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Bara

  • 983
  • Willems
  • Guy
  • Bara
  • le 11/07/1923 (LETTONIE)
  • le 18/06/2003

Sa biographie

Né à Riga (Lettonie) le 11 juillet 1923, le petit Guy Willems passe sa jeunesse à voyager d'un pays à l'autre, avec son père diplomate. Rentré en Belgique peu avant la guerre, il y poursuit ses études au Collège St Michel. Il s'évade en dessinant à la plume des petits bonshommes tandis qu'André Franquin, son voisin de banc, dessine des voitures et des avions. Puis il entre à l'université de Louvain pour y suivre des cours d'archéologie, mais les abandonne pendant la guerre. Il ira ensuite à l'académie des Beaux-arts de Bruxelles. (en même temps que Serge Creuz). À la Libération, il fonde "Le Faune hebdomadaire littéraire, artistique, scientifique et philosophique". C'est là qu’il signe (de son véritable patronyme) ses premiers dessins. La disparition de la revue correspond à sa révélation de l'illustrateur anglais Ronald Searle. Dès lors, Bara décide de devenir dessinateur. C'est dans La Dernière Heure qu'il fait ses premières armes, en 1946, en illustrant la ru brique sportive. Puis il passe à La Nouvelle gazette de Charleroi où il réalise des dessins politiques sous le pseudonyme de La Vacca (la vache) jusqu'en 1949. Cette année-là, il devient secrétaire de rédaction de Vivre, un journal "mondialiste" pour lequel il emprunte un nouveau pseudonyme, Barabas. Il s'installe à Paris. La première année, il envoie chaque semaine des dessins à l'hebdomadaire belge Pourquoi Pas ? et court les rédactions pour placer ses dessins en même temps que Morez, Sempé, Barberousse, Faizant. Samedi-Soir acceptera un premier dessin, puis, progressivement, France-Dimanche, Ici-Paris, C'est La Vie, Le Rire finissent par adopter un Bara qui a raccourci sa signature. C'est en 1955 que naît Max l'Explorateur dans France-Soir. Le journal londonien The Evening Standard décide de publier la bande sous le nom de Tom the Traveller, son directeur se prénomme Max… Depuis, plus de neuf mille strips ont hanté de très nombreux quotidiens en Europe, Asie, et Afrique. Le plus assidu étant le journal bruxellois Le Soir qui a publié Max de 1956 à 1996. À cette époque, les strips sont diffusés dans les quotidiens d'une quarantaine de pays par l'agence danoise P.I.B. En 1965, Max l'Explorateur inaugurera la collection "Gag de Poche" des éditions Dupuis. Reconnu sur la scène internationale, Bara a le plaisir de voir publier ses dessins dans Punch et dans le New-Yorker au début des années 60. Toujours féru des Arts et des Lettres, il participe, en 1962 et 63, aux numéros spéciaux du Journal des Beaux-Arts (de Bruxelles). C'est en 1962, dans le petit magazine publicitaire Bonux-Boy, que Bara aborde la bande dessinée avec le perroquet Kéké, dont les aventures se poursuivent dès l'année suivante dans Spirou qui accueille Max l'explorateur, en 1964 et 65, à l'occasion de deux grandes histoires à suivre sur scénarios de Maurice Rosy : Le Triangle noir et L'Orteil de Vichnou. (publiés en gag de poche). Par la suite, Max connait la planche-gag dans Tintin jusqu'en 1974. En 1971, repris par le démon du journalisme, Bara lance L'Œuf, mensuel d'humour réservé au corps médical, qui lui permet de publier quelques-uns de ses confrères (Franquin, Bosc, Desclozeaux, Picha, Morez, Trez, Croz, Cram, Puig Rosado, Vicq, et le jeune Philippe Geluk). Lui-même y publie une série de strips qu'il destine aux USA , The City, et participe à une réjouissante série de détournements de gravures intitulée Humour 1900. C'est à cette époque que se réunissaient chez Bara le vendredi soir la "joyeuse bande des dessinateurs", Franquin, Yvan Delporte, Roba, Peyo, Morris, Greg, Jacques Martin, Rosy, Dany, Hermann, Mike, Tibet, Stéphane Steeman... pour des parties de billard historiques. Éphémère, qui fut le compagnon de Max dans ses longues aventures, était apparu brièvement en solitaire dans Spirou en 1967. Tintin l'accueillera régulièrement dans ses pages à partir de 1982 (jusqu'en 1985), avec Les Odyssées d'Ephémère (et de son faire-valoir Radubol). C'est également pour Tintin que Bara crée Les Cro-Magnons en 1975. Cette série de planches-gags préhistoriques deviendra Steinzeiten dans l'heb domadaire allemand ZACK (et sera publié par son équi valant francophone SUPER-AS) qui la publiera jusqu'en 1980. Tintin pour suivra la série jusqu'en 1988 et Hello BD prendra le relais jusqu'à la disparition définitive des ma­gazines des éditions du Lombard, en 1993. En 1979, Zack lance un nouveau personnage de Bara : Siegfried der Germane, qui deviendra Sigi le Franc en français. Sigi fera l'objet d'un deuxième album, Sigi chez les Sicambres, en 1986. Sa troisième aventure, Sigi à Bagdag, a été publiée dans Pourquoi pas ? en 1986. Retraduit en allemand par les éditions Ehapa, Siegfried der Germane s'appelle désormais Siegi, dem wackeren Franken. François Corteggiani a collaboré à plusieurs scénarios de Sigi et de Cro-Magnons pour Zack. Retour à Spirou, en 1982, avec l'apparition de Lamybidas, un joyeux militaire de la Grèce antique dont les aventures se poursuivent jusqu'en 1985. C'est également en 1982 que l'édition française de Spirou accueille les gags du pauvre Dugazon, un brave père de famille en butte avec un vendeur d'encyclopédies particulièrement tenace. Retour également à Pourquoi pas ? où Bara se remet avec bonheur au dessin politique, anime des séries intitulées Le Belge sort du tombeau et Au cinéma ce soir, et s'adonne à l'art de la caricature. Quatre planches de Con comme un Parisien avaient été publiées dans L'Écho des Savanes en 1981. il a ensuite redessiné L'Orteil de Vichnou avant de lui donner une suite: L'Oroscope, où l'on retrouve Bara, sa fille Olivia, son ami François Corteggiani, et l'ancien directeur du Pourquoi pas? Jacques Schepmans. 1988 création de dessins animés courts produits par la RTBf. Max l’explorateur a continué à être publié dans les quotidiens jusqu’en 1998. Précisons que Guy Willems, alias Bara, ne s'est jamais appelé Guy Herzog comme on l'a écrit un peu partout.

Né à Riga (Lettonie) le 11 juillet 1923, le petit Guy Willems passe sa jeunesse à voyager d'un pays à l'autre, avec son père diplomate. Rentré en Belgique peu avant la guerre, il y poursuit ses études au Collège St Michel. Il s'évade en dessinant à la plume des petits bonshommes tandis qu'André Franquin, son voisin de banc, dessine des voitures et des avions. Puis il entre à l'université de Louvain pour y suivre des cours d'archéologie, mais les abandonne pendant la guerre. Il ira ensuite à l'académie des Beaux-arts de Bruxelles. (en même temps que Serge Creuz). À la Libération, il fonde "Le Faune hebdomadaire littéraire, artistique, scientifique et philosophique". C'est là qu’il signe (de son véritable patronyme) ses premiers dessins. La disparition de la revue correspond à sa révélation de l'illustrateur anglais Ronald Searle. Dès lors, Bara décide de devenir dessinateur. C'est dans La Dernière Heure qu'il fait ses premières armes, en 1946, en illustrant la ru brique sportive. Puis il passe à La Nouvelle gazette de Charleroi où il réalise des dessins politiques sous le pseudonyme de La Vacca (la vache) jusqu'en 1949. Cette année-là, il devient secrétaire de rédaction de Vivre, un journal "mondialiste" pour lequel il emprunte un nouveau pseudonyme, Barabas. Il s'installe à Paris. La première année, il envoie chaque semaine des dessins à l'hebdomadaire belge Pourquoi Pas ? et court les rédactions pour placer ses dessins en même temps que Morez, Sempé, Barberousse, Faizant. Samedi-Soir acceptera un premier dessin, puis, progressivement, France-Dimanche, Ici-Paris, C'est La Vie, Le Rire finissent par adopter un Bara qui a raccourci sa signature. C'est en 1955 que naît Max l'Explorateur dans France-Soir. Le journal londonien The Evening Standard décide de publier la bande sous le nom de Tom the Traveller, son directeur se prénomme Max… Depuis, plus de neuf mille strips ont hanté de très nombreux quotidiens en Europe, Asie, et Afrique. Le plus assidu […]

Sa Bibliographie

Les tableaux synthéthiques ci-dessous peuvent être faussés par des éditions anniversaires (souvent post-mortem). Ils ne tiennent pas compte des autres pseudonymes sous lequel signe cet auteur.

Séries principales de à Rôle
(Recueil) Tintin (Sélection) 1971 1973  
Blueberry (strip-pocket) (en néerlandais) 1982  
Bonux-Boy (Les histoires de) 1960 1961  
Contes de Noël du journal Spirou 2020  
Max l'explorateur 1959 2018  
Michel Vaillant (Pocket) 1982 1983  
Sigi (Bara) 1984 2012  
Documents, Monographies, Biographies de à Rôle
(DOC) Franquin, Morris, Jijé, Sempé... 2015