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Rostand, Edmond

Rostand, Edmond

  • 5232
  • Rostand
  • Edmond
  • le 01/04/1868 (FRANCE)
  • le 02/12/1918

Sa biographie

Edmond Eugène Alexis Rostand, né le 1er avril 1868 à Marseille et mort le 2 décembre 1918 à Paris, des suites de la grippe espagnole, est un auteur dramatique français.

Edmond Rostand naquit dans une famille aisée de Marseille.
En 1870, son père, craignant les désordres de la Commune, amène toute sa famille, Edmond, sa mère et ses deux sœurs dans la station thermale en vogue de Luchon . Hébergés d'abord dans le chalet Spont, puis dans la villa Devalz, ils firent édifier la villa Julia, à proximité du Casino. Edmond Rostand passa plus de vingt-deux étés à Luchon , qui lui a inspiré ses premières œuvres. Il y écrivit notamment une pièce de théâtre en 1888, Le Gant rouge, et surtout un volume de poésie en 1890, Les Musardises. Il poursuivit ses études de droit à Paris, où il s'était inscrit au barreau sans y exercer et, après avoir, un temps, pensé à la diplomatie, il décida de se consacrer à la poésie.

En 1888, avec son ami Froyez, journaliste parisien, il alla au champ de course de Moustajon : et de décorer leur équipage d'une abondance de fleurs des champs... Ils firent sensation devant un établissement à la mode, le café Arnative, et improvisèrent en terrasse une joyeuse "bataille de fleurs" avec leurs amis . C'est ainsi que naquit la première "bataille de fleurs" (corso fleuri ayant traditionnellement lieu le dernier dimanche d'août à Luchon , et où le gagnant se voyait remettre une bannière).

Dans le train pour Montréjeau, son père fit la rencontre de Madame Lee et de sa fille Rosemonde Gérard, et les invita à prendre le thé à la villa Julia. Edmond se mariera le 8 avril 1890 avec cette dernière, poétesse elle aussi, dont Leconte de Lisle était le parrain, et Alexandre Dumas le tuteur.

Rosemonde et Edmond Rostand auront deux fils, Maurice, né en 1891, et Jean, né en 1894. Edmond quittera Rosemonde (en 1915) pour son dernier amour, la comédienne Mary Marquet.

Edmond Rostand obtient son premier succès en 1894 avec Les Romanesques, pièce en vers présentée à la Comédie française.

La représentation de Cyrano de Bergerac, le 28 décembre 1897, à Paris, au Théâtre de la Porte Saint-Martin, va lui apporter la gloire. Pourtant, quelques minutes avant la pièce, Rostand pressent un fiasco et demande pardon à la troupe de l'avoir entraînée dans « cette effrayante aventure ».

En réalité, cette pièce venait à point pour rendre le moral à une France traumatisée par la perte de l'Alsace-Lorraine, suite à la guerre franco-prussienne de 1870, et hantée, depuis, par l'humiliation et l'esprit de revanche. Son héros démontre, avec panache, que l'on peut, dans l'adversité, garder la tête haute et faire preuve d'un très grand sens de l'honneur, avec la plus haute élévation d'âme.

Aussi, dès l'entracte, la salle applaudit debout et même, un ministre vient le trouver dans les coulisses, décroche sa Légion d'honneur pour la lui agrafer, et s'explique : "Permettez-moi de prendre un peu d'avance". Et, au baisser de rideau, le public d'applaudir à tout rompre, vingt minutes durant !

Pour l'anecdote, notons qu'à l'Acte IV, scène VI, un cadet de Gascogne se présente avec des titres de fantaisie, qui font explicitement référence à différents endroits, situés autour de Luchon :
- Baron de Casterac de Cahusac
- Vidame de Malgouyre Estresc Lesbas d'Escarabiot
- Chevalier d'Antignac-Juzet
- Baron Hillot de Blagnac-Saléchant de Castel-Crabioules .

Par ailleurs, la scène du balcon serait, dit-on, inspirée d'un fait de jeunesse, le poète ayant effectivement aidé Jérôme Faduilhe dans sa cour, jusque là infructueuse, à une certaine Marie Castain : il lui avait écrit ses lettres d'amour.

La pièce fut traduite en plusieurs langues et eut un succès universel.

Le personnage de Cyrano, brillant représentant de l'esprit français, est devenu un véritable archétype, au même titre que Hamlet, ou que Don Quichotte (qu'il mentionne d'ailleurs dans la pièce).

Pour les amateurs, ajoutons qu'un opéra, Cyrano de Bergerac, fut composé par l'italien Franco Alfano (1876-1954), sur une adaptation du librettiste Henri Cain (1859-1937), récemment représenté, en 2005, au Metropolitan Opera de New York, avec Plácido Domingo dans le rôle titre - l'opéra a été monté depuis, en 2006, à l'Opéra de Montpellier, avec Roberto Alagna.

En 1900, son nouveau drame, L'Aiglon, est lui aussi un succès et lui ouvre les portes de l'Académie française en 1901. Souffrant, il n'y sera reçu qu'en 1904.

En 1910, sa pièce Chantecler est créée au Théâtre de la Porte Saint-Martin, avec Lucien Guitry dans le rôle titre, Constant Coquelin, pour qui le texte avait été écrit, étant décédé peu de temps auparavant. La particularité de cette pièce est que tous les personnages sont des animaux. Le grand rôle féminin, celui de la Faisane, est tenu par Simone (Simone Le Bargy).

On ne peut vraiment dire si cette pièce fut un triomphe ou un échec. La vérité est que la critique fut partagée et une partie du public dérouté. La pièce est en vers, comme tout le théâtre de Rostand, mais l'alexandrin est manipulé par l'auteur avec une telle virtuosité qu'il est déconcertant d'entendre des animaux s'exprimer dans une langue aussi sophistiquée. La lourdeur des décors et des costumes joue aussi un rôle : dans les années 1950, Roland Barthes écrira un article célèbre sur « les maladies du costume de théâtre » et prendra ce spectacle précisément comme exemple de ce qu'il ne faut pas faire au théâtre.

Presque cent ans après la première, il est intéressant de reconsidérer la question de Chantecler, qui est une réalisation beaucoup plus audacieuse que celle de Cyrano ou de L'Aiglon. D'un point de vue scénique, la mise en scène est passionnante. Elle offre sur la scène parisienne une tentative de renouvellement et de modernisation qui, si elle n'a rien à voir avec les entreprises du théâtre naturaliste (André Antoine) ou symbolistes (Lugné-Poe), prend en compte ces avancées qu'elle digère à sa manière. Les animaux qui parlent au théâtre sont relativement rares. Il y avait bien eu Les Oiseaux d'Aristophane. Mais leur retour sur la scène de la Belle Époque a quelque chose de surréaliste et préfigure, d'une certaine façon, les collages de Max Ernst.

Pour l'histoire des spectacles, l'entreprise a aussi quelque chose de remarquable. C'est la manière dont l'événement est géré par la presse. En effet, en 1910, Rostand passe, pour beaucoup, pour le plus grand dramaturge français, et il est considéré comme une sorte de poète officiel de la IIIe République. Or il n'est pas très productif. Sa dernière création, L'Aiglon, remonte à 1900. Il existe une attente énorme, et la rumeur journalistique ne cesse d'enfler à propos d'une pièce mystérieuse. Rostand entretient volontairement le mystère. On assiste à une véritable campagne de presse à l'américaine. À la sortie, en 1910, les journaux sont plein d'articles, de reportages, de photographies, d'anecdotes et de caricatures. Commercialement, la pièce est loin d'avoir été un échec : il y eut un grand nombre de représentations à Paris, et des tournées internationales furent lancées, avec plusieurs distributions parallèles.

Edmond Eugène Alexis Rostand, né le 1er avril 1868 à Marseille et mort le 2 décembre 1918 à Paris, des suites de la grippe espagnole, est un auteur dramatique français.

Edmond Rostand naquit dans une famille aisée de Marseille.
En 1870, son père, craignant les désordres de la Commune, amène toute sa famille, Edmond, sa mère et ses deux sœurs dans la station thermale en vogue de Luchon . Hébergés d'abord dans le chalet Spont, puis dans la villa Devalz, ils firent édifier la villa Julia, à proximité du Casino. Edmond Rostand passa plus de vingt-deux étés à Luchon , qui lui a inspiré ses premières œuvres. Il y écrivit notamment une pièce de théâtre en 1888, Le Gant rouge, et surtout un volume de poésie en 1890, Les Musardises. Il poursuivit ses études de droit à Paris, où il s'était inscrit au barreau sans y exercer et, après avoir, un temps, pensé à la diplomatie, il décida de se consacrer à la poésie.

En 1888, avec son ami Froyez, journaliste parisien, il alla au champ de course de Moustajon : et de décorer leur équipage d'une abondance de fleurs des champs... Ils firent sensation devant un établissement à la mode, le café Arnative, et improvisèrent en terrasse une joyeuse "bataille de fleurs" avec leurs amis . C'est ainsi que naquit la première "bataille de fleurs" (corso fleuri ayant traditionnellement lieu le dernier dimanche d'août à Luchon , et où le gagnant se voyait remettre une bannière).

Dans le train pour Montréjeau, son père fit la rencontre de Madame Lee et de sa fille Rosemonde Gérard, et les invita à prendre le thé à la villa Julia. Edmond se mariera le 8 avril 1890 avec cette dernière, poétesse elle aussi, dont Leconte de Lisle était le parrain, et Alexandre Dumas le tuteur.

Rosemonde et Edmond Rostand auront deux fils, Maurice, né en 1891, et Jean, né en 1894. Edmond quittera Rosemonde (en 1915) pour son dernier amour, la comédienne Mary Marquet.

Edmond Rostand […]

Sa Bibliographie

Les tableaux synthéthiques ci-dessous peuvent être faussés par des éditions anniversaires (souvent post-mortem). Ils ne tiennent pas compte des autres pseudonymes sous lequel signe cet auteur.

Autres collaborations de à Rôle
Classics Illustrated (1990) 1991 Adaptation
Classiques illustrés (1re Série) 1958 Adaptation
Cyrano de Bergerac 1986 Adaptation
Théâtre en BD 2006 2016 Adaptation
Documents, Monographies, Biographies de à Rôle
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