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    Erik67 Le 21/10/2023 à 10:53:57

    Beaucoup de rues ou de places porte son nom en France. Il faut dire qu’il a été surnommé Le père la victoire suite à son mandat en tant que président du conseil pendant la Première Guerre Mondiale où il s’est démené pour le pays. Il a notamment soutenu le Maréchal Joffre pour un poste unifié au niveau des armées permettant une meilleure coordination entre les généraux.

    Il a été un homme sans concession qu’on a surnommé également l’incorruptible mais on le connaît surtout avec le surnom « le tigre ». Bref, il donne des coups de griffe. Il a été le grand partisan d’une victoire totale sur l’Allemagne en n’hésitant d’ailleurs pas à sacrifier des hommes. La guerre aurait pu sans doute se terminer avant. Pour autant, c’est son dynamisme qui a permis à la France d’éviter une défaite alors que l’ombre de celle-ci planait encore en novembre 1917.

    Par ailleurs, il est également connu comme le créateur de brigades policières afin de maintenir l’ordre mais également pour un combat dénonçant le colonialisme. Il se montrera plutôt sensible à la question sociale (n’oublions pas que c’est un radical de gauche républicaine).

    C’est lui qui est à l’origine d’une intransigeance concernant les sanctions infligées à l’Allemagne ce qui précipitera le pays dans les mains d’un homme providentiel avec un fort esprit de revanche. On connait la suite. Parfois, il s’agit de bien réussir la paix pour éviter une future guerre encore plus dévastatrice.

    A noter qu’au sortir de la guerre, Clémenceau perdra l’élection présidentielle de 1920 ce qui le marqua assez fortement au point qu’il se retire de la vie politique. C’est cette période qui est explorée dans cette BD car sans doute la moins connue sur cet homme illustre qui a marqué l’Histoire de notre pays.

    Comme dit, on va se pencher plutôt sur un évènement de vie privée à savoir sa relation épistolaire avec une alsacienne mère de famille d’une quarantaine d’années. Il s’agit de sa rencontre en 1923 alors qu’il a 82 ans avec Marguerite Baldensberger qui donnera lieu à une correspondance de 668 lettres que se pressera d’ailleurs de publier son descendant à l’attention du grand public. Ces lettres à une amie permettront de découvrir les dernières années de la vie de cet illustre homme.

    Cette femme respectable a eu un terrible drame dans sa vie à savoir le suicide par noyade de sa fille ainée alors qu’elle n’avait que 17 ans. On voit alors un visage beaucoup plus humain de cet homme qui n’a pas hésité à faire tomber plusieurs gouvernements de la 3ème République.

    J’ai beaucoup aimé cette phrase : il l’a aidé à vivre et elle l’a aidée mourir. On voit bien que la différence d’âge est énorme mais que cela n’empêche pas une véritable relation d’amitié même si de mauvaises langues ont voulu y voir autre chose. A relever la pudeur qui s’est imposé les auteurs afin de ne pas alimenter la polémique autour de ces deux âmes abimées par la vie.

    Un mot sur le dessin qui fait dans la clarté et la sobriété ce qui colle parfaitement à ce type de biographe.

    Ce personnage radical et rebelle a côtoyé au cours de sa vie de grands noms tels que Gambetta, Zola, Jaurès, Victor Hugo, Foch, Pétain, Poincaré ou encore son ami le peintre impressionniste Claude Monet que l’on verra d’ailleurs dans cette œuvre.

    C’est un autre portrait qu’on va dresser de lui sur un homme qu’on ne pouvait classer ni à gauche (du fait de son autoritarisme et de son nationalisme), ni à droite (du fait de son anticléricalisme). Bref, un homme politique unique en son genre auquel cette BD pose un regard plutôt complaisant mais sans doute réaliste. Le grand fauve de la politique reste aujourd’hui encore une référence qui dépasse tous les clivages.