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Sa biographie

Signature historique du Ravi, c’est depuis sa cabane au fond d’un jardin, douchée par les draches bruxelloises, que cet amateur de Reiser, Sempé, Quino ou Franquin, brocarde nos mœurs provençales ensoleillées.
"Yakana s’en va et offre une larme au clin d’œil du Ravi dans Marsactu". Paf ! On ne sait pas si la coïncidence l’aurait fait sourire. Nous non. Yakana est parti, ce con. Je l’insulte parce que ce n’est pas drôle et que l’homme l’était diablement. Sa dernière blague tombe à plat. En pleine épidémie de coronavirus, mourir d’autre chose, en douce. Pff… Comme il ne fait pas les choses à moitié, Yakana est parti le même jour qu’Uderzo, le co-papa d’Astérix, dont les journaux vont nous offrir des tartines alors que pour le coup mieux vaut lire ses albums. Dessinateur du Ravi et titulaire parmi d’autres du clin d’œil que nos deux journaux offrent chaque samedi aux lecteurs de Marsactu, il maniait avec grâce le gros nez et l’humour qui grince. Pour le Ravi, il signait encore pas mal de dessins notamment en soutien à la campagne d’abonnements toujours en cours et malgré la maladie galopante. Le mensuel pas pareil qui annonce son décès a republié une belle tribune qu’il signait au lendemain de l’attentat contre Charlie. Le dessin de presse est un art futile, fragile, compliqué, éphémère, périssable. À la charnière de l’idée et de l’image, du sens et de l’humour, jamais tout l’un ni tout l’autre. Il est pratiqué par des vagabonds casaniers, des poètes ricaneurs. Des alcooliques, des drogués, des mystiques contemplatifs et solitaires. De solides libertaires. Des écrivains liquides. Des punks aristocrates. Des sales gosses, de mauvais esprits. En tout cas des désaxés, des marginaux, des pirates. Les plus fortunés sont corsaires du Roy. Des sans-dents, des traine-savate, des moins-que-rien. En voilà un qui flambe à la lumière, pendant que les autres se brûlent les ailes. Pour un dessin qui tue, combien de dessinateurs qui vivotent, mais meurent à l’économie. Pour Marsactu, il avait levé le pied, la fréquence de parution du clin d’œil ne cadrait plus trop avec les périodes de traitement qu’il devait subir. Le 10 novembre 2018, il publiait son dernier dessin, quelques jours après les effondrements de la rue d’Aubagne. La rédaction de Marsactu s’associe à celle du Ravi pour présenter de sincères condoléances à sa compagne et ses trois enfants, confinés à Bruxelles et qui ont accompagné Yakana jusqu’au bout de sa vie. Voici une sélection des dessins qu’il a signé pour nous. Tchao ! comme on dit en Belgique."

Signature historique du Ravi, c’est depuis sa cabane au fond d’un jardin, douchée par les draches bruxelloises, que cet amateur de Reiser, Sempé, Quino ou Franquin, brocarde nos mœurs provençales ensoleillées.
"Yakana s’en va et offre une larme au clin d’œil du Ravi dans Marsactu". Paf ! On ne sait pas si la coïncidence l’aurait fait sourire. Nous non. Yakana est parti, ce con. Je l’insulte parce que ce n’est pas drôle et que l’homme l’était diablement. Sa dernière blague tombe à plat. En pleine épidémie de coronavirus, mourir d’autre chose, en douce. Pff… Comme il ne fait pas les choses à moitié, Yakana est parti le même jour qu’Uderzo, le co-papa d’Astérix, dont les journaux vont nous offrir des tartines alors que pour le coup mieux vaut lire ses albums. Dessinateur du Ravi et titulaire parmi d’autres du clin d’œil que nos deux journaux offrent chaque samedi aux lecteurs de Marsactu, il maniait avec grâce le gros nez et l’humour qui grince. Pour le Ravi, il signait encore pas mal de dessins notamment en soutien à la campagne d’abonnements toujours en cours et malgré la maladie galopante. Le mensuel pas pareil qui annonce son décès a republié une belle tribune qu’il signait au lendemain de l’attentat contre Charlie. Le dessin de presse est un art futile, fragile, compliqué, éphémère, périssable. À la charnière de l’idée et de l’image, du sens et de l’humour, jamais tout l’un ni tout l’autre. Il est pratiqué par des vagabonds casaniers, des poètes ricaneurs. Des alcooliques, des drogués, des mystiques contemplatifs et solitaires. De solides libertaires. Des écrivains liquides. Des punks aristocrates. Des sales gosses, de mauvais esprits. En tout cas des désaxés, des marginaux, des pirates. Les plus fortunés sont corsaires du Roy. Des sans-dents, des traine-savate, des moins-que-rien. En voilà un qui flambe à la lumière, pendant que les autres se brûlent les ailes. Pour un dessin qui tue, combien de dessinateurs qui vivotent, mais meurent à l’économie. […]

Sa Bibliographie

Les tableaux synthéthiques ci-dessous peuvent être faussés par des éditions anniversaires (souvent post-mortem). Ils ne tiennent pas compte des autres pseudonymes sous lequel signe cet auteur.

Séries principales de à Rôle
Mystère des mystérieuses pyramides soudanaises (Le) 2014