Cher lecteur de BDGest

Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.

Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.

Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :


  • de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
    Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".

  • d'acquérir une licence BDGest.
    En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.


Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe
AD

Les derniers avis postés sur les albums de la série

    Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.

    Erik67 Le 06/12/2020 à 15:33:40

    C'est une note totalement subjective que j'émets. J'ai conscience que ce manga est réellement original par son univers et son ambiance. Cependant, je n'ai pas aimé ce récit hors norme car le héros marginal et loser semble souffrir d'une étrange schizophrénie lui faisant voir des hallucinations. Il entame même des discussions hautement philosophiques avec des fantômes qui peuvent apparaître même au travers de la cuvette des toilettes. Oui, c'est très peu pour moi.

    Maintenant, je peux comprendre que cela plaise. Le récit prend très vite une allure assez apocalyptique dans le genre de Walking Dead où il sera alors question de survie. On se rend compte que c'est un homme dérangé qui se réfugie dans ses délires qu'on n'a pas forcément envie de partager. Bref, une série un peu déjanté. Il faut aimer car c'est véritablement le genre d'oeuvre qu'on admire ou qu'on déteste. Visuellement, c'est très soigné et je n'ai rien à redire.

    omoide Le 26/03/2019 à 18:19:53

    (note: 7/10)
    Dans Tokyo, l’épidémie se répand à une une vitesse incroyable. Hideo, anti-héro aux troubles schizophrènes, assiste aux attaques zombies avec un mélange d’incompréhension et de lâcheté.

    Les cadres rigides de la société japonaise, tels que la courtoisie et l'effacement de l'individu, lui font prendre des risques insensés, comme celui de partager un taxi avec un couple de personnes visiblement infectés. De la même manière, Hideo n'utilise pas son fusil pour se défendre, car il applique avec un soin maladif la loi sur la détention des armes à feu.

    Comme chez de nombreux manga-ka (Tezuka, Otomo, etc), on retrouve la satire acerbe des américains, et de leur occupation militaire sur l'archipel.

    Ce tome continue de suivre le 1ier jour de l'épidémie en quasi-temps réel, ce qui donne une sensation d'immersion, mais aussi une rythme lent au récit.
    Hideo fuit le centre-ville de Tokyo, où la densité de population multiplie la progression de la pandémie. Il prend les transports publics pour finalement trouver à se cacher dans la mer des arbres, célèbre foret très dense au pied du mont Fuji. Il y rencontre une jeune fille, qui ne sait pas encore les drames qui se jouent dans la mégapole.

    pokespagne Le 25/02/2013 à 21:30:32

    Le quatrième tome de "I am a Hero" est remarquable grâce à sa première partie, parfaite de stress, d'horreur, mais aussi de par la construction de la relation entre nos deux - futurs ? - "héros" : en une poignée de pages impressionnantes d'intelligence visuelle, remarquables en termes de narration, Kengo Hanazawa semble faire faire des progrès sidérants à la BD dans la recherche de la mise en scène - au sens cinématographique - parfaite ! Bien sûr, on est en droit de penser qu'il est d'autres voies pour la BD que la copie des procédés du 7ème Art, mais l'exécution force ici l'admiration... Après ça, la tension retombe notablement, et on prend même le temps de se demander comment Hanazawa pourra bien faire évoluer son manga pour éviter la redite par rapport à des thèmes désormais bien usés à force d'avoir été traités par d'autres, au cinéma, en BD ou en série TV... La piste "psychologique" - les zombies de Hanazawa semblant mûs par des sentiments rémanents de leur "vie" antérieure, conservant des réflexes inculqués avant leur mort / contamination - est intéressante, mais encore peu exploiutée, et sans doute un peu courte. A voir...

    pokespagne Le 17/08/2012 à 12:19:38

    C'est dans le 3ème tome de "I Am A Hero" que - enfin, dirons certains - le projet de Hanazawa fait complètement sens : scènes d'angoisse profondément malaisantes, comme celle du taxi avec ses passagers contaminés, mais toujours tempérées d'un humour absurde revigorant, brèves explosions gore assez insupportables, et surtout magnifiques passages introspectifs, comme cette nuit de terreur que notre piètre héros passe dans la forêt des suicidés... Tout cela fonctionne à merveille au long de ce tome puissant et obsédant. On peut certes objecter au dessin, qui oscille entre hyper réalisme et grotesque outrancier, mais il est impossible de nier la force de la belle idée centrale de "I Am A Hero", qui est que la société japonaise est tellement figée dans ses règles et ses conventions que, même zombifiés, ses membres continueraient à s'accrocher aux codes de comportement qui leur ont été inculqués. A suivre donc, et avec enthousiasme.

    pokespagne Le 28/07/2012 à 13:07:05

    Si le premier tome de "I Am A Hero" avait cela de décontenançant qu'il prenait tout son temps pour mettre en place l'univers aliénant et aliéné - notre réalité - dans lequel allait s'inscrire le récit apocalyptique, le second nous plonge violemment dans le vif du sujet : terriblement gore - malgré le noir et blanc ! - "I Am A Hero" bascule vers les situations stéréotypées, et toujours réjouissantes, de "l'histoire de zombies" classique, mais maintient ce regard humoristique et absurde sur le fonctionnement de la société nippone. Car les morts vivants de Hanazawa, à la différence de ceux de Romero, restent imprégnés de leurs situations sociales et familiales, et semblent condamnés à traîner avec eux dans leur quête éperdue de chair à mordre leur éternelles obsessions et leurs problèmes quotidiens insolubles. Ce lien avec la vie (perdue, mais qui refuse de mourir en eux) constitue l'originalité de ce second tome, d'autant qu'il justifie la très longue - et éprouvante - première scène. On regrettera peut-être certaines entorses au réalisme profond du manga, comme certains détails du combat derrière la porte, et surtout l'hallucinante scène de l'avion... Mais pour savoir quel sera le "ton" de ce nouveau manga, il faudra voir comment Hanazawa poursuivra son passionnant récit, et dans direction il va continuer à développer cette relecture très personnelle de Romero...

    pokespagne Le 14/07/2012 à 14:05:24

    "Comment renouveler l'éternel thème de l'invasion des morts-vivants, par rapport aux "standards" incontournables établis par George Romero ?", c'est la question qui, clairement, parcours le travail de Hanazawa dans ce premier tome de "I am a hero" - a priori clin d'oeil au chef d'oeuvre de Richard Matheson, qui justement proposait un point de vue alternatif quant aux récits "classiques" de contamination et d'affrontement. Le choix - intéressant, même s'il n'a rien conceptuellement de révolutionnaire - est ici d'inscrire le récit apocalyptique au sein d'une peinture triviale de la réalité la plus ordinaire, la "menace" restant dans ce premier tome bien moins importante pour le personnage principal que ses problèmes amoureux et professionnels ("Shawn of the Dead" sans l'humour anglais ?). Ces 200 pages consacrées au quotidien vaguement répugnant d'un post-ado attardé, hanté par des fantasmes régressifs et accablé par une sexualité minable (remarquables scènes "amoureuses", assez touchantes, avec Tekko) et un boulot exténuant peu compatible avec ses rêves de célébrité, sont tout bonnement passionnantes, dans un registre ultra-réaliste très original. On appréciera aussi la description ironique du travail des mangakans, et, avec la rupture des dernières pages, on attend la suite avec impatience.