Les avis de - Vacom

Certainement un des meilleurs albums de Canardo. On retrouve ici tout ce qui fait la qualité de la série (à ses débuts): un héros pas si héroïque que ça, des personnages désabusés, de la souffrance, de la misère, de la violence... bref la marque de fabrique de la série. Le dessin de Sokal est ici merveilleux tant il donne aux personnages, des animaux faut-il le rappeler, une expression incroyable à travers de laquelle transparait beaucoup d'émotions humaines. Quand les personnages sont tristes, on y croit... quand ils souffrent, on souffre avec eux... et c'est là la véritable force de cet album, la tristesse et la désolation qui s'en dégagent, une impression renforcée par les couleurs utilisées par Sokal et qui recouvrent les planches de poussière, de misère...

Et la fin de cet album constitue vraiment un moment d'émotion très fort.

Un album de Tome et Janry loin de la qualité de certains. On prend plaisir à retrouver un ancien méchant de la série mais son retour est en demi-teinte, l'histoire de cet album étant bien peu passionnant. Et le portrait loufoque dressé de l'URSS est vraiment peu convaicant. Bref, déception pour cet album, malgré quelques passages intéressants et le dessin de Janry égal à lui-même.

Lune fatale marque un tournant dans la série et annonce déjà quelque peu la révolution que constituera l'album suivant: Machine qui rêve. On découvre ici un Spirou plus réaliste, moins maître des événements et déstabilisé par le jeu de séduction de Luna. Bref, nous avons ici u héro plus adulte, plus ancré dans la réalité, et un récit lui aussi plus cruel, Vito étant particulièrement ignoble dans cet album.

Tome et Janry iront encore plus loin avec Machine qui rêve, Janry adoptant pour celui-ci un style en plein dans le polar, très sombre, une ambiance renforcée par les fonds noirs des planches.

Quant à savoir si la métamorphose amorcée timidement avec Lune fatale et poursuivie peut-etre de manière trop brutale avec Machine qui rêve est judicieuse ou pas, c'est à chacun de se faire son idée. Tome et Janry se dirigeaient vers une série plus adulte, un polar vraiment excellent, mais faisaient perdre un peu de sa marque de fabrique à la série, de sa tradition.

De toute façon, l'affaire est entendue vu que ce seront bientôt Morvan et Munuera qui présideront à la destinée de Spirou et Fantasio et s'écarteront de la voie tracée par Tome et Janry. Espérons que la qualité sera au rendez-vous et que nous n'aurons pas à regretter un retour à la normale.

Après quelques albums peu convaincants, le temps pour eux de trouver leur style au sein de la série, Tome et Janry nous offrent ici un très bon album (j'en profite donc pourréviser le jugement hatif que j'avais formulé sur leur travail dans mon avis sur Machine qui rêve). L'arrivée de Vito Cortizone est vraiment salutaire et donne à Spirou et Fantasio un méchant à la fois cruel et comique, un mafieux traditionnel mais poisseux au possible. C'est l'occasion de scènes assez marrantes tant les gags s'enchainenet à certains passages. Mzis ca n'enlève rien au sérieux de l'action en général.

Janry adopte ici un style assez sombre, idéal pour dépeindre les bas-fonds new-yorkais, qui tranche quelque peu avec l'athmosphère plus colorée de bon nombre d'albums de la série.

Bref, un très bel album !

Un album qui confirme la tournure prise par la série. Dessin très faible, scénario d'un vide abyssal (ou comment remplir des pages pour ne rien dire?). Bref, rien à sauver, si ce n'est, comme chaque fois, la superbe couverture du Sieur Ledroit. Mais à ce niveau-là, c'est rien que de la publicité mensongère.

M. Froideval, va falloir penser à arrêter le massacre... Z'auriez pas envie de continuer Mens Magna des fois?...

Excellent album, à lire absolument! Le dessin de Blutch est merveilleux: y a rien a faire, une véritable ambiance en émane, il a su créer une véritable marque de fabrique, une signature. Et on en redemande. Au niveau de l'histoire, ben ca part dans tous les sens, esprits cartésiens s'abstenir, mais c'est un vrai plaisir de voir évoluer les personnages (auxquels on s'attache beaucoup) et de se laisser porter par ce qui n'est finalement qu'un délire de l'auteur qui s'amuse à nous perdre dans son récit. Un vrai bonheur.

j'aime beaucoup! Ca part doucement, puis on est vraiment pris dans cette histoire, on s'attache aux personnages, on essaye de comprendre. Les questions viennent une à une, dans le calme je dirais, et la fin laisse beaucoup de mystère. Bref, je suis plus qu'impatient de lire la suite.

Niveau dessin, j'aime bien aussi. C'est plein de douceur, vraiment très agréable.

Je viens de lire cet album. Et je n'ai pas aimé du tout. Seul point positif: certains paysages agréables et de belles couleurs. Au niveau des défauts: une intrigue banale et mal menée, on en apprend pas grand chose par rapport au vrai Livre de la jungle, des dialogues pourris qui sont censés faire sérieux (genre la loit de la jungle dit que...) mais qui tombent à plat, un dessin plus qu'approximatif et grossier, des animaux qui semblent avoir été collés sur les décors, aucun mouvement... Je m'arrete là, cet album n'est pas bon, voila tout.

Je viens de lire le nouveau Largo. Je suis loin (mais alors là très loin) d'etre fan de la série, mais cet album est pas mal du tout. Je passe sur le dessin de Francq que je n'aimerai jamais. Mais le scénar est vraiment pas mal, un peu un retour aux sources de la série. Avec un Largo en mauvaise posture. On devine quand meme qu'il va gagner à la fin mais bon... c'est agréable...

Ben je suis décu. Bien décu, même. Le dessin en lui-même reste pas mal du tout, avec des plans larges assez réussis (la vue a la fin mais chuuuut...), la bar tout en rouge,...) mais les planches dans leur ensemble, je les trouve moins bien construites. Il n'y a plus de fonds noirs, remplacés par de larges espaces blancs entre les cases. Il n'y a plus autant de doubles pages et de vues impressionnantes, plongeantes...

Niveau scénar, c'est aussi moins bon. Le T2 instaurait un certain suspens et les révélations ne sont pas à la hauteur. Et tout n'est pas expliqué, on reste vraiment sur sa faime. Au lieu de trouver une explication en interne, les persos s'enfuient et quittent la ville de Béton pour découvrir un monde extérieur en pleine guerre civile ou un truc du genre. On se retrouve dans ce monde bizarre, avec des persos bizarres dont on ne sait rien et puis paf! c'est la fin. On a rien compris et on l'impression que rien ne s'est passé. On ne sait pas pourquoi les choses se sont passées comme ca...

En fait, on a l'impression qu'Astier a voulu tester beaucoup de choses avec cette série: c'est comme un laboratoire. Et dans un laboratoire, on essaye, on réussit certaines choses (le T2) et on fait des erreurs (le T3). Reste a espérer qu'il en retirera le meilleur pour la suite de sa carrière que je suivrai de très près. Parce que son trait est quand même très beau.

C'est très typé comme histoires et comme univers (thriller US) mais on a l'impression que Callede a repris ce qu'il s'est fait de meilleur dans le genre pour en faire un concentré dans cette série. Y a tout: une intrigue prenante et bien condtruite, des personnages plein de personalité et attachants (ou au contraire répugnants mais jamais insignifiants)... et tout est extrèmement bien raconté. Le dessin de Denys contribue beaucoup à l'ambiance glauque de la série... et j'aime beaucoup l'idée du bon samaritain en toile de fond, ca donne un point de repère entre les différents albums.

Ce premier tome est selon moi incontournable. Hélas méconnu, Nicolas Fructus possède un trait très personnel et qui convient à merveille pour décrire le monde déjanté qu'il a mis en place. L'histoire se passant dans une tour qui accueille une population de déments, il fallait absolument une architecture qui soit le reflet de l'état d'esprit de ses occupants et c'est une merveille d'inventivité. L'histoire en elle-meme est aussi prenante mais reste mystérieuse. Toujours est-il qu'on a beaucoup de plaisir à suivre le Fou sans nom dans la recherche de sa femme disparue. Et on attend avec impatience que nous soit révélés tous les secrets de cet univers foncièrement original.

J'aime beaucoup cet album, surtout pour son originalité et son parti-pris, pas le plus facile. S'il est vrai que ca se "lit" vite dans le sens ou il n'y a pas beaucoup de texte, on put prolonger la lecture en s'attardant sur le dessin qui, s'il est épuré, est aussi très réfléchi et rempli de détails (les corps déchiquetés pendant les combats par exemple). L'action est très bien rendue, avec beaucoup de mouvement, et on est vraiment pris dans l'histoire. J'aime beaucoup le milieu de l'album, un très beau huis-clos ou les relations entre les personnages prennent leur vraie mesure. Bref, c'est pour moi une très bonne surprise. C'est vrai qu'on peut déplorer le fait que Delcourt n'ait pas voulu publier l'histoire en un seul volume mais on peut déjà s'estimr heureux qu'il ait bien voulu le publier tout court.

Après un premier diptyque de très grande qualité mais qui n'avait pas vraiment fait l'unanimité en raison d'un scénario souvent difficile à comprendre, voici donc la première partie de Sept coeurs d'Arran, le nouveau cycle des aventures d'Algernon Woodcock. Autant le dire de suite, ceux qui n'ont pas aimé le premier cycle auront peu de chances d'aimer celui-ci. Meme si l'intrigue ne parait pas aussi complexe que précédemment, on retrouve les mêmes éléments. Des personnages inquiétants et mystérieux, un fantastique bien présent, une ambiance incroyable (grace à une narration originale qui repose sur une mise en place des éléments fort calme, contemplative),...

Sauf que ce nouvel album est encore meilleur que les précédents et ce pour une seule raison. Sorel n'a jamais été aussi bon. Je le considérais déjà comme un des (si pas le) meilleurs dessinateurs tous genres confondus mais là il se surpasse. Son trait tortueux et tourmenté est égal à lui-même: on vit les personnages et tout parait incroyablement vrai. Et sa mise en couleurs est superbe, créant une atmosphère absolument glauque rarement vue en BD. Et les quelques pages aux teintes vertes, à l'image de la couverture, sont surprenantes mais vraiment réussies. Les nuances que Sorel parvient à rendre dans ses couleurs, et en restant dans une meme gamme de tons très réduite sur une meme planche, forcent vraiment le respect. Mon admiration pour ce très grand artiste n'en est que renforcée.

Bref, une série indispensable qui mériterait la note maximale (mais gardons là pour la suite qui, je l'espère, sera encore meilleure).

Après un premier tome très prometteur, le 2 était attendu. Maintes fois repoussé, le voici enfin. Je dirais qu'il est dans la lignée du premier: c'est un bon divertissement. Si le principe meme de la régulation est fort originale, le développement l'est beaucoup moins. Corbeyran nous offre une narration très classique (mais maîtrisée). Pas de quoi crier au génie mais pas de reproche notable non plus. Au niveau du dessin, il y a du bon et du moins bon. L'architecture, les véhicules, les vetements... tout ca est vraiment bon, l'ambiance steampunk est excellente. Je suis plus réservé pour les persos qui ont parfois des problèmes de proportions et d'attitude (les scènes de combat ne sont pas des plus convaincantes)

Au final, on a un bon album, agréable à lire. Bien sur ca reste du simple divertissement mais vu que j'ai souvent besoin de me divertir... Assurément une série à suivre, en espérant tou de même une plus grande progression du dessin d'ici le T3.

Une suite dans la lignée des tomes précédents. Une histoire qui mele un fond "financier" et un développement basé sur l'action et les courses-poursuites. Efficace pour les amateurs du genre, pas de quoi convaincre les récalcitrants. Mais bon, c'est toujours mieux que les derniers Largo Winch. Dessin inchangé, toujours aussi coupé au couteau et très froid. Ca colle bien avec le perso mais un peu de mouvement serait le bienvenu. Seule évolution dans ce nouveau tome: Larry semble enfin avoir une faille (n'empeche qu'il est pas pret de perdre à la fin).

Bref, rien que de très moyen. A réserver aux fans.

Je suis un peu déçu par cette suite. Pas au niveau du dessin qui reste très bon, mais le développement de l'histoire ne m'a pas vraiment convaincu. On quitte l'album avec l'impression que Pécau a voulu introduire trop de nouveaux éléments et que finalement on en apprend pas grand chose sur chacun d'eux. Mais l'idée de se baser sur les cartes du hasard pour expliquer des événements historiques est excellente, reste à voir comment le sujet sera traité par la suite.

Autre élément qui m'a quelque peu déplu: Pandora change beaucoup trop vite de caractère. Elle perd un peu en crédibilité.

Il n'empêche que la série reste à suivre vu la richesse de l'univers.

La qualité est de nouveau au rendez-vous de ce troisième album. Surement une des meilleures séries du moment. Dessin réaliste dans la lignée des tomes précédents malgré le changement de dessinateur (Kovacevic s'en sort bien, je préfère même son trait à celui de Pignault). De nouveau c'est une histoire indépendante dans le meme univers, avec des révélations sur les soeurs tueuses et d'autres joyeusetés du genre.

Série à découvrir absolument... Rien que pour l'idée des cartes et de manipulation du hasard...

Au niveau scénar, j'ai trouvé cet album assez prenant et la fin inattendue laisse présager une suite intéressante. Mais j'ai eu plus de difficultés avec le personnage principal, pas très crédible à mon gout (mais vu la fin, ca devrait chnger par la suite). Donc on a un résultat honnête, agréable à lire, mais pas transcendant non plus. Faut voir comment ca va évoluer.

Au niveau dessin, je n'ai pas vraiment accroché par contre. Ce qui m'a le plus gêné: les couleurs trop claires pour une histoire si gore. J'aurais bien vu une ambiance assez sombre à la Jack the Ripper. Et ça manque singulièrement de mouvement par moment, aussi bien au niveau de l'action que des persos eux-meme, toujours fort figés.

Bref, résultat en demi-teinte pour cet album. Mais à suivre.

Très belle surprise que cet album, mais c'est du délire total. Il n'y a pas vraiment d'histoire: on suit un objet ovale, dont on ne sait rien, et auquel les personnages s'intéressent pour des raisons différentes. Bref, une grande course poursuite rythmée par la fuite de l'objet. C'est rafraichissant, peut-etre un peu trop "conceptuel" pour parler a tout le monde, mais un bel exercice de style qui se lit très bien, il suffit d'accepter le monde décalé et délirant de Siefer. Niveau dessin, rien à redire... des vues larges et délirantes elles aussi... Superbes...
Alors c'est peut-etre pas l'album de l'année mais ca vaut le coup d'oeil, histoire de sortir des habitudes...

Ma première impression: mouais... typiquement le type de série qui n'est pas franchement bonne mais pas franchement mauvaise non plus... Tout dépendra de la facon dont Swolfs fera évoluer son personnage, qui a quand meme un certain potentiel par rapport à d'autres héros à la L.... W.... Parce que l'intrigue, en elle-meme, n'a absolument rien d'original. Et meme James Healer n'est pas super original non plus: genre aventurier solitaire, rejeté de certains indiens parce qu'il est blanc et rejetés de certains blancs parce qu'il fricote avec les indiens... et puis les visions sur le lieu des crimes, c'est du vu et revu. Donc le T1 met tout en place sans jamais surprendre. Mais bizarrement ca se lit assez bien... Faut voir la suite...

Un album plein de fraicheur qui vogue entre l'absurde et le poétique, un dessin assez grand-guignol mais plein de douceur, un monde délirant mais en meme temps ancré dans la réalité. Un vrai bonheur, et une vraie bouffée d'air pur.

Mouais... j'ai quand même été déçu par ce second tome. Au niveau du dessin, rien à redire, Briones maîtrise son sujet et, dans le genre, c'est très beau (surtout les scènes d'action). Mon seul regret à ce niveau: pas de double page avec le dragon.
Maintenant le scénar. C'est pas mal, le principe est pas mal non plus, mais c'est quand même un peu court. Y a un dragon qui apparait, il dégage une aura qui fout le bordel partout, et seules les vierges peuvent échapper au bordel sus-mentionné. Le problème, c'est que ca s'arrete la et c'est le meme schéma qui se répète dans les deux tomes. On suit les deux chevaliers, elles s'opposent aux hommes que ca les emmerde grave que des bonnes femmes puissent faire ce qu'ils savent pas faire, puis elles combattent le dragon. Si ce meme schéma se répète dans tous les tomes, il risque quand meme d'y avoir une certaine lassitude.
Bref, c'est très beau, c'est agréable à lire, mais il faudra bien vite se rendre compte que c'est un peu court. A moins bien sur qu'Ange nous sorte quelques trouvailles et qu'il parvienne à étoffer un peu la trame de la série (ce que j'espère mais dont je doute)

Farniente, c'est l'histoire d'un couple en vacances qui se pose une multitude de questions. Ce sont des petites tranches de vie (une par page, si cases par page disposées en gaufrier parfait). Ce sont des petites réflexions futiles qu'on se pose quand on a rien d'autre à faire. Ce sont des personnages dans lesquels on peut se reconnaitre.

Ca ne change pas la face du monde, mais c'est attachant et divertissant.
Un très bon moment de lecture.

Un thème de départ (la fratrie du Christ) peu original mais un développement intéressant. Beaucoup d'action, des personnages auxquels on s'attache (ou au contraire qui nous répugnent), un certain humour non négligeable, et donc un album ma foi très agréable, servi par le dessin de Mig qui, s'il ne m'avait pas conquis au premier coup d'oeil, est très beau une fois qu'on est dans l'album. Reste à voir comment les auteurs vont développer la série mais pour le moment, certainement une bonne surprise.

Grosse déception pour moi que cet album. Tout d'abord au niveau visuel, les dessins ne m'incitant pas du tout à ,poursuivre. Puis au niveau du scénar... J'ai du batailler ferme pour aller au bout, c'est fort classique dans la construction, les éléments fantastiques ne sont amha pas bien amenés,... bref je n'y ai pas cru une seconde et les personnages ne m'ont rien fait ressentir.

Ce n'est pas ce que Froideval a fait de pire, mais ce n'est pas ce qu'il a fait de mieux. L'idée de reprendre le Mont St Michel comme porte entre les mondes est bonne, l'intrigue se met en place, c'est pas mal amené... Mais (car il y a un mais) il y a toujours ce petit quelque chose qui ne va pas. Un manque de naturel au niveau des dialogues, des situations parfois quelque peu convenue,... et surtout un dessin (et des couleurs) qui gachent un peu notre plaisir (ce n'est pas laid, mais c'est banal, rien de bien marquant)

Bref, une série moyenne, à lire si on en a l'occasion mais tout à fait dispensable

C'est vraiment un très bon premier tome. L'intrigue principale est bien mise en place, on apprend à bien connaître les différentes races et les personnages, le monde d'Asceltis est bien présenté et l'action est déjà présente. Jarry semble avoir créé un monde vraiment original, complexe et cohérent. Il utilise des caractéristiques habituelles du genre et les agrémentent de touches plsu personnelles, vraiment très bon.
Et le dessin d'Istin (avec les magnifiques couleurs d'Elsa Brants) sont magnifiques, tout emprunts d'onirisme, c'est plein de fraicheur, et la sylve... très jolie...
C'est donc une série qui s'annonce très bien, reste à confirmer avec la suite.

Jessica c'est le stéréotype de la blonde à forte poitrine, mais c'est plus que ca aussi. C'est un perso auquel on s'attache facilement, avec tout ce qui lui arrive...
Au niveau du scénar, c'est une des meilleures séries à la "Repérages". Les personnages évoluent beaucoup, certains disparaissent, les relations entre eux évoluent et Dufaux arrive souvent à nous surprendre. C'est à chaque fois une histoire différente mais il y a un vrai fil rouge et chaque fois que je les relis (ou presque) j'ai envie de tout relire dans l'ordre pour reprendre plaisir a voir l'évolution des personnages.
Le dessin est aussi excellent dans le genre réaliste. Cela dit, ca reste quand meme un polar classique (avec du fantastique), mais bien raconté.

Un album dans la continuité de la série. Je suis toujours bluffé devant l'imagination graphique de Leo, son bestiaire est impressionnant, et ses décors aussi. En plus il s'améliore pour les persos qui sont moins statiques qu'auparavant.
Au niveau du scénario, il s'agit plus d'une album de transition avant le dernier tome de ce cycle qui pourrait être riche en révélations. Ce tome est très frustrant parce qu'il reste fort mystérieux sur la présence de la Mantrisse sur Bételgeuse et il annonce beaucoup sans vraiment rien dévoiler.
Seul bémol à ajouter: des dialogues fort convenus qui gachent un peu le plaisir. Pas très naturels, et c'est dommage.
Quoi qu'il en soit, cet album devrait ravir les fans de la série. En espérant qu4antares, le prochain cycle des mondes d'Aldebaran, soit aussi bon. Il serait dommage de se lasser.

je suis pas arrivé au bout. L'impression d'avoir déjà vu ca cent fois. C'est du Servais en plein, hyper classique, sans surprise. Une intrigue qui ne m'a pas tenu en haleine (meme pas envie de savoir le fin de mot de l'histoire). Et le dessin toujours superbe ne suffit plus à rendre l'album indispensable. Bref, un album pour les inconditionnels, mais Servais semble a court d'inspiration. Dommage.

Je m'attendais à quelque chose de vraiment pas terrible, c'est encore pire. Ce gars est pire que James Bond. Broshing impeccable, plein de femmes dans son pieux (et qui ne lui en veulent meme pas quand il couche avec une autre), des explosions qui détruisent tout sauf lui (et pourtant il était en plein dedans), bref un ramassis de stéréotypes complétement éculé. Et un dessin qui passe mais qui n'a rien d'exceptionnel.
Qu'est-ce que Cailleteau est parti faire dans cette galère? (du fric?)

Après des débuts plus que laborieux, on a enfin droit a quelque chose de plus original. Le dessin est toujours aussi beau.
Je dirais que cette série suit le meme parcours que Jessica Blandy. Après la blonde pulpeuse, on avait droit au play boy de compet'. Mais au fur et a mesure des albums, les stéréotypes s'effacent pour laisser la place a des personnages plus fouillés et par la meme plus attachants.
Belle surprise donc, en espérant que Dufaux continuera sur cette voie. Si les prochains Niklos pouvaient un jour atteindre le niveau du dernier Jessica Blandy...

Peeters parvient à parler d'un sujet grave, triste avec détachement et un certain humour, kle tout est très bien raconté, magnifiquement dessiné (les expressions et sentiments qu'il fait passer par son dessin, c'est incroyable)
Bref, que du bonheur.

Le dessin de Magnin dans toute sa splendeur avec un découpage moins traditionnel mais qui confère à la série une ambiance bien particulière. Ses pages complètes sont toujours aussi impressionnantes, ses couleurs toujours aussi envoutantes, ses décors toujours aussi merveilleux. Le scénario est mystérieux a souhait, une ambiance de contes et légendes, une héroine très attachante. Vraiment très bon.

La quete d'HF qui est présentée dans cette série n'est pas en soi d'une grand originalité (un petit air de Tolkien), c'est plus le mélange des genres qui la rend unique. L'humour n'est pas en reste, les personnages caricaturaux sont ici une qualité, le suspens est bien présent.
Nous avons donc une série qui mêle SF et HF, humour et histoire bien sérieuse et prenante... certainement une grande réussite.

Tout d'abord de très belles couvertures. Le dessin de Briones est très bon, surtout les monstres qui sont assez originaux, les couleurs sont parfois un peu trop flashy mais ca donne une ambiance bien caractéristique, surtout en combinaison avec les découpage explosé de Briones (un des rares dessinateurs a faire quelque chose de vraiment bien en laissant de coté le découpage traditionnel, a mon sens)
Une histoire fantastique bien ficelée et bien mystérieuse, des personnages qui évoluent, du tout bon (en espérant toutefois que la série ne s'éternise pas)

Une toute bonne série! Le dessin ne m'avait pas spécialement attiré au premier abord mais finalement, je le trouve très bon, difficile de dire pourquoi. Certains décors sont très beaux!
L'histoire est aussi très prenante, on s'attache aux personnages et l'intrigue, qui gagne en complexité au fur et à mesure que la série avance, reste assez mysrérieuse pour nous faire acheter la suite.
Une bonne série à découvrir si ce n'est déjà fait.

Deux auteurs atypiques pour un album plein de sensibilité, une personnage attachant et un univers captivant, tout pour un album vraiment indispensable.

J'ai vraiment adoré cette série. Je ne connaissais pas Duval mais son dessin entre réalisme et onirisùe, allié aux couleurs sombres de Florence Breton, rendent une atmosphère très prenante. On est en plein dans un monde de contes et légendes, comme toujours avec Dubois. Les textes de Dubois sont géniaux et nous plongent vraiment dans l'ambiance, genre grande épopée. Il nous prouve qu'il est bien LE maître des vieilles légendes et de leurs petits etres fantastiques. A lire de toute urgence.

L'histoire d'une jeune indienne qui a perdu son ombre et qui demande l'aide d'un chaman déchu pour la retrouver. Avec en toile de fond l'histoire d'une ancienne tribu. Très bon scénario, très prenant même si l'album est très court. Au niveau des dessins, je considère cet album comme le meilleur de Comès (c'est pas rien), les ambiances sont fabuleuses (clair/obscur), il nous fait deviner les éléments du décor plus qu'il ne nous les décrits clairement, avec un minimum de traits.

Un petit conte oriental bien sympathique, des personnages attachants, une histoire intéressante qui baigne dans l'absurde et le surnaturel,...
Un tout bon poisson pilote! A lire!

J'ai adoré cette série. Les dessins de Plessix sont d'une finesse remarquable et les couleurs de Rabarot conviennent à merveille. Les paysages sont superbes. Au niveau du scénario, on est content de découvrir un héro profondément humain qui souffre tout au long de son parcours initiatique et auquel on peut s'identifier. L'histoire de cet adolescent qui devient adulte au fil de ses aventures est donc parfaitement maitrisée par un Dieter au mieux de sa forme. A noter que le dessins de Plessix évolue en meme temps que son héro.
Une excellente découverte, donc!

Voila bien un album qui ne laissera personne indifférent. Des dessins à vous couper le souffle et une mise en page plus qu'avant-gardiste, tous ces éléments vous obligent à mettre de côté toutes vos habitudes de lecture. Rien que pour cela, cet album vaut la peine qu'on s'y intéresse. Le thème du récit est quant à lui beaucoup moins révolutionnaire mais diablement efficace. Il est évident que cet album ne pourra pas plaire à tout le monde mais il est sain que parfois des auteurs jouent avec les règles de la bande dessinée et produisent des oeuvres hors normes. En cela, la valeur de Tonnerre Rampant est inestimable.

Que dire qui n'aie pas encore été dit? Cet album est une pure merveille. Le thème abordé est vraiment épineux et merveilleusement traité, les dessins conviennent à merveille, rien à redire sinon que des oeuvres aussi utiles et qui nous en apprennent autant, il nous en faudrait bien plus. Bonne continuation aux auteurs donc et qu'ils nous offrent encore beaucoup d'albums aussi intelligents et qui prêtent autant à réflexion.

Après un premier tome très peu emballant, la série prend véritablement son envol et ce tome 3 est certainement le meilleur. Dessins et scénario sont au top et on suit avec grand intérêt la quête de l'oiseau du temps qui nous menera a un des meilleurs dénouements de l'histoire de la bande dessinée.

J'ai vraiment eu du mal à digérer ce premier tome. Je n'ai pas été emballé par l'histoire et les dessins ne m'ont pas vraiment séduit. La suite de la série évolue vraiment bien pour devenir la référence en matière d'heroic fantasy que nous connaissons tous. Mais ce tome 1 est loin d'être à la hauteur du reste, que cela se sache.

Un voyage ma foi bien agréable sur les traces de Caboto, les dessins particuliers de Mattoti sont dépaysants à souhait et les textes de Zentner magnifiquement écrits et traduits. Si vous êtes séduits par l'esthétisme particulier de cet album, n'hésitez plus un seul instant et préparez-vous au départ.

Un très bon premier tome qui présente un monde ou il ne fait pas bon vivre pour les magiciens en ces temps d'inquisition. On suit les pérégrinations de deux voleurs peu habiles dans la pratique de leur art (c'est le moins qu'on puisse dire) et l'histoire est bien construite (elle nous offre quelques moments de franche rigolade). Au niveau des dessins, tout n'est pas parfait mais Créty possède déjà un style qui lui est propre. Les couleurs sont plaisantes et conviennent bien à l'ambiance générale du récit.
L'histoire de la BD ne s'en retrouvera peut etre pas bouleversée mais cette série a bien sa place parmi les autres terres de légende. Alors vivement le tome 2 et en attendant, lisez le premier, vous ne saurez pas être déçus.

Ces deux albums sont de véritables bouffées d'air frais. Un scénario plaisant et qui invite à l'évasion, des dessins et des couleurs flamboyantes par un Boiscommun au mieux de sa forme: tout ce qu'il faut pour passer un agréable moment de lecture. Certains regretteront la légèreté de l'ensemble mais cette série est un moment de pur bonheur et personellement, je ne regrette qu'une chose: qu'aucune suite ne soit prévue pour ces deux fabuleux albums.

Dire que cet album était attendu serait un oephémisme. Dire qu'il rempli toutes nos attentes le serait tout autant. Une fois de plus Bilal nous émerveille avec son talent d'illustrateur à nul autre pareil et son imagination qui semble sans limite. A chaque nouvel album de Bilal, on se demande comment il pourrait encore s'améliorer et nous impressionner davantage. A chaque nouvel album, on doit bien se rendre à l'évidence: il y est parvenu. C'est sans doute ce qui fait de lui l'Artiste qu'il est devenu. Il n'y a pas grand chose d'autre à dire sinon que cet album est indispensable dans toute collection, d'ores et déjà un monument qui va marquer l'Histoire de la BD.

Certainement le meilleur Valerian (ce qui n'est pas peu dire, vu la qualité de la série). Le scénario de Christin est une vraie merveille (bonne approche de l'asservissement des peuples) et Mezieres atteint des sommets en matière d'illustration. On est bien loin des productions modernes mais on ne peut qu'admirer son travail. Les ambiances glauques et les décors sont extremement bien rendus, surtout sur les territoires du maitre.

Le scénario est ansolument génial et la critique qui y est faite de l'évolution hélas probable de notre société particulièrement pertinente. On est ici à mille lieues des daubes monumentales que Van Hamme nous sort à la pelle. On a donc la preuve qu'il peut être un très grand scénariste quand il n'est pas aveuglé par un intérêt bassement commercial (c'était mon coup de gueule du jour).
Malgré la piètre qualité des dessins de Griffo (heureusement, son trait s'est vraiment amélioré depuis, ce qui lui a permis de nous gratifier de séries au graphisme magnifique telles que "Monsieur Noir" ou "La pension du docteur Eon", deux séries à lire de toute urgence), cette série vaut vraiment le détour le message qu'il a à nous communiquer.

Le coup de foudre! Des dessins au trait fin et aux couleurs très élégantes, un scénario qui oscille entre le fantastique et le dérisoire, un humour et un sens de la dérision succulents, des scènes "cinéma muet" étonnantes,... Tout pour faire de cette série une pure merveille, vraiment indispensable.

J'ai vraiment flashé sur cette série. Je ne connaissais pas du tout l'auteur et j'ai vraiment été impressionné. Les dessins sont vraiment fabuleux et le fond noir des pages (comme dans "machine qui rêve", le dernier Spirou de Tome et Janry) contribue à rendre l'ambiance noire et frissonnante.
Le scénario est très bon également, peut-être pas très original mais très efficace.
Bref ce one-shot est très bon et il faut donc absolument le lire. Espérons que Sergio Bleda continuera à nous gratifier de si bons albums.

Certainement une des meilleures séries médiévales que j'aie lues. Les dessins de Boiscommun sont merveilleuses et les couleurs envoutantes. Le scénario est original et humoristique, les clins d'oeil et les références à d'autres séries sont délicieuses.

Je viens de recevoir la claque de ma vie! Cette série est un petit bijou, non seulement par l'élégance et la perfection du trait de Griffo qui parvient à créer une ambiance qui colle parfaitement au récit, mais aussi par ce récit lui-même. La lecture de ce diptique m'a fait penser à Malpertuis, le célèbre roman fantastique de Jean Ray. Non pas par le thème abordé mais par la narration. On est tenu en haleine jusqu'au bout et la révélation finale est vraiment inattendue. Pourtant, après une deuxième lecture, on se rend compte que l'auteur a disséminé ça et là des éléments qui annoncent cette fin. Mais je ne pense pas qu'il soit possible de les déceler tous à une première lecture. C'est donc une petite merveille de narration, je n'ai jamais autant été impressionné par cet aspect-là dans une BD.
Ajoutez à cela des dialogues et une narration très élégants, des personnages bien approfondis dans leur psychologie, un fantastique qui s'installe petit à petit,... et vous obtenez au final une oeuvre majeure du neuvième art absolument indispensable.

Il est vrai que ce 4e tome est moins bon que la trilogie originelle mais celle-ci étant une pure merveille, dessinée par un des meilleurs dessinateurs actuels, comment en aurait-il pu etre autrement. Personellement j'aime assez bien le dessin de Labourot et je trouve que le changement radical de style est judicieux, non seulement parce que beaucoup de temps s'est écoulé entre les deux cycles, mais aussi parce qu'il empeche toute comparaison avec les planches de Boiscommun. Si le dessinateur avait voulu faire du Boiscommun, on aurait eu tous raison de raler car c'est evidemment imossible d'imiter son style si particulier. C'est plutot au niveau des couleurs que je m'insurge: elles sont trop flash et font perdre a la série son ambiance de départ (qu'il aurait été possible de conserver avec des couleurs moins criardes)
Quant au scénario, c'est vrai que le départ de Sfar se fait cruellement sentir mais il ne s'agit que du premier tome et attendons la suite avant de sortir la grosse artillerie. Mais je dois reconnaitre que les clins d'oeil et les jeux de mots sont moins habilement amenés que dans le premier cycle.

Comment faire pire que le Technopères? Avec Megalex, bien sur! Les dessins sentent toujours aussi bon l'informatique et ils sont même beaucoup plus simplistes. Quant au scénario, malgré quelques bonnes idées, il n'a rien d'exceptionnel. Ce qui me déplait le plus c'est la grossièreté des propos des personnages. Encore une fois, ca peut servir à la description de l'univers mais c'est peut-être un peu exagéré. J'ai vraiment eu l'impression de lire un album vide. Jodorowsky a fait de très bonnes séries (lisez la caste des méta-barons ou Juan Solo, par exemple) mais là, franchement, je crie au carnage.
Je me rends compte que ma critique, assez virulente, peut paraitre irrespectueuse envers le travail des auteurs. Il n'en est rien. Beltran a su créer un style qui lui est propre et à sortir des sentiers battus. En cela, il mérite notre respect. C'est juste que son style ne me plait pas. Maintenant il y a des fans et je concois parfaitement que certains puissent apprécier cet univers graphique plus que particulier. Moi pas.

Voila bien une série qui ne passe pas inapperçue. L'originalité est sans conteste son point fort mais à mon avis, ça s'arrête là. Le premier album était bien mais je me suis lassé au fil de la série et j'ai même fini par l'abandonner (chose qui m'arrive pourtant extrêment rarement). Je me suis lassé du dessin qui sent l'ordinateur à plein nez. Je suis d'accord pour dire que l'univers des Technopères avait besoin d'un dessin froid pour pouvoir rendre une ambiance d'austérité qui colle bien avec l'histoire mais peut-être n'était-ce pas la bonne méthode.
Ce ne serait pas encore trop grave, me direz-vous, si le scénario compense ces lacunes. Oui mais non! Le scénario est justement tout aussi lassant que le dessin. Ce qui me dérange le plus, je crois que c'est la structure du récit qui se répète inlassablement d'album en album. De nouveau c'est la lassitude qui l'emporte.

Disons-le de suite: cet album est un petit bijou. Evidemment, il faut apprécier le style graphique très particulier de Nicolas de Crécy. Tellement particulier qu'il en a surement deja rebuté plus d'un. Mais si vous arrivez à passer cette barrière, vous découvrirez une histoire de dingues absolument fabuleuse, complétement déjantée! Mieux vaut ne pas en dire plus...
Personnellement j'adore les planches de de Crécy (la dernière de cet album est une pure merveille) et je m'empresse donc de vous recommander cet album.

Alors voila bien un album particulier. Très difficile d'accès, tant le scénario est complexe, voguant aux limites du fantastique. Je ne suis même pas sûr d'avoir véritablement compris le fin mot de l'histoire et ce n'est pas faute d'avoir essayé. Il se fait que l'auteur ne nous révèle pas beaucoup d'éléments et que c'est à nous de piocher çà et là des éléments d'explication. On pourrait passer des heures à fouiller les dessins de Sorel à la recherche d'un détail qui nous apporterait de plus amples informations.
Parlons-en, justement, des dessins de Sorel... Absolument fabuleux! Je dirais même que c'est son meilleur album, ce qui n'est pas peu dire... L'ambiance est oppressante, les visages expressifs et torturés, les couleurs lugubres,... Un régal!
Mother est donc un album que je recommande chaudement, ne serait-ce que pour les planches sublimes de Sorel, mais en vous mettant en garde: la lecture demande un réel effort de la part du lecteur... Mais c'est justement une bonne raison de le relire souvent et d'essayer de le percevoir différemment.

Une BD dans le plus pur style "Poisson pilote" par deux références du genre. Ce n'est pas personnellement le genre que je préfère mais je dois dire que cet album, acheté à l'occasion d'une dédicace de Christophe Blain, m'a vraiment bien plu. Le dessin "à la Blain" est sans surprise (mais bien) et l'histoire vraiment passionnante. Les fans du genre devraient adorer.

Cette série est associée à Algernon Woodcock et c'est plus pour cette raison que je l'ai achetée que pour ses qualités intrinsèques. Comprenons-nous... Cet album n'est pas à jeter, loin de là... Les contes sont bien racontés et les dessins de Castaza, s'ils n'atteignent pas le niveau d'excellence des planches de Sorel, sont assez beaux. Toutefois, l'ensemble se révèle assez peu passionnant (et peu surprenant) et son principal intéret est de fournir des explications sur l'univers de la série et sur les êtres fantastiques qui le peuplent. C'est donc un bon supplément à la série principale mais je n'ai pas été enthousiasmé. Reste à voir ce que nous réservent les prochains tomes.

Un peu surprenant comme premier tome. D'habitude, le premier tome d'une série relègue l'action au second plan pour nous donner une description des personnages et de l'intrigue. Ici, on ne sait rien (mais alors rien du tout) des personnages et de leurs motivations mais par contre, l'action est très présente. On suit donc les aventures de personnages dont on ignore les motivations précises. Bizarre, donc...mais il faudra attendre la suite pour pouvoir formuler une opinion plus précise de cette série. On a toutefois l'impression d'un début un peu gâché et pas très accrocheur.
Au niveau des dessins, rien de surprenant ou de particulièrement original. Les personnages sont fort figés et leurs visages "coupés à la hache".
Résultat assez décevant donc pour ce premier tome, espérons que le T2 remontera le niveau de cette série et nous en dira plus sur les différents protagonistes.

Ce premier tome vaut surtout pour le scénario de Makyo, extrèmement original. Tellement original et surprenant qu'il vaut mieux que je n'en parle pas plus. Par contre, je suis beaucoup moins enthousiaste au sujet des dessins de Vicomte: beaucoup trop classique à mon gout et les couleurs trop fades.
Alors à chacun de voir mais si vous n'êtes pas dérangés comme moi par les dessins, n'hésitez surtout pas à acheter. Je pense que vous ne serz pas déçus.

Voila bien un album de Ledroit qui est passé inapperçu à côté des ses oeuvres majeures que sont Sha et Requiem. A tort! Si son graphisme n'est pas aussi impressionnant que d'habitude, le monde qu'il dépeint, une terre post-apocalyptique cahotique et irradiée, est parfaitement mis en images avec des dessins laissés à l'état d'ébauche et des couleurs rouge et noir. L'ambiance est donc sombre, très sombre. Et gore, très gore.
Le scénario en lui-même n'est pas d'une grande originalité mais tout de même bien construit. Seule déception: il semble que cet album ne connaîtra pas de suite. Mais sait-on jamais...
Il s'agit donc ici d'une oeuvre qui gagne à être connue. Alors jetez-y un oeil car selon moi, il serait dommage de passer à côté. Surtout si comme moi, vous êtes un grand amateur de l'oeuvre de Ledroit.

Je viens de découvrir cet album grace a la réédition et je n'ai qu'un regret: ne pas l'avoir fait plus tôt. Une histoire d'amour vraiment touchante, très bien racontée. Les personnages sont assez fouillés, ce qui n'est pas toujours le cas avec les histoires courtes. Et les dessins? Absolument merveilleux, d'un beauté sobre et discrète mais impressionnante.
Vraiment une révélation pour l'amateur de one-shots que je suis... Un des rares albums à mériter (largement) la note maximale.

Voici certainement le meilleur album de Boiscommun, ce qui n'est pas peu dire. Un trait léger et séduisant, des couleurs chaudes et envoutantes, un régal pour les yeux.
Quant au scénario de Filippi, il est très bien foutu. Voir ces anges et ces démons se friter dans la joie et la bonne humeur, des anges (le envoyés de Dieu, quand meme...) ne pas hésiter à se battre et se faire des guindailles au vin de messe, ca a quelque d'assez jubilatoire.
Alors jetez-vous sur cet album et vivement la suite!!!!!

Nouveau cycle des mondes d'Aldebaran et nouvelle réussite. Le scénario est toujours très bon (l'effet de surprise en moins) et les dessins s'améliorent quelque peu, comme dans la série Kenya.
Les fans ne seront pas décusje crois. D'autant plus que Leo nous gratifie encore d'un bestiaire impressionnant d'imagination et de créativité.

Vous cherchez une série qui ne se prend pas au sérieux et qui vous fait passer un bon moment? Ne cherchez plus, vous avez trouvé! Les aventures de Soda et de sa maman cardiaque combinent en effet humour et action d'une belle manière et on en redemande. Les dessins de Gazotti sont très agréables et conviennet à merveille à l'ambiance de la série. Les personnages secondaires sont tous très bons et entourent bien le héro (avec un petit penchant pour Miss Chaikowsky, quand meme).
Ce tome 5 est selon moi (ça vaut ce que ça vaut) le meilleur. Quel plaisir de voir ces moines qui mitraillent à tout va et ce faux pasteur qui joue les flics de choc.

On ne criera pas au génie, nous sommes bien d'accord. Néanmoins, les scénarii de Lapière, bien que fort classiques, sont assez agréables et bien menés. Les dessins de Mezzomo alternent le bon et le (beaucoup) moins bon mais sont loin d'être désagréables. Vous l'aurez compris, cette série n'offre aucune occasion de s'extasier mais elle n'en est pas moins agréable à lire. Un bon moment de détente donc, et qui s'intègre très bien dans la collection Repérages.

Certainement l'un des meilleurs albums de l'année 2002. Corbeyran nous a concocté une petite merveille de scénario post-apocalyptique très original. Le système de la régulation (quel doux euphémisme...)est très bien trouvé et dans ce premier tome, on nous présente non seulement l'histoire et les personnages mais l'action est déjà bien présente.
Au niveau du dessin, il n'y a pas grand chose à dire. Pour son coup d'essai, Moreno fait déjà preuve d'une maturité et d'une personnalité assez incroyables. Les couleurs sont merveilleuse et conviennent à merveille pour rendre l'ambiance steampunk. Les détails fourmillent et on pourrait rester planté des heures devant chaque page.

Cette série est fabuleusement originale. Par son aspect extérieur, tout d'abord: les dessins de Vadot sont en effet incomparables. Le découpage est classique mais efficace et les non-dits sont très importants. Vadot parvient à faire passer des émotions, à faire prendre aux personnages des expressions très fortes. Sous leur air faussement enfantin, sous des allures burlesques, il met en images un scénario vraiment bien ficelé. On y retrouve une analyse particulièrement pertinente de la psychologie humaine (et plus particulièrement du coup de foudre). Les deux albums sont pleins de références diverses (chanson, cinema,... découvrez-les par vous-même). un vrai régal.

Séduit d'emblée par les dessins de De Metter, je n'ai pas été décu par la lecture. L'histoire est attachante, cruelle mais très belle et bien racontée. A lire absolument.

Encore un album d'Andreas et encore une surprise. Le dessin en N&B est parfaitement maîtrisé et la mise en page également. Mais le tout peut rebuter à première vue, tant l'athmosphère est noire et nos repères bafoués par l'imagination et la créativité de l'auteur. De plus, le scénario est confu et pas très clair. Encore une fois il faut accepter de se laisser guider par Andreas et continuer à avancer même si on ne comprend pas tout. Malgré cette difficulté de lecture, on peut dire que cet album est vraiment très réussi.

Cyrrus-Mil est vraiment une oeuvre particulière. Normal me direz-vous avec Andreas! Peut-être mais là il atteint des sommets. Le dessin, tout d'abord, s'il reprend des éléments de mise en page traditionnels de l'auteur, est original en ce sens qu'il mele couleurs et noir et blanc dans une meme planche comme repère entre passé, présent et futur. L'effet est des plus réussis. Le scénario est vraiment nébuleux, on ne sait pas très bien où on va et une fois qu'on y est, on n'en sait pas forcément plus. Il faut accepter de se laisser mener, en aveugle et ne pas chercher à comprendre tout ce qui est expliqué. De toute manière, tout n'est pas expliqué.

La lecture peut donc se révéler ardue mais l'effort en vaut certainement la peine. Toutefois il est préférable de ne pas aborder l'oeuvre d'Andreas par cet album. Par contre, si vous avez déjà appris à aimer cet auteur, vous ne pouvez pas passer à côté de Cyrrus-Mil.

nouveau cycle, nouveau format, nouvelle mise en page, nouveau style de dessins(tout est carré, on se croirait chez Glénat/Carrément BD), nouveaux personnages, nouvelle intrigue,...
Décidément, Andreas n'a pas fini de nous surprendre. Et c'est toujours aussi bon, tant au niveau des dessins que du scénario (clair, compréhensible mais on ne sait pas trop ou l'auteur veut nous emmener).

Alors si vous n'avez pas encore cette série, ce n'est surement qu'une question de quelques jours...

Ici, on est à mille lieues des gros héros musclés et balafrés qui fritent la gueule à tout le monde. C'est la poésie qui prime, renforcée par la narration particulièrement soignée de Yann qui utilise un langage médiéval. Il y a peu de dialogues, l'histoire est vraiment racontée par l'auteur, tel un véritable troubadour. Les illustrations de Hausman (car c'est bien de cela qu'il s'agit) sont merveilleuse et renforcent cette impression de se trouver dans un conte. Même si ce style particulier ne peut évidemment pas plaire à tout le monde. Mais attention ce n'est pas du tout enfantin! Au contraire c'est un conte noir, très noir!

Après le massacre subit par la série principale, c'est avec méfiance que l'on s'approche de cet album. Mais d'emblée, nous voici rassurés: les dessins sont de Ledroit et la couverture est des plus aguicheuses. Une fois l'album ouvert, on ne peut que se réjouir du retour de Ledroit dans l'univers de la Lune Noire vu la qualité des dessins. Quant au scénario, on ne peut pas dire qu'il casse des barreaux de chaise mais il quand même bien et finit par une immense boucherie dans le plus pur HF bourrin et hautement intellectuel:-)
Une bonne surprise donc en espérant que le T2 sera du même acabit.

L'idée de départ était pourtant intéressante: raconter la vie de Methraton et du Serpent, personnages hautement énigmatiques des chroniques de la Lune Noire. Malheureusement, c'est un échec lamentable. Les dessins sont vraiment laids (visages inexpressifs, aucun mouvement, aucune athmosphère, des couleurs fades et qui en plus, "débordent" des contours) et le scénario est pour ainsi dire inexistant. On a l'impression que Froideval ne sait plus comment remplir les pages pour finir l'album.
Seul point positif, mais insuffisant, la superbe couverture que nous offre Ledroit. Malheureusement, elle ne fait que renforcer le cruel contraste avec le véritable contenu de l'album. Une belle coquille donc mais complétement vide.

Les chroniques, c'est une référence en matière de HF et il est évident qu'il est inconcevable de ne pas les lire, même si cet avis n'engage que moi, bien évidemment.
Cependant c'est une série qui s'essouffle, qui n'en finit pas et qui devient de plus en plus laborieuse: inspiration tarie, dessins médiocres après la reprise par Pontet,...bref rien ne va plus et on se demande si ce n'est pas uniquement par soucis financier que Froideval n'a pas cloturé la série au T5. Si tel avait été le cas, j'aurais mis une note de 8/10 minimum car les aventures de Whismerhill combinait alors le talent graphique de Ledroit (exception faite du T1) et un scénario plus que convenable.
Un bon début donc mais après ça vire au n'importe quoi.

Un nouvel album de Civiello et le même constat: Civiello est un dessinateur fabuleux mais le scénario (déception de la part de Mosdi) est bien moins bon. En terminant ce premier tome je n'ai pas vraiment eu envie de lire la suite et maintenant je n'ai plus un souvenir très clair de l'histoire.
A quand un tout bon scénario pour accompagner le talent graphique de Civiello?

La graine de folie est avant tout la série qui consacre un véritable artiste: Civiello. En effet, ses planches sont fabuleuses et sans nulle autre pareille, un véritable peintre de l'heroic fantasy était né. Malheureusement, on ne peut pas dire que le scénario soit du même niveau: c'est brouillon, on ne sait pas où on va, ... Et il n' y a que la collaboration de Mosdi pour le dernier tome qui empeche cette série de devenir un vrai fiasco.
Quand un scénariste donnera une véritable histoire de HF qui tient la route, nul doute qu'une nouvelle série culte sera née.

Yoko Tsuno est une série qui a véritablement bercé mon enfance et c'est toujours avec plaisir que je relis ces albums. Toutefois, sans cette touche de nostalgie et de manière plus objective, il faut reconnaître que cette série n'est pas dépourvue de défauts: des dessins trop statiques et un scénario qui vers la fin de la série deviennent inutilement compliqués. Mais Yoko Tsuno est un personnage plus que classique et très attachant et selon moi, tout BDphile averti se doit d'en lire quelques tomes.

Lepage se tourne vers la couleur directe et il nous emmène vers des contrées lointaines, dépaysement assuré! Avec cet album, il se place parmi les meilleurs dessinateurs du moment.
Le scénario de Sibran est beaucoup moins exaltant que les dessins de Lepage mais il est tout de meme correct. On regrettera une certaine linéarité de l'histoire, le manque de rebondissements et de suspens. Il n'empêche, cette quête en pleine jungle est loin d'être déplaisante, on a simplement l'impresion d'être passé à côté d'un chef d'oeuvre alors qu'on a "seulement" un très bon album.
Quoi qu'il en soit, je recommende tout de même cet album, ne serait-ce que pour les merveilleuse illustrations de Lepage.

Encore une réussite de la collection Aire Libre. Van Hamme nous a concocté une merveille de scénario et parvient a nous décrire à la perfection pas moins de 30 personnages en 70 pages. Un délice, vraiment...
Quant aux dessins de Hermann,ici en couleurs directes, je pense qu'ils se passent de commentaires.
A lire absolument!!!

c'est vraiment très bon. Une histoire de safari-fantastique vraiment efficace, le suspens est bien entretenu et on se réjouit de voir le T3. Au niveau du dessin, je le trouve meilleur que dans Aldebaran mais s'il reste globalement le meme. L'ensemble est très agréable a l'oeil.
A lire sans hésitation donc!!!

Un 21e tome pour une série vraiment agréable. Et ce dernier opus ne dénote pas par rapport aux autres, la série ne s'essouffle pas. Le scénario de Dufaux, comme toujours un thriller fantastique, est vraiment bien et Renaud est pareil a lui-meme, c'est a dire très efficace.
A lire absolument donc; Et si vous n'avez pas encore lu toute la série, faites-le, elle en vaut vraiment la peine.

Un univers graphique très intéressant mais malheureusement un scénario qui ne se démarque pas par son originalité malgré de bonnes idées. Espérons que l'histoire gagnera en intéret par la suite car les dessins sont vraiment biens.

Ledroit nous en met plein la vue et on en redemande. Un découpage cahotique, des scènes assez gore, des planches qui fourmillent de détails, ...
Bref du bonheur du début a la fin.
Mais il est évident que ca ne peut pas plaire a tout le monde, a chacun de juger. Moi, je suis conquis!!!
D'autant plus que le scénario de Mills est vraiment très bon.
A lire absolument!!!

Encore une grande réussite de Dufaux. Une histoire de lute en tre le Bien et le Mal, des complots pour le pouvoir, des dessins caricaturaux par un Griffo au sommet de son art, une ambiance de conte,...
Tous les ingrédiants pour une histoire vraiment indispensable!!!

Disons-le de suite, cette série est plus qu'indispensable.
Un scénario de Dufaux particulièrement soigné (quete personelle sur fond historique) et des dessins de Miralles qui donnent une ambiance véritablement envoutante (les paysages sont tres tres beaux)
J'attends la suite avec grande impatience.

Certes un album qui ne marque pas vraiment et qui n'apporte pas grand chose mais tout de meme un bon moment de lecture. Les fans de Froideval (si, si ca existe...) ne seront pas décus. Pour les autres, ils le liront sans difficulté mais sans plaisir particulier. Malgré certaines bonnes idées (rien que les Harkhanges eux-meme) ne peuvent masquer les defauts de cette série (dialogues pourris et artificiels, dessins approximatifs, couleurs lisses peu esthétiques...)

Certainement le meilleur album de Bilal, tant au niveau des dessins (de vraies peintures, absolument merveilleux!!!) que du scénario (guerre, futur plus que pessimiste, désolation mais des personnages qui, au milieu de cet enfer, continuent de vivre, d'aimer, d'espérer). On voit que Bilal s'est vraiment impliqué, qu'il s'est donné a fond pour rendre cet album si beau et si personnel. Le fait que l'action se déroule en Yougoslavie, pays de l'auteur, y est surement pour quelque chose.
Il ne reste plus qu'a attendre patiemment que Môssieur Bilal daigne nous offrir la suite de ce triptique qui s'annonce merveilleux et qui pourrait bien former une des meilleures séries de l'Histoire de la bande dessinée qui n'aura que très rarement si bien mérité son appellation de 9e Art.

Alors la je dis non! Cet album est vraiment des plus dispensables...
Des dessins moins beaux que d'habitude et un scénario encore moins beau que d'habitude font de cet album un achat plus qu'inutile. Sauf pour les fans qui veulent tout avoir.
Si vous aimez les dessins de Servais, achetez Tendre Violette (scénario de Dewamme) ou L'Appel de madame la baronne (scénario de Julos Beaucarne) par exemple mais pas Isabelle.
Servais est un dessinateur formidable mais je n'aime pas du tout ses scénarii.

Bien sur, il faut aimer les dessins de Sfar mais une fois ce cap passé, personnellement sans difficulté, c'est un vrai bonheur. Du délire, du délire et encore du délire.
Si vous voulez passer un bon moment de lecture sans arriere pensée et vous éclater comme c'est pas permis, foncez sur Professeur Bell
En fait, c'est vraiment excellent et dans le T3, les dessins de Tanquerelle sont très beaux, mieux que ceux de Sfar a mon avis...
Le T2 est certainement le meilleur sur le plan du scénario.

En SF, c'est vraiment du tout bon. Un scénario complexe, fouillé mais parfaitement compréhensible et cohérent. Vraiment très bon.
Quant aux dessins de Servain, que je ne connaissais pas, ils sont très esthétiques et bénéficient d'une mise en couleurs très efficace.
Au final, une très bonne série qui posséde tous les ingrédients pour plaire aux amateurs de science-fiction.

Comparé au premier cycle, c'est certainement une immense déception! Je ne vois vraiment pas pourquoi Mosdi a voulu faire une suite. D'autant plus que le scénario de ce deuxieme volet est bien inférieur à celui du premier. Et les dessins de Palma, s'ils présentent d'indéniables qualités (les monstres et les scénes de combat sont très belles, sans parler du passage où est expliquée la légende des signes chinois), ont toutefois des défauts plus que fragants (visages pas toujours réussis et les intérieurs des batiments sont vraiment laids). De toute manière, il n'atteint pas, loin s'en faut, la maestria du Maitre du fantastique en BD (Ledroit, pour ceux qui n'ont pas suivi...).

Le premier cycle de Xoco est une petite merveille. Si le scénario de Mosdi est parfois un peu trop complexe, il n'en est pas moins passionnant. Et les dessins de Ledroit atteignent des sommets en matière d'ambiance lugubre et oppressante. Les éléments fantastiques qui jalonnent ce récit sont merveilleux et les mots finissent par me manquer. Vraiment indispensable, surtout pour le fan de Ledroit que je suis.