Gaëlle Callac est auteur et éditrice de livres jeunesse. Elle a obtenu un Diplôme National d’Expression Plastique (5 ans de beaux arts), il y a une quinzaine d’années. Pendant ses études, elle travaillait en tant que pigiste au quotidien Ouest-France. Elle est devenue conceptrice rédactrice pour l’ingénierie pédagogique, créant pour de grands comptes des CD-Rom et des Intranets de formations sur mesure. Elle a évolué vers des postes de chef de projets en ingénierie pédagogique puis en communication. Elle souffrait de ces postes où il manquait de la « culture ». Après avoir travaillé en tant qu’auteure avec un cinéaste ethnologue, Jacques Willemont, sur un film sur les grottes de Lascaux (Lascaux, un nouveau regard, Éditions du Nouveau monde, 2008), elle est entrée au Buveur d’encre, un éditeur indépendant afin d’écrire la bande dessinée Artogenos, une légende babylonienne, une bande dessinée archéologique. Et elle y est restée en tant qu’éditrice. Elle s’occupe autant de l’animation du blog, que de la gestion des stocks, des relations auteurs/illustrateurs que de l’organisation des salons. Mais sa principale activité réside, malgré tout, dans la partie éditoriale. Une fois le texte choisi, et après quelques modifications de celui-ci quand cela est nécessaire, elle travaille avec l’illustrateur/trice sur la conception du livre. Ils choisissent ensemble un format et ensuite ils échangent des idées sur le scénario (recherches iconographiques, construction des images, etc.). Puis, lorsque les croquis sont validés, les planches finalisées et scannées, elle réalise une pré-maquette qui servira de base à la maquette définitive, réalisée par un collaborateur. Ensuite, elle se déplace chez l’imprimeur pour le calage du livre, étape où l’on vérifie si les couleurs sont bien fidèles à celles des originaux. Globalement, c’est un métier qui demande beaucoup d’investissement et surtout de ne pas compter ses heures. Les salons du livre se déroulent souvent les week-ends et elle est quotidiennement surchargée de travail car le côté « administratif » est notamment très lourd à gérer.
TEXTE ¢ BABELIO
Gaëlle Callac est auteur et éditrice de livres jeunesse. Elle a obtenu un Diplôme National d’Expression Plastique (5 ans de beaux arts), il y a une quinzaine d’années. Pendant ses études, elle travaillait en tant que pigiste au quotidien Ouest-France. Elle est devenue conceptrice rédactrice pour l’ingénierie pédagogique, créant pour de grands comptes des CD-Rom et des Intranets de formations sur mesure. Elle a évolué vers des postes de chef de projets en ingénierie pédagogique puis en communication. Elle souffrait de ces postes où il manquait de la « culture ». Après avoir travaillé en tant qu’auteure avec un cinéaste ethnologue, Jacques Willemont, sur un film sur les grottes de Lascaux (Lascaux, un nouveau regard, Éditions du Nouveau monde, 2008), elle est entrée au Buveur d’encre, un éditeur indépendant afin d’écrire la bande dessinée Artogenos, une légende babylonienne, une bande dessinée archéologique. Et elle y est restée en tant qu’éditrice. Elle s’occupe autant de l’animation du blog, que de la gestion des stocks, des relations auteurs/illustrateurs que de l’organisation des salons. Mais sa principale activité réside, malgré tout, dans la partie éditoriale. Une fois le texte choisi, et après quelques modifications de celui-ci quand cela est nécessaire, elle travaille avec l’illustrateur/trice sur la conception du livre. Ils choisissent ensemble un format et ensuite ils échangent des idées sur le scénario (recherches iconographiques, construction des images, etc.). Puis, lorsque les croquis sont validés, les planches finalisées et scannées, elle réalise une pré-maquette qui servira de base à la maquette définitive, réalisée par un collaborateur. Ensuite, elle se déplace chez l’imprimeur pour le calage du livre, étape où l’on vérifie si les couleurs sont bien fidèles à celles des originaux. Globalement, c’est un métier qui demande beaucoup d’investissement et surtout de ne pas compter ses heures. Les salons du livre se déroulent souvent les week-ends et elle est […]
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Artogenos
