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Les derniers avis postés sur les albums de la série

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    amphipat Le 22/11/2023 à 17:17:49

    C’est en re-feuilletant les ‘1001 BD qu’il faut avoir lues dans sa vie’ de Gravett & Finet (Flammarion, 2012) que j’ai découvert l’existence de cet ouvrage ‘Une semaine de bonté’ du germano-américano-français Max Ernst, auteur que je connaissais pour d’autres œuvres dans le domaine du surréalisme. Je me suis donc mis à la recherche de cet ‘abum’.

    L’ ouvrage fut originellement publié en 1934, à environ 800 exemplaires. J’en ai retrouvé un en vente chez Drouot à >4000 €. Non ! Il fut republié par Jean-Jacques Pauvert en 1963, puis en 1978 (voir ID 487703). Aussi introuvable et hors de prix. En 1976, une version en anglais (avec textes originaux en français) fut publiée par la maison américaine Dover Publication, version ré-éditée en 2009 à un prix accessible, vu la qualité de l’ouvrage.

    Cet album n’est pas une BD au sens commun du terme, ne possédant ni texte ni trame narrative évidente. Pourtant, chacun des 7 chapitres qui le composent possède une identité propre (un personnage fétiche par exemple), une unité de lieu et d’action, et est soutenu par un dessein (social, politique, artistique) de l’auteur, Max Ernst. Différents thèmes sont abordés, comme le fanatisme, la violence, le machisme ou la ségrégation sociale ; à replacer dans le contexte historique de l’entre-deux-guerres. Mais c’est bien une BD si l’on se réfère e.g. aux critères de Thierry Groensteen.

    Graphiquement, l’ouvrage n’est de prime abord pas facile à lire, car constitué de séries (7) de collages. Collages réalisés avec des matériaux issus de grands illustrateurs du XIXe, comme Gustave Doré. Cette technique a pourtant été reprise par des auteurs (récents) comme Alberto Breccia, ou (plus récents encore) comme Johan De Moor, entre autres.

    Le scenario de chacune des ‘histoires’ est assez lugubre. Le titre général ‘Une semaine de bonté’ étant une forme d’euphémisme pour masquer toutes les vicissitudes de notre monde. Je rapproche cet ouvrage de ceux d’Eric Dooker, de Thomas Ott, ou de Serge Kliaving, tous aussi noirs et abscons. Mais cette œuvre est absolument à lire par tout amateur de l’évolution multidirectionnelle de la BD au début du XXe siècle.