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Les derniers avis postés sur les albums de la série

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    Eric DEMAISON Le 29/01/2022 à 11:23:18

    Cette suite est meilleure que le premier livre. Pourquoi? Je ne saurai précisément le dire. Peut être que je me suis habitué aux hésitations du promeneur, peut être aussi qu'il est plus sensible à ce qu'il vit et est devenu ainsi plus attachant, notamment quand il joue au redresseur de tort dans une histoire, où quand il mange goulument (quel plaisir de le voir ainsi!).
    Côté dessins et mise en page , rien à dire si ce n'est BRAVO!

    Eric DEMAISON Le 29/01/2022 à 11:18:21

    Un plongeon dans la culture culinaire japonais et dans la recherche du petit restaurant de quartier...
    On tourne les pages au fil des différentes rencontres de ce gourmet promeneur et les expériences sont identiques et différentes, mais toujours empruntes de cette douceur qui nous charme. Dommage que l'on ne puisse goûter, et aussi je pense qu'une partie de l'expérience nous est étrangère tant, nous autres français, sommes loin des saveurs et culture décrites. C'est la part frustrante de la BD.
    Mais le dessin en N&B est toujours aussi méticuleux, précis et beau.

    Benjie Le 21/02/2021 à 08:00:40

    Chaque chapitre nous fait découvrir un restaurant, un plat et des saveurs authentiques du Japon. Le scénario est simple et étonnamment suggestif. On a l’impression d’accompagner le héros dans sa quête du lieu adéquat pour son déjeuner, d’hésiter devant la carte, de faire notre choix, et de goûter les différents plats. Les saveurs font remonter de vieux souvenirs, lui rappellent des rencontres. Ce récit est moins anodin qu’il y paraît, on a tous des madeleines de Proust. On se laisse porter et on découvre une gastronomie, une culture. Au-delà d’une déambulation gastronomique, on se ballade dans une ville, ses quartiers, l’intérieur des petits restaurants aux ambiances différentes. Du très bon Tanigushi !

    Erik67 Le 01/09/2020 à 15:43:43

    Je préviens d’avance que ce n’est pas parce que j’accorde un 4 étoiles à cette œuvre que ma critique sera d’une douceur exemplaire. Cette œuvre de Taniguchi est de toute façon la plus décriée comme en témoignent les nombreuses mauvaises notes qui abondent. Les lecteurs n’apprécient pas les bds où il ne se passe quasiment rien. Il leur faut de l’action et une montée en adrélanine. Tout l’art de Taniguchi est de parler de ces petits moments qui comblent notre existence et d’en faire une montagne. C’est clair que ce décalage entraîne inévitablement une avalanche de mauvaises notes qui ne reflète en rien la qualité du travail mais témoigne juste d’une attente non comblée.

    Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que l’auteur joue dans ce registre qui s’éloigne un peu de ces deux chefs d’œuvre que sont Le Journal de mon père ou encore Quartier lointain. Déjà, Le Promeneur empruntait la même démarche sur le fait de savourer ces petits instants qui passent. La comparaison ne peut qu’être préjudiciable au gourmet solitaire. Et pourtant, tout le talent de l’auteur est présent. Il nous montre une dimension qu’on a rarement l’occasion de voir et cela s’appelle tout simplement vivre …

    En l’occurrence, on rentre par exemple dans un restaurant au hasard d’une rue. On se demande ce que l’on va commander comme plat. On regrette parfois notre choix. Souvent, on est agréablement surpris. Bref, chaque chapitre nous livrera un plat différent ainsi qu’une expérience différente. Ce sont de petites sommes d’impressions qui font la richesse de cette œuvre très singulière qui se déguste comme un bon mets.

    Je regrette cependant que le personnage principal soit si imbu de sa personne d’une certaine manière. On se concentre sur ses seules envies, sur ce qu’il pense de son environnement, des commerçants qu’il croise, de la satisfaction qu’il éprouve ou pas. On a l’impression que tout lui est dû. Ce qui m’horripile, c’est le fait de savoir le prix de chaque plat comme si c’était un élément primordial. Je rencontre cet aspect mercantile dans beaucoup de mangas. J’ai l’impression qu’un japonais ne sera vraiment heureux que quand il aura le maximum de plaisir pour le plus bas prix possible. On ne pense jamais au restaurateur qui s’esquinte dans sa cuisine et qui aura une très faible marge. La valeur travail n’est guère récompensée dans ce contexte.

    Par ailleurs, cela doit être une habitude très japonaise que de dîner tout seul dans un lieu de restauration. Pour ma part, cela ne me viendrait pas à l’esprit. C’est quand même très nombriliste comme approche. Il est clair qu’il y a le mot « solitaire » dans le titre. On voit qu’il essaye de s’occuper comme il le peut et il réussit très bien comme cela. En conclusion, je n’ai pas trop apprécié ce personnage que constitue le gourmet solitaire. Il m’a souvent donné envie de le gifler. Mais bon, ce n’est qu’une bd.

    Nous avons là une excellente bd dans la tradition de ce que Taniguchi sait faire de mieux à savoir transmettre des émotions. C’est un travail bien réalisé. On ne s’ennuie pas contrairement à ce qu’on pourrait croire. Cela m’intéresse que de savoir ce qu’un personnage ressent quand il mange un sushi dans un lieu imprégné d’une certaine ambiance. Une vraie bd d’atmosphère en somme. A déguster tout de même avec modération !

    ramses 12 Le 11/10/2013 à 19:09:58

    Le gourmet solitaire, c’est pour les inconditionnels du Taniguchi expert en tranche de vie. Si vous n’aimez pas le Taniguchi scénariste de l’Orme du Caucase, de Furari ou de Terre de rêves, sachez qu’il ne se passe strictement rien. Au mois l’arpenteur de Furari arpente-t-il. Ici, hormis le patron un brin facho qui arrive à faire sortir notre gourmet de ses gongs et ceci pendant l’équivalant d’une demi page, il faut savoir qu’il y a autant d’action dans le reste du bouquin que sur la couverture (c’est dire !!!).
    Oui mais voilà, je suis inconditionnel du Taniguchi expert en tranche de vie et j’aime quand il pousse cela à l’extrême limite. J’irai même jusqu’à dire l’extrême limite du supportable car je dois l’avouer, j’ai lu plus vite les 5 tomes du Sommet des Dieux que le Gourmet solitaire.
    Personnelement j’en relis un chapitre de temps à autre, cela donne envie d’aller au resto et aussi d’aller au Japon.

    Hugui Le 08/04/2012 à 20:39:19

    Tout le talent de Taniguchi pour décrire les petits restaurants japonais et les plats qu'on y sert, et c'est vrai que ça donne envie d'essayer. Mais c'est quand même à déguster par petit morceau si on ne veut pas risquer l'indigestion. Car au total il ne se passe pas grand chose et on est frustré de ne pas en savoir plus sur noter personnage et ses rencontres actuelles ou passées.
    A ne lire que dans un état d'esprit adapté, c'est à dire pas trop stressé et prêt à une ballade contemplative sans autre objet que la découverte d'un aspect de la vie japonaise.

    nmolinie Le 13/11/2005 à 19:47:15

    C'est une bonne B.D. très contemplative sur la bouffe. Et c'est vrai, qu'il donne envie de déguster les plats, de se poser à l'aise dans un estaminet et de voir les gens vivre leur repas.

    Marion N Le 01/11/2005 à 14:43:26

    Je m'étais beaucoup interrogée en le feuilletant à 2 ou 3 reprises. J'avais peur d'être déçue, de trouver celà banal et redondant. Mais j'ai goûté avec plaisir chaque chapitre et chaque plat.
    Kusumi Masayuki nous invite à une promenade à travers la cuisine japonaise autant qu'à une dégustation gourmande et fine de celle-ci. Non seulement, il nous offre un bel et intéressant aperçu de l'univers culinaire nippon, mais encore il nous invite à un moment de joie paisible et de délectation simple mais jouisive. Les commentaires du gourmet solitaire sont précieux et comme le reflet de nos propres plaisirs, déconvenues, ou surprises gustatives. Il sait donner au quotidien et au repas une dimension presque épique, du moins poétique et épicurienne.
    Le dessin de Jiro Taniguchi porte merveilleusement ce récit gastronomique et les détails portés aux plats en gros plans font rêver les papilles gustatives du lecteur.
    Cette tranquille promenade n'est pas sans rappeler celle si philosphique et poétique de "l'Homme qui marche".