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Les derniers avis postés sur les albums de la série

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    COCARDASSE Le 03/04/2023 à 20:23:19

    Personnellement je n'aime pas les dessins les personnages n'ont aucunes émotions et je les trouvent figés l'histoire c'est du déjà vu donc désolé ma note est très mauvaise .
    NB/Je sais c'est dur de noter l'histoire mais bon ici ce n'est pas l'histoire que je note mais bien le graphisme et le scenario .

    Saigneurdeguerre Le 03/06/2022 à 22:55:39

    Chinese Theatre. Hollywood. Janvier 1936.

    C’est le jour de vérité pour Salomon Rubinstein, pardon, je voulais parler de Monsieur Sal Rubin, le scénariste de la dernière superproduction des studios Warner, « Une Enfance volée », basée sur le récit de sa propre vie…
    Bien entendu, à côté du débrouillard de la famille se trouve son frère adoré pour qui Salomon ferait tout, le binoclard intellectuel, Moïse…
    Un Moïse que l’on retrouve en 1943 dans le camp de concentration de Sobibor où il ne doit sa survie qu’à ses talents de coiffeur. Mais pour combien de temps encore alors que l’avance de l’armée soviétique pousse les SS à effacer au mieux les traces de leurs innommables forfaits, ce qui sous-entend qu’il ne faut pas laisser de témoins…

    Critique :

    Apprêtez-vous à faire du yoyo à la lecture de cet album : vous allez sans arrêt passer de 1936 à 1943, des USA à la France et à la Pologne. Heureusement, l’excellente mise en couleurs d’Elvire De Cock aide à s’y retrouver dans les deux époques.
    Bien qu’étant une fiction, le scénario de cette fabuleuse BD dû à Luc Brunschwig, repose sur l’histoire de l’Entre-Deux Guerres et de la Seconde Guerre mondiale, en particulier pour ce qui touche au sort des juifs. Si celui qui touche ce peuple durant la Deuxième Guerre mondiale est plutôt connu, il n’en va pas de même pour les multiples discriminations qui les frappaient jusque dans les Etats-Unis d’Amérique où, par exemple, ils ne pouvaient dépasser un quota dans les universités, et encore, il convenait souvent de « faire un geste » en faveur de l’université pour pouvoir y entrer. Remarquez que le sort des Afro-américains était encore bien moins enviable dans un pays fier de sa démocratie… plutôt réservée aux WASP.
    L’ouvrage aborde aussi la question des bagnes agricoles français où étaient envoyés des enfants et des adolescents « pour apprendre un métier honnête qui va leur permettre de gagner leur vie »… Où les éducateurs et enseignants, en très petit nombre, étaient peu à peu remplacés par des gardiens de prison ou de bagnes qui leur faisaient subir de terribles traitements en plus du fait d’être mal nourris et mal soignés. Pas joli-joli pour la fière patrie des Droits de l’Homme, Liberté, Egalité, Fraternité et tout et tout… Je vous recommande l’article de Wikipédia : Colonies Agricoles - Pénitentiaires - Les Bagnes pour Enfants.

    Une large part de l’ouvrage est consacrée aux nombreux juifs, venus essentiellement d’Europe centrale, qui ont fait d’Hollywood la plaque tournante du cinéma mondial. Et pour ceux qui s’imaginent que cette bande dessinée est une œuvre de propagande juive, je leur conseille de bien lire les parties où intervient un monsieur Warner (oui, de la Warner Bros, Bros signifiant « brothers », puisque créée par les quatre frères Warner).
    Bien entendu, je vous déconseille de lire ce 4e tome si vous n’avez pas lu les trois précédents ! Vous n’allez pas y comprendre grand-chose… Et ce serait vraiment dommage pour cette fabuleuse série qui vous apprendra bien des choses et vous fera réfléchir tout en vous distrayant… Encore que ce dernier mot ne me semble pas du tout approprié pour une BD où l’on traite largement du camp de concentration/extermination de Sobibor…

    Saigneurdeguerre Le 19/06/2021 à 20:57:55

    Camp de concentration de Sobibor.
    A l’arrivée du train d’Amsterdam dans le camp, par haut-parleur, la bienvenue est souhaitée aux nouveaux arrivants. Tout est mis en œuvre pour faire croire aux nouveaux-venus qu’ils séjourneront quelques temps en ce lieu avant d’être transportés en Ukraine pour s’y établir dans « un état juif indépendant » voulu par le Reich…
    Faisant partie de la triste comédie, Moïse est là, au micro, pour recruter une personne qui va l’assister dans son boulot de coiffeur. Il sait quel triste sort attend ceux qui ne seront pas choisis. Cinq candidats se présentent prétendant connaître la coiffure. Un.e seul.e peut être sauvé.e…

    Critique :

    Toujours aussi fort, ce tome 3 montre la fourberie des nazis et comment ils s’y prennent pour que les juifs se rendent docilement à la chambre à gaz. Ce scénario très dur de Luc BRUNSCHWIG est, une fois de plus, remarquablement servi par les dessins des talentueux Etienne LE ROUX et Loïc CHEVALLIER, et la fabuleuse mise en couleurs d’Elvire DE COCK.

    Selon une technique devenue habituelle, le scénariste nous balade dans le temps pour compléter les aventures des frères Rubinstein. C’est ainsi que l’on va découvrir que Moïse a été accepté au Lycée Henri IV à Paris en 1933, et que brillant élève, tout le monde souhaite travailler avec lui, y compris des personnes très à droite et franchement fascisantes. Quelle ne sera pas la surprise de Moïse de découvrir les origines d’Albert Lipp, encarté aux Croix de Feu, une association patriotique de droite dure ! Albert va l’introduire dans des milieux nauséabonds… Pratiquement au même moment, Moïse apprend que son frère, Salomon, s’est évadé de la colonie pénitentiaire où il était détenu pour un crime qu’il n’avait pas commis mais il avait accepté de se rendre afin que son frère cesse d’être inquiété et puisse poursuivre sa brillante scolarité…
    A Sobibor, Moïse fait son choix parmi les cinq candidat.e.s, sachant quel sort attend les quatre qui ne sont pas retenus…

    C’est un nombre incroyable d’aventures dans l’aventure qui vous attendent dans ce nouvel opus extraordinaire de la saga des frères Rubinstein.

    Saigneurdeguerre Le 19/06/2021 à 19:09:25

    Camp de Concentration de Sobibor.
    En pleine nuit un officier SS pénètre dans le baraquement de Moïse Rubinstein. Il cherche celui qui se dit « coiffeur ». C’est ainsi que Moïse s’était défini en arrivant dans le camp de concentration. L’officier l’emmène à l’extérieur pour qu’il procède à une rapide toilette, puis il le conduit dans un bâtiment où se trouvent correctement rangés et pliés des tas de vêtements. Moïse doit s’équiper. Il se voit même proposé de choisir un parfum de luxe. Chaque matin, une heure avant les autres, il devra se lever, faire sa toilette s’habiller correctement avant de jouer au coiffeur pour le compte des SS. Voilà le programme ! Oui, mais… Seulement s’il réussi le test qui l’attend puisque le commandant du camp, en personne, va venir tester ses compétences en étant son premier client…

    Critique :

    Le scénario de Luc BRUNSCHWIG est toujours aussi prenant. Avec, aux dessins Etienne LE ROUX et Loïc CHEVALIER, et à la couleur Elvire DE COCK, nous vivons pleinement les différentes atmosphères dans lesquelles nous embarque ce récit composé d’allers-retours dans le temps et en divers lieux donnant une suite au premier album de la série.

    Voilà donc Moïse, l’intellectuel pur et très doué mais peu débrouillard, arrivé à Sobibor. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il fut coiffeur à Paris, alors qu’il était en fuite puisque son frère était accusé d’une abomination qu’il n’avait pas commise, mais dénoncé par la volonté d’un témoin indigne qui détestait les juifs et que les autorités ne demandaient qu’à croire sans se soucier de procéder à une enquête.
    Moïse est coiffeur chez un professionnel réputé. Là, à la demande de la fille du patron, pour lui être agréable, il va commettre une gaffe qui va l’obliger à fuir ce salon de coiffure (où il oeuvrait et logeait). Pendant ce temps, son frère, Salomon, qui travaillait dans un atelier de confection, en veut terriblement à ses coreligionnaires qui, pour les sauver, l’ont séparé de Moïse dans le but de les dissimuler plus facilement à la police. Par ruse, il retrouve la trace de son frère et s’en vient le rencontrer lorsqu’il le découvre en pleine fuite…
    Les péripéties se suivent et montrent le sens de la débrouillardise de Salomon. Mais on en revient encore et toujours à cette accusation qui a entraîné la fuite des frères Rubinstein, et bien d’autres drames, en la personne d’un témoin crucial.
    Dans le camp de concentration, les nazis vont se payer la tête de Moïse qui essaie de sauver l’un ou l’autre juif d’une mort certaine à leur arrivée à Sobibor.
    Si mon texte vous semble un peu décousu c’est parce que dans l’histoire, il y a des allers-retours perpétuels dans le temps. Le lecteur grapille élément par élément et l’histoire se poursuit toujours aussi prenante avec des dessins et des couleurs dignes des meilleures productions actuelles.

    Erik67 Le 30/04/2021 à 09:34:34

    C'est l'histoire des frères Rubinstein sur une période s'étalant de 1927 à 1948. Il est vrai que je ne connaissais pas ce récit qui se situe à une époque troublée par la montée du nazisme et surtout par la Seconde guerre mondiale.

    Au rayon des bémols, il y aura des dialogues en plusieurs langues étrangères et non traduit ce qui ne va pas faciliter la compréhension du lecteur. Je comprends le besoin d'authenticité mais cela nuit un peu à l'ensemble.

    On suit également ce récit sur trois époques différentes ce qui est également assez difficile à suivre pour relier la chronologie des événements. On passe d'un flash-back à l'autre sans crier gare.

    Au niveau graphisme, c'est excellent car j'aime ce style de dessin réaliste. Rien à redire.

    Sinon, pour le reste, il y aura de terribles scènes très cruelles où les nazis ne faisait pas de quartier. Cependant, au-delà de cela, c'est la terrible injustice de l’école qui a donné le palmarès au fils du riche bourgeois local qui m'a le plus touché. Le professeur va expliquer que la justice n'est pas l'important et qu'il faut se soumettre à la loi du plus riche ?

    Au final, un très bon début.

    clotairepb Le 20/12/2020 à 15:00:03

    Une saga qui ne laisse pas indifférent avec des personnages plein de valeurs et un graphisme qui met en valeur le synopsis;

    Saigneurdeguerre Le 12/09/2020 à 14:57:50

    1942… Ou 1943…
    Un train de la mort. Destination finale : Sobibor !

    Moïse Rubinstein brûle une allumette dans ce wagon à bestiaux où il est parqué avec des dizaines d’autres juifs. Il veut revoir la photo prise juste avant qu’il ne monte dans l’avion qui devait le ramener en Europe et où son frère, Salomon, se tient à ses côtés. Son frère qui lui déconseille fermement de retourner en Europe : « L’Europe de 1938, elle en veut plus des juifs ! »

    Il se rappelle leur entrée fracassante à Hollywood et leur rencontre avec Sam Garfunkel, important personnage des milieux du show-business, juif lui aussi. Mais surtout, il revoit ses parents, leur maison dans un coron, en France, en 1927, le jour où il s’apprêtait à sortir major de sa promotion de l’Académie Lambertin, son père lui faisant la surprise de lui tailler un costume dans son plus beau tissu pour l’occasion. Brillantissime élève, nul doute qu’il allait l’emporter… Oui, mais…

    Critique :

    Attention : chef-d’œuvre ! J’ai eu l’occasion de lire beaucoup de très bonnes bandes dessinées ces dernières années. Celle-ci s’en vient rejoindre les meilleures car elle rassemble toutes les qualités pour en faire une merveille du neuvième art.

    Le scénario qui nous raconte la vie des deux frères Rubinstein va s’étaler sur plusieurs albums. Sept ? Dans celui-ci, le premier, Luc Brunschwig nous raconte l’histoire de deux frères que tout oppose physiquement, mentalement, moralement… Tout ? Non ! Ils s’aiment et Salomon ferait n’importe quoi pour protéger son petit frère. Salomon est le débrouillard par excellence, l’optimiste, celui qui croit fermement en l’avenir et qu’il peut influencer celui-ci. Moïse est un intellectuel pur. Un cerveau ! Mais il n’a pas la force de son frère et surtout, il lui manque sa débrouillardise. En voulant redonner à son frère Moïse la juste place qu’il mérite, Salomon va entraîner une série de malheurs qui frapperont cruellement sa famille.

    Luc Brunschwig nous remet en mémoire que les sentiments antisémites n’étaient pas propres à l’Allemagne de l’entre-deux-guerres. En France aussi, cette haine du juif était bien établie. Dans les corons de l’époque où vivaient les mineurs, nombre d’entre eux étaient Polonais. Rappelons-nous que les Polonais, comme les Russes, pratiquaient régulièrement des pogroms à l’encontre des juifs vivant sur les mêmes terres qu’eux… Dans ce brillant scénario, de « bons » citoyens français vont vouloir rendre justice sans trop se soucier des autorités. Ce qu’ils feront n’est guère éloigné de ce qu’accompliront les nazis, plus tard, en Allemagne, après l’accession au pouvoir d’Adolph Hitler. A ma connaissance, aucun fait similaire à celui conté dans ce récit ne s’est produit en France, même si les sentiments antijuifs étaient très développés. Gardons un esprit critique, en particulier lorsqu’il s’agit d’une BD « historique ».

    Les dessins d’Etienne Le Roux donnent aux personnages des personnalités vraiment fortes et crédibles. Loïc Chevalier crée des décors de toute beauté et Elvire De Cock apporte la touche de couleur qui complète magnifiquement ces tableaux.

    Que vous aimiez l’aventure, l’histoire, ou tout simplement de splendides planches de BD, cette histoire est faite pour vous !