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Les derniers avis postés sur les albums de la série

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    keroro Le 09/03/2022 à 10:34:53

    LE joyau de l'histoire de la bande dessinée, indépassé et probablement indépassable. McCay fut le Michel-Ange, le Leonardo et le Jérôme Bosch de cet art tout juste naissant. Sans lui, il n'y aurait probablement jamais eu de Moebius ni de Chris Ware. Peut-être pas de Calvin & Hobbes non plus. Ni de Satoshi Kon si ça se trouve. Et je ne parle même pas de séquences d'animation telles que le cauchemar de "Dumbo". Ça va même au-delà du cadre des "petits miquets" fixes ou animés : McCay fut un génie de l'art tout court et le plus fabuleux représentant de l'Art Nouveau.
    Son seul et unique défaut : il faut absolument le lire en grand format. L'idéal étant l'édition Taschen au format quasi d'origine, monstre magique de près de 10kg pour lequel il faut avoir des bras de Popeye et désormais - hélas aussi - vendre un rein.

    Erik67 Le 05/09/2020 à 16:05:12

    Je n'aime pas en général les vieilles bandes dessinées que je trouve souvent dépassées. Cependant, on me répète souvent que c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes. Dois-je alors en conclure que ce sont les vieilles peaux qui font les meilleures soupes?

    Ici, c'est différent car nous avons l'une des toutes premières bandes dessinées au monde qui est considérée comme une oeuvre majeure. Little Nemo est né en 1905 c'est à dire il y a plus de 100 ans ! Il était publié dans un journal chaque jour qu'il fallait lire pour suivre les aventures de ce petit garçon rêveur âgé de 6 ans.

    Bref, on touche à l'histoire même de la bande dessinée dans ce qu'elle a de plus sacrée. L'auteur a véritablement réalisé une oeuvre visionnaire dans son approche. Il y a même de sacré trouvailles qu'on peut admirer compte tenu de l'époque. Ainsi, chaque planche se termine par le réveil de Nemo où il se fait tirer soit en tombant ou par ses parents. J'ai bien aimé également les enchaînements entre les planches où les éléments du décor s'adaptent au rêve.

    Il est vrai que dans le genre, j'avais comme les lecteurs de l'époque une petite préférence pour Pim Pam Poum dans un registre plus humoristique. Little Nemo est une invitation au rêve dans ce qu'il a de plus féérique.

    monsieur burp Le 17/01/2011 à 19:55:27

    Ou l'art de voyager au pays des merveilles...

    Ici pas de limite, nous suivons Nemo dans ses rêves. Ce voyage est étonnant, magique, merveilleux, fantastique... Chaque page nous raconte une des nombreuses nuits agitées de Nemo. Winsor McCay sait très bien nous décrire le voyage dans l'inconscient, peut-être la bd traduisant le mieux la théorie de Freud sur l'inconscient et les rêves. Un beau et grand détour dans l'autre monde...
    Page après page je reste sur une magnifique surprise de ces brèves visions. Winsor McCay a réussit à réveiller mon enfance.

    Une très grande œuvre à découvrir absolument.

    zemartinus Le 19/09/2008 à 13:07:34

    Winsor McCay a tout inventé. Pas tout, non. Mais beaucoup. Quand on pense
    que son Little Nemo a commencé à paraître en 1905, on ne peut s'empêcher
    de dire qu'il fut le plus grand visionaire du 9e Art. Ses cadrages, le découpage
    de ses planches, ses mises en perspectives, l'utilisation primordiale de la
    bulle... tout est là. McCay a su exploiter à merveille avant quiconque toutes les
    possibilités que pouvaient offrir le medium BD, et ce à une époque où la bande
    dessinée se résumait souvent à des images figées acolés à un texte purement
    explicatif.

    MacCay construit ses perspectives parfaites, invente sa mise en page
    intelligente, imagine ses cadrages grandioses, et nous donne ainsi à lire des
    planches véritablement époustouflantes, foisonantes de poésie, d'inventivité et
    d'imagination. Little Nemo rêve tout comme Winsor McCay devait également
    être un grand rêveur, mais éveillé celui-là. À chaque semaine son rêve, à
    chaque rêve sa planche, et à chaque planche un pur bonheur. Little Nemo ira
    de mondes en univers, d'univers en mondes, croisant sur sa route des
    personnages hauts en couleur comme le mauvais Flip, le docteur Pill ou
    encore cet espiègle sauvage des îles Océaniennes.

    De la grande bande dessinée. Chaque page est une vraie merveille.

    voltaire Le 30/12/2007 à 22:57:07

    Pour mieux comprendre l'importance de Winsor McCay, il faut revenir à la guerre que se livrèrent les 2 grands tycoons de la presse du début du XXème siècle aux USA : William Randolph Hearst et Joseph Pulitzer.

    La bande dessinée, le comic strip en fait, devient pour leurs journaux un moyen de fidéliser leur clientèle. La page du dimanche est même en couleur et doit être un morceau de choix.
    A ce jeu là, Little Nemo (1905-1911) va connaître un succès fulgurant puisqu'il sera même adapté au théâtre en 1908. C'est devenu un classique de la BD et il faut le traiter comme tel, même si il a un peu vieilli (tout de même).

    Mais il y a tout au lond de cette série, 1000 idées, souvent géniales et mal exploitées, qui seront reprises plus tard par d'autres dessinateurs ou scénaristes.

    On pourrait longuement parler de Winsor McCay tant il avait de cordes à son arc (il dessina par exemple tout seul les 4.000 images d'un dessin animé). UN grand monsieur, assurément !