Fernando Fernández Eyre, connu sous le nom de Fernand, Ghost ou Monray, est né à Entre Riós et a déménagé en Espagne lorsqu'il était enfant, se retrouvant du côté républicain pendant la guerre civile, participant en tant que combattant et, par conséquent, interné dans un camp de prisonniers.
De retour en Argentine en 1940, il commence à collaborer à la rédaction de la Editorial Tor (fondée par Juan Carlos Torrendell, né à Palma de Majorque), d'abord à la revue Fenómeno et plus tard à Pif-Paf. En 1943, il commence à collaborer avec les publications de Manuel Lainez, le principal rédacteur en chef du magazine de l'époque, publiant des centaines de bandes dessinées au cours des quatorze années suivantes, des adaptations réalisées par lui-même ou basées sur les scénarios d'autres personnes. Il s'est fait remarquer par sa participation à la série nord-américaine El Zorro, notamment dans les épisodes réalisés par des auteurs argentins pour les pages d'El Gorrión, un magazine lancé par Lainez pour concurrencer El Tony de Columba. Également pour ses bandes dessinées publiées dans le journal du soir La Razón entre 1947 et 1949.
Dès la fin des années 40, Fernand commence à collaborer avec trois éditeurs qui supplantent Lainez dans le domaine des revues : Quinterno, Abril et Columba. Il collabore brièvement avec les deux premières éditions, avec des séries comme Paul de Bernís contra Montefeltro, développée à Patoruzito entre 1949 et 1950, et Rey por siete días, publiée dans Rayo Rojo en 1950. Il collabore avec Columba pendant plus de vingt ans, notamment sur la revue El Tony, pour laquelle il dessine l'une des bandes dessinées ayant le plus grand impact sur les ventes en Argentine entre 1953 et 1956 : El León de Francia, adaptation de la pièce radiophonique homonyme écrite par Roberto Valenti et récupérée à deux reprises (en Fantasía depuis 1954, par exemple). Au cours de cette décennie, Fernand publie également dans des revues telles que Pimpinela, Suplemento de Bucaneros et en 1956, il revient dans les pages de La Razón après avoir remporté un concours organisé par ce journal avec sa bande dessinée "El cetro perdido".
Plus tard, il a collaboré à Anteojito et aux revues El Huinca et Fabian Leyes et à Aventuras del Errante avec des bandes dessinées d'horreur, un genre qu'il a également abordé dans des collaborations pour des éditeurs nord-américains, tandis qu'à Columba l'une de ses dernières œuvres était Ten cuidado con la pesca, Jaques, série policière parue sur El Tony en 1974.
Texte © Tebeosfera
Fernando Fernández Eyre, connu sous le nom de Fernand, Ghost ou Monray, est né à Entre Riós et a déménagé en Espagne lorsqu'il était enfant, se retrouvant du côté républicain pendant la guerre civile, participant en tant que combattant et, par conséquent, interné dans un camp de prisonniers.
De retour en Argentine en 1940, il commence à collaborer à la rédaction de la Editorial Tor (fondée par Juan Carlos Torrendell, né à Palma de Majorque), d'abord à la revue Fenómeno et plus tard à Pif-Paf. En 1943, il commence à collaborer avec les publications de Manuel Lainez, le principal rédacteur en chef du magazine de l'époque, publiant des centaines de bandes dessinées au cours des quatorze années suivantes, des adaptations réalisées par lui-même ou basées sur les scénarios d'autres personnes. Il s'est fait remarquer par sa participation à la série nord-américaine El Zorro, notamment dans les épisodes réalisés par des auteurs argentins pour les pages d'El Gorrión, un magazine lancé par Lainez pour concurrencer El Tony de Columba. Également pour ses bandes dessinées publiées dans le journal du soir La Razón entre 1947 et 1949.
Dès la fin des années 40, Fernand commence à collaborer avec trois éditeurs qui supplantent Lainez dans le domaine des revues : Quinterno, Abril et Columba. Il collabore brièvement avec les deux premières éditions, avec des séries comme Paul de Bernís contra Montefeltro, développée à Patoruzito entre 1949 et 1950, et Rey por siete días, publiée dans Rayo Rojo en 1950. Il collabore avec Columba pendant plus de vingt ans, notamment sur la revue El Tony, pour laquelle il dessine l'une des bandes dessinées ayant le plus grand impact sur les ventes en Argentine entre 1953 et 1956 : El León de Francia, adaptation de la pièce radiophonique homonyme écrite par Roberto Valenti et récupérée à deux reprises (en Fantasía depuis 1954, par exemple). Au cours de cette décennie, Fernand publie également dans des revues telles que Pimpinela, Suplemento de […]
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U-2 (Zig-Zag - 1966)
