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Les derniers avis postés sur les albums de la série

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    toine74 Le 12/05/2008 à 15:39:00

    De Binet, tout le monde connait les Bidochon, une des premières BD dont le succès a su trouver un public en dehors du monde des bédéphiles. L'œuvre de Binet ne se limite pas à cette seule série : Poupon la peste, Kador (d'où sont sorti les Bidochon), Monsieur le Ministre (une des meilleure satire politique sur le marché), Propos irresponsables, ... Au milieu de cette grande production à l'humour acide se trouve une perle, à mon sens le chef d'œuvre du bonhomme : L'institution. Bien avant la mode de la BD autobiographique, Binet raconte son passage chez les "bons" pères, 9 ans d'internat condensé en un album. Au premier abord on retrouve le style acide et l'humour de l'auteur mais en même temps une immense tendresse pour ces gamins est perceptible à chaque page. Ces enfants, qui dès 6 ans, sont embarqués dans un monde glacial et où tout est construit pour imposer la rédemption par l'église. La discipline est dure et les récompenses rares, malgré tout nous sommes en présence d'une bande de gamins, de garnements près à tout pour contourner les règlements et la vigilance de leurs gardiens. Le génie de Binet est là, montrer ce mini-monde où tout est possible malgré l'oppression aveugle des gardiens. Binet ne juge pas, il est néanmoins devenu un non-croyant pratiquant, il se contente de montrer l'absurdité de ce genre d'établissement (qu'on espère disparu) et celle de ces maitres qui ne pensaient que bien faire. Le résultat est un grand album d'humour et de sincérité, car oui c'est hilarant (et effrayant en même temps) et l'auteur, plus que dans tout autre de ces albums, se livre sans réserve.

    A lire et relire.

    petitboulet Le 16/07/2003 à 16:02:43

    L'institution est certainement l'album dans lequel Binet à mis le plus de lui-même. L'album est en partie autobiographique, et moins drôle que les autres albums de Binet.

    L'institution raconte la vie d'un petit garçon dans une pension religieuse, racontée à la premiere personne. Le ton navigue entre le potache et le doux amer, avec des passages franchement sombres (le baptème), mais reste plein de tendresse. Ce garçon va grandir et vivre les peines et les joies, les crises de rires et celles de larmes d'un gosse ordinaire dans ce genre d'établissement.

    On ne peut pas dire que Binet soit tendre avec les religieux qui peuplent cette institution, au contraire, il a la dent dure, et son ouvrage est très engagé anti-religieux (les deux abbés principaux sont assez ignobles), mais il n'oublie pas de faire rire, aux dépends de ces religieux ridicules. C'est sa manière à lui de s'exprimer, et même si les religieux sont ridicules, ils ne sont pas antipathiques, ils sont même un peu touchants avec leurs défauts. Mais le personnage le plus sympathique, le plus proche de nous, auquel on s'identifie, c'est ce gamin qui navigue entre abbés et bonnes soeurs, qui va voir sa premiere intimité féminine dans un trou de toilettes... ce garçon là c'est le gosse intemporel, innocent, naif, celui qu'on se souvient tous d'avoir été. C'est cela qui rend L'institution si fort en émotions, et qui provoque l'identification et fait vivre la tendresse que porte Binet à ses personnages, tous ses personnages, aussi abjects soient-ils.