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Les derniers avis postés sur les albums de la série

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    Erik67 Le 30/08/2020 à 20:41:15

    Est-il aussi innocent que cela ? On va nous présenter le dernier-né d’une famille où l’on devient bourreau de père en fils. Cela remonte d’ailleurs à plusieurs générations en arrière. Cependant, ce n’est pas n’importe quel bourreau. C’est quand même celui qui a coupé la tête du roi Louis XVI, de Danton, Saint-Just et Robespierre ainsi qu’accessoirement de 3000 personnes durant la Révolution Française.

    Je dois bien avouer que son cheminement est très intéressant car il voulait tout d’abord échapper à la destinée familiale avant d’être torturé par son père, un fin connaisseur pour convaincre n’importe qui de cracher le morceau. Etre un enfant de bourreau, ce n’est pas très facile surtout quand on est de nature un peu peureuse. Or, il va malheureusement vite surpasser son maître. Plus tard dans sa vie, il participera à la réalisation de la guillotine pour des exécutions rapides et indolores.

    On est tout de suite happé par cette histoire qui reprend des faits réels. Ce qui est intéressant, c’est de suivre le cheminement psychologique qui va l’amener à être confronté aux soubresauts de l’Histoire et notamment de la Révolution Française. Le dessin réaliste est d’une finesse incroyable ce qui ne gâche rien à la lecture de ce seinen. Oui, ce fut un véritable plaisir de lecture et on aimerait bien que les mangas atteignent cette qualité plus souvent.

    Shaddam4 Le 04/06/2018 à 14:31:04

    La première série Innocent se clôture d'étrange manière: reprenant à la césure du tome 8, l'histoire voit Charles-Henri remporter traitreusement son duel sur sa sœur pour la contraindre au mariage. On constatera qu'il est devenu la figure autoritaire et perverse de son père, gardien d'une lignée maudite mais que Marie-Joseph n'a pas dit son dernier mot en ayant parfaitement maîtrisé la situation des femmes et du pouvoir en cette fin de XVIII° siècle. Après des passages vraiment spéciaux inspirés des comédies musicales et des élucubrations sur la vie de cour autour de Marie-Antoinette, les auteurs nous redonnent envie sur la fin avec l'irruption d'une ancienne connaissance, idéaliste projetant d'ouvrir des écoles du peuple pour étendre les Lumières, accompagné d'une réflexion sur les régimes politiques en Occident. Il était temps, cette pourtant excellente série commençait à s’embourber dans les visions un peu farfelues des auteurs. Si la suite Innocent Rouge s'oriente vers la noirceur et la réflexion sociétale des premiers tomes je la lirais très volontiers.

    Lire sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/05/28/manga-en-vrac-3

    Shaddam4 Le 27/04/2018 à 14:27:06

    Le conflit entre Charles-Henri et son excentrique sœur Marie-Joseph atteint son point culminant alors que la série s'approche de sa fin. L'affrontement aura bien lieu. Pendant ce temps l'auteur nous raconte l'arrivée de Marie-Antoinette en France et la crudité des règles de cour faisant de la femme une simple génitrice. Sakamoto a toujours entretenu une ambiguïté sexuelle sur ses personnages présentant de nombreux androgynes et homosexuels et transpose à la cour les perversions ou blocages sexuels. Malgré des thèmes toujours intéressants et un traitement graphique très poétique, la série ne parvient pas à retrouver la tension des premiers volumes et son discours sur la peine de mort.

    Lire sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/04/30/manga-en-vrac-2

    Shaddam4 Le 27/04/2018 à 14:01:15

    J'ai trouvé cet épisode un ton en dessous du reste de la série. Marie-Joseph a grandi et l'on sent poindre l'affrontement, alors que les deux monarques qui seront décapités à la Révolution arrivent en âge d'être mariés. Les dialogues sont par moments franchement ridicules et l'épisode est sauvé par des graphismes toujours somptueux et par une reconstitution sociale de l'époque très impressionnante.

    Lire sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/04/09/baggels-et-sushis-en-vrac

    Shaddam4 Le 23/03/2018 à 14:16:32

    Après l’épisode assez insoutenable du supplice du régicide la série revient aux habitudes du mangaka, avec visuels fantasmagoriques, sexualité ambiguë et mœurs violentes des puissants. Le manga s’articule rapidement autour de la relation (que l’on anticipe comme conflictuelle) entre Charles et sa jeune sœur torturée par une grand-mère sadique. Dans ce volume 6 le père et la grand-mère se sont retirés et l’on assiste en parallèle à la maturité de Charles et à l’émancipation de sa furie de sœur. Les liens avec l’histoire et les personnages importants de la Révolution à venir sont toujours soignés et la série avance très rapidement, d’une lecture agréable (plus légère donc) et l’on souhaiterais presque qu’elle se prolonge au-delà des 9 tomes tant sa richesse est grande. Ça tombe bien, la suite s’appelle « Innocent-rouge« .

    Lire sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/03/14/manga-en-vrac/

    Shaddam4 Le 13/03/2018 à 11:54:16

    Innocent et sa suite Innocent-rouge sont les dernières productions de Shin'ichi Sakamoto que j'avais découvert avec l’excellent manga sur l'alpinisme Ascension. Les grandes qualités graphiques de cette dernière se retrouvent ici dans une série courte qui tient son lecteur en haleine tout au long d'un récit qui ne nous épargne pas émotionnellement.

    La précision technique et documentaire sont particulièrement impressionnantes chez Sakamoto et son équipe. Le réalisme quasi-photographique de la plupart des décors permet l'immersion dans une histoire réellement éprouvante de par son sujet et la crudité de son traitement. Avec la même maestria que sur les éléments techniques d'escalade sur Ascension, le mangaka a tenu à la plus grande précision dans les costumes, lieux et mœurs de l'époque. Car Innocent est autant un brutal plaidoyer contre la peine de mort (pour rappel le Japon fait partie des dernières démocraties à pratiquer encore régulièrement la peine de mort) qu'une description sociologique des dernières années de l'Ancien Régime français, de sa violence, sa corruption et son inégalité criante. C'est aussi (comme pour beaucoup de manga) l'émancipation d'un être sensible et fragile contraint par la pression familiale et sociale aux pires sévices, vers une utilisation de sa charge pour accompagner à sa façon une Révolution qui gronde. Là encore le miroir trouvé avec une société japonaise très conservatrice est très clair et prouve la maturité et l'ambition de ce grand mangaka.La dynastie des Sanson destine chacun de ses enfants à être le Bourreau du roi ou un bourreau de province. Tenue d'une main de fer par une grand-mère totalement abominable de cruauté et d'archaïsmes (elle va jusqu'à torturer sa petite fille pour lui faire comprendre le rôle de génitrices des femmes de l'époque...), la famille enseigne autant la médecine que les arts de la torture: dans une vision scientifique, le bourreau doit savoir comment donner la mort (mais aussi soigner pour maintenir en vie!) avec précision. La description des scènes est froide, cynique, clinique et seuls le visage à la pureté virginale du personnage principal et les allégories graphiques intercalées (technique propre à Sakamoto sur tous ses manga) permettent de soulager une tension de lecture parfois insoutenable. L'auteur prolonge les séquences, sans voyeurisme mais avec la même démarche que la plupart des militants de l'abolition: montrer froidement la réalité de cet acte barbare, de l'humanité des suppliciés, pour faire comprendre dans une démarche des Lumières que la civilisation ne peut plus autoriser cela.

    Au-delà de ce plaidoyer la description historique est vraiment réussie. Le poids de la figure royale d'essence divine écrase une société apeurée qui doit comprendre au travers du supplice du régicide Damiens que personne ne peut prendre ce risque... Le tome 4 décrivant l’écartèlement est rude, mais cela ne doit pas atténuer l'intérêt du manga sur les dernières années avant la Grande Révolution, via une multitude de détails de la cour comme dans le peuple.

    Graphiquement Sakamoto reprends ses personnages au visage d'ange, à androgynie appuyée jusque dans une sexualité refrénée aux penchants homosexuels. Chacun des personnages est très différent et reconnaissable et la maîtrise technique, anatomique notamment (par exemple sur les chevaux) est remarquable. Les planches sont toutes magnifiques, sans défaut, même sur les images de rêverie ou de cauchemars très sombres.

    Innocent est un très grand manga qui dépasse très largement le seul loisir culturel par l'ambition politique de son auteur. On pourra suspecter une insistance morbide sur certains détails mais à mon sens cela appuie vraiment le propos de fonds. Jamais l'on n'a vécu le règne de Louis XV avec une telle précision documentaire. Ce n'est bien entendu pas une série à mettre entre toutes les mains, la cruauté étant présentée sans détours. Mais l'effort en vaut la peine.

    Lire sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/02/26/innocent-1

    buzz Le 23/01/2016 à 23:30:27

    La série commence à tanguer dans ce cinquième tome. Trop de sexe, peu d'intrigue, je commence à lâcher prise. Malgré tout, le dessin de Sakamoto est toujours aussi extraordinaire.