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Les avis de - excessif

Visualiser les 217 avis postés dans la bedetheque
    excessif Le 29/01/2008 à 05:47:31
    W.E.S.T - Tome 4 - Le 46e État

    Avec son quatrième album, W.E.S.T. vient sans doute de passer un seuil d'excellence, arrivant pour la première fois à atteindre une certaine fluidité narrative - la grande faiblesse des 3 premiers épisodes, pour moi, était cette relative confusion dans la construction des récits, en outre paradoxalement desservis par l'ambition graphique de Rossi. On arrive enfin à adhérer à cette belle fresque de politique-fiction, aidés il est vrai par l'intérêt intrinsèque du sujet, la résistance des Cubains à la main-mise capitaliste américaine au début du siècle, sur fond de vaudou... Même si, comme dans les précédents volumes, on se sent étrangement détachés de ce qui arrive aux "héros", toujours plus réduits à de pâles spectres hantant les belles pages d'une histoire qui parait trop grande pour eux. Face au souffle de l'histoire, très bien représenté dans la dernière partie du livre, face au sang des révolutions, le W.E.S.T. semble bien anecdotique !

    excessif Le 11/01/2008 à 06:53:07
    Death Note - Tome 7 - Tome 7

    Inutile de le nier, le retournement de situation opéré dans la première partie de ce tome 7 par le scénariste de génie de "Death Note", est absolument scotchant : justifiant le long tunnel des chapitres précédents, Tsugumi Ohba nous plonge dans une admiration béate devant la stupéfiante manipulation construite par Light, joueur d'échec suprême qui joue ici avec sa vie, comme avec le futur de l'humanité - rien que cela. A partir de là, les forces du mal méritent clairement de triompher, ce qu'elles font... nous plongeant du même coup dans cette délicieuse ambigüité qui est le principal charme de "Death Note" : quelle honte d'admirer la puissance intellectuelle pure quand elle est mise au service du Mal ! Il devient ensuite pour le moins pénible d'accepter que le manga ne se termine pas ainsi, et embraye sur une nouvelle histoire, située quelques années plus tard, et qui ne génère au départ que peu d'intérêt de notre part...

    excessif Le 30/12/2007 à 08:24:58
    Les petits riens de Lewis Trondheim - Tome 2 - Le syndrome du prisonnier

    Je n'avais pas forcément suivi la seconde carrière de Trondheim, après sa rupture radicale et sa dépression (?), et la lecture de ce second tome de ses "Petits Riens" procure d'abord l'immense bonheur de retrouver à la fois un grand artiste - au talent graphique et narratif de plus en plus mûr et affirmé, certaines planches ici étant à mon humble avis formellement magnifiques - et une sorte d'ami, dont les idiosyncracies nous font sourire, mais nous rappellent finalement combien le monde - que nous prenons si souvent "at face value", comme disent les anglo-saxons - peut-être complexe et effrayant. Journal de bord d'un être humain confronté aux mêmes tracas de la vie quotidienne que nous, mais également aux pressions supplémentaires générées par le succès et la notoriété, "le Syndrome du Prisonnier" fait également profondément partie de cette culture ("punk" ou "DIY", au choix) qui encourage chacun d'entre nous à oser prendre en main la création artistique : ouvrir grand les yeux et plus grand encore son coeur, voici le secret, ici encore confirmé, d'un beau livre.

    excessif Le 25/12/2007 à 08:03:22
    La quête de l'oiseau du temps - Tome 6 - Le grimoire des dieux

    Est-ce le temps (10 ans ou presque depuis le tome précédent de "la Quête...") qui finalement tue l'envie ? Est-ce la démission de ses propres créateurs (Encore un nouveau dessinateur, Loisel crédité pour la "mise en scène" et la "direction graphique", on rigole !) ? Quelque chose s'est cassé dans ce second tome du second cycle, "Avant la Quête", du Grand'oeuvre de Le Tendre et Loisel. On suit les péripéties d'un récit trop classique d'Heroîc Fantasy, frôlant la balourdise à force de manquer d'imagination, sans éprouver quoi que ce soit : la poésie, l'humour de la série se sont envolés, pour ne nous laisser face à un récit qui tourne en rond et des personnages aux contours incohérents. Certains admireront les qualités graphiques indéniables de ce "Grimoire des Dieux", mais n'est-ce pas le minimum que l'on attendait d'une saga qui nous a tant fait rêver, il y a... 20 ans ?

    excessif Le 13/12/2007 à 05:46:32
    Donjon Zénith - Tome 6 - Retour en fanfare

    Dessiné de main de maître par Boulet, la branche Zénith - peut-être s'agit-il même du tronc ? - de l'arbre "Donjon" reprend, grâce à ce "Retour en Fanfare" assez décoiffant sa place centrale au sein de la saga, en réussissant à intégrer dans son scénario suffisamment d'éléments apportés par les séries "Monsters" ou "Parade" pour satisfaire les plus épris de logique parmi ses fans. Si l'on peut regretter que l'humour des premiers tomes n'ait pas vraiment survécu à ce recentrage sur l'épopée (on n'est pas si loin ici de l'heroic fantasy la plus traditionnelle...), mais aussi qu'il y ait moins d'éclairs de folie ou de flottements poétiques que dans certaines digressions récentes autour de l'univers en permanente expansion du Donjon, force est de constater que ce nouveau tome impressionne par son inventivité et sa cohérence : sans doute temporairement égarés au sein de leur projet démentiel (et détournés vers d'autres tâches en parallèle), Trondheim et Sfar ont clairement ici repris la main sur leur fiction prolifèrante et leurs personnages éclatés. Et si la fin "à suivre" est forcément frustrante, on sort de ce 6ème tome (et 31ème volume du "Donjon" en 10 ans !) rassurés et ravis.

    excessif Le 11/12/2007 à 07:01:49
    XIII - Tome 19 - Le dernier round

    La saga ultra-populaire de XIII s'achève sur ce "Dernier Round" qui n'en est pas un, puisque toute l'histoire est jouée depuis longtemps, et les dernières péripéties ne sont plus guère qu'anecdotiques. La seule belle idée de Van Hamme est d'utiliser ses propres livres (et en particulier "la Version Irlandaise") comme révélateurs du récit, ce qui crée un bel effet de trouble. Pour le reste, on en est au "service minimum", qui caractérise d'ailleurs sur la série XIII depuis plusieurs années : l'action, les règlements de compte ne concernent plus Jason Fly, les femmes s'entre-tuent pour lui, contre lui, autour de lui. A la fin, il reste seul avec son coeur (a-t-il un coeur au moins ?) froissé, sinon brisé. Et on aime bien cette fin en mode mineur, loin du bruit et de la fureur de l'épopée. Loin de la frénésie inextinguible d'un schéma narratif entre "24" et "Jason Bourne", XIII a enfin gagné le droit de se reposer. Loin de nous.

    excessif Le 08/12/2007 à 07:33:30
    XIII - Tome 18 - La version irlandaise

    Bon plan marketing (le lancement conjoint des 2 albums "finaux"), mais fausse bonne idée sans doute que de confier le dessin de ce "flash back" au sein de "l'épopée moderne" de XIII à un Moebius qui n'avait, comme il l'a lui-même avoué, que peu d'intérêt pour le sujet du livre, soit les déchirements de l'Irlande. Moebius - non, pardon, Jean Giraud, s'acquitte donc soigneusement de sa tâche, c'est-à-dire dessiner "The Kelly Brian Story" comme si c'était un épisode moderne de Blueberry, mais a visiblement du mal avec les visages - une constante d'ailleurs de son travail, cette difficulté à fixer un visage à ses personnages... Le paradoxe passionnant, quand même, est que ce trouble d'identité entre Kelly Brian et Jason Fly sert directement le scénario malin de Van Hamme qui, pariant certainement sur nos difficultés à mémoriser les multiples identités successives de XIII au fil des albums, réussit à maintenir jusqu'au bout son suspense manipulateur : lequel des deux personnages deviendra-t-il donc XIII ? Outre ce petit jeu amusant, avouons que cette digression en forme de double flash back n'apporte pas grand'chose à la saga de l'un des personnages les plus fascinants de la BD contemporaine.

    excessif Le 01/12/2007 à 07:44:18

    La troisième tentative (de retrouver la magie perdue de Spirou...) est passée bien prêt du succès : un graphisme réussi de Tarrin, très proche de celui du Franquin de la grande époque, un retour pertinent à un Champignac post-Zorglubien, garantissent d'emblée notre bonheur (frileux, conservateur, certes, mais les derniers essais de modernisation de Spirou avaient été si décevants que ce classicisme séduit !). Et puis, l'idée luminuse de Yann et Tarrin : introduire la modernité et le regard critique en questionnant la sexualité de nos deux héros archétypaux : heureusement, pas en renouvelant les tentatives gauchistes ridicules des années 80 qui avaient vu Tintin partouzer et se faire sodomiser, mais en affrontant avec pudeur l'homosexualité latente de la BD Belge des années 50-60... On verra donc ici Seccotine, moderne et sexy en diable, tenter en vain de séduire Fantasio et de lui ouvrir les yeux sur ses relations ambiguës avec Spirou, avant de devoir se contenter d'une nuit d'amour avec ce dernier, pâle et fragile substitut (avec un génial coup de hors champ "Lubitschien" !). Rien que pour cela, "le Tombeau des Champignac" est indispensable ! Dommage que le scénario, chaotique et incohérent, ne conduise pas "à bon port" les aventures plus traditionnelles de nos "gentils" héros, désormais dépucelés...

    excessif Le 23/11/2007 à 05:59:01
    Death Note - Tome 6 - Tome 6

    Ce 6ème tome semble donc boucler (d'après sa postface) le premier cycle de "Death Note", en attendant d'être projetés dans les prochains chapitres dans le (proche) futur. Si l'affrontement entre L. et Light et le nouveau Kira se termine dans un magnifique suspense, et de véritables scènes d'action - les premières de "Death Note", en fait - qui permettent de goûter pleinement enfin la virtuosité du dessin d'Obata, on ne peut pas s'empêcher de se sentir frustrés par l'indéniable futilité de ce qui semble être devenu une banale histoire policière. Espérons donc que la seconde partie de ce manga à la popularité planétaire nous ramènera vers les subtilités intellectuelles et les ambigüités morales des premiers chapitres.

    excessif Le 21/11/2007 à 22:46:00
    Death Note - Tome 5 - Tome 5

    Après un démarrage à 100 à l'heure avec pathos et suspense, "Death Note" effectue une figure pour le moins inhabituelle, un pur et simple "reset" de son histoire - et de la mémoire de personnages-clé de celle-ci. Indéniablement culotté, ce tour de force scénaristique, redistribuant les rôles, vient secouer le confort du lecteur et d'un face à face un peu répétitif entre Light et L. Désormais littéralement enchainés l'un à l'autre, ceux-ci s'avancent désormais avec nous dans un monde aux règles encore inconnues. Le reste de "Death Note 5" ne tient malheureusement pas les promesses de cette incroyable rupture, sans doute parce qu'il y a quelque chose d'un peu plus conventionnel dans le nouvel affrontement qui se dessine entre les forces du Bien (plus clairement définies comme telles) et le Mal, désormais identifié au capitalisme financier sans âme et à ses sbires prêts à tout pour assurer leur ascension sociale. Il faudra donc voir si Tsugumi Ohba réussit à nouveau à nous surprendre dans le Tome 6, et ainsi à échapper aux clichés et à la banalité qui menacent "Death Note".

    excessif Le 08/11/2007 à 05:36:51
    Death Note - Tome 4 - Tome 4

    Baisse de régime indéniable dans ce tome 4, malgré l'irruption de l'adorable Misa qui introduit le ver du sexe et de la passion dans l'univers du refoulé (homosexuel ?) de Light et L. La lourdeur de l'enquête vue du côté "des autorités" et le manque de charisme du personnage de L. contribuent régulièrement à ces "tunnels" qui peu à peu détruisent la magie de "Death Note". Et quand l'amour adolescent - et absurde - de Misa pour Light menace de faire basculer le récit dans un univers plus incertain (celui de la comédie ? celui de la vie, tout simplement ?), voire même d'y mettre un terme prématuré (car l'amour "voit" tout et peut tout accomplir), les scénaristes couards reculent et remettent notre héroïne à sa place : amnésique, ligotée et à la merci de hommes, la femme ne peut plus influer sur son destin, et renonce à son pouvoir. Pas de doute, "Death Note" est salement phallocrate !

    excessif Le 01/11/2007 à 06:55:50
    Adèle Blanc-Sec (Les Aventures Extraordinaires d') - Tome 9 - Le Labyrinthe infernal

    10 ans entre deux tomes des aventures de la belle Adèle, c'est beaucoup trop, et sans doute significatif du peu de désir que le génial Tardi a désormais pour l'une de ses plus belles créations, merveilleux fantasme de femme libre dans la France du début du XXe siècle. C'est trop pour le lecteur, incapable de se souvenir des invraisemblables péripéties accumulées au cours des dernières décennies, que Tardi accumule et multiplie au détriment de toutes les règles les plus élémentaires de la narration. Les aventures d'Adèle Blanc-Sec n'ont plus ni queue ni tête depuis "Le secret de la salamandre", et sont devenues le cauchemar halluciné d'un alcoolique sombrant dans le delirium tremens. Suivant l'humeur du jour, on trouvera cela drôle (un peu, seulement) à force de quatrième degré ricanant, émouvant (qu'elle est sensuelle, la ronde Adèle, avec ses cheveux désormais à la garçonne, sa lippe boudeuse, son goût pour la picole dans les troquets les plus glauques !), revigorant à force de se contenter de crier sa haine, plus si courante en notre époque sarkoziste, pour toutes les institutions (mort aux flics ! mort aux curés ! Tardi vomit toujours une bile aussi amère !). On risque aussi de trouver cela affreusement gratuit et épuisant, comme le spectacle un peu déprimant des restes d'un grand amour. Une suggestion, M. Tardi, et si tous ces affreux méchants, défigurés par le feu, transformés en monstres gluants ou cannibales, finissaient par avoir sa peau, à la cruelle Adèle, si possible après lui avoir fait subir les derniers outrages bien sûr, je suis sûr que bien des lecteurs, et même des moins pervers que moi, vous applaudiraient à deux mains !

    excessif Le 16/10/2007 à 05:57:08
    Death Note - Tome 3 - Tome 3

    Si ce troisième volume de "Death Note" est principalement consacré aux combats mentaux délirants des deux génies que sont Light et de L., avec un premier véritable face à face - même symbolisé en un improbable match de tennis - qui étire jusqu'à l'extrême notre patience, et prend le risque d'épuiser la fascination de son sujet, le scénario effectue un spectaculaire redressement au 23è chapitre : brisant le principe qui tenait "Death Note" jusque là, en faisant disparaître Light de son rôle de personnage principal pour mieux nous faire vivre un nouvel évènement-clé (inexplicable sans la perspective offerte par Light, donc !), Tsugumi Ohba prouve son absolue virtuosité narrative, et relance notre intérêt pour une saga qui s'apparente bien aux meilleures séries TV US du moment : le coup de théâtre final redistribue les cartes, et donne une furieuse envie de passer immédiatement au tome 4.

    excessif Le 08/10/2007 à 07:20:54
    Death Note - Tome 2 - Tome 2

    Il était sans doute inévitable que, après le démarrage fulgurant des 7 premiers chapitres, "Death Note" marque un peu le pas. La raison en est double : Ohba a pour l'instant échoué à faire de "L.", sorte de stéréotype du héros de mangas pour adolescents, un personnage aussi fascinant que Light, et toutes les scènes tournant autour de l'enquête en deviennent assez fastidieuses. Ensuite, le meurtre des agents du FBI transforme clairement (ah ha) Light en un "pur méchant", et fait disparaître l'ambigüité morale de sa démarche qui générait tant de trouble... Mais ce "passage à vide" ne dure que quelques chapitres, et le face à face entre Light et la jeune fiancée de Raye constitue bien vite un nouveau sommet de "Death Note", avant que, les soupçons de L. se resserrant, l'intrigue s'accélère à nouveau. C'est une torture que de ne pas passer immédiatement au Tome 3, qui attend bien sagement rangé dans ma bibliothèque...

    excessif Le 23/09/2007 à 19:28:28
    Death Note - Tome 1 - Tome 1

    Comment (et pourquoi) résister au phénomène "Death Note" qui peu à peu envahit la planète, après le succès colossal du manga au Japon, et avant les films, les séries TV, les jeux sur Nintendo DS... ? A partir d'un postulat fantastique pas très sérieux (mais pourquoi le serait-il ?), la mystérieuse Tsugumi Ohba (existe-t-elle même ?) construit une histoire stupéfiante de duel cérébral entre deux "surdoués de la manipulation". Et bien sûr, le plus manipulé ici, c'est bien le lecteur - pas beaucoup plus malin que le Dieu de la Mort qui a voulu un peu s'amuser avec les humains et est tombé sur (bien) plus fort que lui. Le Tome 1 de Death Note - bien sûr impeccablement dessiné et remarquablement construit, avec sa narration en micro-flashbacks - sera donc un délice pour tous ceux que les jeux conceptuels fascinent et amusent. Cerise sur le gâteau, le thème du pouvoir absolu et de la justice toute-puissante ajoute un remarquable contexte "philosophique" et une ambigüité morale permanente (doit-on être d'accord avec la vision d'un monde meilleur qui est celle de Light ?), et génère une profondeur assez malaisante à ce qui n'aurait pu être que l'adaptation japonaise des théories manipulatoires de la nouvelle série TV US. A suivre, forcément...

    excessif Le 23/09/2007 à 07:42:54
    Pascal Brutal - Tome 2 - Le mâle dominant

    Entre l'humour absurde - et sans doute trop intellectuel pour ne faire rire plus qu'une poignée de malades - de Pierre La Police (dont on retrouve clairement l'influence ici dans les commentaires hilarants, du type : "l'homosexualité est une fleur qui pousse sous l'autoroute de la vie de Pascal. Mais lui, à 300 km/h, il roule dessus.") et le troisième degré souvent pénible des auteurs de la maison Fluide Glacial, il y avait une place à prendre. En choisissant de pointer son regard sur la société sarkozienne (erreur de casting, ici, c'est Madelin qui est président !), Riad Sattouf propulse son "Pascal Brutal" un niveau plus haut encore : c'est bien de la France de 2007 dont il parle ici, ses obsessions sexuelles et ses délires sécuritaires, sa violence sociale et sa solitude généralisée. Mais on peut aussi lire Pascal Brutal au premier degré et se fendre la gueule, tout simplement !

    excessif Le 23/09/2007 à 07:41:53
    Donjon Monsters - Tome 11 - Le Grand Animateur

    "Le Grand Animateur" est un livre de la série "Donjon Monsters" qui remplit parfaitement son contrat, par ailleurs plus ambitieux que le principe initial de cette sous-série du Donjon (soit "raconter une grande aventure d'un personnage secondaire de Donjon"), de construire des fondations encore plus solides à l'oeuvre démentielle de Sfar et Trondheim. Nous voici au niveau -400 (!) et nous allons assister en 48 pages au baptême de la ville Vaucanson ainsi qu'à la naissance du Mal Absolu. En passant, nous allons nous plonger dans un nouvel univers (l'effet niveau -400 !), et une vraie grande aventure complexe (qui a dit un peu trop pour 48 pages ? Ce n'est pas faux !) et riche en personnages paradoxaux et tellement humains derrière leur monstruosité, comme Sfar et Trondheim savent en construire lorsqu'ils sont au meilleur de leur forme. Seul bémol de ma part : le dessin très dépouillé de Stanislas, s'il a l'intérêt d'offrir une nouvelle perspective sur ces récits d'heroïc fantasy foisonnante, ne m'a pas vraiment plu. Et, bien sûr, un avertissement aux non-initiés du "Donjon" : il est sans doute impossible de comprendre quoi que ce soit de ce qui se passe ici si on n'a pas lu les "Donjon Zénith" auparavant !