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Les derniers avis postés sur les albums de la série

    Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.

    xj75 Le 21/06/2023 à 16:29:48

    Suite aux ventes médiocres des 4 récits publiés en albums entre 1962 et 1964, Jean Ache et Claude Dupré (Agnès Guilloteau) savent désormais que Nic et Mino sont en sursis au "Journal de Mickey" . Fait révélateur (et inédit dans le déroulement de la série), 6 mois s'écoulent entre la fin de l'histoire précédente et le début de celle-ci, et les tribulations des jumeaux Dabarin vont abruptement s'arrêter au terme de cette 12ème et dernière aventure.

    Ce contexte a-t-il joué sur le moral des deux collaborateurs ? Toujours est-il que les planches sont moins denses et moins nombreuses que dans leurs précédentes productions.

    Toutefois, même si le jeune lecteur entrevoit rapidement que,
    dans les énigmes survenues à bord du Fier-à-Bras, il ne saurait être question de fantôme, quelques moments de suspense et d'humour lui sont offerts chemin faisant : les diverses plongées de Bob et d'Agénor (le matelot d'oncle Octave) , la rencontre à Ploulalach entre Mino et le capitaine Ghost à la villa Hyperborée.
    NB L'hyperborén, inquiétante créature d'un monde englouti, prend (page 44) la silhouette de Belphégor, gros succès télévisuel de l'année 1965.

    Du reste, on pourra être sensible à la poésie naïve avec laquelle Jean Ache représente les fonds sous-marins. Encore quelques mois, et Georges Pichard créera dans "Pilote" Submerman, mais "ceci est une autre histoire"...*


    * PS Merci à Rudyard Kipling (et non à Tao) pour ce mot de la fin.

    xj75 Le 21/06/2023 à 15:55:22

    Evidemment, en voyant les jumeaux et leurs compagnons tenaillés entre l'émir Ibn Baroud et son ennemi Youssouf, on ne peut s'empêcher de penser à "Tintin au pays de l'or noir" ou à Gil Jourdan ("Le gant à trois doigts" étant dans "Spirou" contemporain de cette aventure).

    On regrettera une mise en place de l'intrigue plutôt lente dans le le 1er tiers de ce volume (pages 3 à 24).

    Il n'empêche que, dans les planches suivantes, cette histoire mouvementée prend tout son sel - avec un petit côté Bob Morane ou Indiana Jones - et son comique, quand nos héros partent à la recherche du tombeau de la reine de Balaah, souveraine de l'antique Assurdanie.

    Globalement, plutôt un album réussi, donc...

    xj75 Le 21/06/2023 à 15:33:29

    Après le creux de "Terrible tante Amélie", ce reportage dans la jungle d'Amérique du sud renoue avec les aventures au rythme soutenu pour une histoire qui tient la route, grâce notamment à Legrand-Ixe, pour sa 4ème et dernière intervention dans la série.

    NB Alors que"La chasse aux milliardaires" brocardait gentiment le petit écran, c'est au tour de la radio - avec son sensationnalisme compulsif - d'être tournée en dérision par Claude Dupré (Agnès Guilloteau) et Jean Ache.

    xj75 Le 21/06/2023 à 15:24:04

    L'équipe des jumeaux est au Québec à la recherche d'un tableau dérobé. Cette quête s'étire artificiellement (puisqu'en fait il n'y a pas eu vol) sur les deux premiers tiers de cette aventure et multiplie les rebondissements sans réel objet.

    De surcroît, si un internaute jugeait par ailleurs (sur le forum de Bédéthèque) l'univers de la série un peu niais - "niaiseux" diraient justement les Canadiens francophones - c'est bien ici que ce jugement négatif trouve sa justification : la bande de "chenapans" (comme on disait alors) entourant tante Amélie paraît aujourd'hui bien mièvre et surannée.
    Probablement l'histoire la plus désuète et la moins inspirée de la saga.

    xj75 Le 20/06/2023 à 15:39:14

    Les espions occupant l'actualité et les écrans en ces années 1962-63, Legrand-Ixe est de retour pour cet épisode riche en péripéties. De bons moments de suspense (dans la base aérospatiale, lors de la nuit de tempête, dans le repaire du sous-marin de Legrand-Ixe).

    NB La mise en vedette de l'ineffable Bob au début de l'histoire ne saurait faire oublier l'oncle des jumeaux - Octave - omniprésent dans la série et particulièrement actif dans cette histoire : homme parti de rien ayant accédé au succès, il incarne tout l'optimisme candide des 30 glorieuses. Au surplus, qu'il exerce ses talents de redoutable homme d'affaires dans un état américain (Hawaï ) l'implique dans le "monde libre", ce qui peut-être sied à un magazine dont les origines sont outre-atlantique.

    xj75 Le 20/06/2023 à 15:09:43

    Dans la lignée des précédentes, une autre histoire trépidante, même si l'on peut à bon droit trouver artificiel le malentendu (résumé dans le titre) sur lequel repose l'intrigue : la confusion entre une possible invasion d'insectes - encore une terreur écologique ! (cf les albums 2 & 5) - et un redoutable cambrioleur international surnommé... la sauterelle.


    NB Avec cet épisode, on revient à des histoires jamais publiées en album , contrairement aux 3,4,5 & 6 sorties aux éditions Hardi dans la première moitié des années 60.
    On lit sur Wikipédia que le reponsable du "Journal de Mickey" , Paul Winkler, avait été déçu par les ventes des albums en dépit de la popularité certaine des jumeaux dans l'hebdomadaire.

    Qu'il me soit permis deux remarques sur ces éditions de 1962-64

    1° Les planches auraient dû être reprises dans leur intégralité (et non avec des suppressions qui fragilisaient la cohérence interne aux récits).
    2° Les histoires auraient dû être reprises dans l'ordre : éditer isolément l'épisode 3 (alors que sa compréhension dépend en partie du 1) n'avait pas grand sens.

    Ces faiblesses tactiques illustrent une fois de plus que l'équipe directoriale de Mickey ne faisait pas grand cas de tout ce qui n'était pas directement lié à Disney. A ma connaissance, ni Tenas, ni Paul Gillon, ni Lucien Nortier n'ont connu les honneurs de la publication en albums du temps de leur collaboration avec cet hebdomadaire, et c'est bien dommage...

    xj75 Le 19/06/2023 à 10:33:04

    Album presque aussi bon que le précédent. On peut toutefois déplorer que nos héros inoxydables - sortant indemnes aussi bien des explosions que des effondrements de falaises (je passe sur les chutes, les carambolages etc) - aient la peau dure au-delà de toute vraisemblance : mais n'est-ce pas là le privilège des univers parallèles engendrés par l'imagination des créateurs de romans, de films ou de BD ?...

    C'est par excellence un épisode qui fait voyager le jeune public du début des années 60.

    Par ailleurs, son humour repose partiellement sur une aimable satire de la télévision de l'époque. Quand on connaît le niveau exigeant des Desgraupes, Dumayet et autres Sabbagh à l'ORTF d'alors, on se demande ce que la scénariste de 1962 dirait du petit écran d'aujourd'hui !

    xj75 Le 19/06/2023 à 10:14:13

    A travers Legrand-Ixe, malfaiteur d'envergure internationale et un tantinet mégalomane, c'est l'espionnage qui fait irruption dans la série des Nic et Mino, deux ans avant l'apparition à l'écran de Dr No ou de Spectre et autres SMERSH.

    Ce récit introduit également le personnage de Sweet Gran, vieille milliardaire excentrique aux méthodes expéditives qu'on retrouvera (entre autres) dans l'épisode suivant.

    Sur une idée - l'alimentation de notre planète surpeuplée - plus que jamais d'actualité (Papaonkr parle ci-dessous à juste titre de "scénarios modernes"), l'histoire tout à fait cohérente tient le lecteur en haleine d'un bout à l'autre de la BD. Comme l'a écrit un autre visiteur (Murakami), on ne s'ennuie pas, et c'est tout de même le plus important.

    Pour qui voudrait connaître la série Nic et Mino sous son meilleur jour, à mon avis c'est par excellence l'album à recommander.

    PS Je partage l'opinion du même Murakami sur le trait un peu raide de Jean Ache.

    xj75 Le 19/06/2023 à 09:55:27

    Pistoletas revient sur sa terre natale...en 1960, occasion d'illustrer au début de l'histoire ses difficultés d'adaptation au monde moderne. Ensuite, la quête de son patrimoine lui fait découvrir une sordide machination.

    Les pages dans le château familial, mêlant humour et suspense, sont à mon goût les plus réussies. A partir de la p 33, la poursuite qui leur succède (l'album de 1962 s'intitulait "La chasse au Vénusien") est peut-être un peu plus banale...

    Cet épisode est néanmoins distrayant et enjoué.

    NB Page 43 au milieu, le père d'une famille espagnole dont la voiture est fouillée par un policier demande à ce dernier "Que cherchez-vous ENCORE ?" (en gras dans la bulle de la BD). Faut-il voir dans l'accent mis sur cet adverbe un coup de griffe discret mais réel de la scénariste au caractère inquisiteur des forces de l'ordre franquistes ?...

    xj75 Le 19/06/2023 à 09:33:37

    La série prend ses marques définitives - exotisme et tempo narratif enlevé - et les gardera constamment jusqu'à l'album 8 inclus (qui reprend l'épisode paru dans "Le journal de Mickey" en 1963).

    Dans"Tintin et le temple du soleil", une civilisation précolombienne s'était maintenue intacte à l'écart du monde moderne. Ici, Claude Dupré (Agnès Guilloteau) pousse le bouchon plus loin, puisque dans ces sommets andins sont isolés Indiens, mais aussi conquistadores de la Renaissance. Cela permet à Jean Ache d'introduire dans la série Pedro das Pistoletas, personnage haut en couleur aux tournures de langage que n'aurait pas désavouées Rabelais.

    Le décalage entre échappés du Siècle d'Or hispanique et individus du XXe siècle est ici ferment de comique, le tout sur fond de dictature et de révolution latino-américaines (Castro vient de prendre le pouvoir à Cuba).

    Si l'on peut digérer quelques naïvetés du scénario (par exemple la façon expéditive - 5 vignettes p 19 en bas - dont est traitée la survie de Nic dans la jungle), c'est une des meilleures histoires de la saga.

    xj75 Le 18/06/2023 à 18:20:48

    Les jumeaux passent ici des îles australes au Pôle Sud : selon une formule qui se confirmera au gré des aventures suivantes, le récit enchaîne les péripéties de façon assez plausible (si l'on part du principe candide que, dans ces BD pour la jeunesse de l'époque, les héros sont increvables) .

    De surcroît, le dénouement imaginé par la scénariste Claude Dupré (Agnès Guilloteau) est ingénieux, le tout dans un climat d'angoisse cataclysmique typique des années 50... et pas si éloigné du nôtre que cela ! Qui a dit ailleurs que cette série était démodée ?...

    A noter : après une entrée en scène dans "SOS de l'oncle Octave", réapparition sous son aspect définitif et montée en puissance de Bob, le journaliste gaffeur -voire carrément incompétent - qui alimentera les gags des histoires à venir. Sa silhouette n'est d'ailleurs pas sans rappeler vaguement Darry Cowl qui venait d'accéder l'année précédente au rang de vedette comique du cinéma français.

    xj75 Le 18/06/2023 à 18:03:14

    Les jumeaux débutent fin décembre 1957 dans "Le journal de Mickey". Ils y rencontreront un succès certain pendant presque une décennie.

    Un commencement un peu mièvre dans le cocon familial mais le récit s'en affranchit vers la page 20 (presque au tiers de l'histoire) et offre alors au lecteur une poursuite riche en rebondissements.

    C'est également dans ces pages que les 2 héros prennent l'aspect qu'ils conserveront peu ou prou jusqu'à la fin de leurs aventures (1966). Ils on considérablement grandi en quelques planches, mais les voyages forment (rapidement) la jeunesse dans cette série.

    A noter: 1ère apparition du professeur Zaparelli, lequel - selon un stéréotype bien rodé - s'avérera un savant distrait : il n'est pas sans rappeler Tournesol, si ce n'est qu'il troque la surdité de ce dernier contre une myopie source de malentendus comiques.

    Quoique daté dans ses premières pages, un ensemble divertissant.

    papaonkr Le 22/08/2019 à 16:22:55

    Nic et Mino c'est toute mon enfance.
    J'ai connu ces deux héros sous la forme des albums car lors de la parution dans Mickey j'étais trop jeune car né en 1958.
    L'album ici présent est l'un de ceux que je possède encore aujourd'hui. Les dessins et scénarios sont tout à fait modernes. Les auteurs étaient des Jules Verne de la Bd.

    papaonkr Le 22/08/2019 à 16:21:29

    Nic et Mino c'est toute mon enfance.
    J'ai connu ces deux héros sous la forme des albums car lors de la parution dans Mickey j'étais trop jeune car né en 1958.
    L'album ici présent est l'un de ceux que je possède encore aujourd'hui. Les dessins et scénarios sont tout à fait modernes. Les auteurs étaient des Jules Verne de la Bd.

    papaonkr Le 22/08/2019 à 16:20:20

    Nic et Mino c'est toute mon enfance.
    J'ai connu ces deux héros sous la forme des albums car lors de la parution dans Mickey j'étais trop jeune car né en 1958.
    L'album ici présent est l'un de ceux que je possède encore aujourd'hui. Les dessins et scénarios sont tout à fait modernes. Les auteurs étaient des Jules Verne de la Bd.

    papaonkr Le 22/08/2019 à 16:19:52

    Nic et Mino c'est toute mon enfance.
    J'ai connu ces deux héros sous la forme des albums car lors de la parution dans Mickey j'étais trop jeune car né en 1958.
    L'album ici présent est l'un de ceux que je possède encore aujourd'hui. Les dessins et scénarios sont tout à fait modernes. Les auteurs étaient des Jules Verne de la Bd.

    papaonkr Le 22/08/2019 à 16:18:42

    Nic et Mino c'est toute mon enfance.
    J'ai connu ces deux héros sous la forme des albums car lors de la parution dans Mickey j'étais trop jeune car né en 1958.
    L'album ici présent est l'un de ceux que je possède encore aujourd'hui. Les dessins et scénarios sont tout à fait modernes. Les auteurs étaient des Jules Verne de la Bd.

    Murakami Le 20/12/2016 à 09:06:43

    Quelle bonne idée de rééditer cette série complètement tombée dans l'oubli ! Enfin, pas pour tout le monde vu la vitesse à laquelle les premiers tomes se sont écoulés : parus en septembre et déjà épuisés. Nic et Mino est une série parue au début des années 60 dans le journal de Mickey dans le but avoué de faire concurrence à Tintin. C'est dire si le challenge était de taille ! Autant le dire tout de suite, ces albums n'arrivent pas à concurrencer la perfection de ceux du petit reporter mais le résultat n'est pas déshonorant, loin de là ! Le dessin de Jean Ache en est un peu le point faible, je le trouve un peu raide bien qu'il soit très lisible. Mais les scénarios de Claude Dupré sont très vivants. Ces grandes histoires de 70 pages en moyenne sont pleines de rebondissements et de gags bon enfant. On ne s'ennuie pas une seconde. Certains personnages hauts en couleurs sont hilarants comme Pistoletas, noble espagnol revenu du passé, au comportement complètement décalé et aux insultes très imaginatives (ouvertement inspirées de ce que faisait Hergé avec le capitaine Haddock).