Cher lecteur de BDGest

Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.

Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.

Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :


  • de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
    Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".

  • d'acquérir une licence BDGest.
    En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.


Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe
AD

Les derniers avis postés sur les albums de la série

    Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.

    Erik67 Le 16/01/2024 à 07:37:02

    Pour rappel, un naufrageur n'est pas un naufragé. Le naufrageur contribue justement aux naufrages des navires afin de les piller comme le feraient des pirates en mer. C'est même pire qu'un pilleur d'épave qui se contente de prendre les richesses d'un navire déjà échoué.

    En gros, certains habitants du littoral auraient cherché à tromper les navires suivant le rivage pour les attirer sur des récifs afin de s’enrichir en s’emparant de leur cargaison. Inutile de préciser qu'au lieu de porter secours aux naufragés, ils les achevaient pour ne laisser aucune trace de leur forfait.

    Souvent, c'était tout un village pauvre des côtes anglaises qui pouvaient s'y mettre dans ces temps de disette. Il s'agit alors d'une question d'administration car il fallait être assez méthodique dans les tâches à accomplir (allumage des feux, tuerie et dissimulation des corps et du trésor). C'est le squire qui menait ce type d'opération à savoir une sorte de chef de village.

    Dans notre récit, un adolescent de 14 ans est associé à ce carnage ce qui provoque de graves répercussions psychologiques. Nous allons suivre son parcours tout le long de cette lecture.

    J'aime bien le style de Rodolphe qui fait un peu à l'ancienne mais qui n'en demeure pas moins très efficace. J'ai également apprécié la conclusion qui aurait pu être diverse au vu des multiples péripéties subies. C'est du classique dans le déroulé du scénario mais toujours aussi rondement bien mené.

    Un mot sur le dessin semi-réaliste de Laurent Gnoni pour dire qu'il restitue à merveille ce récit dans des décors de côtes anglaises du XVIIème siècle. Une colorisation assez terne mais qui ajoute à cette ambiance cette touche indispensable.

    A noter qu'il s'agit d'un one-shot c'est à dire d'une histoire complète sur ce mythe des naufrageurs. Certains historiens pensent qu'il s'agit de simples légendes urbaines non étayés. Moi, je dis qu'on ne peut être sûr de rien avec la cupidité des hommes.

    BudGuy Le 26/11/2023 à 17:28:04

    Jusqu'où peuvent aller les Hommes pour survivre ? C'est la question centrale qui sera explicitée à plusieurs reprises et la clef de voûte de ce 'one-shot'.

    Nous suivons un village côtier anglais du XVIIIe siècle soumis à la pauvreté et à la faim. Afin de faire face, certains ont imaginé un stratagème destiné à faciliter le processus de naufrage des navires, pris dans des tempêtes non loin des côtes. Suite à un naufrage impliquant un gentilhomme français, une enquête est lancée et il ne faudrait pas que quelqu'un ou quelque chose puisse amener des suspicions sur ce village.

    Voilà une œuvre techniquement très belle et carrée au niveau du découpage et de l'action pour un résultat flattant les rétines. Les différentes teintes nous immergent dans cette histoire où la manichéisme disparaît et la frontière entre bien et mal devient floue. Seuls Jim et Jenny échappent à cette réalité en incarnant l'innocence et la faiblesse propre à leur âge et condition.

    Le déroulé du récit est très classique et balisé mais se suit sans déplaisir. Mon principal reproche porte sur le manque de développement et manque de pages pour étoffer certains personnages et l'histoire de façon globale. Autre reproche, aucun personnage adulte n'est mélioratif ou porteur d'espoir, noir c'est noir… Cela reste un bon 'one-shot' au demeurant.