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Les derniers avis postés sur les albums de la série

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    Erik67 Le 15/02/2023 à 07:43:10

    Jean-Jacques Goldman avait jadis commencé sa carrière par une chanson s'intitulant « Sister Jane ». En l’occurrence, nous allons faire la connaissance de Lady Jane.

    Attention toutefois à ne pas s'y méprendre, cela ne sera pas une fille issue de la famille royale ou de l'aristocratie anglaise mais une jeune femme qui s'est laissée aller avec un jeune mâle et qui se retrouve avec un bébé dans le dos ce qui ne sera guère facile pour une orpheline chez un parrain tatoueur.

    Les méchants services sociaux vont lui enlever son bébé et elle ne le reverra plus jamais en vertu de la loi anglaise sur le « children act ». Oui, parfois les services sociaux jugent mal les situations et arrachent des enfants à des mères aimantes.

    On retrouve Jane plus de 26 ans après. Elle dirige une petite crêperie sur une charmante ville côtière. Elle va aider une autre jeune adolescente à y voir plus clair dans la vie surtout à cet âge-là. Il s’ensuit une tendre relation qu'on va avoir du plaisir à suivre.

    Le thème est celui de la disparation, de la perte d'un être cher qui peut vous être enlevé pour de mauvaises raisons par la société. Cela rappelle également une chanson que j'aimais beaucoup du groupe Téléphone à savoir « Cendrillon, pour ses 20 ans
    est la plus jolie des enfants. Son bel amant, le prince charmant la prend sur son cheval blanc... ». C'est tout à fait ça

    La réalisation de l’album est impeccable. La narration est parfaite. La mise en image est classique mais agréable à commencer par la belle couverture sur fond de drapeau anglais. Le dessin d'une rare élégance et d'un grand réalisme sert parfaitement l’histoire. Les décors soignés font vivre l'atmosphère. Bref, l’album se lit assez facilement.

    Au final, un album assez sympathique que je recommande aux amateurs de roman graphique psychologique. A noter également que malgré tous les aléas de la vie, il y a pas mal d'optimisme.

    Saigneurdeguerre Le 08/05/2022 à 19:36:21

    1989. Grande-Bretagne.

    Jane, jeune orpheline, vit avec son parrain après les décès de ses parents.
    Parrain est tatoueur… Pas de quoi gagner des cents et des mille, mais il adore sa filleule qui le lui rend bien. Ils vivent de façon précaire, mais sont heureux.
    Ce soir est un grand soir, Jane sort faire la nouba à l’occasion d’un concert. Elle s’éclate et au terme de la soirée, oubliant l’histoire de Cendrillon, elle se laisse embarquer par un mec malgré les appels de sa copine qui craint qu’elle ne soit entraînée dans une sale histoire…

    Quelques mois plus tard, Jane accouche d’un petit Tommy. Elle est mère-célibataire, vit chez son parrain (tatoueur vous trouvez que c’est un métier digne d’un honnête homme ?) dans une grande précarité…

    Critique :

    L’histoire de Jane repose sur une des lois les plus infâmes qui devait, soi-disant, protéger la jeunesse et qui va connaître des dérives incroyables. Suite à quelques histoires de maltraitance d’enfants, le Royaume-Uni va « bénéficier » d’une loi qui permet très aisément de retirer aux parents la garde de leurs enfants, et d’en perdre la trace… Progéniture, pas nécessairement maltraitée ! Il suffit que les parents soient jugés trop pauvres pour que leur descendance leur soit arrachée, ou qu’une fille-mère soit jugée inapte pour perdre à tout jamais la trace de son bébé.
    Ce récit de Michel et Béa Constant nous donne à réfléchir, même si en France, en Belgique, en Suisse, nous sommes loin d’une loi aussi aveugle où le personnel de services sociaux, pour ne pas perdre d’emplois, se devait d’atteindre certains quotas au mépris des familles dont pour beaucoup, le seul crime, était d’être pauvres.

    Une fois encore, Futuropolis prend le risque de sortir des sentiers battus en proposant un sujet original terriblement humain. Michel et Béa Constant adorent l’Angleterre. N’allez surtout pas croire qu’ils en veulent à ce pays ou à ses habitants. Ils ont traduit en bande dessinée les effets d'une loi qu’ils estiment être atroce, comme beaucoup de Britanniques d’ailleurs, et, parce qu’ils adorent ce pays et ses habitants, ils dénoncent dans ce récit poignant les dérives d’un système.