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Les derniers avis postés sur les albums de la série

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    Yovo Le 03/07/2025 à 23:10:21

    J’ai acheté cet album pour son thème, sans rien savoir ni de l’auteur ni de l’éditeur. Il faut dire que le texte de la quatrième de couverture a bien joué son rôle en m’attirant comme un aimant :
    « L’objectif n’est pas de voir plus loin mais de voir mieux. A bord de l’Ulysse, le téléscope spatial, la présence d’astronautes sera indispensable. Là-haut, ce ne sont pas de robots dont nous aurons besoin, ce sera d’êtres humains. Nous avons besoin de créativité. »

    Quelle accroche ! Typiquement ce que je recherche en ce moment. De la SF intimiste, réflexive, réaliste, sans alien ni pyrotechnie.
    Sur le papier, le pitch était parfait : une astronaute, toute seule dans un immense téléscope habitable, des vues imprenables sur Neptune, de la réalité virtuelle, une mission à la "Interstellar"…

    C’est donc avec beaucoup d’envie – et quelques attentes – que j’ai entamé la lecture.
    Dès les premières pages, mon regard fut happé par des plans du cosmos qui donnent l’échelle du système solaire. Une superbe entame, contemplative et immersive. Certes, le dessin de Gabriele Melegari n’est pas ce qu’il y a de plus fin mais il est efficace, lisible et bien mis en couleur. Pour un premier album, il s’en sort en tout cas très bien. Son personnage de Léla est ultra expressif, presque cartoonesque par moments, ce qui la rend familière et attachante. Techniquement, découpage et mise en page sont suffisamment dynamiques pour offrir une lecture fluide et agréable.

    Si la partie graphique est réussie, le scenario peut donner une impression bizarre, comme inaboutie. On devine que l’auteur a dû beaucoup le travailler. Cependant, ce type de récit en huis-clos, tendu, ponctué de flashbacks, demande une ambition, une rigueur, une exigence, une maturité que l’on ne ressent pas dans la totalité des séquences.
    Dans la même veine, le récent « L’héritage fossile » de Ph. Valette avait su, lui, emmener son lecteur au bout de son propos pour lui ouvrir des visions et des réflexions nouvelles.

    Comparaison n’est pas raison et G. Melegari ne démérite pas, loin de là. « Au-delà de Neptune » contient lui aussi ses fulgurances, sa poésie et ses questionnements métaphysiques. Disons qu’il manque seulement les quelques pages qui auraient permis d’explorer la solitude de l’héroïne, d’approfondir sa relation ambiguë avec l’IA de son ordinateur de bord, ou de prendre le temps de mesurer ses doutes et sa dérive mystique lorsqu’elle fait face à quelque chose d’infiniment plus grand qu’elle, que son cerveau fragilisé ne peut concevoir.

    Il y a d’excellentes idées qui auraient pu hisser cet album au rang de référence de la science-fiction. Mais il aurait fallu pour cela passer moins de temps, par exemple, à illustrer une relation saphique dont les détails sexuels n’apportent rien à l’histoire, et rester centré sur son sujet, pour en dérouler le fil centimètre par centimètre, jusqu’à plonger dans la psyché de cette femme exilée dans l’immensité de l’univers, solitaire et vulnérable, condamnée à porter une mission beaucoup trop lourde pour ses épaules, aussi solides soient-elles.

    Sans cette matière, cette dimension introspective, « Au-delà de Neptune » reste une bonne BD mais qui me fait plutôt penser à l’œuvre de jeunesse d’un auteur de talent, qui doit encore confirmer les belles intentions que ce premier album laisse entrevoir.
    3,5/5