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Les derniers avis postés sur les albums de la série

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    Erik67 Le 14/08/2022 à 22:06:42

    L'auteur Alessandro Pignocchi est un ancien chercheur en sciences cognitives et de philosophie. Il s'essaye à la BD d'humour sur un mode totalement décalé mettant en scène des hommes politiques dans des situations cocasses pour parler d'anthropologie de la jungle amazonienne. Certes, voir Macron et Trump à la pêche avec un trident vaut son coup d’œil.

    J'avoue ne pas avoir aimé ce petit cocktail assez déluré qui commence d'ailleurs par un dialogue entre mésanges punk. N'est pas Fabcaro qui veut, je dirais. Cela n'a pas pris en ce qui me concerne mais je doute fort que cela plaise au plus grand nombre. J'étais pourtant assez enthousiaste en commençant cette lecture mais j'ai très vite été déçu. Parfois, on tente des expériences en sortant des sentiers battus mais ce n'est pas toujours gagnant.

    Au niveau graphisme, c'est un peu comme des images figés répétitives avec différents dialogues. Là, je dois dire que c'est un long discours ennuyeux sur un mode écologique qui ne fait pas mouche. Sans doute ais-je été décontenancé par ce mélange de genres. Cette cosmologie du futur n'est pas pour moi. Bref, sourire non garanti...

    JeanneD Le 06/07/2021 à 15:13:09

    Excellent !
    Le décalage du regard anthropologique est jubilatoire, les dessins à l'aquarelle sont magnifiques, et le propos politique, sous des apparences grotesques, donne véritablement à penser (tout comme celui de Marcel Proust, dans le dernier chapitre).

    Une lecture non seulement jouissive, avec un style de répétition graphique des cases qui fait penser à Fabcaro....

    ...mais également intelligente et instruite qui se clôt avec des pages de textes très intéressantes où l'auteur, chercheur et philosophe, montre l'ancrage de sa pensée dans les travaux anthropologiques de Ph Descola et Pierre Clastres.

    Peut-être le meilleur des 3 albums actuellement publiés du Petit traité d'écologie sauvage.

    Une lecture indispensable et chavirante en ces temps de discours bien-pensants sur l'écologie

    babs22 Le 29/02/2020 à 23:48:36

    Propos intéressant, l'introduction par les mésanges plutôt désopilante. Seul bémol l'abus du copier coller sur chaque album. Une fois on sourit, 10 ou 20 fois c'est l'industrialisation. Un comble au regard du thème !

    judoc Le 27/12/2018 à 22:45:25

    Un album dans la lignée de ceux, "sans queue ni tête", d'un Fabcaro où le burlesque côtoie... le burlesque ! Certes en un peu moins drôle, quoi que le reportage de l'anthropologue Jivaro sur l'habitant de Bois-le-Roi vaut plus qu'un détour et en bien plus jolie au niveau des dessins (ce qui ne gâche rien).

    Par contre le coup de la "répétition numérique" des cases... Ça passe une fois (ça prête presque à sourire puisque c'est assumé et revendiqué), mais à chaque album ça ferait foutage de G...!!!

    Be careful avec ça senor Pignocchi !

    Album surprenant et très plaisant au final, à découvrir !

    PS : Petit rajout après lecture de l'épilogue qui, en véritable contre pied du ton prit par l'album, nous invite à réfléchir sur le sens même que l'on donne (ou devrait donner) au mot "cosmologie". Probablement plus de fond, qu'il n' y parait au premier abord, avec cet album !

    boprat Le 02/06/2017 à 00:13:15

    Au croisement de Zai zai zai et de Saison brune :
    un album d'une puissante simplicité !
    Drôle, poétique, politique, philosophique... en qq traits et qq bulles.
    Chaque relecture amène dans un autre chemin de pensée ou d'imaginaire.
    Merci

    MRANN Le 10/04/2017 à 18:43:42

    Alessandro Pignocchi, chercheur en sciences cognitives et en philosophie de l'art, spécialiste d'ornithologie, a depuis longtemps travaillé sur les indiens Jivaros Achuar, au cœur de l'Amazonie. Après un premier livre où il racontait son séjour parmi eux, qui se voulait plus le récit d'une confrontation d'un parisien à une vie totalement différente qu'un récit anthropologique, il publie ce Petit traité d’écologie sauvage, reprenant plusieurs bandes de son blog.

    Loin de toute volonté universitaire ou de reportage, il nous expédie dans un futur proche où le monde entier aurait soudain décidé d'adopter la vision animiste des Jivaros. Dès lors les animaux et les plantes accèdent aux statuts d'êtres vivants et les conflits changent totalement d'ordre. Le Parlement Européen se terrifie de ses votes passés, les dirigeants tentent tant bien que mal de fuir ou de démissionné mais son forcés par leurs peuples à rester à leur place : un Hollande dépité tente tant bien que mal de démissionner pour son premier ministre, réincarné en concombre de mer...

    Parmi plusieurs réjouissance, une longue partie est consacré à des saynètes ou un chercheur indiens tente de comprendre, avec une approche regard anthropologique, les us et coutumes baroques d'une des dernières peuplades de citadins fréquentant un bar PMU. Le récit de ses observations et ses conclusions, toutes marquées par le plaquage par le chercheur de ses propres visions du monde et complètement décalées avec la réalité, forme un réjouissant miroir des défauts que peut avoir ce types de recherches...

    Avec sa connaissance très fine et de la recherche comme des sociétés entrant en collision, Pignocchi porte un regard très amusé sur la société contemporaine sans jamais verser dans un quelconque pittoresque. Ce jeu sur le type de récit, accentué par l'effet "carnet de voyage aquarellé" du dessin et l'humour constant, fonctionne à merveille et donne une bande dessinée politique bien plus originale que beaucoup d'ouvrages affirmant l'être.