Coloriste très demandée dans le milieu de la bande dessinée Véronique Dorey a notamment mis en couleurs sous son pseudonyme Ruby certains albums de Frank Margerin, Nicolas de Crécy ou encore le Monsieur Jean de Dupuy-Berbérian. Elle cachait depuis des années dans ses cartons à dessins d’hallucinantes pépites graphiques. À la faveur d’une première exposition à l’Arts Factory en mai 2005, ses minutieuses acryliques sur papier sont enfin sorties de l’atelier, révélant un travail diabolique de précision. Puisant les bases de son œuvre singulière dans la nostalgie des jouets de son enfance, Véronique Dorey a tout d’abord imaginé des faux packagings de boîtes de jeux mettant en scène des bébés surdoués pourchassant en toute décontraction, crocodiles, chats et autres animaux domestiques. Ces premiers personnages ont très vite été rejoints par des conducteurs de bolides en tout genre, avant de s’effacer devant les couples légèrement névrosés de la série A time for love. Aujourd’hui encore, elle développe un univers détournant les clichés de l’american way of life avec un humour noir et féroce. Contrairement à ses contemporains qui s’adonnent aux joies de la création numérique, elle se situe entre Chris Ware, les peintres de la scène low brow californienne et l’âge d’or de l’illustration publicitaire. L’aspect délicieusement suranné de ses compositions se trouve renforcé par un jeu de typographies à l’ancienne, entièrement "fait main", qui légende les saynètes de son petit théâtre en technicolor.
Coloriste très demandée dans le milieu de la bande dessinée Véronique Dorey a notamment mis en couleurs sous son pseudonyme Ruby certains albums de Frank Margerin, Nicolas de Crécy ou encore le Monsieur Jean de Dupuy-Berbérian. Elle cachait depuis des années dans ses cartons à dessins d’hallucinantes pépites graphiques. À la faveur d’une première exposition à l’Arts Factory en mai 2005, ses minutieuses acryliques sur papier sont enfin sorties de l’atelier, révélant un travail diabolique de précision. Puisant les bases de son œuvre singulière dans la nostalgie des jouets de son enfance, Véronique Dorey a tout d’abord imaginé des faux packagings de boîtes de jeux mettant en scène des bébés surdoués pourchassant en toute décontraction, crocodiles, chats et autres animaux domestiques. Ces premiers personnages ont très vite été rejoints par des conducteurs de bolides en tout genre, avant de s’effacer devant les couples légèrement névrosés de la série A time for love. Aujourd’hui encore, elle développe un univers détournant les clichés de l’american way of life avec un humour noir et féroce. Contrairement à ses contemporains qui s’adonnent aux joies de la création numérique, elle se situe entre Chris Ware, les peintres de la scène low brow californienne et l’âge d’or de l’illustration publicitaire. L’aspect délicieusement suranné de ses compositions se trouve renforcé par un jeu de typographies à l’ancienne, entièrement "fait main", qui légende les saynètes de son petit théâtre en technicolor.