le contraste entre la vie à l’arrière et celle dans les premières lignes contribue à nous faire mesurer la descente vers la folie des uns et des autres. Le dessin de Porcel, l’utilisation des couleurs, jusqu’au choix du papier, nous embarquent dans cette histoire.

Pour ma part, bien que peu réceptif à la part de fantastique de cet album, j’ai été emporté par son atmosphère qui m’a laissé un goût de terre et de sang dans la bouche et l’odeur putride des tranchées dans le nez.

Bref, MM. Zidrou et Porcel nous livrent cet album comme un témoignage d'une guerre, d'une folie qu’ils n’ont pas connues (seuls nos arrières grands-parents se souviennent), et ils ont le talent de nous y faire croire.

Un volume un peu troublant, qui commence avec pas mal d'action. Kenshin et ses compagnons doivent en effet contrecarrer les plans de Shishio sur 2 fronts : à Tokyo et à Kyoto. Puis s'ensuit une accalmie assez longuette avant de laisser enfin place aux combats finaux dont celui opposant Sanosuké à Anji n'est que le 1er d'une longue série. A noter également un chapitre bonus sans intérêt et visiblement assez ancien graphiquement parlant.

(cet avis contient quelques spoilers)
Je continue dans ma découverte des XIII mystery et pour l'instant le Colonel Amos est celui qui me semble le plus réussi.
Il faut reconnaître ce mérite aux auteurs : ils ont donné à Amos une vraie histoire, à partir du peu de renseignements qu'on savait sur lui. Pas (ou très peu) de recyclages des clichés de films d'espions et, contrairement aux précédents opus, pas de lourdes et répétitives références à la série-mère.
Bien sûr, Heidegger, Giordino et Sheridan font une apparition mais c'est logique vu leurs métiers et celui d'Amos. Ils ont un vrai rôle dans le développement de l'histoire, ils ne sont pas juste là pour faire un clin d'oeil au lecteur.
C'en est même étonnant, absolument aucune allusion à Soleil Noir et pas l'ombre d'une Mangouste (ouf!).
On découvre donc l'histoire du Colonel Amos comment il s'est formé, comment il a perdu son bras, etc. Et ça tient la route même si la révélation finale sur l'identité du personnage est plutôt... surprenante. Le personnage apparaît alors comme manipulateur et même un peu cynique.
Mais pourquoi pas ?
Les rivalités entre services secrets sont bien exploitées, sur ce plan ça ressemble assez à Van Hamme.
Il y a une révélation coup-de-théâtre de dernière minute à propos d'un autre personnage féminin de la série, mais c'est assez bien amené. J'avoue que je ne l'avais pas vu venir.
Les dessins sont ok même si je trouve parfois le nez des personnages un peu disproportionné.
Note : 8/10

(cet avis contient des spoilers)


Comme le dit un commentaire précédent, c'est vrai qu'il n'y a pas de révélations-chocs avec cet album mais quelque part je préfère ça.
Question de goût, c'est à chacun de voir.
Je n'avais pas trop aimé que les deux premiers opus utilisent la voie "enfance malheureuse, personnage traumatisé, tueur philosophe qui se pose des questions."
Ici, on a personnage d'un seul bloc. Des capacités intellectuelles mais une vue d'esprit courte. Quand il voit son père, conservateur sudiste jusqu'aux bouts des ongles, battre sa mère alcoolique, il se contente de dire "si elle s'est mal comportée alors il a raison." A dix ans à peine.
Pourtant, les auteurs réussissent à en faire plus qu'un tueur de série b. Ils ont dû se poser la question : comment rendre intéressant un personnage aussi extrêmiste ?
La réponse est sans doute fournie par Jason Fly dans les dernière page : même les pires fascistes sont capables d'aimer.
Rowland continue à aimer Kim même quand il sait qu'elle lui a menti depuis le début, qu'elle ne l'a jamais aimé. C'est ce qui le pousse à vouloir la tirer des griffes de Wally, ainsi que son fils. C'est ce qui le fait tenir malgré les deux balles reçues dans la poitrine.
Ça on le sait déjà certes, mais je trouve l'idée bien illustrée.
Comme pour les autres détails, ce qu'on connaissait déjà mais seulement de manière évasive : la première rencontre avec Kim, celle avec McCall, et ce qui l'amène à entrer dans la conjuration... Je trouve que les idées choisies par le scénariste plutôt intéressantes et pas contradictoires avec la série-mère, du moins au début.
Parce qu'après ça part un peu en vrille. Les auteurs suivent Dorison en ce qui concerne le rôle de la Mangouste dans soleil noir : 2ème tireur et pigeon. Je n'aime pas trop ça et j'ai déjà dit pourquoi dans ma critique sur la mangouste. Encore qu'ici l'idée soit un peu mieux amenée (une discussion entre McCall et Wax sur le fait que Rowland pourrait hésiter au moment fatidique).
Mais après, les contradictions avec la série-mère s'accumulent et l'histoire devient vraiment confuse.
Non, Rowland n'est jamais allé "là où va l'indien", non Kim ne pouvait pas faire déjà partie de la conjuration avant de rejoindre Steve ressuscité en Jake Shelton...
Mais j'admets que le personnage de Kim, m'a toujours posé problème sur le plan de l'intrigue. Elle joue triple-jeu et on ne sait jamais vraiment pour qui. On pourrait supposer qu'elle obéit avant tout aux ordres de Sheridan, mais ça amène des contradictions...
Il y a aussi quelques oublis (volontaires ?) : aucune allusion au cousin David, ni à l'arrestation pour conduite en état d'ivresse. Rowland est bien arrêté mais pour autre chose.

Au final, je préfère quand même cet opus aux trois premiers, malgré les erreurs. La narration est efficace, l'alternance flashback/histoire présente est équilibrée. Les scènes d'action sont bonnes aussi.
Les dessins sont un peu dans le style ligne claire de la Mangouste, mais je trouve que Rowland et Fly sont plus ressemblants.
Assez bon donc.

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, les deux ou trois premiers chapitres ne m'ont pas particulièrement séduits. Et puis, petit à petit, les personnages se montrent attachants, des rebondissements à une histoire dont on ne sait pas où elle va mener amusent. C'est en définitive une très bonne surprise !

Après une longue attente (5 années), le T5 fait enfin sont apparition.
Pas emballé à la 1ère lecture, je l'avoue, j'ai relu tout le cycle avant d'attaquer une 2ème lecture des Couloirs de l'Entretemps. Et alors l'appréciation n'est plus la même. La suite logique des évènements, les réponses aux questions soulevées dans Les Couleurs de Marcarde, et de nouvelles interrogations qui se posent. Cyann a grandi. Son évolution à travers les mondes et le temps n'a fait qu'élargir ses blessures et nourrir sa rancoeur, mais elle en a gagné en maturité.
Dans ce T5, le rythme de l'histoire s'accélère. Si dans les 1ers tomes, Cyann évoluait et découvrait un monde à la fois, ici elle enchaine les mondes et les bonds temporels. Son seul but est de retrouver Azurée et de s'enfuir avec elle avant son assassinat.
Le dessin a évidemment évolué, mais sans pour autant perdre son charme. Même si de grandes planches font évidemment penser à du remplissage plutôt qu'à un sentiment d'immensité... bien qu'il s'agisse au final de voyage dans l'espace.
Encore 2 ans à patienter pour connaître la conclusion de cette histoire. Ca n'en a pas l'air, mais je pense que ça va être long.

Lu en prépublication dans le journal Métro, mon avis ne change pas par rapport au tome précédent. Pour moi, on peut arrêter les frais, je retiendrai de XIII les 12-13 premiers albums, ensuite la qualité scénaristique s'est nettement dégradée.

Un terrain vague abrite le royaume des fées. Cette prémisse a déjà été utilisée dans « Le collège invisible » il y a sept ans. Le reste de l'histoire simplette et mignonne véhicule les poncifs habituels : sauvons le terrain des griffes du méchant promoteur ! Se greffent quelques saynètes sur la pérennité de l'amour, sur les vertus de l'effort, et sur le couple au XXIe siècle - papa au biberon, maman à l'ordi et des enfants adoptés de par toute la planète. Surprise : Une introduction à l'épopée des Nibelungen remonte un peu le niveau.

Un graphisme de manga colorisé, des Lolita aux yeux énormes, des hommes émasculés.

Cette bouillie moralisante et didactique devrait plaire aux fillettes de 6 à 9 ans. Pour les autres, c'est du rata fadasse.

ce n est pas un chef d oeuvre mais j ai bien aimé cette album dans un style "tintin" j ai aimé également les personnages hormis l héroïne que j ai trouvé peu intéressante.

Un volume de transition, sans beaucoup de combats et dans lequel Kenshin est un peu en retrait. Il s'y passe néanmoins pas mal de choses, entre le combat Aoshi/Okina, l'arrivée de Sanosuké et Saïto à Kyoto, la révélation des vraies intentions de Shishio et la fin de l'entraînement de Kenshin on a quand même de quoi faire. Du côté des défauts, mis à part une erreur de traduction de la part de l'éditeur, le personnage de Kamatari est un peu décalé, peut-être un peu trop par rapport au contexte de l'histoire... Le gros de l'action est à venir, suite au prochain volume.

J'ai profité du prix de lancement 9,99€ pour découvrir cette série et j'ai été conquis. Seul petit bémol, il faut un certain temps avant cerner qui sont les personnages et parfois on se demande qui s'adresse à qui. Mais pour ce qui est de l'histoire on est tenu en haleine tout du long. D'abord avec un prologue qui explique comment Hitler est mort, ensuite avec une partie plus politique qui décrit la stratégie des alliés et l'état d'avancement de la guerre et enfin en pénétrant au coeur d'un régiment et plus précisément d'un sergent qui bien loin du haut commandement se demande de quoi sera fait les prochains jours... A se procurer! J'espère de la suite qu'elle creusera plus du côté politique et qu'elle exploitera davantage la mort d'Hitler et ce qu'aurait pu être la guerre sans lui...

Voici une 2ème (et dernière ?) saison qui se termine en beauté !
Après avoir refermé cet album, j'ai tout de suite eu l'envie de revoir un bon western à la télé ! Soit dit-en passant, "Sept Pistoleros" aurait tout à fait sa place dans le septième art.
Beaucoup de clins d’œil sympa avec ces 7 protagonistes qu'on a l'impression d'avoir déjà croisés. Des références aux "7 missionnaires" & autres chefs d’œuvres du genre...
Beaucoup d'action, un brin d'humour, des scènes spectaculaires, un dessin vraiment bien adapté à l'ambiance de l'histoire : bref, ne soyez pas surpris d'entendre du Ennio Morricone dans votre tête !

Tres bonne bds....j'avoue je la note apres avoir lue 8 tome....n'arretez surtout pas de lire cette bd C'est comme un baril de poudre pret a sauter n'importe quand!

Je viens tout juste de le finir....tres bon suspense jusqu a la fin!! et on en veut encore...! chaque tome que je lis me pousse a en lire un autre c'est vraiment excellent!

Eh c'est reparti...
Un tome de mise en place pour un nouveau cycle, les 3 personnages principaux demeurent et pas mal de personnages secondaires ont disparus...
Le dessin est toujours excellent!
OK, mais il serait temps, je pense, que les auteurs fassent évoluer le personnage de Navïs en maturité (comme dans l'excellent tome 3 Engrenage) dont il est fait d'ailleurs référence à la fin de ce tome...
J'espère que la suite de ce cycle évitera les tomes inutiles (et commerciaux!!!)
7/10

Juste pour rappeler que cette série est sûrement l'une des meilleures du moment. Impossible de la classer dans une catégorie tant elle regroupe de mélanges improbables.
C'est une Uchronie fantastique et d'aventure.
On accroche tout de suite à ces récits. Une France victorieuse, un soupçon d'Indiana Jones ajouté au monde de Lovecraft, ou à des légendes anciennes...
Et surtout un dessinateur de trés grand talent. Pointilleux et méticuleux dans les détails.
Si seulement la série "jour J" avait ce dessinateur pour au moins 1 histoire....
Quel plaisir dans ce tome 5 de découvrir le, pas encore général Bigeard en Indochine, et les petites histoires politiciennes avec des personnages connus à Paris.
Apparemment, le prochain tome se déroulera au Sahara !!! Je l'attends avec impatience

Tout déboule à la vitesse du son. Quel ballet savamment orchestré ! Amitié, amour et piété filiale fondent au rythme des explosions des RPG. Les « méchants » Américains complexifient leur attaque, Lindsay rentre de plain-pied dans le monde des terroristes et y perd une amie qui y perd sa virginité. Compliqué ? C'est pourtant le meilleur tome des trois... Merci, Smolderen.

Les cartes s'embrouillent. Les tueurs de Kendricks deviennent fous, un despote mégalomane d'Asie centrale vient kidnapper sa fille déjà kidnappée, Dubaï subit une attaque terroriste...
Une chatte n'y retrouverait pas ses petits !

Le tome 1 nous avait ébloui par son adroite combinaison de jet set et d'opérations noires, ainsi que son déroulement relativement linéaire. Ici, l'intrigue est nettement moins ciblée. On comprend que les meilleurs plans théoriques s'éparpillent lorsque confrontés à la réalité. On a d'autant plus hâte de savoir comment ce noeud gordien va se démêler. Miaou !

Les évènements du 11 septembre savamment imbriqués avec une histoire d'amitié et une autre d'amour, des barbouzes psychotiques avec des gadgets de science-fiction est les décors de la vie d'une milliardaires. Un thriller impeccable.

La comète de Carthage est la meilleure bande dessinée de tous les temps.

Tout y est, synthèse magistrale de la BD franco-belge. Les cases sans dialogues "parlent", l'atmosphère de fin du monde... un chef d’œuvre

Ce panégyrique avoué se lit malgré tout assez bien, tant la vie de ce Jésuite au Canada a été trépidante. La Ligne (presque) Claire et réaliste de Paul Roux détonne de son choix stylistique ultérieur, et illustre fort bien le scénario érudit comme le ferait une de ces émissions historiques à la télévision. Mais si les exactions des autochtones sont décrites sans passion, l'oeuvre et la sainteté des missionnaires est encensée à outrance. À lire avec des lunettes filtrantes.

Le Père Noël a la faiblesse de laisser le Yéti conduire son traineau; A la suite d'une culbute, il se trouve dans un grand magasin, où il doit remplacer au pied levé un P.N. de pacotille. S'ensuit une nuit de découverte et d'aventures dans les entrailles du magasin...

Une historiette simplissime, débitée sans bulles pour la compréhension des petits (3 ans) et pour la délectation des adultes. Le graphisme simple est loin d'être simplet, chaque case recelant de petits trésors d'expression, les émotions du (vrai) Père Noël défilant en rafale.

On se laisse aller, et on déguste, a tout âge.

j'avais peur de me retrouver face a une histoire....beaucoup moin interessante que le periple dans le desert Mexicain des 3 tomes precedent....mais voila une tres bonne histoire encore une fois rempli de cliche commes les ''cagoules en sac de patates sur la tetes'' une histoire dans laquelle on se laissse embarquer facilement et qu on conclus quand meme assez vite ...mais c'est du bon western ca! YeeeHaw!

Et bien moi je l'ai trouvé bien ce comics se super-héros trahis par leur créateur qui ne savent plus où est le bien et le mal, et qui vont détruire la moitié de l'Amérique sous prétexte de la sauver. Les images sont fidèles au genre, bien chargées et colorées mais lisibles, et le scénario un peu prévisible à la fin nous tient malgré tout jusqu'au bout.
Une bonne image du comics moderne avec ses héros torturés qui tout en ayant l'air de remettre en cause l'idéologie dominante au final défendent quand même le bon vieux libéralisme.