Les avis de - Sotelo

Premier volume d'une série sympathique qui nous conte les péripéties d'un petit groupe d'enfants un peu particuliers : ce sont des +Anima, des êtres capables de se doter d'attributs spécifiques à un animal. Ce premier volume sert surtout à réunir et à nous présenter les quatre protagonistes, sympathiques bien que très stéréotypés : le jovial et glouton Cooro (corbeau), le sérieux Husky (poisson), le taciturne qui ne parle jamais Senri (ours), et la petite peste Nana (chauve-souris). Si les aventures de nos héros sont divertissantes à défaut d'être originales, on devine que la série va sûrement miser pour la suite sur les passés tourmentés de ses héros, en plus de délivrer un message de tolérance, certes simpliste. La fin du volume laisser à penser que la série pourrait prendre un virage plus sérieux au prochain volume. A suivre.

Une bande dessinée qui ne ressemble à aucune autre. Une sorte de terrain d'expérimentation graphique permanent (certaines pages se coupent, peuvent être pliées, sens de lecture parfois inversé). Un style graphique épuré, souvent répétitif, mais qui offre aussi des planches sublimes. Et enfin une histoire d'une tristesse infinie, celle de Jimmy Corrigan, un solitaire à la misère affective poignante. Son père, qu'il n'a jamais rencontré, l'appelle et l'invite chez lui. Une occasion pour Jimmy de remettre sa vie en perspective et de découvrir une partie de l'histoire de sa famille. Parfois un peu lent et ennuyeux, "Jimmy Corrigan" n'en recèle pas moins des moments de grâce assez bouleversants. Une bande dessinée vraiment très particulière, très originale, qui a su marier à la perfection la forme et le fond.

Curieuse bande dessinée que cet immense pavé de 500 pages. L'objectif de "From Hell" est très ambitieux : raconter l'histoire de Jack l'Eventreur en dressant un portrait du Londres de l'époque victorienne, en mettant en scène foule de personnalités historiques réelles, tout en émettant une hypothèse plausible sur l'identité du tueur, aujourd'hui encore inconnue. Pour ce faire, Alan Moore a consulté pratiquement tous les ouvrages écrits sur le sujet, et en a tiré les conclusions qui lui semblaient évidentes. Les appendices situés en fin d'ouvrage sont ainsi passionnants et constituent un complément indispensable à l'histoire racontée. Le récit est dans l'ensemble maîtrisé, vraiment passionnant, et les auteurs n'hésitent pas à proposer des séquences de meurtres d'une violence insoutenable, sûrement dans ce qui s'est fait de plus marquant dans une bande dessinée. Le dessin de Campbell s'avère plus mitigé. Si l'utilisation du noir et blanc semble évidente et plutôt maîtrisée ici, et si les décors sont le plus souvent très détaillés, les dessins des personnages sont malheureusement beaucoup plus faibles et gâchent vraiment certaines séquences. Au final, "From Hell" est une grande réussite, une vision très crédible des événements de Whitechapel, remplie de références passionnantes. Seuls des dessins parfois maladroits l'empêchent de toucher la perfection. "From Hell" n'en demeure pas moins indispensable dans n'importe quelle bdthèque.

Un flic et sa copine, ainsi qu'un couple de voyous, se retrouvent embarqués par accident dans un projet gouvernemental secret, qui les envoie en pleine Préhistoire ! Une bd sympathique, avec des dessins plutôt réussis et des dialogues tout simplement excellents. On pourra regretter le côté un peu trop léger de la chose, ainsi qu'une certaine vulgarité dont on aurait parfaitement pu se passer. Sympa mais sans plus.

"Pilgor" est à la base censée être une parodie de "Den", l'une des œuvres phares de Corben, qui raconte les aventures d'un homme très musclé parcourant un monde inconnu. Si les dessins demeurent très inégaux (certains vraiment beaux en côtoient d'autres beaucoup plus grossiers), le scénario est une vraie déception. Inintéressante au possible et d'une incroyable vulgarité, l'histoire est en effet beaucoup trop faible pour convaincre.

Une bd de science-fiction qui raconte l'histoire d'un couple d'astronautes, qui va recevoir un appel de détresse venant d'une planète appelée Eden. Une histoire qui aurait pu être sympathique si le dessin n'était pas si inégal, si le scénario n'était pas si simple, et si la fin n'avait pas été aussi vite expédiée. Dommage.

Voici une version très intéressante de ce grand classique de la culture populaire. Car il propose un huitième voyage au célèbre aventurier Sinbad, un voyage complètement inédit, très fidèle à l'esprit des célèbres contes, mais qui porte néanmoins l'empreinte de ces illustres auteurs, avec un côté horrifique très prononcé. Enfin, les dessins sont sublimes, avec des couleurs d'une beauté à couper le souffle. Un excellent album, au style graphique certes particulier, mais qui propose une version originale et très maîtrisée de ces contes universellement connus.

Cet album est un recueil d'histoire courtes horrifiques. L'ensemble est malheureusement beaucoup trop inégal, que ce soit au niveau de l'écriture ou du dessin, pour que "Nuit blêmes" remporte complètement l'adhésion. Il n'en reste pas moins une curiosité pour ceux qui voudraient approcher l'univers si particulier de cet auteur unique.

"Eden" s'achève, et le fait de plutôt belle manière, chaque personnage ayant droit à sa propre conclusion, qu'elle soit dramatique ou pas. Au final, "Eden" aurait pu devenir un classique, et ses premiers tomes remarquables pouvaient le laisser espérer. Mais hélas, la série se perd dans sa seconde partie, avec une violence toujours plus gratuite, des scènes de sexe d'un rare mauvais goût, et surtout des intrigues délirantes et inutilement compliquées, faisant basculer la série dans un côté mystique qui ne lui va pas vraiment. Car c'est bien en collant à la réalité de notre propre monde qu'"Eden" bouleverse le plus, dans son portrait sans pitié d'une Humanité qui ne fait que répéter les même erreurs indéfiniment, ainsi que de ses nombreuses contradictions, de son pire visage comme du meilleur.

Un volume organisé autour de trois axes : tout d'abord la recherche de Sofia par Kenji, Loji et Karn. Ensuite, les règlements de comptes nombreux et sanglants au sein du cartel. Et enfin l'évolution du cloïd, qui laisse les scientifiques du monde entier désemparés. Si les deux premières intrigues demeurent très efficaces, grâce à des scènes d'action de haute volée, l'intrigue autour du cloïd voit Endo retomber dans ses travers, en se noyant dans des explications scientifiques toujours plus compliquées. Reste à savoir où il veut nous mener, vu que la série s'achèvera dans le prochain volume.

Pendant que le cloïd ne cesse de grandir de manière très organisée, le monde est au bord de la rupture. Les guerres et la famine sévissent dans le monde entier et une grande partie de la population, ne souhaitant plus vivre dans cet enfer, décide de se fondre dans le cloïd. Pour ce qui est d'Elia, la mort tragique de sa sœur l'a poussé à se détruire à petit feu par la drogue. Un volume incroyablement sombre qui voit un monde à deux doigts de sombrer dans le chaos complet. L'environnement politique connaît de profonds bouleversements, mais pas forcément dans le bon sens. Difficile de trouver des motifs d'optimisme pour la suite de la série, qui confirme ici son regain de forme. Pratiquement tous les anciens personnages sont ici rassemblés, pour qui sait, peut-être donner une lueur d'espoir dans ce monde ravagé.

"Kenshin le vagabond" prend fin avec ce volume, qui voit dans un premier temps la fin du combat opposant notre héros à Enishi. Un ultime duel très réussi, même si ce n'est pas le meilleur de la série. Mais c'est ultérieurement que ce volume surprend agréablement, avec plusieurs chapitres qui voient tous les personnages principaux se séparer, chacun trouvant sa propre voie vers l'avenir. Une fin très réussie et émouvante, parfait symbole d'un shonen majeur des années 90, subtil mélange de combats de haute volée et d'éléments historiques véridiques et passionnants. Mais c'est surtout par ses personnages, dont bien sûr Kenshin, un héros dramatique bouleversant et au charisme fou, que la série se démarque. Ajoutez à tout ça un dessin très maîtrisé, qui progresse très rapidement, et dont les influences occidentales, surtout américaines, sont très intéressantes. La "Perfect Edition" de Glénat, splendide, permet de remettre au goût du jour ce grand classique un peu trop vite oublié, mais qui n'en reste pas moins essentiel.

Remis du choc causé par la "fausse mort" de Kaoru, Kenshin est enfin prêt à affronter Enishi pour de bon. Mais face aux sbires de son ennemi, ses compagnons ne seront pas de trop. Un volume assez inégal. Dans un premier temps, nous avons droit à la résolution des intrigues, pas vraiment passionnantes, autour de Sanosuké. Ensuite, chacun des compagnons de Kenshin va avoir droit à son moment de gloire, lors d'affrontements contres les sbires d'Enishi. Des ennemis incroyablement fades, pour des combats tout ce qu'il y a de plus sommaires. Heureusement, la fin du volume voit enfin venir l'affrontement final entres les deux rivaux. Maintenant tout est prêt pour l'ultime tome.

Pendant que Kenshin est au plus bas, Yahiko doit faire face, seul, à la folie de Kujiranami. Un volume de transition très sympathique, qui voit Yahiko au premier plan, dans un combat de haute volée. On voit bien qu'il est destiné à devenir l'héritier spirituel de Kenshin et cette évolution décisive est parfaitement retranscrite. Si la fin du volume manque cruellement d'intérêt, il convient de souligner un chapitre "flashback" tout simplement remarquable en milieu de volume, à donner la chair de poule.

"Saint Seiya" s'achève et le fait de la plus belle des manières. L'affrontement final contre Hadès tient en effet toutes ses promesses et parvient même à nous réserver de dernières surprises tout simplement jouissives. Incroyablement épique et très émouvant, ce dernier volume représente bien ce qu'est cette grande série, une œuvre immense, que seul vient ternir le dessin trop limité de Kurumada. Si vous parvenez à passer outre, ce ne sera alors que du bonheur que de vivre les aventures incroyables de Seiya et de ses compagnons.

Les chevaliers d'or se sont sacrifiés afin que Seiya et ses compagnons puissent se rendre à Elysion, le Paradis, leur ultime destination. Mais les spectres d'Hadès n'ont pas renoncé et sont prêts à tout pour les en empêcher. Mais le pire est à venir, car Elysion est le siège de la garde rapprochée d'Hadès : Thanatos et Hypnos, des dieux qui semblent invincibles. En marge de ces événements, les révélations s'enchaînent : le passé de Pandora révélé, l'apparition d'un personnage inespéré, et un ultime coup de théâtre pour conclure ce tome. Intense et épique, ce tome 21 réunit tous les ingrédients nécessaires pour que le prochain tome, qui sera le dernier, offre à "Saint Seiya" la fin inoubliable que cette grande série mérite.

La situation semble désespérée : Hadès a pris possession du corps de Shun, et Seiya a été emprisonné au fin fond des enfers. Mais l'espoir est encore permis grâce à Ikki, qui se trouve maintenant face à son frère possédé. Il semble en effet le seul capable de le sauver. Un volume excellent, d'une grande intensité, qui propose des scènes aujourd'hui mythiques. De plus, la fin du volume est incroyable, d'une puissance émotionnelle colossale, et rappelle à quel point "Saint Seiya" est insurpassable en ce qui concerne son côté épique.

Le périple de Seiya et ses compagnons dans les enfers se poursuit. Pendant que Seiya et Shun font route avec Orphée, Shiryu et Hyoga accompagnent Kanon. Mais lorsque Hadès révèle sa véritable identité, tout bascule et cela pourrait bien remettre en cause la série dans son ensemble. Un volume très réussi qui vaut surtout pour son incroyable révélation, un coup de théâtre mémorable qui bouscule tout ce que l'on croyait savoir sur la série. On appréciera également de voir d'autres chevaliers occuper le devant de la scène. Orphée et Kanon sont en effet les vraies stars de ce volume, même si Ikki fait une entrée décisive sur la fin. Cet ultime cycle se révèle vraiment très riche en surprises, en plus de proposer une ambiance incroyable. Vraiment très réussi.

La série s'achève avec ce volume assez volumineux (près de vingt planches de plus que les volumes habituels). Au menu ? Le plus grand duel de l'Histoire de l'Ouest, des règlements de comptes en pagailles et la fin du flashback passionnant de Blueberry concernant Geronimo. Pas grand chose à redire sur ce final, si ce n'est peut-être de ne pas assez mettre en scène Geronimo, mais c'est un ressenti personnel. La série "Blueberry" aura été irréprochable du début à la fin. Avec son personnage principal très charismatique, ses seconds rôles hauts en couleurs, sa revisite passionnante de l'Histoire de l'Ouest Américain, et les dessins somptueux de Jean Giraud, il s'agit d'un chef-d'oeuvre absolu de la bande dessinée, à avoir absolument dans sa bibliothèque.

Coups de théâtres à foison, un Blueberry qui revient enfin dans le feu de l'action, et un sinistre complot qui se met progressivement en place. Ce volume est vraiment excellent car il est intelligemment construit, ne délivrant ses informations qu'au compte-gouttes, multipliant les personnages, jusqu'à une dernière page saisissante. Le prochain volume sera le dernier, et vu tous les ingrédients rassemblés ici, il promet de finir la série en apothéose.

Blueberry, qui poursuit sa convalescence, continue de se remémorer son passé lié à Geronimo, pendant qu'un sinistre complot se met en place. Pour le troisième volume consécutif, Blueberry est passif (il ne bougera pas de son lit de tout le volume), et le principal intérêt de ce volume 26 réside dans les divers flashbacks qui le ponctuent, qui viennent faire suite à ceux du volume précédent. Le fameux Geronimo entre en scène et les révélations vont bon train. De plus, tous les ingrédients sont en place pour faire du volume suivant un volume très mouvementé.

Donné pour mort après avoir reçu trois balles, Blueberry a finalement survécu miraculeusement. Pendant qu'une bande de malfrats manipule l'opinion en commettant leurs délits déguisés en Apaches, Blueberry se remémore un épisode de son passé, lors de sa période de dérives après la Guerre de Sécéssion. Car il pourrait bien y avoir un mystérieux lien entre lui et le mystérieux Geronimo. Un volume encore une fois intéressant qui, comme le volume précédent, met Blueberry dans une position passive, laissant le gros de l'action aux nombreux personnages secondaires. Le flashback de Blueberry est aussi une bonne idée, qui promet des développement passionnants pour la suite.

Ce volume est le premier de la série à ne pas avoir été scénarisé par Charlier, qui était décédé cinq ans plus tôt. C'est le dessinateur Jean Giraud qui s'occupera dorénavant des scénarios de la série, qui pour le coup change de nom, pour devenir "Mister Blueberry". Ce dernier se trouve maintenant dans la ville de Tombstone, où sa principale occupation est de dépenser sa nouvelle fortune au poker. Il ne quittera d'ailleurs la table de jeu qu'en fin de volume, ce qui permet de mettre en lumière les nouveaux personnages secondaires de la série, dont certains se trouvent être de vraies légendes de l'Ouest, comme Wyatt Earp ou encore Geronimo. Si le scénario de ce volume n'a en soi rien d'exceptionnel, il est largement compensé par la dernière planche, un coup de théâtre mémorable.

Maintenant qu'il est réhabilité et riche, Blueberry veut retrouver Chihuahua Pearl, dans le but de ruiner son futur mariage et de fuir avec elle. Mais la belle a plus d'un tour dans son sac. Un volume très sympathique, qui voit la série développer une intrigue sentimentale, mais à sa sauce, drôle, dénuée de tout romantisme, et pleine de crasse !

Blanchi de l'affaire du vol du trésor des Confédérés, Blueberry doit maintenant faire face à un nouveau défi : prouver son innocence dans l'affaire du complot contre le président Grant. L'occasion de revoir ses anciens ennemis, mais aussi de déjouer un nouveau complot contre le président. Un volume excellent, qui voit Blueberry exorciser ses vieux démons dans une nouvelle aventure pleine de dangers. Action, suspense savamment orchestré, et une fin pleinement satisfaisante qui de plus ouvre de nouvelles perspectives pour la suite.

Blueberry, McClure et Red sont de retour au Mexique, dans le but de retrouver Vigo, le scélérat qui avait envoyé notre héros en prison. Ils espèrent ainsi trouver une preuve qui pourra innocenter Blueberry et le réhabiliter. Mais bien sûr, les choses ne se dérouleront pas vraiment comme prévues. Un volume réussi mais qui paradoxalement ne surprend pas vraiment, car presque toutes les situations qui y sont présentes évoquent d'anciens volumes. De même, le scénario s'avère assez prévisible. Ce volume 21 a néanmoins le mérite de faire grandement avancer les choses pour ce pauvre Blueberry, ce qui promet un nouveau tournant dans le volume suivant.

Pour sauver les Apaches, Blueberry et les siens doivent délivrer Cochise, ainsi que les enfants, les femmes et les personnes âgées de la tribu, qui sont toujours détenus par l'armée. Ensuite, il leur faudra réaliser l'impossible : rejoindre le Mexique alors qu'ils sont poursuivis par tout le pays. Un volume qui est construit comme une partie de cache-cache géante, dont les enjeux sont proprement colossaux. La fin du volume marque un aboutissement dans la relation entre Blueberry et les Apaches et elle annonce aussi un volume 21 plus que réjouissant.

Capturé à nouveau par l'armée, Blueberry doit être transféré afin d'être pendu. Mais Vittorio, l'Indien qui s'est rebellé contre lui et a mené la tribu à sa perte, souhaite se racheter en le libérant. Et il n'est pas le seul : McClure et Red Neck, ainsi que Chihuahua Pearl, qui l'avaient abandonné à son sort, souhaitent eux aussi faire évader Blueberry. Un volume surprenant, qui voit d'anciens personnages revenir sur le devant de la scène et qui, de par leurs remords légitimes, rend vraiment justice à un héros qui n'a fait que jouer de malchance depuis certains volumes, et dont la réhabilitation s'annonce enfin proche.

Deux ans se sont écoulés depuis la fin du volume précédent. Blueberry a trouvé refuge chez les Apaches et son vieil ami Cochise. Devenu un membre à part entière de la tribu, sa nouvelle vie va néanmoins se voir menacée par la haine de l'armée ainsi que de celle de certains Apaches. Si les Indiens étaient très présents dans les dix premiers volumes de la série, ils étaient presque entièrement absents depuis. Ce volume 18 est donc un vrai retour aux sources pour la série, que ce soit de par la présence de Cochise, mais aussi de par les nouvelles guerres indiennes imminentes. Mais ce volume constitue aussi une continuité intelligente dans la vie de Blueberry, toujours plus dangereuse et solitaire. En revenant à ses fondamentaux, la série n'en oublie pas néanmoins de faire grandement évoluer son personnage, dont le destin semble de plus en plus incertain.

Blueberry se trouve en fâcheuse posture. Piégé par le machiavélique Kelly, il doit servir de bouc émissaire dans un sinistre complot qui vise l'assassinat du président Grant. L'arrivée de Guffie Palmer va néanmoins lui donner un sursis et lui permettre de s'échapper. Mais Grant est toujours en danger et Angel Face, le tireur d'élite, compte remettre ça le lendemain. Blueberry va donc devoir déjouer ce nouveau plan diabolique tout en se cachant de tout le monde, dans une ville qui le croit coupable. Un volume très rythmé, rempli d'action et de suspense. Ce pauvre Blueberry n'est pas épargné par la malchance et les adversaires coriaces ne cessent de s'accumuler. On en vient à se demander comment il va s'en sortir par la suite.

La fin du volume précédent s'était avérée dramatique. Blueberry, accusé injustement d'avoir volé le trésor des Confédérés, a été condamné à 30 ans de prison. Torturé, réduit à l'esclavage, il profite d'un transfert pour s'évader. Mais tout n'est pas rose et notre héros va se retrouver au cœur d'une machination aux proportions colossales. La fin du volume précédent a clairement définie une rupture dans la série. Fini l'armée pour Blueberry, place maintenant à une vie de fugitif où le danger est partout. Le scénario est très efficace et s'avère vraiment surprenant, avec un coup de théâtre final renversant. De quoi promettre un volume 17 très mouvementé.

Suite et fin de la chasse au trésor des Confédérés, une quête qui va s'avérer riche en surprises et en trahisons en tous genres. Un volume qui offre un final grandiose à cet excellent cycle, qui ne cesse de surprendre, jusqu'à la dernière page. La fin de ce volume est en effet incroyable et marque un vrai tournant dans la série, qui à partir du volume suivant va prendre une direction plus sombre et surtout passionnante.

Pour mener à bien sa mission, Blueberry va devoir délivrer Trevor, le seul soldat sudiste à savoir où se trouve le trésor des Confédérés. Seul problème, il est enfermé dans la prison de Corvado, qui semble imprenable. Un magnifique volume, incroyablement maîtrisé, qui voit un nombre assez élevé de protagonistes converger vers le même lieu. Action, suspense, révélations en pagaille, c'est tout simplement parfait, et l'on a qu'une envie : lire le prochain volume pour savoir comment va s'achever cette incroyable chasse au trésor.

Nouveau cycle pour la saga "Blueberry". Cette fois-ci, notre héros, sur ordre du Président lui-même, doit retrouver un ancien soldat sudiste de la Guerre de Sécession, afin de mettre la main sur un trésor de guerre inestimable. Seul problème, il faut traverser la frontière et se rendre au Mexique, et la mission ne sera pas de tout repos. Un excellent volume une fois de plus, qui délaisse un peu les Indiens pour se concentrer sur le Mexique. La série s'y était déjà aventurée, mais cette fois-ci elle le fait de manière beaucoup plus poussée. Dépaysement garanti ! De plus, l'arrivée de la sulfureuse Chihuahua Pearl vient donner une touche féminine bienvenue à une série jusque-là très masculine. Néanmoins, on sent que ce volume est surtout un volume d'introduction, destiné à préparer tous les éléments scénaristiques pour le volume suivant.

La quête de la fameuse mine d'or se poursuit, entraînant ses acteurs toujours plus loin dans l'Ouest, jusqu'à des territoires dont même les Apaches ont peur. Et peut-être avec raison, car un mystérieux individu semble protéger le magot, un "spectre" qui tire avec des balles en or. Un volume tout simplement somptueux. Beaucoup d'action, beaucoup de suspense, une dose de mysticisme qui fait un bien fou, et des décors impressionnants, à couper le souffle, signés de main de maître par un Giraud touché par la grâce.

Ce volume, qui ouvre un nouveau cycle, voit Blueberry devenir le sheriff d'une ville de prospecteurs. Il va vite se retrouvé embarqué dans une nouvelle aventure, en quête d'une supposée mine d'or, perdue au beau milieu des territoire apaches. Un excellent volume, construit comme une gigantesque course-poursuite, qui a le mérite d'inclure de nouveaux personnages intéressants et de mettre les Indiens en retrait. Un peu de changement, et c'est très appréciable.

Allister, uniquement motivé par sa haine des Indiens et sa carrière dans l'armée, s'apprête à déclarer la guerre aux Indiens. Et c'est en plein hiver, dans un trajet rempli de dangers, que Blueberry va devoir tout faire pour sauver ce qui peut encore l'être. Un volume trépidant, magistralement mis en image (les paysages enneigés sublimes nous changent un peu) et dont le seul défaut est sa fin un peu trop abrupte, trop vite expédiée.

Dans ce volume, Blueberry va devoir faire face à de nombreux problèmes. D'abord, se débarrasser de ce maudit Steelfingers, puis retrouver les 300 000 dollars de l'Union Pacific, dont il sera accusé du vol. Enfin, négocier la paix avec les Indiens, une paix bien éphémère, que le général Allister s'apprête à rompre, uniquement pour faire du bien à sa carrière. Il se passe beaucoup de choses dans ce volume une nouvelle fois passionnant, et les efforts colossaux de Blueberry sont au final peu de choses face à la stupidité humaine, qui finit hélas trop souvent par l'emporter.

Au camp de l'Union Pacific, la situation est critique. Isolé et commençant à manquer de vivres, le camp n'a plus qu'un seul espoir : Blueberry va devoir se rendre à Julesburg, afin de ramener un train de ravitaillement. Une mission très périlleuse, qui va le devenir encore plus à cause du machiavélique Jethro "Steelfingers", qui va s'allier avec les Indiens afin de ruiner la mission. Un excellent volume une fois de plus, pratiquement entièrement dédié à un siège de train absolument incroyable, impressionnant, d'une très grande intensité, et mis en images de manière grandiose.

"Blueberry" débute un nouveau cycle, qui prend place à l'ère de l'expansion du chemin de fer dans l'Ouest. Deux compagnies ferroviaires se disputent la suprématie nationale et Blueberry va se retrouver au cœur d'un sinistre complot qui menace de déclencher une nouvelle guerre contre les Indiens. Un excellent volume pour débuter ce nouveau cycle. On retrouve notre héros ainsi que ce bon vieux MacClure, dans une aventure au rythme très soutenu, qui éclaire sur une période fascinante de l'histoire de l'Ouest américain. Passionnant.

On souffle un peu avec cette petite histoire indépendante, qui voit Blueberry devenir le shérif de la petite ville de Silver Creek, en proie à une bande de truands sans foi ni loi. Une histoire sympathique, à défaut d'être originale, mais le tout est suffisamment bien fait pour que l'on passe un agréable moment.

Pour espérer pouvoir discuter avec Cochise, Blueberry ne semble avoir qu'une seule option : faire en sorte que les armes, que des trafiquants mexicains leur ont promis, ne leur parviennent jamais. Pour Blueberry et son nouvel allié MacClure, c'est la mission de la dernière chance, mais aussi la plus dangereuse. Le premier cycle des "premières guerres indiennes", prend fin avec ce volume, de la plus belle des manières. Le récit est une fois de plus d'une redoutable efficacité, avec comme point d'orgue un passage incroyable dans une mine. Seule une erreur de cadrage assez incompréhensible vient gâcher un peu la fête, mais ce n'est pas très grave face à l'intensité du récit qui nous est proposée.

Blueberry est enfin prêt de parvenir à ses fins : le Président des Etats-Unis en personne, leur a donné l'autorisation de négocier avec Cochise, le grand chef apache, afin de parvenir à la paix. Mais Quanah, alias Aigle Solitaire, va tout faire pour empêcher ce traité. Pour Blueberry, une seule solution : retrouver son ami Crowe, métis indien proche des Apaches, pour l'aider à parlementer. Leur quête pour rencontrer Cochise va les mener jusqu'au Mexique, où ils seront confronté à de nouveaux dangers. Un volume une nouvelle fois très solide, malgré une légère baisse de rythme. La fin du premier cycle arrive, les choses se précisent !

Changement de décor pour Blueberry : le voici à Fort Quitman. Maintenant au courant de la vérité concernant le meurtre des Stanton, il va tout faire pour empêcher la guerre. Mais on lui confie vite une mission : mener un convoi de munitions jusqu'à Camp Bowie. Mais le convoi va être semé d'embûches car un traître se trouve dans leurs rangs. Avec ce troisième volume, la saga "Blueberry" touche déjà à l'excellence. Le récit est passionnant, riche en surprises, et l'arrivée d'Aigle Solitaire amène un vrai antagoniste pour notre héros. Ajoutez à tout ça un Giraud qui s'affirme enfin au niveau graphique, et vous obtenez un chef-d'oeuvre indispensable.

La folie de Bascom et sa haine des indiens, ont provoqué une guerre sans merci entre les Apaches et les visages pâles. Isolés à Fort Navajo, les soldats de la cavalerie ont néanmoins un dernier espoir : Blueberry, qui va devoir, seul, traverser les territoires apaches pour se rendre à la ville de Tucson. Un volume une fois de plus excellent, qui voit l'intrigue de la série s'étendre considérablement. Riche en action, cet album n'est pas moins avare en coups de théâtre, à l'image de la fin, très réussie, qui ouvre de nouvelle perspectives pour la série.

Premier volet de la mythique saga "Blueberry", "Fort Navajo" voit le lieutenant Graig, tout juste sorti de l'académie de West Point, se rendre à sa première affectation, Fort Navajo, en plein territoire apache. En chemin, il rencontre Blueberry, un futur collègue assez indiscipliné. Un incident isolé, le massacre d'une famille américaine et le kidnapping du fils de la famille, va déclencher une nouvelle guerre entre les Indiens et les visages pâles... Un excellent premier volume, riche en action, et qui introduit déjà un certain nombre de personnages très importants dans la série. Un must.

Voici l’ultime volume de la saga Dragon Ball et malheureusement il est décevant même s’il parvient à relever un peu le niveau du cycle Boo. Hormis le manque de développement de la partie « aventure intérieure », cette fin comporte quelques bonnes idées. Le monologue de Vegeta est très clairement le grand moment de ce volume et clôt de façon assez élégante l’éternelle rivalité entre les 2 personnages phares de la série. De même, l’idée de faire intervenir les Terriens dans le combat et le rôle prépondérant de Mister Satan apporte un peu de renouveau assez appréciable. Autre bonne idée, l’apparition très furtive de personnages très anciens, clins d’œil sympathiques envers les fans. On pourra regretter une utilisation beaucoup trop facile et outrancière des Dragon Balls et un développement de certains personnages sur la fin qui frise parfois le ridicule. Mais le fait de conclure la série sur un Tenkaichi Budokai et le raccord symbolique avec le tout début de la série est un bel hommage à cette saga hors normes. Au final, Dragon Ball est bien sûr un classique immense, dont les héritiers se font encore connaître aujourd’hui et le feront encore pendant de nombreuses années. Malheureusement, conséquence de son succès, la série connaît une grande baisse de régime après le cycle Namek (qui aurait d’ailleurs fait une fin parfaite) pour toucher le fond lors de son dernier cycle. Reprenons donc les premiers volumes, parfaits, qui représentent ce que le shonen peut proposer de meilleur.

La lutte contre Boo continue… et c’est tout. Car on ne trouve que du combat ici, du début à la fin. Dommage que ceux-ci manquent cruellement d’intérêt. Entre un Piccolo réduit à être le pitre de service et des augmentations de puissances à gogo (fusions, assimilations, boucles d’oreilles et même un vieillard qui danse), ce volume n’a aucun intérêt et est le symbole-même de cet ultime cycle sans saveur, et dont le manque de passion de la part de son auteur se voit à chaque case.

La vengeance humaine d'Enishi touche à sa fin dans ce volume et elle se finit de manière dramatique ce qui aura pour effet de faire sombrer Kenshin dans une profonde détresse. Mais la réalité est plus complexe qu'il n'y paraît. Un volume surprenant, avec très peu d'action et d'une incroyable profondeur psychologique. Les pièces du puzzle se mettent progressivement en place et la bataille finale se rapproche. Ce cycle se révèle au final beaucoup moins linéaire qu'il n'y paraissait lors des précédents volumes. Un cycle qui vient fouiller dans les émotions les plus personnelles de Kenshin et qui achève de faire de celui-ci un personnage emblématique.

La lutte contre Hadès se poursuit mais elle le fera dans le Meikai, le royaume des enfers, domaine de Hadès. Seiya et ses compagnons doivent absolument retrouver Athéna pour lui remettre son armure mais les dangers sont déjà nombreux dans ce volume. Un excellent volume, plus classique dans son déroulement mais d'une immense efficacité. Le seul soucis c'est cette faute de goût incompréhensible lors du chapitre se déroulant dans le tribunal. Kurumada a en effet voulu inclure, pour la première fois, de l'humour dans Saint Seiya, ce qui est clairement une erreur pour une série qui ne s'y prête absolument pas, qui plus est dans ce cycle. Un écart vraiment difficile à comprendre et qui ne sied pas à une si grande série.

Bouleversant. Voici ce qu'est ce volume exceptionnel de Saint Seiya qui voit la suite de la lutte dans le sanctuaire. Les révélations sont légion et les scène fortes s'enchaînent sans aucune pause et on finit le volume presque épuisé par cette intensité incroyable au niveau narratif. Beaucoup de personnages très charismatiques disparaissent ici et il est impossible de ne pas avoir un petit pincement au cœur. A la fin de ce volume, Seiya et ses compagnons reprennent la main et la lutte se poursuivra dans le monde des ténèbres. La guerre ne fait que commencer et on a déjà vécu énormément d'émotions. Immense.

La lutte au sanctuaire se poursuit. Le vieux maître de Shiryu dévoile son vrai visage pendant que les chevaliers d'or font tout pour empêcher les traîtres et les spectres de parvenir jusqu'à Athéna. Un volume une nouvelle fois excellent avec beaucoup plus d'action que le précédent. Le combat entre Mû et Myû est d'une très grande originalité bienvenue. Il faut aussi souligner que Seiya n'apparaît pas une seule fois dans ce volume, ce qui est une première qui était jusqu'à maintenant inconcevable, ce qui prouve la singularité de ce début de cycle, placé sous le signe du renouveau. Enfin, les coups de théâtre ne manquent pas et la fin du volume promet une suite prometteuse. Ce nouveau cycle de Saint Seiya continue donc dans sa lancée, pour notre plus grand plaisir.

Ce volume voit le début du dernier cycle de la série, le cycle Hadès. La vraie bataille contre le véritable ennemi d'Athéna va débuter mais le danger va venir du cœur même du sanctuaire. Quelle magnifique cycle que celui-ci. Toute l'action de ce volume se déroule au sanctuaire et ce sont les chevaliers d'or qui vont occuper les premiers rôles. En effet, Seiya et ses compagnons vont devenir indésirables au sanctuaire et c'est une vraie surprise de les voir relégués au second plan de cette façon mais cela amène un vent de fraîcheur incroyable à la série car les chevaliers d'or sont des personnages très charismatiques qui méritaient vraiment d'être mis à l'honneur. Enfin que dire de ces coups de théâtre ahurissants qui propulsent Saint Seiya dans une autre dimension ? Saint Seiya est une immense série en grande partie grâce à ce cycle exceptionnel qui débute de la meilleure des manières.

Personne ne peut plus empêcher Boo de détruire la Terre. Gohan est sauvé par Kaïo Shin qui pourrait augmenter sa puissance grâce à la mystérieuse Z-Sword. De leur côté, Trunks et Goten doivent maîtriser la fusion qui décuplerait leur force. Et enfin, un événement en fin de volume va rendre Boo encore plus dangereux. Un désastre. Voici ce qu'est ce volume qui enchaînent les erreurs à n'en plus finir. La course à la puissance qu'est devenu Dragon Ball ne semble plus vouloir finir. Entre le super saiyan 3, la fusion, la Z-Sword et la nouvelle transformation de Boo, Toriyama utilise tous les moyens imaginables pour augmenter toujours plus la puissance de ses personnages jusqu'à friser le ridicule le plus complet. Le côté comique que Toriyama voudrait retrouver, avec la danse de la fusion ou le vieux Kaïo Shin, fait plus pitié qu'autre chose. Quelle tristesse de voir ce qu'une si grande série est devenue.

Le cycle de Poséidon s'achève dans ce volume. L'heure de l'ultime combat a sonné. Seiya et ses compagnons doivent absolument sauver Athéna mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Cette fois-ci, ils ont affaire à un dieu... Une fin de cycle satisfaisante, le combat contre Poséidon est assez impressionnant, incroyablement épique et bien fidèle à cet esprit si particulier, qui n'est propre qu'à Saint Seiya. Il n'en reste pas moins qu'au final ce cycle s'avère assez décevant, beaucoup trop simpliste et surtout il n'apporte pas grand chose aux personnages, ce qui fait que l'on peut se poser la question de son utilité. Petite déception donc mais heureusement ce sera vite oublié car dans le prochain volume le prochain et dernier cycle commence et il est tout simplement grandiose.

100 bullets se conclue sur cet album qui se résume à un jeu de massacre ahurissant dans lequel pratiquement tous les personnages de la série vont disparaître. Au final, que dire de 100 bullets ? C'est une grande série, c'est indéniable. Un thriller très original, remarquablement écrit et mis en scène. Malheureusement, le dessin de Risso est trop limité pour moi et est souvent sauvé par la superbe mise en couleur de Patricia Mulvihill. De plus, le scénario est de mon point de vue trop ambitieux et Azzarello n'est pas parvenu à éviter les longueurs ni une certaine confusion entre toutes ces intrigues qui s'entremêlent et tous ces personnages. 100 bullets n'est donc pas un chef-d'oeuvre mais une série très efficace tout de même, qui fait honneur à ce genre passionnant qu'est le thriller.

Les combats contre les généraux de Poséidon se poursuivent mais le véritable but de cette bataille ne semble pas être celui qu'on croit. Un volume dans la lignée du précédent à ceci-près que les combats sont beaucoup plus intéressants d'un point de vue psychologique. De plus, la trame scénaristique de ce cycle, qu'on pensait assez linéaire, est plus complexe qu'il n'y paraît. Bref, un volume de qualité où l'on ne s'ennuie pas une seule seconde.

La lutte se poursuit mais Vegeta va profiter de la situation pour régler ses comptes avec Goku, ce qui va malheureusement provoquer le réveil de Majin Boo, qui va se révéler d'une puissance inimaginable. Et en plus il est indestructible... Beaucoup d'action dans ce volume dans lequel Vegeta est le protagoniste principal. Voulant régler ses comptes avec Goku, il va finalement prendre conscience de ce qui compte vraiment pour lui. Cette exploration d'une nouvelle facette de ce personnage phare est vraiment le point fort de ce volume. Du côté des points négatifs, on pense évidemment à Majin Boo. Toriyama a voulu pousser son désir de revenir à un côté plus humoristique et léger jusque dans le principal adversaire de ce cycle. Physiquement la déception est vraiment de mise et de plus il se comporte comme un enfant, ce qui en fait un adversaire complètement inintéressant du point de vue psychologique. Un adversaire décevant donc mais beaucoup d'action et de scènes fortes. C'est beaucoup moins intéressant mais Toriyama en a encore sous le pied.

Le Tenkaichi Budokai se poursuit et bientôt une nouvelle menace se précise. Un sorcier souhaite libérer une créature maléfique surpuissante du nom de Majin Boo, qui se trouve enfermé dans un cocon. Goku et ses compagnons doivent tout faire pour l'en empêcher. Le naufrage continue même si ici le niveau est un peu plus élevé que dans le lamentable volume précédent. Ce dernier cycle commence vraiment dans ce volume avec la révélation de l'identité du dernier adversaire de la série, Majin Boo. Malheureusement, Toriyama cède à la facilité, avec cet ennemi qui sort un peu dont ne sait où, comme un cheveu sur la soupe. De plus, les nouveaux personnages qui nous sont présentés sont plus ridicules les uns que les autres. Ce qui frappe depuis le début de ce cycle, c'est le manque de charisme des personnages, un comble pour Dragon Ball. Tout manque de passion, de maîtrise, avec cette impression de facilité particulièrement désagréable.

7 ans on passé depuis le combat contre Cell. Gohan est devenu adolescent et il va avoir l'heureuse surprise de revoir son père à l'occasion du prochain Tenkaichi Budokai, pendant une journée seulement. Tout comme à la fin du cycle Namek, Toriyama voulait conclure sa série à la fin du cycle de Cell, mais le succès étant colossal, les éditeurs ont persuadé l'auteur de créer un cycle de plus. Le cycle de trop. Gohan, qui n'était déjà pas un personnage très intéressant jusque-là, devient ici complètement ridicule. Devenu adolescent, ses petites histoires de lycéen et surtout son idée de devenir un super-héros font plus pitié qu'autre chose. Avec ce dernier cycle, Toriyama veut vraisemblablement renouer avec l'esprit des premiers volumes de Dragon Ball, cet esprit léger, humoristique, qui faisait merveille au début de la série. L'idée de donner un nouveau fils à Goku, Goten, qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau, est évidemment dans cette optique. De même, l'idée de nous refaire un Tenkaichi Budokai aurait pu être sympathique, si les personnages n'avaient pas perdu en charisme et en intérêt à ce point. Si on ajoute à tout ça un dessin qui ne cesse de se détériorer, on obtient une immense déception, même une tristesse, de voir ce qu'est devenue une si grande série, à savoir l'ombre d'elle-même.

Graves et ses hommes poursuivent leur action mais de nouveaux personnages apparaissent et certains complots se trament en coulisses. Un album une nouvelle fois très maîtrisé, parfaitement mis en scène et jamais ennuyeux. Les interrogations restent nombreuses et la fin de l'histoire s'annonce magistrale. A suivre.

Graves et les minutemen continuent leur plan de destruction du Trust et c'est à un véritable enchaînement d'exécutions auxquels on a affaire dans ce volume. Un volume excellent car beaucoup moins compliqué que les précédents, remarquablement mis en scène et passionnant du début à la fin. Vivement la suite.

Un album encore assez confus. Si les clans commencent à se préciser, certaines scènes sont très difficiles à suivre et on du mal à voir où Brian Azzarello veut en venir.

De nouveaux personnages font leur apparition et l'intrigue avance toujours doucement. De nouveaux événements viennent secouer encore un peu le Trust mais tout cela reste encore un peu léger et on aimerait que les choses bougent un peu plus vite au risque d'ennuyer le lecteur.

Gohan est devenu surpuissant et le combat final contre Cell peut enfin débuter. Rien ne semble pouvoir empêcher Gohan de l'emporter mais son orgueil pourrait tout remettre en cause... Du combat, du combat et encore du combat dans ce volume qui clôt le cycle de Cell. Alors oui, Toriyama réutilise encore une fois la même ficelle, repousse encore une fois les limites de puissance mais tout est compensé par le grand spectacle qui nous est offert, ce sens de la mise en scène plus grandiloquent que jamais et certaines planches magistrales. Après, certains défauts sont tout de même présents, comme des facilités scénaristiques un peu trop grosses et surtout une petite pirouette bien maladroite qui rend le personnage de Goku assez antipathique et insensible, ce qui est dommage. A noter également, les 2 derniers chapitres se déroulant dans le futur de Trunks et clôturant de bien belle manière ce cycle au final assez inégal.

L'intrigue avance doucement, peut-être un peu trop. Hormis quelques révélation sur le passé du Trust et de l'agent Graves, ce volume n'a pas beaucoup d'intérêt, si ce n'est d'embrouiller un peu plus l'esprit. Décevant.

Le Cell Game débute enfin et Goku décide d'être le premier adversaire de Cell mais l'issue du combat en surprendra plus d'un. Le tome débute par une bonne idée : le fait de faire de Dendé le nouveau tout puissant renouvelle non seulement la série mais permet évidemment de remettre les Dragon Balls en activité. J'étais plutôt sceptique quand au Cell Game mais hormis le personnage de Satan, énervant au possible et qui ne fait pas vraiment rire, le résultat est moins décevant qu'on aurait pu le craindre car l'aspect "tournoi" passe vite à la trappe pour laisser place à de vrais combats démesurés. Le combat opposant Goku à Cell est ainsi de très bonne facture, ni trop court ni trop long. De plus, l'issue de ce combat est surprenante à plus d'un titre, Toriyama faisant preuve d'originalité en mettant à l'honneur un personnage secondaire, à savoir Gohan. Un changement salvateur qui casse un peu la routine de la série. Au final, un volume meilleur que ce que l'on aurait pu craindre, avec quelques belles idées.

Les pions se mettent progressivement en place en prévision de la guerre interne qui va secouer le Trust prochainement et les principaux protagonistes vont se retrouver à Miami. Un volume de transition en prévision des prochains volumes qui vont sûrement être plus mouvementés. Reste qu'il n'y a pas beaucoup d'action dans ce volume mais le sens de la mise en scène d'Azzarello et Risso et leur capacité à raconter plusieurs intrigues en même temps, suscitent l'admiration. A noter une erreur de traduction de la part de l'éditeur.

Vegeta et Trunks sont devenus surpuissants grâce à leur entraînement dans la salle du temps et sont enfin prêts à affronter Cell mais les choses ne vont pas se passer comme prévu. C'est vraiment à partir de ce volume que Dragon Ball va diminuer en qualité de plus en plus. La course à la puissance semble être le seul argument scénaristique de Toriyama désormais et les combats ont de plus beaucoup perdu en qualité. Toriyama va même jusqu'à nous ressortir un Tenkaichi Budokai par le biais du Cell Game. Inutile de dire qu'on est ici au comble du réchauffé, ce qui est bien décevant.

La mystérieuse créature venue du futur, qui sera le grand ennemi de ce cycle, fait son apparition et il va s'avérer être un adversaire plus effrayant que tout ce qu'on pouvait imaginer. Parallèlement à ces évènements, Goku se réveille enfin. Un volume très réussi dans lequel Goku est encore une fois en retrait pour laisser la place à Piccolo, qui est le vrai héros de ce volume. L'arrivée de Cell rebooste un peu ce cycle, qui aurait eu du mal à vraiment décoller s'il était resté centré sur les cyborgs. Malheureusement, Toriyama s'embourbe un peu plus dans ses délires temporels et le fait de nous resservir un méchant qui se transforme fait un peu réchauffé...

Ce volume ne comprend qu'une seule et unique histoire se déroulant à la Nouvelle-Orléans. Un volume passionnant de bout en bout, remarquablement écrit et qui montre le meilleur de ce que 100 Bullets est capable. Très réussi.

Le combat contre les cyborgs continue et au moment où la victoire semblait promise, Trunks réapparaît et bouleverse toutes les certitudes. Un volume passionnant de bout en bout, dans lequel Toriyama exprime toute sa créativité narrative. Son intrigue du moment basée sur les voyages temporels lui permet des révélations, des faux-semblants, et on en redemande. Enfin, c'est la deuxième fois que Toriyama se montre convaincant uniquement avec ses personnages secondaires. De plus, la fin du volume promet de relancer l'intrigue dans une toute autre direction. Très réussi.

Ce volume comprend 3 histoires différentes. Si les 2 premières ne font pas beaucoup avancer l'intrigue, la dernière est plus intéressante car elle nous permet d'en apprendre plus sur les origines du Trust. Vraiment pas mal du tout.

Les combats se poursuivent dans le domaine de Poséidon. Un volume qui se contente un peu du minimum syndical pour du Saint Seiya avec un enchaînement de combats pas vraiment extraordinaires. Mais la fin du volume, avec un méchant qui sort un peu des sentiers battus, relève le niveau.

Freezer est encore en vie et il arrive sur Terre pour se venger mais un mystérieux garçon fait son apparition, un garçon qui amène de terribles nouvelles. En effet, nos héros doivent se préparer à une nouvelle bataille. Le début du volume est très réussi, la venue de Trunks, sa véritable identité et les raisons de sa venue sont très bien trouvés et renforcent encore le virage science-fiction opéré par la série. Mais ce volume est aussi un peu le début de la fin pour Dragon Ball. En multipliant les combats et les super saiyans, Toriyama sombre dans une surenchère de puissance qui portera de plus en plus préjudice à la série. De plus, on note une dégradation du dessin, les arrondis des débuts laissant la place à un trait plus anguleux et moins maîtrisé.

Le sauvetage de Mana se finit de manière dramatique. Pendant ce temps-là le cloïd continue d'évoluer de façon effrayante. Eden poursuit son bonhomme de chemin avec un niveau de qualité enfin au beau fixe depuis 2 volumes. Ce volume est un excellent compromis entre scènes d'action dans sa 1ere partie et une deuxième partie plus intimiste.

Un volume entièrement dédié à la libération de Mana, une libération plutôt mouvementée, le Propater ne voulant rien céder et souhaitant à présent éliminer la jeune fille. Un volume une nouvelle fois très rythmé, avec des scènes d'action de grande qualité, le volume ne souffre en effet d'aucun temps mort et on ne s'ennuie pas un seul instant. Eden revient vraiment dans la bonne direction, ça fait vraiment plaisir.

L'enquête d'Elia et Myriam avance de façon significative. Pendant ce temps-là, le cloïd continue d'évoluer mais son véritable but est encore inconnu. Enfin, après plusieurs volumes décevants, Eden reprend du poil de la bête grâce à un volume très rythmé, avec des scènes d'action d'une redoutable efficacité. Même si la fin du volume revient à des explications pseudo-scientifiques inutiles, l'ensemble du volume est plutôt réussi.

Un volume beaucoup plus centré sur Mana et sa relation avec Maya, qui ne cesse de la surveiller. Pendant ce temps-là, Elia et Myriam décident de partir ensemble afin de récolter des informations et de libérer Mana. L'intrigue, si elle est plus simple ici, n'avance pas vraiment, ce qui est regrettable. Enfin, on a encore droit à de la violence gratuite (ce qui est un peu toujours le cas depuis quelques volumes), ce qui est vraiment désagréable.

Afin de retrouver Mana, Elia va en Australie, où le nouveau virus ne cesse de se répandre. Eden est vraiment de plus en plus difficile à lire, entre ses intrigues multiples très complexes et des termes scientifiques en pagaille auxquels on ne comprend rien, difficile pour le lecteur d'être captivé.

Ce volume voit la fin de l'intrigue sur Kenji et à la fin on se demande à quoi tout ça a bien pu servir. Puis on retrouve Elia dans une affaire d'enquête policière sur le meurtre d'Helena et d'un policier. Parallèlement à tout ça un nouveau virus fait son apparition. J'ai vraiment du mal à suivre Endo et à voir où il veut en venir dans ces intrigues toujours plus complexes, parfois un peu trop.

Coupure totale avec le volume précédent. On quitte Elia et l'Amérique du Sud pour l'Asie pour y retrouver Kenji et Sofia qu'on n'avait plus revus depuis le volume 6. Un groupe d'indépendantistes prennent en otage une installation pétrolière et Kenji doit, sur ordre du Nomad, ramener leur leader. Difficile de savoir ou Endo veut en venir avec ce volume dont on ne comprend pas l'intérêt dans l'intrigue globale et de plus l'action est assez confuse et on a du mal à tout saisir. Endo doit se ressaisir car la série s'enlise dangereusement.

Elia franchit la ligne de non-retour et l'intrigue sur Pedro et Manuela prend fin. Un volume plutôt décevant car après ces événements, il ne se passe pas grand chose dans ce volume, si ce n'est le réveil sexuel d'Elia dans des scènes pas vraiment du meilleur goût. Déception donc.

Un volume où l'action est encore une fois en retrait. Elia apprend le passé de Pedro et Manuela et continue ses machinations afin d'élaborer sa vengeance. Eden a vraiment changé depuis 2 volumes avec des intrigues de moins grande envergure mais paradoxalement plus complexes et écrites avec une efficacité redoutable.

Arrêté puis passé à tabac par la police, Elia retrouve Helena et finit par travailler dans une maison close. Puis il se retrouve au beau milieu d'intrigues dans le milieu de la mafia et du trafic de drogues. Un volume beaucoup plus calme que les précédents mais remarquablement écrit. Le personnage d'Elia s'étoffe ainsi de plus en plus et gagne en profondeur. De plus le côté science-fiction est de plus en plus en retrait pour laisser la place à un drame humain d'une rare intensité.

Ce volume s'ouvre sur un court flashback centré sur Sofia, plutôt intéressant, qui prouve que Endo est aussi capable de faire du très bon dans des cènes plus calmes. Ce flashback nous permet de découvrir un nouveau personnage, Maya, une espèce d'intelligence artificielle dont on sait encore peu de choses. Mais l'action ne tarde pas à repointer le bout de son nez. Elia et le Nomad vont en effet essayer de délivrer la mère et la sœur d'Elia, détenues pas le Propater. Un volume en roue libre si l'ont peut dire, très efficace.

Après l'incroyable volume précédent, on avait besoin de souffler et Endo l'a bien compris. C'est donc à un volume centré sur Kenji auquel on a droit avec un long flashback sur le passé de celui-ci qui nous révèle bien des choses, en particulier pourquoi Kenji est devenu une machine à tuer sans émotion. A noter qu'en fin de volume on a droit à une scène de combat à mains nues absolument magistrale, remarquablement mise en scène, c'est vraiment du très haut niveau.

Un volume hallucinant, complètement traumatisant. Ce volume est en effet entièrement consacré à l'affrontement entre le Nomad et le Propater, affrontement auquel Elia et les filles vont participer activement. On n'a pas le temps de souffler, entre les scènes d'actions nerveuses, les flashbacks insoutenables et une scène finale glaciale, incroyable de tension et qui se conclue sur une détresse indescriptible. On referme le volume tout tremblant devant toute cette violence (on monte encore d'un cran ici), toute cette rage et cette dénonciation sans concessions des ravages de tout conflit qui laisse complètement KO.

Elia et 2 autres jeunes filles se retrouvent au beau milieu du conflit qui oppose les mercenaires du Nomad à l'organisation Propater. Un volume intéressant qui permet d'en apprendre plus sur Elia et sur ce qu'il est advenu de ses parents depuis le prologue du volume précédent. L'action est aussi très présente, de même qu'une violence assez poussée qui fait que cette série est à réserver à un public averti.

La moitié de la population humaine a disparue suite à un virus mortel. Dans ce 1er volume, nous suivons la vie d'Hana et d'Enoa, des jeunes gens immunisés contre le virus et qui vivent dans un complexe militaire. Puis l'action se déplace 20 ans plus tard et cette fois-ci c'est la vie solitaire de leur fils, Elia, que nous suivons. Une bd de science-fiction complexe, aussi bien dans son contenu que dans son dessin minutieux. Dès ce 1er volume, on voit les préoccupations d’Endo sur l'Homme et sa recherche du bonheur, de sa place sur Terre et sur la violence sans fin que l'Humanité génère. Fascinant.

Une bonne bd, composée de 4 histoires très cyniques sur les travers de la nature humaine. Malheureusement, le dessin est très fouillis et j'ajouterai que la police des bulles est par moments tout simplement illisible.

La série s'achève avec ce volume et la première question que l'on peut se poser après l'avoir refermé est : est-ce que Blame est une arnaque ? C'est ce que beaucoup pourraient penser après cette fin incroyablement abstraite et assez décevante. Mais en ce qui me concerne, même si Blame n'est pas un chef-d’œuvre, cette œuvre n'en reste pas moins une expérience unique, une œuvre de science-fiction obscure et au scénario abstrait qui laisse libre cours à toutes les interprétations personnelles. Et visuellement c'est du très haut niveau, avec des décors urbains majestueux et dessinés avec une maestria rarement égalée. Au final, Blame est une expérience que je conseillerai à un public averti, ouvert à une forme de bande dessinée différente et surtout unique.

Un très bon volume, pour une fois simple à suivre. Killy se régénère puis pars à la recherche de Shibo qui de son côté rencontre un agent du bureau gouvernemental. Ici, pas de mots compliqués ni de scènes ambigües, un excellent préambule à l'ultime volume.

Le volume commence plutôt bien, dans la lignée des 2 volumes précédents jusqu'à ce final incroyablement confus dans lequel on ne comprend pas grand chose. On a à la fois le meilleur puis le pire de Blame dans ce volume, quel côté gagnera dans le prochain volume ?

En pénétrant dans la nouvelle mégastructure, Killy et Shibo vont se retrouver séparés et de plus de nouveaux personnages impressionnants font leur apparition. Blame évolue dans le bon sens car mis à part un passage en fin de volume, la série a simplifié son propos et c'est vraiment appréciable.

Les péripéties de Killy et Shibo dans les chantiers prennent fin, de même que leur lutte contre Sana-kan et les silicates. De plus, Killy parvient enfin à trouver un terminal génétique mais pour pouvoir l'étudier, Killy et Shibo doivent se rendre toujours plus haut, dans une nouvelle mégastructure. Un volume meilleur que le précédent car plus simple et comprenant aussi la résolution de plusieurs intrigues.

Comme si on n'était pas suffisamment largués au niveau de l'intrigue, Nihei décide de nous embrouiller encore plus en ajoutant à son intrigue des voyages dimensionnels et des décalages temporels ! Inutile de dire que parvenir à tout saisir relève maintenant de l'exploit !

Killy parvient enfin à se débarrasser de Sana-kan et Shibo obtient un nouveau corps. Mais les ennuis continuent. En pénétrant dans les chantiers, Killy et Shibo rencontrent de nouveaux ennemis, plus redoutables que tous ceux qu'ils avaient vu jusqu'à présent. Killy et Shibo poursuivent donc leur route dans ce volume plus maîtrisé et moins confus que le précédent. Il faut toujours s'accrocher pour essayer de comprendre l'intrigue mais il y a du mieux.

Killy et Shibo poursuivent leur route et rencontrent un groupe de petits humanoïdes qui vivent cachés des sauvegardes, toujours plus nombreuses et dangereuses. Un volume un peu brouillon avec des révélations intéressantes, mais accompagnées du même nombre de questions et de zones de brouillard scénaristique. De plus les scènes d'action sont assez confuses, ce qui est un peu dommage.

La quête de Killy se poursuit. Il parvient tant bien que mal à rallier une ville dans laquelle se trouve Vivélec, une société scientifique qui pourrait lui apporter des réponses mais tout ne se passera pas comme prévu et il finira par rencontrer une allié en la personne de Shibo. Un volume plus rythmé que le précédent, moins contemplatif. On a aussi droit à plus de renseignement sur le but de Killy mais il faut vraiment être persévérant pour ne pas se perdre en route.