Cher lecteur de BDGest

Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.

Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.

Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :


  • de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
    Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".

  • d'acquérir une licence BDGest.
    En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.


Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe
AD

Les derniers avis postés sur les albums de la série

    Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.

    Erik67 Le 21/11/2020 à 13:23:42

    Le dessin composant ce conte mythologique est absolument merveilleux notamment en ce qui concerne les décors. L'auteur réussi à nous imposer un univers graphique particulier et qui tend vers l'onirique. C'est une réussite à ce niveau.

    En ce qui concerne le scénario, je serai un peu moins élogieux. Il y a de bonnes questions métaphysiques mais pas forcément de bonnes réponses (ou pas de réponses du tout). Le récit m'est apparu très linéaire et souvent en manque d'action. La poésie et la nostalgie dominent en maître. On suivra surtout les tourments de l'esprit du personnage principal: un prince millénaire. La fin laissera un goût amer.

    Megalito34 Le 20/06/2019 à 20:45:27

    Beau et parfois hypnotique... Cette errance hors du temps dans un espace indéfinissable ne plaira peut-être pas au lecteur qui veut « un bon scénar bien ficelé » mais touchera au cœur les autres.
    Certaines planches où le personnage disparaît, minuscule, dans un paysage de ruines, vous aspirent littéralement!
    Pas vraiment une BD mais une œuvre d’art sûrement :-)

    Shaddam4 Le 22/02/2018 à 12:25:13

    L’édition originale comporte deux volumes, ensuite rassemblés en une intégrale très joliment fabriquée en grand format (comme pour Shangri-la). Vu que la césure n’a pas d’intérêt scénaristique, l’édition intégrale peut être considérée comme la seule intéressante.

    L’homme est immortel. Il a vu tomber sa cité, son peuple, sa famille. Il ne se souvient plus. Errant à travers la Grèce antique, il cherche à comprendre le pourquoi de son immortalité, jusqu’à défier les dieux de l’Olympe.

    C’est étonnant, j’ai lu la série Heraklès et cet album de Mathieu Bablet dans la foulée et les deux ont a peu près le même questionnement: comment un être immortel peut-il cohabiter avec les hommes alors qu’il est semblable à un dieu? Comment peut-il s’intégrer, être accepté alors qu’il est « anormal ». Si l’album d’Edouard Cour est plus axé action et humour, celui de Bablet est clairement contemplatif et philosophique. Pourtant c’est la même envie qui a visiblement lancé ces deux jeunes auteurs sur leur album qui comprennent d’ailleurs tous deux un lexique des personnages en fin de volume.

    Bablet m’avait soufflé avec son Shangri-la, salué unanimement malgré un dessin des personnages qui a entraîné des débats. Je dois dire que dès son deuxième album (Adrastée, publié avant Shangri-la donc…) son style est installé, avec ses forces et ses faiblesses: oui ses personnages sont plats, sans expression, peu esthétiques. Ses décors en revanche… quelle virtuosité, quelle ambition! Bablet cisèle ses planches avec une minutie extrême et une prédilection pour les architectures rectilignes, les pavages à perte de vue, par ailleurs déstructurés en des amoncellements cyclopéens envahis par la nature. Les points de vue vertigineux sont impressionnants et gonflés. Il y a du « level design » dans ses albums, cette envie de construire un tableau dans lequel ses personnages statiques pourront se déplacer (l’intérieur de couverture représente d’ailleurs le périple du héros en mode jeu vidéo sprité). Les détails semblent prévus pour annoncer le cheminement du personnage, descendant un escalier puis passant sous une arche, etc. Vous m’excuserez l’analogie mais on peut retrouver l’esprit des albums « où est Charlie » dans cette profusion… Clairement chaque album de Mathieu Bablet est une claque.

    L’histoire en revanche m’a laissé sur ma faim. Peut-être n’étais-je pas assez concentré (l’album est contemplatif, énormément de passages voient des successions de cheminements muets dans des paysages grandioses), mais je n’ai pas été accroché par cette histoire hormis le côté visuel. Pour revenir à Heraklès, moins précis graphiquement mais autrement plus maîtrisé sur le plan de la BD, j’ai pris bien plus de plaisir sur l’album d’Edouard Cour. Adrastée se savourera néanmoins en grand format pour ses planches, mais là où les thématiques SF de Shangri-la avaient fait mouche et permis de dépasser ses lacunes, Adrastée est un peu court niveau intrigue et dialogues. Pour un second album cela reste diablement ambitieux et bien construit. Mais je le conseille pour les fans de mythologie grecque et ceux que les personnages de Bablet n’ont pas gêné.

    A lire sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/02/06/adrastee/

    thieuthieu79 Le 19/05/2017 à 17:51:38

    Comme toujours avec Mathieu Bablet, voila une oeuvre qui est destinée à faire réfléchir le lecteur. Ici il s'agit de la place de l'homme et de sa condition de mortel dans la société. Est ce qu'un homme mortel peut être immortel car à jamais dans la mémoire des autres de par la trace qu'il a laissée ? Ou au contraire faut-il être immortel pour que l'on se souvienne ? A quoi est-il destiné ? Chacun se fait son opinion au fur et à mesure de la déambulation du personnage principale dans sa quête.
    A travers les longues pages sans texte, on admire le dessin sublime, notamment au niveau de l'architecture très détaillée des cités antiques, renforcé par la mise en couleur pastel qui donne une atmosphère presque magique, à mis chemin entre le rêve et la réalité. Le coté mythologique voulu par l'auteur n'en ai que plus réel.
    L'intégrale rend tous ce travail encore plus abouti.
    Un régal à tout point de vue.

    Yovo Le 27/12/2016 à 14:12:15

    Voilà une œuvre magistrale mais tous les lecteurs ne pourront pas y adhérer.

    145 pages d’errance métaphysique qu’arpente un héros immortel et loin de ce que la mythologie prescrit habituellement... Ici, il est fragile, anonyme, égaré, rongé de solitude et d’égoïsme, traversant de sa silhouette androgyne ce qui compte parmi les plus belles planches que l’on puisse imaginer en BD ! La somptueuse colorisation transforme les décors en visions éthérées, comme sorties d’un rêve. Des cités antiques démesurées, des paysages submergés de lumières vaporeuses, des créatures tantôt grotesques, tantôt magnifiques à l’image du merveilleux Tanos de la couverture !! L’ensemble est un miracle visuel malgré les défauts dont le dessin n’est pas exempt (comme dans « Shangri La » d'ailleurs); C’est là la signature d’un auteur déjà majeur !

    De surcroit ce n’est pas que beau : La narration, théâtrale au sens propre du terme, fait du récit une véritable chanson de geste teintée d’ironie douce et de mélancolie.

    francoispef Le 09/11/2016 à 18:54:57

    Tout simplement magnifique!
    Marche en avant dans un monde mythologique et poétique visuellement à couper le souffle.
    Œuvre qui supporte mieux la version intégrale. En effet, elle se montre plus aboutie dans ce format, comme à l'image de Shangri-La.

    Exydius Le 30/09/2016 à 10:24:24

    Magnifique intégrale.
    Je suis resté plusieurs fois à contempler une case en essayant de m’immerger dedans. Les différents décors sont sublimes !

    Niveau scénario, j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre le périple de cette âme tourmentée cherchant des réponses à la vie et à la mort.

    Une excellente épopée contemplative.

    Mention spéciale à l'édition qui avec cette belle couverture, la tranche toilée et un petit dossier des personnages et divinité à la fin est magnifique pour un prix plus qu’honnête.

    nosfera Le 16/12/2013 à 18:03:07

    dessin scenario couleur mise en page perspective pas mal ,désole de ne pas m'étale sur ce que je vient de dire mais c un dessin sur la couleur terne est pas mal et l'histoire , on ce doute pas de la fin ,voila a voir et a comprendre soi même

    johnstuart Le 08/06/2013 à 18:36:00

    Quelle magnifique découverte que cet auteur !! Quel univers graphique superbe, onirique, coloré !!

    Cette BD est l’œuvre d’un jeune auteur très prometteur. Il faut d’abord souligner la taille plus réduite du format par rapport au A4 : 27*20. Un compromis économique, je suppose. C’est dommages car l’impact graphique aurait gagné en ampleur. Le découpage des planches en cases est relativement simplifié et linéaire, mais avec une dominante des bandes horizontales. Le nombre réduit de cases offre ainsi proportionnellement une place plus grande au dessin et à la dimension graphique (conséquence du petit format ?). Il faut aussi s’émerveiller des nombreuses perspectives sur les paysages, les constructions qui sont assez remarquables. Le jeu des couleurs vaut lui aussi son pesant d’or : tantôt à dominante froide, grise, bleue, verte, tantôt à dominante chaude, rouge, orange, jaune. L’ambiance des couleurs semble s’adapter à la situation du moment. Les dessins comportent une richesse de détails, qui ne semble pas être adaptée pour un format réduit.

    Au niveau du scénario, ceci n’est que la première partie d’un diptyque. Le jugement définitif ne pourra se faire qu’avec le second tome. Cependant, le lecteur se laisse emmener par la quête du personnage principal. Ainsi, un ancien roi d’Hyperborée attend sur son trône de pierre depuis 1000 ans. Celui-ci est immortel : il a survécu à son peuple depuis longtemps disparu, à sa femme et à son fils. Il ne sait pas la raison de son état. Il part donc en quête de réponses. Sur le chemin, il semble que les Dieux prennent partie pour ou contre lui. On en profite pour découvrir des personnages de la mythologie grecque. L’intrigue est somme toute assez linéaire : cette BD est d’abord un découpage en séquences graphiques nous plongeant dans cette quête. Il faut souligner une certaine dimension philosophique.

    L’univers graphique de Mathieu Bablet est hors du commun. Et je suivrai à coup sûr la suite de son œuvre.