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Les derniers avis postés sur les albums de la série

    Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.

    Jozef Le 09/02/2024 à 11:48:46

    Un peu long et répétitif (le premier tome souffrait déjà de quelques longueurs...) malgré de superbes dessins et mises en couleur originales. Sacré taf quand même !
    J'ai préféré le tome 1 plus accès sur l'humour et la détente. Ici, on vit presque un huis-clos sur 130 pages et c'est usant.

    BudGuy Le 04/01/2024 à 12:33:12

    Après un premier opus de très grande qualité et rafraichissant via son sport et ses règles débridées, nous repartons vers Pan avec nos héros suite à leur victoire sur Fortuna. Ces derniers se perdent en chemin et finissent à la Source, sorte de sanctuaire du savoir d'avant l'effondrement. Exit donc le sport ballon prisonnier en mode pastiche, place à un récit se déroulant dans un lien clos où il sera question de terroristes, de politique, d'histoires de famille, d'armes futuristes rappelant le jeu "Splatoon" et d'une disquette MacGuffin.

    Visuellement, Merwan s'amuse de nouveau comme un petit fou avec ses aquarelles. L'encrage et les textures sont généreuses pour un rendu cartoonesque dans la continuité du précédent volume.
    Scénaristiquement parlant, c'est un peu plus délicat dans le sens où le récit est beaucoup plus court et part dans tout les sens. De plus, certains éléments scénaristiques auraient pu être évités (le 'père' d'Aster) ou au contraire davantage développés (la géopolitique et les différentes factions).

    C'est sympathique dans l'ensemble mais c'est surtout un sentiment foutraque qui prédomine. J'ose espérer que cet opus un peu maladroit n'est qu'une erreur de parcours et que le prochain album saura relever le niveau avec panache, et tutoyer de nouveau les sommets du premier volume.

    Shaddam4 Le 18/12/2023 à 17:15:29

    Il y a quatre ans le chevronné Merwan Chabane nous scotchait avec un délirant one-shot post-apo entièrement axé autour de l’absurde et de sa technique graphique prodigieuse. Sans prévenir il débarque avec cette suite immédiate, plus courte… et bien plus bancale malheureusement.

    La première chose qui choque en reprenant le précédent volume c’est la force des couleurs directes, déjà remarquables sur l’album de 2019. On pourra trouver les planches trop chargées voir incertaines du fait de l’aquarelle mais chacun sera forcé de reconnaître l’incroyable précision des textures et des couleurs dans cet espère de cour de récré pour le grand Marwan! L’encrage très délicat laisse certains traits en crayonnés quand certains volumes exposent d’un noir profond, le tout permettant d’éviter un effet dilué de l’aquarelle en créant une progression des densités. Très fort. Surtout, les extraordinaires mise en scène et technique anatomique de l’auteur empêchent ses personnages de se noyer dans ces entrelacs de couleurs.

    Jouant avec ses bonshommes dans le huis-clos d’une ancienne usine, Merwan fait mumuse avec des armes tout droit sorties d’un jeu vidéo comme Splatoon ou Portal qui crachent des rayons fluo du plus bel effet. L’action devient alors brillante de possibilités en renouant avec le dynamisme de la balle au prisonnier du premier tome… Malheureusement ces quelques idées magnifiques (une arme figeant les corps, l’autre désintégrant temporairement la matière… y compris les décors!) restent trop peu exploitées pour laisser la place au déroulé d’une intrigue qui part de trop loin pour nous intéresser. Inventant un passé à Aster (qui est ici loin d’avoir le statut de personnage central), Merwan complique pour rien la lecture qui n’aurait dû n’être que ludique, donnant un peu le sentiment que le copain Sanlaville lui a grillé la priorité en reprenant son concept sur le délirant Banana Sioule.


    Disposant de tous les atouts dans sa manche, le dessinateur choisit pourtant de montrer un quasi thriller politique lançant factions de pirates contre forces de sécurité de la grande Nation. Ouvrant l’album sur une carte des territoires comme pour nous expliquer qu’il va cette fois développer son univers, Merwan oublie que l’on ne sait que bien peu de choses à son écosystème et que le premier volume tenait surtout comme mécanique sportive et compétitive. Abandonnant ici complètement le sport et ses interactions, Merwan a voulu recréer une situation de confinement où se développe une micro-société. Mais il en oublie du coup le concept de la série et on se demande pourquoi il n’est pas parti sur un tout autre album.

    Changeant de braquet, d’essence et de route, Merwan perd un peu son lecteur en ne pouvant laisser libre-court à une fresque géopolitique du monde d’après dans le huis-clos de l’usine et en refusant de délirer complètement sur des acrobaties que le terrain de jeu permettait. Comme s’il était passé à côté de son sujet, parti sur une fausse bonne idée ou plutôt sur un malentendu, il laisse ce second tome inattendu comme un épisode bis oubliable. Fort dommage.

    Lire sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2023/12/12/mecanique-celeste-2/

    BudGuy Le 27/08/2023 à 14:07:44

    Après le jouissif et délirant 'Convoi', je tombe sur une BD s'inscrivant un peu dans la même veine en terme d'univers post-apocalyptique sans pour autant être aussi politiquement incorrect et rentre-dedans.

    Aster est une paria, vivant dans la forêt de Fontainebleau en 2068, et subsistant via le système D avec son ami Wallis. Elle va se retrouver confrontée aux problématiques familiaux de Warris, à la communauté de Pan et à la toute puissante Fortuna via un sport: la 'mécanique céleste'.

    Merwan officie à tout les postes: scénario, dessin et couleur pour un résultat lorgnant tantôt vers "Waterworld" , tantôt vers le manga, mais surtout vers un côté loufoque et barré. Le sport en lui-même est un exemple de tout cette folie: c'est une sorte de ballon prisonnier futuriste, retransmis en direct et doté de règles qui fluctuent en fonction de la position sociale des participants (à coup de triche et autres combines délirantes).

    Il y a de bonnes saillies bien placées et beaucoup de légèreté malgré le côté post-apo peu enviable. Merwan nous comble avec trois gros actes dont une superbe partie finale avec des rebondissements (c'est le cas de le dire avec tous ces ballons) et un découpage d'une redoutable efficacité.

    Je peux simplement lui reprocher un manque de développement des personnages de façon globale et un manque de folie outrancière dans sa dénonciation politique. Néanmoins, je n'ai clairement pas boudé mon plaisir.

    Au final, un superbe opus qui peut se lire en 'one-shot' malgré le prochain volet qui arrive bientôt.

    Pulp_Sirius Le 07/01/2023 à 22:06:14

    Pour être loufoque, c'est loufoque! J'ai toujours aimé les mondes post-apocalyptiques, ce sont des univers qui me plaisent, pourvu que l'histoire soit bonne, évidemment.

    Ici, Merwan sort des sentiers battus. On n'est pas dans le sombre et le violent qui sont habituellement le propre des mondes dévastés, mais dans le léger, l'humoristique et le cocasse. En l'occasion, la Mécanique Céleste consiste à décider du sort des habitants par des matchs de... ballon-chasseur (ballon-prisonnier). Ehhhhh bien. Merwan sait que c'est complètement absurde. Ses personnages l’acquiescent eux-mêmes. Et donc les lecteurs aussi, forcément.

    Merwan est doué pour le mouvement. Les scènes d'action sont superbes. Il est aussi doué pour les répliques bien senties qui font sourire, parsemées un peu partout tout au long du récit. Malgré les 200 pages, l'histoire se lit très facilement, d'une traite.

    Y a-t-il donc un problème quelconque? Pas vraiment. Mais cette légèreté finit par se ressentir. C'est agréable, mais il manque d'attachement émotif. Il manque quelque chose qui surprend vraiment et qui ferait en sorte qu'on ait vraiment envie de relire l'histoire, une fois celle-ci lue.

    D'ailleurs, c'est moi ou les noms des membres de l'équipe de Fortuna font référence à d'autres choses? Si "Buren Lâgaan" ne fait pas référence à l'anime japonais Gurren Lagann...!! Je ne suis pas certain pour les autres, mais "Cavo Tartar", j'ai peine à croire que ça ne fait référence à rien!

    Sympathique. À découvrir.

    Scalparev Le 12/04/2022 à 22:24:50

    Les plus:
    L'histoire tient en un tome qui convient, selon moi, aussi bien aux enfants qu'aux jeunes adultes. Elle permet la possibilité d'une série par une multitude d'insertions thématiques.
    L'histoire fait penser, avec une vision optimiste, au film ''Hunger games''.
    Merwan vient de l'image animée, cela se voit par la dynamique narrative et la représentation du mouvement et des expressions. Les mouvements sont amples et fluides et donnent la sensation de vitesse et de puissance.
    Les couleurs pastels et le trait précis et bien dosé rendent les images très compréhensibles et agréables, même avec une multitude de détails précisant le contexte.
    Cela me rappelle le graphisme de ''métamorphose tome2 le rail'' de François SCHUITEN & Claude RENARD ou ''les cités obscures tome1 les murailles de Samaris'' de François SCHUITEN & Benoît PEETERS avec le mouvement des personnages de comics en plus.
    Les caractères des personnages sont bien défini et clairement identifiables.
    Les moins:
    Le découpage et le cadrage sont parfois peu efficace pour la compréhension du déroulement des parties de ballons.
    Le dessin des personnages est inégal : ils sont tantôt personnifiés, tantôt méconnaissables (surtout celui de l'héroïne).
    En conclusion:
    Cette BD ne renouvelle pas le genre post apocalyptique, mais apporte plein de petites choses agréables et intéressantes qui en font une BD originale.
    C'est une BD divertissante avec de l'action et de la bonne humeur.

    snip Le 02/03/2021 à 14:37:36

    Cette BD n'est pas révolutionnaire dans le type de projection post-apocaliptique, mais elle apporte plein de choses agréables et intéressantes. L'histoire sa tient en un tome qui peut se lire à tous les ages. Le dessin est proche du manga tout en ayant de la couleur et des personnages bien trouvés graphiquement. Un truc étrange : il y a un modèle de visage féminin que l'on retrouve presque à l'identique dans plusieurs personnages. Le dessin est parfois un peu moins efficace pour le suivi de l'action. Enfin l'histoire fait le lien avec plein de mondes différents (les pirates des histoires de Myazaki, hunger games par ex.) avec une vision optimiste malgré les possibles risques du futur. Un très bon moment de lecture pour moi.

    dgege Le 12/05/2020 à 16:00:15

    Je suis d'accord avec Rody.
    Si le propos est original, le traitement est caricatural et graphiquement, malgré une certaine élégance du mouvement, j'ai eu du mal à suivre la partie de ballon prisonnier un peu brouillonne... bref, plutôt déçu.

    Zelmiro Le 09/02/2020 à 20:43:44

    Merwan a réussi à créer dans ce one-shot un futur cohérent et convainquant.
    Le dessin est magnifique et le récit n'est pas en reste.
    Rapide sans être bâclé, nerveux sans être épileptique, cet album est une vraie révélation pour moi qui ne connaissait pas son auteur.
    Une très belle surprise et un excellent moment de lecture...

    Shaddam4 Le 02/12/2019 à 17:40:03

    Le volume est de format très large, presque carré et propose une grosse histoire d’un seul tenant de deux-cent pages, après un court prologue. Il s’agit de la onzième BD de Merwan Chabane. Titre au design rétro-futuriste avec vernis sélectif. L’ouvrage s’inscrit dans une petite collection d’albums SF d’auteurs lancée cette année par les éditions Dargaud. Rien de notable côté édition hormis le format généreux. Canal BD a en revanche sorti un Tirage de Tête grand format doté d’un cahier graphique.

    2068, le monde d’après. La France a été ravagée par une guerre et une catastrophe nucléaire. Des communautés ont vu le jour dans de chaos où la Nature a repris ses droits. La petite Pan est une sorte de démocratie organisée en castes. Aster y est une hors caste au comportement étrange. Lorsque la puissante et technologique République de Fortuna arrive pour annexer ces agriculteurs il ne leur reste plus qu’à défier la Mécanique Céleste, jeu de balle représentant la destinée de tous…

    Il y a des ces albums qui inspirent la sympathie, sans doute celle dégagée par leur auteur. Il y a eu l’an dernier le formidable Il faut flinguer Ramirez de Pétrimaux, il y a cette année Mécanique Céleste. Contrairement à son comparse, Merwan a de la bouteille. Mais comme lui il vient de l’image animée, et cela se ressent tant ses planches dégagent une énergie folle. Dans une BD proposant un sport futuriste (pour ne pas se mentir, une simple balle au prisonnier) il y avait un vrai risque de scénario prétexte. Cela n’aurait pas forcément été grave tant la BD regorge d’albums totalement orientés action. Ayant fait ses armes sur d’autres scénarios en solo et en duo l’auteur formé aux arts décoratifs (c’est important, j’y reviens) intègre son histoire dans un monde vaste dont on ne saura que très peu. Une envie visuelle manifestement, de ces paysages urbains à moitié inondés, mangés par une végétation très à l’aise. Le premier quart de l’album voit les deux héros vaquer dans ces décors post-apo toujours fascinants mais qui ne font que semer des questions avant que ne commence véritablement l’histoire. Car des thèmes on sent que Merwan en a plein sa Résultat de recherche d'images pour "mécanique céleste merwan"besace sans forcément savoir jusqu’où pousser sans perturber son objectif. Des renaissances des sociétés à la dictature en passant par l’écologie, la liberté individuelle ou la famille, l’album est très bien équipé pour démarrer une saga SF… qu’il ne sera pas (ou pas tout de suite). On me souffle à l’oreillette qu’il y a matière à une suite…[...]

    Lire la suite sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2019/11/13/mecanique-celeste/

    Rody Sansei Le 26/10/2019 à 06:40:00

    Une histoire originale certes (des parties de « balle au prisonnier » comme résolution de conflits), mais finalement plutôt creuse.
    La colorisation est douce et plutôt agréable, mais le dessin des personnages est très inégal : ils sont tantôt sensuels, tantôt méconnaissables (surtout celui de l’héroïne qui vire régulièrement au disgracieux).
    Bref, une lecture pas indispensable à mes yeux : le dessin des persos m’a un peu gâché ma lecture par moments et le manque de profondeur de l’intrigue ne m'ont jamais fait rentrer dans l'histoire.

    Yovo Le 22/10/2019 à 21:55:39

    Dans un futur post-apocalyptique « la Mécanique céleste » est un jeu de ballon très populaire qui va départager les 2 cités de Pan et Fortuna, en déterminant leurs destins.

    Merwan réussit en solo à construire une aventure addictive et détonante avec des moyens très simples. Une narration fluide, une intrigue basique (en gros, un match où toutes les ruses sont permises) mettant en scène une héroïne vraiment craquante, accompagnée d’excellents personnages secondaires. Le tout sur 200 planches !
    Pas de prise de tête, pas d’envolée lyrique, pas d’explications alambiquées, pas de violence, pas de pathos… l’ensemble est clairement divertissant, placé sous le signe de l’action et d’une bonne humeur salutaire.

    Mais le vrai génie vient du dessin. C'est vraiment un bel album. Il s’en dégage une ambiance envoûtante et chaleureuse grâce aux couleurs harmonieuses et texturées appliquées au pinceau. Mention spéciale aux visages, qui allient beauté et expressivité. Le trait est vif, précis, dynamique. A mes yeux, ce dessin est juste parfait ! Avec un côté jubilatoire emprunté aux animes japonais bien déjantés.

    Une BD certes légère mais surprenante, magnifique, enjouée, presque tendre, qui m’a procuré un réel et persistant plaisir de lecture. Bravo !

    thieuthieu79 Le 05/10/2019 à 18:34:45

    Coup de cœur pour ce récit qui a su me séduire et m'embarquer avec lui dans un univers post-apocalyptique profond et sincère.
    En effet, cet univers est finement travaillé et tout le background bien recherché. Les personnages sont tous différents et clairement identifiables par leur physique et leur caractère. L’ensemble est riche et intime et nous fait découvrir la Mécanique Céleste, ce jeu de balle aux prisonniers, sur fond d'avenir de la planète. Une planète très affaiblie dans un futur post apocalyptique tellement criant de vérité qu'il pourrait bien être le nôtre.
    Le scénario que Merwan a monté est très accrocheur et notamment les parties de Mécanique Céleste qu'il a découpé de manière très cinématographique et que je trouve superbes. Les mouvements sont amples et fluides et donnent vraiment la sensation de vitesse et de puissance.
    Je suis fan des visages féminins dont les traits et les expressions sont très forts et dégagent beaucoup de caractère.
    Le dessin et sa mise en couleur au pinceau donnent une profondeur et une ambiance encore plus saisissante à l'ensemble de l'ouvrage.
    Avec Mécanique Céleste, Merwan, qui en ai l'unique auteur, est au somment de son art et nous livre un très bel ouvrage de 200 pages, qui nous embarque avec lui dans un univers dépaysant et surprenant, qui plus est totalement inédit dans la bande dessinée.